Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 471

  • Aetius et la bataille des Champs catalauniques (20 septembre 451)

     
    Aetius et la bataille des Champs catalauniques (20 septembre 451)

    En 451, Gallo-Romains, Wisigoths, Armoricains, Burgondes et Germains s’unissent sous la direction du consul Aetius pour défaire les Huns aux Champs catalauniques. Cette histoire, présente dans la mémoire germanique avec la légende des Nibelungen, a inspiré Wagner pour sa Tétralogie. Côté français, nous avons la belle figure de Sainte Geneviève, réincarnation chrétienne de la déesse guerrière Athéna, figure tutélaire de Paris, dont la statue s’élève encore à la pointe de l’Île de la Cité.

    Le contexte

    Nous sommes au début de la seconde moitié du Ve siècle de notre ère. L’autorité de l’Empire romain en Occident est de plus en plus contestée. Le territoire des Gaules en particulier n’est plus défendu exclusivement par des Gallo–Romains mais bien plutôt par leurs alliés, les peuples « barbares », essentiellement des peuples germains venus de l’est de l’Europe, dont les incursions sur le territoire impérial remontent au IIIe siècle de notre ère et déboucheront sur de véritables invasions aux IVe et Ve siècles.

    Lire la suite

  • LE 14 JUILLET… RÉTABLIR LA VÉRITÉ HISTORIQUE !

    r%C3%A9publique-mort-scaled.jpg?resize=695%2C920

    Le 14 juillet est devenu fête nationale au début de la IIIe République, après un débat fort animé le 8 juin 1880. Il est savoureux de lire, avec le recul, le propos du rapporteur de la proposition de loi, le dénommé Antoine Achard (député radical de la Gironde), et d’en montrer, au vu des connaissances historiques qui ne sont pas toujours en concordance avec l’idéologie, les limites et les contradictions : « Les grands, les glorieux anniversaires ne manquent pas dans notre histoire. Celui qui vous est désigné est mémorable à double titre ; il rappelle en effet la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et la grande Fête de la Fédération célébrée le 14 juillet 1790. La prise de la Bastille qui fut le glorieux prélude, le premier acte de la Révolution a mis fin au monde ancien et, en ouvrant les portes de la rénovation sociale, a inauguré le monde nouveau, celui dont nous voyons l’aurore, celui qui s’édifie, lentement mais sûrement, le monde de la justice et de l’humanité, de l’égalité des droits et des devoirs.

    Lire la suite

  • Aux sources de Clio

    Dans l’étude et l’écriture de l’histoire il est un moment doux entre tous, celui, non pas de la création littéraire, tâche à la fois difficile et pleine d’orgueil, mais la lecture des sources. Il se dégage, au parfum délicat des fleurs qui croissent près de cette source, une impression enivrante ; celle d’une sorte d’exercice de divination. Le texte offert au regard du lecteur est mort. Les lettres ne diront pas plus que ce qu’elles montrent. Mais un récit prend forme, explicite ou à décrypter, narrant la vie des hommes d’un autre temps.

    Lire la suite

  • Sur Georges Valois

    fonds_10.jpg

    Nous enchaînons sur l'étude du fascisme, ou plutôt de la tentative d’un fascisme en France. Bon nombre d’historiens, tels Pierre Milza et Serge Berstein, ont longtemps averti leurs lecteurs de ne pas comparer à tort la droite et même l’extrême droite française avec les modèles fascistes en Allemagne et en Italie.

    Lire la suite

  • Indochine. L’occasion manquée

    ( Carte de l’Indochine coloniale, tirée du blog : blog.voyagesmillebornes.com )

    Aujourd’hui, le général Giap est mort. Le dernier des grands capitaines qui firent la guerre d’Indochine a quitté cette terre. Ils étaient une compagnie de preux, De Lattre, Leclerc, Salan, Bigeard, Saint-Marc, Guillaume. Face à eux, l’histoire a retenu deux Vietnamiens, Ho Chi Minh et Giap. Mais elle en a oublié d’autres. Elle a oublié les héros du Bawouan (Bataillon de parachutistes vietnamiens), les volontaires Hmongs,  les supplétifs de l’Annam et du Tonkin, et les PIM, prisonniers internés militaires. Bon gré mal gré, ces Vietnamiens se sont battus avec la France. Ils furent la preuve que nous ne menions pas, en Extrême Orient, une guerre coloniale comme les autres.

    Lire la suite

  • Les néo-socialistes au-delà de la gauche et de la droite 3/3

    crosse10.gif

    Pour les générations de la guerre, le traumatisme de la violence  — et des régimes dictatoriaux qui l'ont symbolisée après la défaite des fascismes — est souvent lié à la grande dépression des années 30. L'objectif est donc de permettre au pouvoir politique, en l'occurence l'État comme instance dirigeante, de régulariser les flux et les rapports économiques, donc de contrôler pour une part ses évolutions, afin de favoriser un équilibre nécessaire à une plus forte croissance, mais aussi une plus juste croissance (hausse des revenus les plus défavorisés). Un indice est la création, dès la libération, des premières grandes institutions de Sécurité Sociale. La Constitution française de 1946 intègre officiellement ce souci du "social", où domine de plus en plus l'idée de redistribution égalitaire des revenus. Dans le même temps, les responsables du pays sont confrontés à la tâche écrasante de reconstruire la nation, de moderniser l'outil industriel frappé certes par la guerre, mais aussi par l'obsolescence.

    Lire la suite

  • Passé-Présent n°300 : L’amour-haine entre Napoléon 1er et Chateaubriand

    Pour la 300ème émission de Passé-Présent, Philippe Conrad nous propose de tracer le destin croisé entre l’icône littéraire romantique et l’Empereur. Après un long séjour outre-manche et ses premiers succès livresques François-René de Chateaubriand (1768-1848) rencontre Napoléon Bonaparte (1769-1821) lors d’une réception chez le frère de ce dernier : Lucien. Suivront une succession d’épisodes où l’amour-haine entretiendra les deux hommes. L’opposition au régime impérial dénoncé par l’écrivain provoquera une violente réaction de Napoléon qui, néanmoins, tentera une conciliation en faisant élire l’auteur du « Génie du christianisme » à l’Académie française, afin aussi de lui rallier les opposants royalistes. Plus tard, alors que l’empereur vaincu est exilé à l’Ile d’Elbe, Chateaubriand publiera un redoutable pamphlet à son encontre qu’il modérera ensuite ; enfin, devenu ministre des Affaires étrangères sous Louis XVIII quelques mois après la mort de Napoléon, il lui consacrera, cette fois, des lignes dithyrambiques.


    https://www.tvlibertes.com/passe-present-n300-lamour-haine-entre-napoleon-1er-et-chateaubriand