culture et histoire - Page 469
-
Les penseurs royalistes avant Maurras
-
L’Autriche et la Révolution (1790-1848)
-
L’art européen la science du beau
ll y a un art européen et une conception spécifiquement européenne de la beauté. C'est à la fois et depuis toujours une approche dynamique de l'espace, polyphonique de la vox et plurielle de la personne. L’art du mouvement et le mouvement de l'art. Une épopée qui remonte au temps de l’art pariétal.
Le premier signe de la beauté, c’est la déférence que sa seule présence instruit, un espace à captiver, envoûter, habiter. Les plus anciens témoignages de cette aventure conquérante siègent à Lascaux, aux Eyzies, à Altamira. Des réseaux de cavernes, certes, mais bascules en belvédères, en cathédrales souterraines distendues de persévérance, de hardiesses tournées vers la puissance, vers la préhension d’un espace pluriel dont l’ascendant vital inonde les parois. Las Vegas, en plein désert des Mohaves, le plus sec des Amériques, ne peut ériger sous le soleil du Nevada que sa seule vulgarité. La mise en œuvre de la beauté est chose d’Europe, et d’elle seule.
-
Athéna, la déesse aux mille facettes
Athéna est une des déesses les plus célèbres de la mythologie grecque. Elle est fille préférée de Zeus, le roi de l’Olympe. Ce récit raconte quelques épisodes de sa vie. Sa naissance est vraiment extraordinaire : elle sort toute armée du crâne de Zeus !
L’adolescente aime jouer à la guerre avec son amie Pallas. Mais, hélas, un de leurs combats finit très mal… De Poséidon et d’Athéna, qui fera le plus beau cadeau à cette petite acropole et lui donnera son appui et son nom ? Un village destiné à un immense avenir — c’est Athènes ! Athéna est aussi la patronne des tisserandes. Mais gare aux prétentieuses. Arachné sera bien punie de sa vantardise… et deviendra une araignée.
-
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
-
L’architecture sacrée avant les premiers édifices : mégalithisme et tradition indo-européenne 3/3
Le fait que les mégalithes apparaissent au Néolithique a suggéré une interprétation des rapports de leur disposition avec cycle annuel [cf. « Culture mégalithique et archéoastronomie », Y. Verheyden, in Nouvelle École n°42, 1985] : ils auraient constitué un premier calendrier agricole. Cette utilisation est une possibilité qui ne peut être écartée. Elle est confirmée à l'âge du bronze par la présence, sur le disque de Nebra et à Kokino (Macédoine), comme on l'a vu ci-dessus, des Pléiades, dont Hésiode rappelle que leur lever et leur coucher constituait des signaux pour l'agriculteur :
-
Pierre-Joseph Proudhon, le père de l’anarchisme, par Karl Peyrade *.
Il est souvent professé, qu’avant le XXe siècle, la France n’a fourni au monde que très peu de métaphysiciens à l’exception de Descartes et de Pascal. Bien qu’un peu grossière en ce qu’elle fait fi de l’humanisme français et des physiocrates, cette assertion conserve une part de vérité.
-
Passé-Présent n°302 avec le colonel Hogard : Les réponses sur le génocide rwandais
Saint-Cyrien, officier parachutiste de la Légion étrangère, commandant le groupement interarmées des Forces spéciales, le colonel Jacques Hogard est l’invité particulier de Philippe Conrad et l’interlocuteur idoine en tant qu’acteur sur le terrain pour commenter le rapport à charge contre l’armée française remis au président de la République à propos du génocide rwandais intervenu à partir de 1994 entre les ethnies Hutu et Tutsi. Les conclusions du rapport relève d’une partialité destinée à s’attirer les bonnes grâces du président actuel Paul Kagamé, pourtant procureur acharné contre l’armée française, celle-ci même qui, malgré des ordres gouvernementaux transmis tardivement, permis de sauver des dizaines de milliers de Rwandais.
-
Shakespeare et l’Europe. Quatre siècles de mémoire vivante, d’Henri Suhamy
Shakespeare. Le nom de ce grand dramaturge anglais, vivant au tournant des XVIe et XVIIe siècles, est connu de tous. Mais qui sait à quel point son œuvre est imprégnée de la civilisation européenne ? Shakespeare, tout au long de sa carrière d’auteur, réactualise les mythes européens dans des pièces qui connaîtront un succès d’une ampleur et d’une durée rarement égalées.
-
L’architecture sacrée avant les premiers édifices : mégalithisme et tradition indo-européenne 2/3
À cet effet, ils ont pris comme points de repère (que l’on vise, *met-) des sommets de montagnes ou des arbres : d’où par ex. l’arbre du Soleil (féminin) Saule, des Chansons mythologiques lettonnes (Jonval 1929 : 65 et suiv.). Ainsi la strophe 227 :
Un tilleul touffu aux branches d’or
Pousse au bord de la mer, dans le sable ;
Sur la cime est assise la Fille de Saule
Saule elle-même sur les branches d’en bas.Un passage de la Taittirîya Samhitâ conserve le souvenir de cette notion. Après avoir indiqué que celui qui désire la splendeur doit offrir une vache blanche à Sûryâ (Soleil féminin, comme Saule, dont le nom est apparenté), et que le poteau sacrificiel doit être en bois de l’arbre bilva, le texte poursuit : « l’endroit d’où le soleil d’en haut naquit, c’est là que s’éleva l’arbre bilva. Le sacrifiant gagne la splendeur grâce au lieu d’origine du soleil ».