Le 24 mars est traditionnellement l'occasion de commémorer le génocide arménien. Il se réfère à la décision du gouvernement jeune-turc en 1915, et particulièrement aux ordres donnés par Talaat Pacha[1], d'éradiquer, de déporter et d'entamer un processus visant clairement à l'extermination des populations arméniennes d'Anatolie.[2]
culture et histoire - Page 466
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De la reconnaissance d'un génocide
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Rome : mythe, histoire et héritage 2/4
L'interprétation proprement divinatoire que G. Dumézil a proposée, il y 20 ans, de ce texte a résisté à l'épreuve du temps et, pour l'avoir arbitrairement méconnue, un savant américain, R.E.A. Palmer (The King and the Comitium, 1969), est tombé récemment dans l'exégèse romanesque, pour ne pas dire abracadabrante. En d'autres termes, dès la fin des temps royaux et sans doute plus tôt encore, Rome s'est constitué son droit religieux, civil, international, par symbiose de l'héritage indo-européen avec les créations de son propre génie. De même que l'inscription du Lapis Niger se comprend en référence à une règle rituelle dont la singularité n'a d'égale que la précision, de même celle de Duenos, datable du début du Ve siècle, sinon de la fin du VIe, a trait à la paix du mariage et, en tant que telle, constitue le plus ancien document de droit romain que nous connaissions (2).
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Rome : mythe, histoire et héritage 1/4
Voilà bientôt 40 ans que Georges Dumézil a entrepris d'étudier “comparativement” mais selon des principes nouveaux la religion romaine (1). Pendant toute cette période, il n'a cessé de perfectionner sa méthode, de la soumettre à l'épreuve des faits et d'élargir le champ de ses applications. Mais nul n'est prophète en son pays et, pis encore, la République des savants s'accommode mal des novateurs. D'où l'accueil incertain, voire hostile, réservé, en France comme à l'étranger, aux idées de l'auteur, et un procès d'intentions perdurable qui se nourrit d'une prévention et d'un apriorisme dont on regrette qu'ils aient droit de cité dans le monde de l'érudition.
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Georges Dumézil et la religion romaine 3/3
L'accessoire et l'essentiel
Puis, au fil des siècles, l'auteur entreprend de prospecter les « extensions et mutations » de la religion romaine. On aurait pu craindre que le mascaret des courants de l'histoire rende la démarche plus incertaine, du moins plus embarrassée par les alluvions bibliographiques. Il n'en est rien. Avec une aisance souveraine, un souci rare de l'équité, G. Dumézil poursuit sa route, incorporant ici avec références explicites, rectifiant là avec renvois en note.
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Une étonnante jeune fille pleine d’audace et de grâce pour représenter la France à l’UNESCO
Elle n’en est plus à un paradoxe près. Alors que l’on fêtera, en 2023, le 150e anniversaire de sa naissance, elle est restée une jeune fille à l’esprit d’enfance intact. Religieuse carmélite normande, cloîtrée dès l’âge de 15 ans, elle est devenue sainte patronne des missionnaires du monde entier ; sans étude ni bagage autre que son intelligence vive et intuitive, elle est l’une des rares femmes érigées en docteur de l’Église, au milieu des plus grandes sommités intellectuelles des 2.000 ans de chrétienté. Et voici qu’aujourd’hui encore, la petite Thérèse de Lisieux – puisque c’est d’elle qu’il s’agit – s’apprête encore à bousculer les codes et renverser les ordres établis.
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Reines et souveraines d'Egypte
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Georges Dumézil et la religion romaine 2/3
Groupement ternaire
Par ces exemples caractéristiques, le lecteur prend conscience de la “dimension archaïque” de la religion romaine, qui ne s'éclaire que par la méthode comparatiste. Notons que cet exposé qui procède par l'étude de cultes marginaux ne correspond pas au cheminement personnel de l'auteur, qui avait débuté en 1941 par l'annonce de sa découverte centrale en publiant le premier volume de la série Jupiter-Mars-Quirinus. Mais le lecteur lui saura gré de cette tactique pédagogique : il est désormais mieux à même de comprendre l'importance de la triade archaïque des grands dieux de Rome.
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Dix ans après “Comprendre l’Empire”
Dix ans après avoir publié Comprendre l’Empire, Alain Soral, dirigeant d’Egalité & Réconciliation, signe Comprendre l’époque, un nouvel essai politique sous-titré Pourquoi l’Egalité ? édité chez Kontre Kulture (190 pages, 15,50 euros)
Alain Soral y démontre comment toutes les absurdités du monde moderne sont avancées au nom d’un mot magique, l’égalité, suprême arnaque qui se traduit le plus souvent en réalité par plus d’inégalité et d’oppositions conflictuelles.
De page en page, le polémiste pourfend naturellement sans ménagement les différents lobbies qui sèment le chaos. L’épilogue est consacré à la brûlante actualité du Grand Reset mondialiste sous prétexte covidien.
https://www.medias-presse.info/dix-ans-apres-comprendre-lempire/141887/
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Mahaut d’Artois (1270 ? – 1329)
« Poitiers contempla un instant Mahaut, monumentale sous les grandes courtines de brocart drapées autour de son lit. Elle est fourbe comme le renard, obstinée comme le sanglier ; elle a sans doute du sang sur les mains, mais je ne pourrais jamais me défendre d’avoir pour elle de l’amitié. »
Figure politique incontournable du Moyen Âge français, grande voyageuse et mécène : Mahaut d’Artois.
Voici, sous la plume de Maurice Druon, l’éloge funèbre de Mahaut d’Artois que l’historien, dans le célèbre roman Les Rois Maudits, met dans la bouche de son gendre, le futur roi de France Philippe de Poitiers.
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Revenons un peu sur le désastre de 1940...
L’année 2020 a été (aussi) marquée par les célébrations du 80e anniversaire de la débâcle et de l’exode de 1940. De nombreuses émissions télévisées ont été consacrées à cet épisode tragique de l’Histoire de notre pays.