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culture et histoire - Page 473

  • Richard Cœur de Lion à la bataille d’Arsur (7 septembre 1191)

     
    Richard Cœur de Lion à la bataille d’Arsur (7 septembre 1191)

    L’an 1189 voit le départ de la troisième croisade au cours de laquelle Philippe Auguste, roi de France, Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre, et Frédéric Barberousse, empereur germanique, mènent une série d’expéditions dont le but principal est la défense du royaume franc de Jérusalem en grande difficulté depuis la défaite de Hattin (4 juillet 1187) et la perte de Jérusalem, conquise le 2 octobre 1187 par le sultan Saladin.

    Contexte et personnage

    C’est ainsi qu’en avril 1191, les troupes françaises, anglaises, leurs monarques respectifs et les troupes de l’ordre du Temple se retrouvent devant Saint Jean d’Acre pour y mettre le siège. Après la conquête de cette ville portuaire en août 1191, Richard Cœur de Lion et Robert de Sablé, grand maître de l’ordre du Temple, entreprennent alors la reconquête du littoral palestinien entre Acre et Ascalon.

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  • Le cinquantenaire de la Nouvelle Action Française.

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    C’était un dimanche du printemps 1974 : nous étions dans un autocar qui nous amenait, mes camarades escrimeurs et moi, à Vannes ou à Lorient pour une compétition de fleuret. Quelques semaines auparavant, le président Pompidou était mort ; désormais, les affiches électorales vantaient les noms de ses potentiels remplaçants, débordant largement des panneaux officiels dédiés aux joutes présidentielles et s’étalant sur les murs, les placards d’affichage publicitaire ou les portes des universités. Une affiche, à la sortie de Rennes, nous intrigua : il était question d’un candidat royaliste, et nous pensâmes alors que c’était un héritier des rois, ou quelque chose comme cela, et je crois que, amusés, nous avons alors crié « vive le roi ! », sans penser ni à mal ni à la République… J’avais 11 ans et la politique, alors, se confondait avec l’histoire et le monde des adultes, et je fréquentais assidûment la première sans m’intéresser vraiment au second.

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  • L’édit de Nantes, une exception française


    (L’entrée d’Henri IV dans Paris, François Gérard, 1817, Musée des Beaux Arts de la ville de Chartres)

    Les 13 et 30 avril 1598, le roi Henri IV promulguait à Nantes l’édit et les brevets de pacification qui mirent un point final aux guerres de religion qui déchiraient la France depuis la fin du règne d’Henri II en 1559. L’accord illustrait une particularité européenne, conjuguant pacification religieuse, unité nationale et affirmation catholique.

    Les tensions remontaient à François Ier. Elles perdurèrent encore jusqu’à l’écrasement de la révolte des camisards à la fin du règne de Louis XIV, mais l’épisode guerrier proprement dit qui avait vu les calvinistes tenter de faire du royaume de France un État exclusivement protestant, était terminé.

    Désormais, tandis que l’État s’affirmait catholique, deux confessions chrétiennes antagonistes allaient cohabiter en son sein. C’était un cas unique en Europe et reçu d’ailleurs avec méfiance par les cours royales étrangères, protestantes et catholiques, à commencer par celle du pontife romain Clément VIII.

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  • La gauche et la collaboration en Belgique : De Man, les syndicats et le Front du Travail

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    [De Man (debout) avec Émile Vandervelde avant la guerre]

    La collaboration de gauche en Belgique ? Elle prend son envol avec le manifeste que Henri De Man, chef de file du Parti Ouvrier Belge (POB), publie et diffuse dès le 28 juin 1940. De Man (1885-1953) a été agitateur socialiste dès l'âge de 17 ans, polyglotte, correspondant en Belgique de la social-démocratie allemande et des travaillistes britanniques avant 1914, volontaire de guerre, diplomate au service du Roi Albert Ier, professeur à Francfort avant le nazisme, initiateur du mouvement planiste en Europe dans les années 30, ministre, président du POB ; avec une telle biographie, il a été sans conteste l'une des figures les plus marquantes du socialisme marxiste européen. Hérétique du marxisme, sa vision du socialisme n'est pas matérialiste, elle repose sur les mobiles psychologiques des masses frustrées, aspirant à la dignité. Le socialisme, dans ce sens, est une formidable revendication d'ordre éthique. Ascète, sportif, De Man, issu de la bonne bourgeoisie anversoise, n'a jamais aimé le luxe. Le socialisme, déduit-il de cette option personnelle, ne doit pas embourgeoiser les masses mais leur apporter le nécessaire et les rendre spartiates.

