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culture et histoire - Page 52

  • Histoire : 21 janvier 1793, exécution de Louis XVI

    Louis XVI perd son titre de roi de France lors de la prise des Tuileries la journée du 10 août 1792, avant que la République ne soit proclamée par la Convention le 22 septembre. Dès lors que la monarchie est officiellement abolie, la personne du roi devient encombrante et la question du jugement se pose très vite.

    Maximilien de Robespierre donne d’emblée le ton :

    « Quel est le parti que la saine politique prescrit pour cimenter la République naissante ? C’est de graver profondément dans les cœurs le mépris de la royauté et de frapper de stupeur tous les partisans du roi. […] Louis ne peut donc être jugé ; il est déjà condamné, ou la République n’est point absoute. […] j’abhorre la peine de mort prodiguée par vos lois ; et je n’ai pour Louis ni amour ni haine ; je ne hais que ses forfaits. J’ai demandé l’abolition de la peine de mort à l’Assemblée que vous nommez encore constituante ; et ce n’est pas ma faute si les premiers principes de la raison lui ont paru des hérésies morales et politiques […] Oui, la peine de mort, en général est un crime […] mais un roi détrôné au sein d’une révolution qui n’est rien moins que cimentée par des lois justes […] ne peut rendre son existence indifférente au bonheur public […]. Je prononce à regret cette fatale vérité… mais Louis doit mourir, parce qu’il faut que la patrie vive. »

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  • Quand le français était universel

    Détail d’un ouvrage multilingue rassemblant une cinquantaine de textes – histoire, géographie, cosmographie, littératures et religions (entre 1307 et 1350)

    Sourdez vous le cul tost et apareillez a diner !” Comment activer un aubergiste, réprimander un valet ou insulter un chauffard dans la France médiévale ? Les manuscrits exposés à la bibliothèque de l’université de Cambridge, en Grande-Bretagne, reflètent un français fleuri qui, aujourd’hui, prête à sourire. Ils sont aussi une fenêtre ouverte sur une page d’histoire du Moyen Âge. Avec les médiévistes Jean-Philippe Genet et Bill Burgwinkle, retour sur une époque où le français était la langue des rois, mais aussi de tous les échanges culturels et commerciaux.

    Par Liliane Charrier

    En l’an de grâce 1398, le jeune Perot, venu d’Angleterre, retrouve son ami Guillaume dans une auberge sur la route de Paris.

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  • Il y a 20 ans aujourd’hui, un inconnu du nom de Vladimir Poutine… ( Art de 2019)

    1999, la Russie est en proie au chaos. Les gouvernements nommés par Boris Eltsine ne tiennent que quelques mois, le pays est pillé par ceux que l’on appelle les « Oligarches », le rouble dégringole, les grandes villes sont le théâtre de règlements de comptes en plein jour. Le 9 août, Boris Eltsine renvoie une fois de plus le premier ministre en poste, Serguey Vladimirovitch Stepachin et nomme un quasi-inconnu, un certain Vladimir Vladimirovitch Poutine, alors directeur des services secrets.

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  • "Europe, civilisation des libertés !", intervention de Jean-Yves Le Gallou au colloque de l'Iliade du 6 avril dernier

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    Co-fondateur de l’Institut Iliade, Jean-Yves Le Gallou est essayiste et ancien haut fonctionnaire. Membre du GRECE en 1969, il co-fonde en 1974 le Club de l’horloge. Il est président du groupe FN puis du MNR au conseil régional d’Île-de-France de 1986 à 2004, et député européen de 1994 à 1999. En 2003, il crée Polémia et il anime également l’émission de critique des médias I-Media sur TV Libertés.

    Son intervention au colloque de l'Iliade cliquez ici :

    Je vais vous faire une confidence. Je vais vous raconter à quoi Romain et moi avons passé cette dernière semaine de préparation du colloque. Cette semaine, toutes les trois heures, nous sommes allés sur le site de la préfecture de police pour vérifier qu’il n’y figurait pas d’arrêté d’interdiction de notre colloque. Il n’y a pas eu d’interdiction de notre colloque et c’est heureux. Mais le simple fait que la question ait pu se poser, le simple fait qu’il ait pu être envisagé qu’un colloque intellectuel comme celui-ci soit interdit, montre l’ampleur des menaces qui pèsent sur les libertés françaises et les libertés européennes aujourd’hui. Cette interdiction potentielle est à mettre en perspective avec la vague d’interdictions bien réelle de manifestations, la vague de dissolutions, la vague de détentions arbitraires qui ont eu lieu au cours de la dernière année.

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  • Comment l’Armée rouge a libéré l’Europe durant la Seconde Guerre Mondiale (août 2019)

    par Boris Egorov

    En dépit du fait que le 75e anniversaire de la Victoire à l’issue de la Seconde Guerre mondiale sera célébré l’année prochaine, la Russie a déjà commencé les célébrations. D’avril 2019 à mai 2020, des feux d’artifice ont lieu à Moscou pour commémorer les «Jours du Souvenir» durant lesquels les villes soviétiques et européennes ont été libérées du nazisme.

    Minsk (3 juillet 1944)

    Sputnik

    Lancée à la fin du mois de juin 1944, cette importante offensive soviétique en Biélorussie, connue sous le nom d’opération Bagration, a infligé aux Allemands leur plus lourde défaite militaire. Près d’un demi-million de soldats ennemis ont été tués et l’ensemble du groupe d’armée Centre a été détruit. Le 3 juillet, l’Armée rouge avait complètement libéré Minsk.

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  • 25 janvier 1515 : François Ier est sacré à Reims

    François Ier

    Il y a cinq siècles était sacré à Reims François Ier, monarque dont le règne (jusqu’en 1547) est l’un de ceux qui ont le plus marqué notre Histoire dans des domaines aussi divers que la politique, les relations extérieures, la culture et les arts.

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  • La Pravda américaine. Quand Staline a failli conquérir l’Europe

    Par Ron Unz

    Pendant de nombreuses années, j’ai maintenu beaucoup trop d’abonnements à des magazines, plus de périodiques que je ne pouvais en lire ou même parcourir, si bien que la plupart des semaines, ils allaient directement au stockage, avec à peine plus qu’un coup d’œil sur la couverture. Mais de temps en temps, je parcourais l’un d’entre eux, curieux de savoir ce que j’avais l’habitude de manquer.

    Ainsi, à l’été 2010, j’ai feuilleté un numéro de Chronicles, l’organe phare à faible tirage du mouvement paléo-conservateur marginalisé, et j’ai rapidement commencé à lire une critique d’un livre au titre fade. Mais l’article m’a tellement étonné qu’il a immédiatement justifié les nombreuses années de paiements d’abonnement que j’avais envoyés à ce magazine.

    Le critique était Andrei Navrozov, un émigré soviétique résidant depuis longtemps en Grande-Bretagne, et il commençait en citant un passage d’une précédente revue de 1990, publiée presque exactement vingt ans auparavant :

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