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culture et histoire - Page 527

  • Vers un nouvel « Édit de Nantes » avec l'islam ? (texte de 2016)

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    Vers un nouvel .jpegLe nouveau livre de Philippe de Villiers, Les cloches sonneront elles encore demain ?, est un document à charge. Moyennant de nombreux documents auxquels il a eu accès, il  accuse a classe politique française de préparer depuis des décennies la reddition de la France à l’islam par son refus d'agir, de voir la vérité en face, de dénoncer cet État dans l’État. Mais le livre s'inscrit aussi dans la parfaite continuité de sa trilogie des héros français : Saint Louis Jeanne d'Arc et Charette. Car c'est un appel à aimer a France en ce qu'elle a de plus beau et de plus noble : telle est l’originalité de ce livre sur l’islam, dont Philippe de Villiers nous dit ce qui l’anime.

    Entretien avec Philippe de Villiers

    Les cloches sonneront-elles encore demain ? : le titre de votre livre est pessimiste...

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  • 1914, ENCORE UNE FOIS

    La Grande Guerre, quatre années qui ont changé le monde

         Plusieurs centaines de livres accompagnent le centenaire de 1914. Dans ce flot de parutions, le meilleur côtoie le pire, en tout cas l’inutile, nombre d’ouvrages n’apportant rien de neuf. Les bonnes surprises peuvent toutefois venir d’études sur des sujets jamais explorés, comme de synthèses remettant en perspective une multitude d’informations issues de sources éparses. Il en est ainsi du volume publié par François Cochet, professeur à l’université de Metz et maître d’oeuvre (avec Rémy Porte), en 2008, d’un Dictionnaire de la Grande Guerre paru dans la collection « Bouquins ». Son nouveau livre porte un sous-titre : « Fin d’un monde, début d’un siècle ». Avec ses 500 pages, dont 28 de notes et 10 de références bibliographiques, l’objet avait tout pour être pesant. Or c’est tout le contraire. En suivant un plan qui mêle habilement le chronologique et le thématique, l’auteur donne un passionnant résumé du premier conflit mondial, sans perdre son fil rouge : chapitre après chapitre, il montre comment ce drame collectif a été, tout à la fois, le fruit du XIXe siècle et le germe du XXe siècle.

    Des premiers affrontements d’août 14 aux « hyperbatailles » de 1916 (Verdun, la Somme), des tranchées des Vosges aux opérations dans les Balkans, en Afrique ou au Moyen-Orient, des grands chefs (de Joffre à Hindenburg) aux simples soldats de tous les camps, des combats sur le front à la situation à l’arrière, des questions tactiques aux chiffres des pertes, de l’organisation de la propagande aux problèmes de l’intendance, François Cochet explore toutes les dimensions du conflit : militaire, stratégique, politique, économique, sociale et culturelle. L’exposé des causes de la conflagration introduit à la complexité et à la pluralité des regards (« des sphères explicatives imbriquées ») sur ces quatre années qui ont changé le monde. Dans sa conclusion, après avoir analysé l’après-guerre et les traités de paix et s’être interrogé sur le lien entre la première et la seconde guerre, l’historien met en garde contre les jugements anachroniques : prêter aux hommes de l’époque la mentalité d’aujourd’hui, c’est s’exposer à ne rien comprendre à la Grande Guerre.

    Jean Sévillia

    La Grande Guerre. Fin d’un monde, début d’un siècle, de François Cochet, Perrin/Ministère de la Défense, 518 p., 25 €.

    https://www.jeansevillia.com/2015/04/11/1914-encore-une-fois/

  • Miracle de Noël ! M6 célèbre une famille française traditionnelle !

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    Henri Dubost Riposte laïque

    Je dois d’abord vous avouer un truc : j’ai définitivement jeté ma téloche aux orties lors de l’entre-deux tours de la présidentielle 2002 cliquez ici : Pendant ces deux semaines infernales, impossible d’ouvrir le petit écran, comme on dit, sans tomber sur de longs comptes-rendus, images à l’appui, de manifs monstres qui dénonçaient le « risque fasciste » dans notre beau pays, ou sur des interviewes récurrentes de quidams plus ou moins connus (hommes politiques, syndicalistes, présidents d’associations locales de pêcheurs à la ligne, de donneurs de sang, etc.) qui vous adjuraient de voter Chirac pour faire barrage à la Bêêêête Immmmmonde. C’est à cette époque-là que j’ai vraiment compris le roman d’Orwell « 1984 », que je tenais jusque-là pour un livre de pure science-fiction.

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  • « Il faut réintégrer les saints et les salauds dans notre mémoire nationale »

    Il fait partie de cette jeune génération qu veut remettre les choses à l'endroit Historien et professeur d'histoire, Vincent Badré enseigne dans le hors-contrat après avoir été dans l'enseignement public. En 2012. Il avait déjà publié L'histoire fabriquée ? (éditions du Rocher) pour rappeler des points passés sous silence dans les manuels scolaires. Cette fois-ci, dans L'histoire politisée, il aborde la question du roman national et de la nation comme « expérience culturelle »..

