Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 527

  • Georges Sorel : socialisme et violence 3/4

    Dans son ouvrage sur la « droite révolutionnaire », suivi de Ni droite, ni gauche, l’historien Z. Sternhell intitule un de ses chapitres : « La révolution des moralistes ». Sorel est donné dans ce chapitre comme l’un des représentants les plus remarquables de ce courant « moraliste ». Face au révisionnisme libéral de Bernstein et de Jaurès, attachés aux valeurs libérales traditionnelles (à propos de ces valeurs, Lafargue parlait de « grues métaphysiques », cité par Sternhell p.81), les « moralistes » sont les hommes du refus de tout compromis déshonorant : compromis avec les valeurs de la société bourgeoise, compromis avec le matérialisme sous toutes ses formes, c-à-d. : marxiste, bourgeois (on retrouve ce même sentiment dans d’autres groupements européens de notre époque: Congrès de Hoppenheim (1928), Congrès du Parti Ouvrier Belge (manifeste du 3 juillet 1940), où De Man évoque une révolution spirituelle et éthique devant les congressistes). Ce « socialisme éthique », on le retrouve à l’origine de ce mythe de la violence.

    Lire la suite

  • L'aujourd'hui de Dieu dans la littérature

    Michel Onfray, dans La stricte observance et Franz-Olivier Giesbert dans La dernière fois que j’ai rencontré Dieu, évoquent, chacun à leur manière ce Seigneur, avec des affirmations précautionneuses et aussi des négations brutales, ce Dieu que l’on ne peut pas s’empêcher de chercher  mais aussi de trouver dans la beauté du monde, comme le montre de son côté Christian Bobin.

    Il est devenu presque inconvenant ou obscène de parler de Dieu. Pourtant les membres de notre République des Lettres, ceux dont le métier est de parler, ne peuvent pas s'empêcher de prononcer son nom, en lui rendant quelque chose de leur verbe à eux, leur verbe trop humain. Nous avons eu récemment Michel Houellebecq qui dans Soumission raconte d'abord l'histoire d'une conversion manquée au christianisme…

    Lire la suite

  • Zoom – Laurent Wetzel : Les intellectuels sous l’occupation

    Dans « Vingt intellectuels sous l’Occupation », Laurent Wetzel décortique l’attitude et l’engagement de lettrés au cours de la Seconde guerre mondiale. En 2021, on voit que nos intellectuels ont du mal à résister à la censure et à la dictature de la bien-pensance. Pendant la guerre, les intellectuels font des choix contraires : la résistance, la collaboration ou l’attentisme. Mais parmi les vingt portraits réalisés par l’historien, on retient surtout le comportement de quelques ambivalents : Mitterrand, Pompidou et Jean-Paul Sartre. Ce dernier, qui participe à l’épuration à la Libération, est le résistant du « Café de Flore », capable de déclarer qu’il n’a jamais été plus libre que sous l’Occupation allemande. Ambivalence ou lâcheté ?

     

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes modernes (6)

    Aujourd'hui (6) : La Révolution a "fait" un Oradour 150 ans avant Oradour...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Lire la suite

  • Georges Sorel : socialisme et violence 2/4

    L’apologie concomitante du monde rural constitue, chez les socialistes français, une véritable critique de « la réduction économiste de la réalité humaine » (Idée générale de la Révolution). Mais cette apologie ne doit pas être confondue avec un quelconque attachement réactionnaire au monde paysan. L’idéologie socialiste de Proudhon défend la production agricole sans lui coller des valeurs de droite, telles que le fit l’État français entre 1940 et 1944.

    La terre et l’industrie sont 2 facteurs de travail et de production reliées par un système englobant de fédérations. Et la révolution est « le refus de la réduction d’un ordre social pluridimensionnel à la seule finalité économique » (P. Pastori, op. cit.).

    Lire la suite

  • La Petite Histoire : Jeanne Hachette, une héroïne française

    Son existence est parfois remise en doute mais sa légende, bâtie au fil des siècles, est loin d’être enterrée. En 1472, alors que les Bourguignons ravagent la région sur les ordres furieux de Charles le Téméraire, une ville pourtant sans garnison va résister aux envahisseurs. Cette ville, c’est Beauvais, où tous les habitants se mobilisent pour en interdire l’accès aux troupes du duc de Bourgogne. Les combats sont farouches, et les femmes y prennent toute leur place, notamment l’une d’entre-elles, une certaine Jeanne Hachette. Armée d’une petite hache, elle repousse un assaillant et parvient même à capturer son étendard, redonnant ainsi du courage à tous les assiégés. Elle restera, aux yeux de l’histoire, le symbole de la résistance beauvaisienne, et surtout de la bravoure des femmes lors de ce siège.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-jeanne-hachette-une-heroine-francaise

  • Georges Sorel: socialisme et violence 1/4

    Pour la plupart de nos contemporains, l’évocation de Georges Sorel revient le plus souvent à l’analyse du théoricien de la violence. Son ouvrage le plus célèbre, Réflexions sur la violence (1908), constitue une contribution irremplaçable au mythe révolutionnaire. On sait l’importance que constitue pour ce penseur exceptionnel le concept de « mythe ». Le mythe révolutionnaire sorélien est inspiré d’une vision polémologique des rapports sociaux. La violence informe l’action révolutionnaire et l’investit d’une conception réaliste de l’histoire. Comme moyen d’agir sur le présent, le mythe prolétarien est un outil au service de la révolution anti-bourgeoise. C’est aussi un outil conceptuel qui doit d’abord s’opposer à la fois à l’utopie socialiste et au conservatisme libéral. Ce discours très original, activiste par excellence, donne une place privilégiée à l’œuvre de Sorel dans notre conception du socialisme.

    Avant d’aborder l’analyse proprement dite du mythe de la violence comme idée-force chez Sorel, il est utile de présenter l’homme et son œuvre. C’est à partir de cette connaissance de l’environnement idéologique que nous pourrons, dans une 2nde partie, présenter les caractères de cette « violence » en tant que mythe et des conséquences qui en découlent sur notre propre position.

    Lire la suite

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : monarchiste parce que social.

    En ces heures particulières de la vie de notre pays, il est temps de reposer la question institutionnelle : si nous sommes royalistes, ce n'est pas par hasard ou par idéologie, mais par l'étude de l'histoire, "champ d'expérience politique", et par la conviction profonde que la Monarchie royale est la mieux à même d'incarner la justice sociale et de préserver les intérêts du "pays réel" des travailleurs, des métiers, des régions...

    Oui, la Monarchie qu'il faut instaurer pour le XXIe siècle doit être sociale, et elle doit favoriser la vie et l'épanouissement des Français, dans leurs cadres sociaux et professionnels, en permettant aussi la création de "corps de métiers" capables de défendre autant la qualité du travail que de permettre la protection des travailleurs. Tel est le sens de "sociale et corporative".

    Sources : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/