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culture et histoire - Page 578

  • “Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” (III/III), par Arnaud Imatz 2/3

    Le 19 décembre 1965, de Gaulle est réélu président de la République contre François Mitterrand avec 54,5 % des suffrages. Ce second mandat sera marqué par trois virulentes polémiques, restées fameuses, qui débordent largement le cadre de la France. Après la fin de la guerre d’Algérie, le Général peut dénoncer pleinement toute forme de colonisation et il ne s’en prive pas. Il soutient les politiques d’indépendance, d’équilibre, de paix et de non alignement et défend le principe de l’intégrité territoriale. Alors que les États-Unis combattent au Viet Nam, dans un discours prononcé à Phnom Penh, le 1er septembre 1966, de Gaulle critique l’intervention américaine et affirme le droit de peuples à disposer d’eux-mêmes. Le 24 juillet 1967, dans un discours à Montréal, il soutient les intérêts des « Français du Canada »  et la souveraineté du Québec (« Vive le Québec libre ! »), ce qui ne manque pas de choquer les canadiens anglophones (le Time le traite même de « dictateur sénile ») mais aussi une grande partie des milieux politiques et médiatiques de l’Hexagone qui manifestent leur forte réprobation (Il en est ainsi notamment du Monde, du Figaro et des politiciens antigaullistes, tels Pleven ou Lecanuet, mais aussi de gaullistes, comme le premier ministre Georges Pompidou, qui juge le propos excessif).

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  • Un code secret Viking décrypté après 1200 ans

    Un code retrouvé sur des dalles de granit en Suède et datant d’approximativement l’an 800.

    Le texte crypté fait référence à l’empereur Théodoric le Grand, le roi des Ostrogoths et dirigeant du ‘Royaume Ostrogothique d’Italie indépendant’ entre 493 et ​​526. Les dalles devaient forcément lui être postérieures.

    Bien que les dessins dans la roche pourraient faire penser à de simples gribouillis ou à des décorations dénuées de sens, une équipe de chercheurs, dirigée par le professeur Per Holmberg de l’Université de Göteborg, y a vu un code et a tenté d’en découvrir le sens. Dans un article publié par l’Université d’Uppsala, l’équipe explique comment elle a réussi à déchiffrer ledit code viking.

    Combinant les découvertes de la sémiotique, de la philologie, de l’archéologie et de l’histoire de la religion, l’étude permet de comprendre le monument dans le contexte socioculturel et religieux du début de l’âge viking en Scandinavie. L’inscription consiste, selon l’interprétation proposée par les chercheurs et relayée par le Sun, en neuf questions énigmatiques (le mystère devient palpitant !).

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    https://www.suavelos.eu/un-code-secret-viking-decrypte-apres-1200-ans/

  • “Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” (III/III), par Arnaud Imatz 1/3

    III. Le président de la Ve République – La pensée gaullienne

    Avec ses fidèles, de Gaulle crée, en 1947, le Rassemblement du Peuple Français (RPF), mouvement qui aura au début un bon nombre d’élus à l’Assemblée mais qui déclinera ensuite jusqu’à sa dissolution en 1953. Au cours de ces années, le Général se méfie en particulier de l’influence du PCF, des communistes et de leurs leaders, dont il dit régulièrement  qu’ils sont au service de l’URSS, qu’ils ont un projet de domination de l’Europe et que leur but, inavoué et inavouable, est de soumettre le pays à une domination étrangère. En 1951, de Gaulle rejette le caractère supranational  de la  Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) et désapprouve au non de la souveraineté nationale le projet d’une  Communauté européenne de défense (CED). Il se rallie en revanche à l’idée de l’intégration européenne et approuve l’entrée de la France dans la Communauté économique européenne (CEE) à la suite de la signature du traité de Rome en 1957. Homme de lettres, depuis sa jeunesse, il met à profit la « traversée du désert », pour rédiger les trois tomes de ses Mémoires qu’il publie en 1954, 1956 et 1959.

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  • Les rites mortuaires des Néandertaliens

    Les rites funéraires des Néandertaliens.jpegLa vieille image de « grosse brute » de l'Homme de Néandertal n'en finit décidément pas de s'effondrer. Une équipe de paléoanthropologues dirigée par Emma Pomeroy, de l'Université de Cambridge, a procédé à l'examen détaillé de 10 squelettes de Néandertaliens, sept adultes et trois enfants, découverts dans la grotte de Shanikar, située à environ 600 km au nord de Bagdad. Les chercheurs ont identifié de nombreuses traces de pollen autour des corps, ce qui montre que des dépôts de fleurs ont eu lieu au moment de l'inhumation, et que par conséquent, des rites funéraires étaient pratiqués par les Néandertaliens. Parallèlement, une autre équipe, animée notamment par Marie-Hélène Moncel, directrice de recherches au CNRS, a annoncé la découverte, sur le site de l'abri du Maras, près de Saint-Martin-d'Ardèche, d'un minuscule fragment de cordelette qui se trouvait près d'un éclat de silex appartenant une strate vieille de 41000 à 52 000 ans. Les matériaux d'origine végétale résistant très mal à l'usure du temps, et nos connaissances des cultures matérielles du Paléolithique provenant presque exclusivement d'objets tels que des os et des outils, la trouvaille est exceptionnelle. C'est l'examen au microscope électronique qui a révélé que ce fragment d'écorce interne de 6,2 millimètres de long, aujourd'hui minéralisé, associe trois brins de fibres végétales torsadées les unes autour des autres d'une façon qui n'a pas pu être naturelle. C'est le plus ancien exemple de cordage connu à ce jour, et il est également l'œuvre de Néandertaliens, qui sont les seuls humains à avoir occupé cet abri sous roche situé à la sortie des gorges de l'Ardèche.