    Entretien avec Vincent Badré

    Comment va renseignement de l'histoire, notamment en ces temps de réforme du collège ?

    Il change assez peu, ce qui n est pas vraiment une bonne nouvelle. Le compromis installé du temps de François Mitterrand reste en place. Les programmes parlent surtout de la France, un peu des grandes figures anciennes du récit national et de la construction de l'État et de plus en plus de l’ouverture au monde et des souffrances des soldats, des colonisés et des femmes du passé.

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  • La France, tu la respectes !…

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    On nous rebat les oreilles avec les Français et l’on oublie la France. Les Français sont tous différents, des Basques aux Parisiens ou aux Bretons. Ce qui nous unis, c’est la France : respect !

    On a souvent insisté sur la nation comme un contrat (républicain), comme l'adhésion aux valeurs de la République, que l’on définit souvent par des banalités affligeantes. Cette conception de la nation contractuelle n'est pas aussi universelle qu'elle le prétend. Emmanuel Todd constatait que l'idée de nation entendue comme un contrat - un corps d'associés vivant selon une loi commune, selon Sieyès - s'inscrit anthropologiquement dans les zones de la famille dite « nucléaire égalitaire ». Il s'agit des systèmes familiaux où les enfants sont égaux devant l'héritage et s émancipent des parents dès l’âge adulte. Todd pensait au Bassin parisien, entendu largement. Dans d'autres régions de France (l'Ouest, notamment), l'absence de ce système anthropologique a pu expliquer une vive réticence à la Révolution française, résistance inconsciente qui n'a pas disparu.

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  • Mes ancêtres les Arawaks…

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    C’est une belle déclaration d’amour à la France que nous offre Jeanne Smits, dont les origines hollandaises font une excellente française !

    Eh bien pour moi, c'était « nos ancêtres les Arawaks ». Je pourrais vous parler longuement de leur habitat, de leurs mœurs, de leur artisanat et de leurs dieux, même si à vrai dire leur civilisation n'était pas des plus développées. Je pourrais vous dire leur surprise à l'arrivée de Christophe Colomb en 1494, puis leur déclin devant une civilisation combien plus avancée. Je n'oublie pas les sorties scolaires au village Arawak reconstitué, avec morceaux de pierres taillées et bouts de squelette fièrement exhibés dans le minuscule musée où nous crevions de chaud sous le soleil des tropiques…

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  • La Révolution : « Il faut tout détruire puisque tout est à recréer »

    Entretien avec Philippe Pichot-Bravard

    Philippe Pichot-Bravard est docteur en droit, maître de conférences en histoire du droit. Il a publié La Révolution française (Via Romana, Prix Renaissance des Lettres 2015)

    Nous lui avons demandé si l'histoire de France commençait en 1789.

    Que dit la Révolution de nos ancêtres les Gaulois ?

    L'opposition entre le peuple, qui serait issu des Gaulois, et la noblesse, qui descendrait des Francs est un thème présent au cours de la Révolution. Xavier Martin lui avait consacré une.étude, « L'image du Gaulois dans le miroir du Français révolutionnaire ». Sieyès, notamment, l'exploite dans Qu’est-ce que le Tiers-état ? Mais il ne fait que reprendre - contre la noblesse - une théorie élaborée en sa faveur par Boulainvilliers au début du XVIIIe siècle. Pour le Marquis de Boulainvilliers, la noblesse descendrait des Francs qui ont conquis et soumis la Gaule au Ve siècle, alors que le peuple descendrait des Gaulois, vaincus par les Francs.

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  • Les frères Grimm Deux frères à la rencontre du “Volkgeist”

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    Des célèbres frères Grimm, on ne connait  en France, qu'un seul ouvrage : leur recueil de contes, dont l’interprétation souvent réductrice ignore la réelle portée. Les frères Grimm, Jacob et Wilhelm, s'inscrivent dans la tradition romantique allemande d'un Klopstock, qui présentait à la fin du XVIIIe siècle, un héros médiéval germanique du nom d'Arménius. Ce romantisme, que l'on retrouvera aussi chez Barrès, prône les vertus héroïques et le génie national de chaque peuple, héritage mystique et terrestre, légué aux nouvelles générations par les Anciens. Par ailleurs, les deux frères se trouveront confrontés à l'invasion napoléonienne et au démantèlement de leur Empire, événement qui, à l'image de tout le peuple Germanique, les éprouvera fortement. Contemporains de Johann Fichte, maître à penser de la nouvelle nation allemande, ils vont, comme lui, tenter de faire perdurer leur identité.

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