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  • Le « Grand Siège » de Malte (1565) : quand la Chrétienté repousse le Turc

     
    Le « Grand Siège » de Malte (1565) : quand la Chrétienté repousse le Turc

    Le 18 mai 1565, la flotte turque débarque sur les côtes de Malte une armée de près de 30 000 hommes, un important parc d’artillerie et tout un appareil logistique pour le déploiement de cette immense force. L’objectif : s’emparer de l’île, verrou de la Méditerranée occidentale défendue par les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem – plus connus sous le nom d’Hospitaliers. Après quatre mois ininterrompus de siège rythmés par des assauts sanglants et des bombardements destructeurs, les Turcs doivent rembarquer : l’ordre, secouru par les Espagnols, a tenu le choc jusqu’au bout malgré des effectifs nettement inférieurs.

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  • [Vidéo] La réponse de Bernard Lugan aux décoloniaux sur Sud Radio

    Bernard Lugan

    André Bercoff a reçu Bernard Lugan sur Sud Radio.

    Historien, il enseigne l’histoire de l’Afrique à l’université de Lyon III et est l’auteur de Pour répondre aux décoloniaux, aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance, Éditions de l’Afrique réelle.

  • Mary Tudor, Mary la sanglante

    Cet article a été initialement publié par l’excellent site des Cahiers libres.

    Mary tudor n’était pas celle qu’attendait le roi Henri VIII. Celui-ci, marié à Catherine d’Aragon depuis plusieurs années, désespérait de pouvoir obtenir d’elle un héritier mâle pour assurer l’avenir de la dynastie et du royaume. Un petit Édouard était mort au berceau en 1511. La reine peinait à engendrer de nouveau, lorsqu’elle accoucha de Mary le 18 février 1516. Le roi ne fit pas mystère de sa déception et trouva consolation dans de nouvelles amours. La pauvre Mary, dont nous fêtons les cinq cent ans de la naissance, fut la cause bien involontaire de la rupture de l’Angleterre avec le siège de Rome. Son action politique, comme souveraine, eut pour objectif de retisser ce lien rompu, et eut pour conséquence d’en accroître la déchirure. 

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  • Géopolitique et Empire britannique: l'impérialisme libéral de Halford J. Mackinder

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    Ben Richardson

    Source : https://katehon.com/en/

    Les racines de la discipline que sont devenues les études sur les relations internationales font aujourd’hui l'objet d'une enquête ‘’postcoloniale’’. Une figure intellectuelle qui nécessite un tel examen est Halford John Mackinder, un des pères fondateurs de la géopolitique. Les idées de Mackinder, qui ont maintenant plus d'un siècle, conservent une réelle influence de nos jours. C'est notamment son bref essai de 1904 intitulé The Geographical Pivot of History, qui traite de l'importance stratégique de l'Eurasie, qui a été cité avec insistance par les faucons défendant l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak par les États-Unis. Comme eux, Mackinder avait aussi des ambitions impériales.

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  • La bataille de Marathon (août ou septembre 490 av. J.C.)

     
    La bataille de Marathon (août ou septembre 490 av. J.C.)

    La bataille de Marathon est, avec celle des Thermopyles, l’une des plus connues de l’histoire militaire européenne antique. Elle a traversé les siècles dans l’imaginaire des Européens, et fait justement partie du premier « grand conflit » auquel les Européens ont dû faire face : le conflit qui les a opposés à l’Orient. La bataille de Marathon s’inscrit dans une succession de batailles qui ont eu lieu lors des guerres médiques, où s’affrontent cités grecques et Empire perse.

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