
Jean-Yves Boriaud, professeur émérite de langue et littérature latines à l’université de Nantes, est un spécialiste de la Rome de la Renaissance. Chez Perrin, il publie un livre consacré à la mythique fortune des Médicis.
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Jean-Yves Boriaud, professeur émérite de langue et littérature latines à l’université de Nantes, est un spécialiste de la Rome de la Renaissance. Chez Perrin, il publie un livre consacré à la mythique fortune des Médicis.
Implexe, foisonnante, parfois cryptique, l’œuvre d’Ernst Jünger (1895 – 1998) est de celles qui, par la profondeur des « idées » qu’elles mobilisent et auxquelles elles donnent naissance, nécessitent une introduction. Le livre d’Alain de Benoist remplit parfaitement ce rôle ; il est loin de s’en contenter. S’il définit d’emblée et avec beaucoup de clarté l’espace de la réflexion jüngerienne et les « notions » qui la traversent, c’est pour entamer une passionnante narration philosophique, abondamment ponctuée d’éléments bio-bibliographiques.

Joël Blanchard, professeur émérite au Mans Université, spécialiste des XIVe et XVe siècles, est l’auteur de nombreuses traductions de textes médiévaux ainsi que de biographies. Son nouveau livre ses propose de revenir sur ce Moyen Âge tardif si singulier.
Aussi loin que nous remontions dans le passé, nous baignons dans une culture commune à tous les Européens. Dénommée “Religion cosmique”, son axe principal est un système de trois cycles, de trois couleurs puis de trois fonctions. Cette religion est à la base d’une conception globale de la société qui s’est transmise d’âge en âge au moyen de mythes, légendes et contes, voire de données historico-légendaires.

Hier, avec ces quarante Rois qui ont fait la France, et qui en ont fait la première puissance du monde sous Louis XVI, nous possédions, avec la Royauté, "le régime le plus souple qui soit" (Léon Daudet), "la flèche du progrès" (Pierre Debray)...

La Monarchie n’est pas « le régime parfait » et elle ne revendique pas l’être, consciente qu’elle est avant toute une institution faite par des hommes, pour des hommes, pour tous les êtres de sang et de chair dotés d’une conscience qui se rattachent, d’une façon ou d’une autre, à la France, et non une simple abstraction logique et froide :
Européens et musulmans ! C’est la désignation que les médias unanimement emploient au sujet de ces deux communautés. Il eût été plus juste de maintenir ces désignations "Français de souche européenne" et "Français de souche nord-africaine", tous étant Français des départements d’Oran, d’Alger et de Constantine.

Alphonse Vétault (1843-1898), historien, fut aussi archiviste départemental de la Marne et de la ville de Rennes. L’Académie française lui décerna le grand prix Gobert en 1879 pour son ouvrage sur Charlemagne.
Les éditions Saint-Rémi viennent de rééditer sa biographie de Godefroi de Bouillon. Il s’agit d’une étude complète. Les détails qui y sont réunis et coordonnés, dégagés dans leur ensemble des grands tableaux de l’histoire générale, ont été tous recueillis aux sources les plus accréditées de cette histoire. Fils de sainte Ide de Boulogne et d’Eustache II, Godefroi de Bouillon nous est présenté ici dès sa naissance dans le Boulonnais.
Dans la foulée du colloque « Ernst Jünger et Carl Schmitt : une passion française » organisé par Éléments, Aristide Leucate publie aux Éditions de la Nouvelle Librairie Carl Schmitt et la gauche radicale. Une autre figure de l’ennemi. En bon connaisseur de Schmitt, Leucate nous livre une étude complète (et dans une langue irréprochable) sur les lectures à gauche du juriste allemand, qui ne font que souligner la richesse de la pensée schmittienne.
ÉLÉMENTS : Comment expliquez-vous l’engouement de la gauche pour l’œuvre de Carl Schmitt ? Cette relation paradoxale se noue-t-elle autour d’un antilibéralisme commun ? Qu’est-ce qui distingue cet antilibéralisme on n’ose dire de droite et de gauche ?
ARISTIDE LEUCATE. On pourrait parler d’un engouement à la fois polymorphique et amphibologique tant, au-delà des connivences dont l’antilibéralisme serait la figure de proue, les Marxisti Schmittiani, en proie à une agitation révolutionnaire aussi convulsive qu’endémique, ont cru trouver chez le juriste allemand les armes rhétoriques qui donneraient un coup de vis décisif à leur radicalisme débordant.