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culture et histoire - Page 465

  • Être royaliste en 2021, par Jean-Philippe Chauvin.

    Il faut bien l’avouer :  aujourd’hui, malgré les efforts des militants monarchistes de toutes tendances, le royalisme semble presque invisible aux yeux de nos contemporains, baignés dans l’ambiance distractionnaire de la société de consommation, désormais plus numérique que physique, et par l’angoisse actuelle de la maladie qui rôde dans nos villes : cette dernière menace semble d’ailleurs tétaniser toute capacité de réflexion politique, au point de prédire une élection présidentielle au second tour semblable à l’élection précédente, avec un même destin électoral…

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  • L’identité civilisationnelle de l’Europe est-elle « judéo-chrétienne » ?

     
    L’identité civilisationnelle de l’Europe est-elle « judéo-chrétienne » ?
    L’emploi de la notion de « judéo-christianisme » procède d’un raccourci contestable, impropre à définir l’essence de notre civilisation, qu’il convient tout simplement de qualifier d’européenne, sans lui accoler d’autres qualificatifs réducteurs.

    À l’heure où l’action de réseaux d’influence islamistes, alimentée sur notre sol par des décennies d’immigration massive, se conjugue à une formidable montée du « terrorisme intellectuel » pratiqué par les militants « déconstructivistes » (« cancel culture », antiracisme racialiste, féminisme « ultra », etc.), la pérennité de l’identité ethnique et culturelle des peuples européens se trouve gravement menacée. Toutefois, des voix courageuses s’élèvent, de plus en plus nombreuses, pour appeler à la défense de notre identité civilisationnelle, que de nombreux écrivains, penseurs ou polémistes qualifient alors volontiers de « judéo-chrétienne ».

    Est-il cependant exact et pertinent de définir ainsi la civilisation européenne ? Cette dernière doit-elle être essentiellement conçue comme d’origine « judéo-chrétienne » ?

    Nous ne le pensons pas, pour deux raisons principales, l’une tenant à l’histoire des peuples européens, l’autre à l’histoire des religions.

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  • Dans Présent d'aujourd'hui, un grand article sur les identitaires français établis au Québec

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    Les Français de France » expatriés au Québec

    Rémi Tremblay Présent cliquez ici

    QUICONQUE fréquente les milieux identitaires québécois, que ce soient les conférences, les manifs, les lancements de livres ou autres événements, ne peut manquer de remarquer la présence de ceux qu’on appelle affectueusement de ce côté de l’Atlantique « les Français de France ». Au premier abord, on ne les distingue pas des militants locaux, jusqu’à ce que résonne cet accent du Vieux Continent que les années ne parviennent jamais à complètement effacer.

    Mais qui sont ces Français et pourquoi ont-ils choisi le Québec ?

    Ces expatriés ont des profils divers et chaque organisation en compte quelques-uns dans ses rangs ; leur présence n’est ni étonnante, ni anecdotique.

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  • Rome : mythe, histoire et héritage 4/4

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    On souhaitera donc que G. Dumézil s'engage plus profondément dans la voie qu'il inaugura en étudiant les inscriptions du Lapis Niger et du vase de Duenos, qu'il élargisse le champ de ses investigations ultérieures en s'intéressant au premier chef à des problèmes (les réformes serviennes ou les origines de la lutte des ordres, suggestions qui n'ont rien de limitatif) auxquels leur implication dans l'ordre politique, mais aussi économique et social, confèrent une authenticité certaine, bien loin qu'il faille y voir le résultat de falsifications ou d'anachronismes dont la responsabilité incomberait à Fabius Pictor ou à tel ou tel de ses contemporains. Divers témoignages, certes fragmentaires et d'interprétation délicate, suggèrent en tout cas qu'ils ne se posèrent pas à la seule Rome et réhabilitent du même coup l'œuvre des annalistes.

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  • Un article de Robert Spieler dans Rivarol sur Pierre Poujade et le poujadisme

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    Dans l'hebdomadaire Rivarol cliquez ici de la semaine dernière, Robert Spieler consacre un grand article au Cahier d'Histoire du nationalisme (n°20), rédigé par Franck Buleux, sur Pierre Poujade, le poujadisme et l'Union pour la Fraternité française. 

    S N 

    Pierre Poujade et le poujadisme

    Robert Spieler 

    Etonnante aventure que celle de Pierre Poujade et du Poujadisme. Les Cahiers d'Histoire du nationalisme, édités par Synthèse nationale, nous offrent, sous la plume de Franck Buleux, un morceau d'histoire de France qui marqua les esprits. L'auteur me permettra une critique qui n'enlève certes rien à l'intérêt de ce livre : une structuration qui laisse à désirer, des redites et un affreux contresens ("L'antigaullisme qui rapproche Poujade de la droite nationale ne fera pas long feu", alors qu'il voulait  dire l'inverse). Le lecteur est en droit de demander aux auteurs quelques efforts de relecture !

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  • Rome : mythe, histoire et héritage 3/4

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    On peut en fait concéder à G. Dumézil que le problème des « moyens de survie prolongée du schème » (Mythe et Épopée I, p. 424) se pose ailleurs qu’à Rome, et qu'il serait dangereux de tirer argument de l'incapacité dans laquelle nous nous trouvons de lui apporter une solution pour condamner l'idée qu'il se fait moins des premiers siècles de Rome que du caractère tardif et artificiel de la vulgate qui nous en est parvenue. Mais, de notre point de vue, sa théorie appelle la prudence, sinon le scepticisme, pour diverses raisons que nous nous contenterons d'indiquer brièvement.

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  • A la découverte des camps d’internement des Japonais américains…

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    Il y a quelque temps, je regardais un épisode d’une quelconque série américaine qui m’a interpellée. Toute l’histoire tournait autour d’une famille de Japonais naturalisés américains, internés en 42 dans des camps gardés par des soldats américains. Je dois dire que ça m’a intrigué car je n’en avais jamais entendu parler. Curieuse, j’ai décidé de ne pas en rester là et j’ai fait mes recherches. Voilà ce que j’ai découvert…

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  • L'invention du marché de l'art La mega-bulle

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    Le modèle de l’« art business » prôné par Andy Warhol a triomphé partout. Cela s’appelle l'art contemporain, produit d’exportation adapté aux standards du marché global. Création de légitimité artistique et création de valeur : l’alpha et l’oméga de la financiarisation. En voici la contre-histoire.

    L’installation du seul courant de l’Art contemporain (AC) dans le paysage financier et culturel globalisé est le fruit d’une longue histoire qui commence avec la guerre froide culturelle en 1947. La première stratégie fut d’inventer une avant-garde américaine et de la consacrer grâce à l’activité conjuguée des agences d’influence et des grands collectionneurs. Des expositions itinérantes en Europe financées par la CIA imposèrent l’idée de l’existence d’une « avant-garde » américaine : l’« expressionnisme abstrait » faisait ainsi face au « réalisme socialiste ». Cette action de propagande a demandé de grands moyens financiers, sans produire d’effets majeurs... Paris est encore en 1960 le centre du monde de l’art et de son marche. Il fallait trouver une autre stratégie ! Le galeriste Léo Castelli va jeter les bases d’un système de consécration mondial, rapide, des œuvres d’art, à travers un « réseau des galeries amies »... cachant ainsi la stratégie des collectionneurs, maitres des institutions muséales et de l’attribution de la légitimité.

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