    Sources. The Guardian, 27 mars 2020, Scientific Reports, 9 avril 2020.

  • Université d’été identitaire : On y apprend quoi ?

    Dans cette nouvelle vidéo, Jérémie présente les différentes conférences de la semaine organisées au cours de l’Université d’été identitaire.


    https://fr.novopress.info/218760/universite-dete-identitaire-on-y-apprend-quoi/

  • L’Afrique réelle – Bernard Lugan propose un numéro spécial consacré aux Traites esclavagistes

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    Ce numéro spécial consacré aux Traites esclavagistes était une nécessité. Le terrorisme pratiqué par ceux qui se sont baptisés « décoloniaux » ou « indigénistes », cache en effet, derrière une volonté de revanche historique relevant peut-être de la psychanalyse, une tentative de prise de pouvoir culturel et idéologique.
    A travers un prétendu « anti-racisme » reposant sur un puissant racisme anti-Blanc.

    Toute société non frappée de « sida mental » aurait répondu à ce qu’il est difficile de qualifier autrement que de « foutaises », par le sarcasme avantageusement associé au pédagogique rosse-coquin qui, traditionnellement, permettait de remettre de l’ordre chez certains esprits égarés.

    Tout au contraire, à deux ou trois exceptions près, journalistes et hommes politiques – RN compris -, rassemblés dans un immense troupeau de couards, se sont couchés devant deux ou trois braillards au casier judiciaire plus que chargé. Tels des lemmings apeurés, ils se sont ainsi faits les suivistes d’une subversion qui les emportera.

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  • Guillaume de Thieulloy : « La victoire de Philippe le Bel, c'est d'avoir réussi à garder l'unité nationale »

    Guillaume de Thieulloy La victoire.jpegDirecteur des 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy nous avait déjà donné une remarquable biographie de Jacques Maritain. Il récidive avec un ouvrage sur la querelle qui opposa le roi Philippe le Bel au pape Boniface VIII. Il répond aux questions de Monde & Vie.

    Monde et Vie : Cher Guillaume de Thieulloy, vous venez de publier, chez Gallimard, un livre sur ce qu'il est convenu d'appeler l'attentat d'Anagni. Guillaume de Nogaret, homme de confiance du roi de France Philippe le Bel s'empare de la personne du pape Boniface VHI. Vous concluez votre étude en soulignant qu'« après Anagni, les rapports entre le pape et le roi, comme les rapports entre le roi et ses sujets ne seront plus jamais les mêmes ». De quelles mutations Anagni est-il le symbole ? Prenons les deux protagonistes l'un après l'autre, comme vous le faites vous-même dans votre livre : qu'est-ce qui est changé pour la papauté après Anagni ?

    Guillaume de Thieulloy : Pour la papauté, en apparence, rien ne change elle maintient pendant plusieurs siècles après Anagni les fières revendications de ce qu'on appelle depuis Bellarmin le « pouvoir direct », c'est-à-dire le pouvoir d'instituer les autorités temporelles. Je dis bien « instituer », ce qui signifie que, pour les pontifes romains médiévaux, les rois étaient de simples « avoués » (selon le mot de Godefroy de Bouillon) du Pape - nous dirions aujourd'hui des fonctionnaires.

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  • Ce que nous devons à Claude Lévi-Strauss 2/2

    Ce que nous devons à Claude Lévi-Strauss.jpegÉloge de la différence, droit à la différence, ce propos est d'actualité comme les débats qu'il suscite. Mais cette altérité est elle-même gangrenée : les cultures qui provoquaient l'émerveillement des premiers explorateurs « ne sont plus que des corps malades et des formes mutilées »(11).

    Mais revenons à l'œuvre de Lévi-Strauss, c'est-à-dire à sa méthode. Son nom est indissolublement associé à ce qu'on a appelé l'anthropologie structurale. Il s'agit, dans cette perspective, d'étudier non plus les phénomènes conscients, mais leur infrastructure inconsciente : « Reconnaître aux éléments d'un système non pas une valeur d'entités indépendantes, mais un sens de position, c'est-à-dire dépendant des relations qui les unissent et les opposent, et prendre celles-ci comme base de l'analyse. Reconnaître de même que ces relations n'ont elles aussi qu'un sens de position au sein d'un système de corrélation dont il s'agit de dégager la structure » (12). Le problème était de savoir si la méthode structurale ne valait que pour les structures de parenté. L'examen du totémisme a démontré comment cette méthode s'appliquait avec autant de succès aux systèmes symboliques à l'aide desquels l'homme organise ses représentations du monde. L'anthropologue est confronté à des questions que ne se posent pas seulement les sociétés primitives, du genre : quelle est la meilleure alliance ? faut-il se chercher une épouse proche ou lointaine ? Claude Lévi-Strauss a cherché ses exemples chez Saint-Simon, dans le monde paysan, au Japon, à Madagascar, chez Blanche de Castille…

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  • Finkielkraut passe aux aveux

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    Alain Finkielkraut écrit cette fois « à la première personne » et cela donne son titre au ivre que nous avons entre les mains, dans lequel il revient avec franchise sur son itinéraire intellectuel.

    Il ne suffit pas de dire ce que l'on pense pour être sincère. Encore faut-il être capable de nommer ses propres états d'âme et ce n'est pas donné à tout le monde. Alain Finkielkraut nous explique comment il est devenu sincère après avoir connu le grand vent de Mai 68, cette période où l'on était souvent plus conformiste que sincère. Reprenant les mots des autres, le lexique révolutionnaire qui fleurit en quelques semaines, on se barbouillait d'un jargon, avec lequel il était très difficile d'être soi-même.

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