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culture et histoire - Page 530

  • J’accuse… les droits de l'homme !

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    Depuis qu’ils furent « découverts » au XVIIIe siècle, les droits de l’homme font l’objet de critiques diverses, comme le montre Le procès des droits de l’homme (J. Lacrois et J.-Y. Pranchère, chez Seuil). Il n’empêche : ils sont devenus une « religion séculière), une « nouvelle morale » dénoncée par Alain de benoist (Au-delà des droits de l’homme, P.G. de Roux) et par jean-Louis Harouel (Les droits de l’homme contre le peuple, DDB). Le mur des droits de l’homme doit-il tomber ? À vous de juger.

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  • M LE MAUDIT

    Aujourd’hui objet d’opprobre, Charles Maurras marqua son époque

    L’an dernier, peu après l’entrée de François Hollande à l’Elysée, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait été la porte-parole de Nicolas Sarkozy, mettait en cause Patrick Buisson, le conseiller du candidat battu, l’accusant d’avoir travaillé non au succès du président sortant, mais d’avoir voulu « faire gagner Charles Maurras ». NKM n’a probablement jamais lu de sa vie une page de Maurras, mais ce nom, aujourd’hui, suffit à déclencher des réflexes pavloviens. « L’ignorance manifeste qui l’entoure, souligne Olivier Dard, n’a d’égale que l’opprobre qu’il suscite. »
    Ecrivain, poète, théoricien royaliste, chef de l’Action française, qui était à la fois un journal quotidien et une ligue politique, membre de l’Académie française, Charles Maurras (1868-1952) est discrédité, depuis la guerre, pour avoir affirmé aveuglément, sous l’Occupation, un antisémitisme qui, pour n’être pas racial, le conduisit à approuver le statut d’exclusion sociale imposé aux Juifs par Vichy, et pour avoir soutenu jusqu’au bout le maréchal Pétain, sans cesser pourtant de détester l’Allemagne et le nazisme.
    Cet entêtement sert à enterrer dans l’oubli un homme et une pensée dont l’influence furent considérables, en France et parfois à l’étranger, des années 1910 aux années 1950, et dans des milieux qui dépassaient de loin les cercles de l’Action française. C’est donc le grand mérite de la biographie que publie Olivier Dard de faire la lumière sur un personnage enfoui sous les jugements a priori. Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris-Sorbonne et spécialiste de l’histoire des droites radicales, l’auteur aborde le sujet avec la distance requise. Il montre un Maurras exerçant une « influence utile » pendant la Première Guerre mondiale, mêlant « magistère intellectuel et impuissance politique » dans l’entre-deux-guerres, et se conduisant aveuglément pendant la Seconde Guerre, même si certains faits nuancent le procès habituel.

    Charles Maurras, observe Olivier Dard, « peut être considéré comme un marqueur d’un demi-siècle de guerres franco-françaises ». A ce titre, l’historien le définit comme un « contemporain capital », sans qui le premier XXe siècle ne peut être compris.

    Jean Sévillia

    Charles Maurras, d’Olivier Dard, Armand Colin, 352 p., 25 €.

    Sources :  (Edition du  vendredi 13 décembre 2013)

    https://www.jeansevillia.com/2015/04/11/m-le-maudit/

  • Livre : La grande pitié des églises de France, de Maurice Barrès

    B08P1CF1TP.jpgQuand Maurice Barrès défendait les églises de France

    Heureuse nouvelle : La grande pitié des églises de France, de Maurice Barrès, paru en 1914, vient d’être réédité. Dans cet ouvrage, le célèbre écrivain déplore l’abandon de beaucoup trop d’églises partout en France, à la suite des lois de séparation de 1905. Révolté de voir s’écrouler ces monuments de notre conscience nationale, de notre histoire et de notre spiritualité collective, il prend le parti de les sauver. Il est rejoint par beaucoup d’autres consciences de l’époque et parvient à imposer à la Chambre plusieurs discussions dans lesquelles il alerte ses pairs contre les dangers d’un abandon des édifices religieux.

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  • Le chaudron du Dagda

    Le chaudron du Dagda.jpegL'ancienne tradition celtique rapporte le mythe des quatre trésors fonctionnels des lúatha Dé Dánann, la société des dieux et de la royauté d'Irlande. L'un de ces trésors, le chaudron d'abondance du dieu-druide (diadraidechta) Eochaid Ollath(a)ir, dit le Dagda (ou Daghdha), père de la déesse Brighid (christianisée sous le nom de sainte Brigitte), aiguise depuis longtemps la curiosité des celtisants.

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  • Vous serez libres dans votre être

    Vous serz libre dans votre être.jpegDélivrés, précisément sous-titré Méditations sur la liberté chrétienne, fait partie de ces livres intelligents et enthousiasmants où l'auteur ne finasse pas avec le lecteur Guillaume de Tanoüarn est catholique, prêtre, philosophe : s'il traite du mal, de la liberté et de Dieu, ce n'est pas pour nous abandonner au milieu du gué mais c'est pour nous mener au Christ. Le contrat est établi dès les premières pages.

    L’homme est constamment déçu par lui-même, avec cette cruauté remarquable qu'il éprouve parfois le sentiment de la joie puissante nostalgie de l'enfance !

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  • Cap au Nord Homère dans la Baltique 2/2

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    Un grand nombre d'arguments apportés par l'auteur me semblent probants, ainsi l'inversion du cours d'un fleuve à marée montante est inconnue en Méditerranée. L'identification des trois îles d’où proviennent les prétendants de Pénélope à trois îles du sud de la Fionie, infirmée par la proportion rigoureuse entre leur nombre et la superficie de ces îles, est en effet une « confirmation extraordinaire ».

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  • Cap au Nord Homère dans la Baltique 1/2

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    Et si les poèmes homériques s'étaient à l'origine déroulés, non pas en Grèce ou en Asie mineure, mais à l'Âge du Bronze dans la Baltique ? C'est le souvenir de ces événements, par des peuples septentrionaux installés dans la péninsule hellénique, qui aurait inspiré l'Iliade et l'Odyssée. Telle est la thèse pour le moins surprenante qu'expose le chercheur indépendant Felice Vinci dans un ouvrage paru en Italie, en 1995, et enfin traduit en français, avec une préface d'Alain de Benoist.

    Homère dans la Baltique de Felice Vinci expose une hypothèse surprenante : les poèmes homériques, et la légende troyenne, auraient pour cadre originel la Baltique et non la Méditerranée. L'hypothèse rappelle celle de Jùrgen Spanuth, Le secret de l'Atlantide (Copernic, 1977).

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  • La tradition indo-européenne parmi nous

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    Entretien avec Jean Haudry

    Il n'est sans doute pas inutile de rappeler, à une époque où tout un dispositif idéologique cherche à nous convaincre que l'Européen, détaché de toute appartenance, pourrait se construire à partir de rien ; il n'est pas inutile de rappeler, disais-je, qu'il ne peut y avoir de peuple ni de civilisation sans "transmission", c'est-à-dire - au sens premier du terme - de "tradition".

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  • L’Empire romain n’était pas un État multiracial par Christian DE MOLINER

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    La dernière pensée à la mode chez les bien-pensants est de prétendre que la cohabitation entre les races se passait bien dans l’Empire romain alors que cet État possédait une minorité noire presque aussi importante que la nôtre.

    Ce dernier point est une contre-vérité flagrante bien qu’Uderzo ait représenté les esclaves numides par des noirs dans Le domaine des dieux et ajouté un pirate noir à l’équipage de pirates. (Je m’étonne que le dessinateur n’ait pas été traité de raciste vu que le flibustier de couleur s’exprime dans un langage sans « r »). Aucun peuple de l’immense Empire romain n’était noir ! Les Numides (ancêtres des Berbères) étaient blancs (désolé Uderzo !).

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  • L'infréquentable Marcel Gauchet 2/2

    L'infréquentable MarclGauchet.jpeg

    Mais la droite n'a pas fait mieux : elle aussi s'est libéralisée, en se convertissant au culte monomaniaque du laissez-faire, de la croissance, de l'abolition des frontières. Là où la gauche a renoncé au socialisme, la droite a renoncé au conservatisme. L'une et l'autre se retrouvent en fait autour d'un noyau commun : la dérégulation des mœurs et de l'économie, l'individualisme, la haine du sacré. Et le Front national profite du boulevard qu'on lui laisse ainsi ouvert, grâce à « l'intelligence politique de Marine Le Pen », qui opère une « ouverture vers les délaissés du peuple de gauche ». Et ce qu'il est convenu d'appeler le « populisme » est en tout cas « le révélateur des demandes que les forces classiques sont incapables de satisfaire » (p.289).

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