culture et histoire - Page 577
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La basilique Saint-Remi de Reims
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Arthur toujours présent
Films, romans, séries télévisées le cycle arthurien démontre son extraordinaire longévité. Mais au-delà des transformations, perdure le vieux mythe originel : pour défendre le pays de nos pères, nous chantons la geste du roi légitime.
Dans les années 1830, un linguiste traverse la Basse-Bretagne afin d'en recueillir la littérature orale. Théodore Hersart de La Villemarqué interroge les paysans, écoute leurs poèmes et chants ancestraux. C'est toute la mémoire d'un pays, avec ses rires et ses pleurs, ses moissons et ses batailles, qui surgit dans les longères, devant la cheminée fumante. Cela donnera le recueil du Barzhaz Breizh. En Cornouaille, c'est un vieux chouan qui lui partage des vers venus d'un autre âge :
« Allons, allons, allons au combat ! Allons hommes de cœur ! C'est l'armée d'Arthur je le sais; Arthur marche devant au haut de la montagne. Si c'est Arthur vite à nos arcs et à nos flèches vives ! Si nous mourons comme doivent mourir des chrétiens des Bretons jamais nous ne mourrons trop tôt ! ».
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Le Roi, la dette et la Révolution
Le Roi, la dette et la Révolution :
Invitée par l’association Amitié et Action française à Châteaurenard, près d’Avignon le 9 septembre 2017, je suis intervenue pour évoquer le lien existant entre l’endettement dramatique du Trésor royal, la montée du libéralisme et la Révolution.
Le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme est intervenu à la fin de la journée..
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Novlangue, langue de coton et autres langues de censure
par François-Bernard Huyghe
Contrôler la langue c’est pouvoir contrôler et orienter les populations. Des jargons professionnels à l’écriture inclusive, tout un arsenal s’étend pour faire de la nécessaire mise en ordre des mots et des propos une mise au pas des idées. Censure officielle et autocensure individuelle peuvent se conjuguer au service d’un totalitarisme verbal, régnant en faveur d’un supposé bien.
La plupart des lecteurs conviendront que la langue (système de signes a priori fait pour cela) sert à communiquer. Mais elle fait aussi intérioriser un pouvoir : utiliser certains mots, d’une certaine façon, interdit de penser certaines idées.
Jargon, novlangue et langue de coton
Parmi les langues de pouvoir, nous distinguerons trois familles (ou trois logiques principales) : la famille jargon, la famille novlangue et la famille langue de coton. Étant entendu qu’il y a énormément de mariages et cousinages entre les trois branches.
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Ragnarok, le crépuscule des dieux - Mythologie Nordique
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Homo sapiens : une présence en Europe plus précoce
L'homme « moderne » était présent en Europe occidentale plusieurs milliers d'années plus tôt qu'on ne le pensait. C'est ce que démontrent deux études indépendantes, réalisées l'une en Angleterre, l'autre en Italie. En 1927 des chercheurs avaient découvert dans une grotte située dans le Kent, dans le sud de l'Angleterre, une mâchoire supérieure ayant appartenu à un homme anatomiquement moderne et l'avait datée de 35 000 ans. Une nouvelle analyse chronométrique, menée par Erik Trinkhaus et ses collègues de l'Université Washington de St. Louis, montre que cet ossement est en réalité vieux de 41 500 à 44 200 ans. La seconde étude, réalisée sous la direction de l'anthropologue Stefano Benazzi, de l'Université de Vienne, porte sur deux molaires d'enfant retrouvées en 1964 dans la grotte de Cavallo, située en Apulie, près de la baie d'Uluzzo, dans le sud de l'Italie, qui avaient d'abord été attribuées à l'homme de Néandertal. Il s'avère maintenant que ces dents, vieilles de 43 000 à 45 000 ans, ont en fait appartenu à l’Homo sapiens et qu'elles représentent les plus anciens restes fossiles connus à ce jour de l'homme moderne européen. Du coup, c'est à ce dernier qu'il faut désormais attribuer la culture « uluzzienne », attestée sur plus de 20 sites italiens différents, dont les membres utilisaient des outils d'os, des ornements personnels et des colorants. Ces découvertes très importantes montrent d'abord que l’Homo sapiens a coexisté avec les Néandertaliens pendant une période plus longue qu'on ne le croyait. Elles montrent ensuite que l'homme « moderne » a atteint très tôt le Nord-Ouest de l'Europe, puisqu'il était déjà présent en Angleterre il y a plus de 40 000 ans.
Sources Nature, 2 novembre 2011 Science Now, 2 novembre 2011
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Tolkien en son royaume
C'est le monde de la foi
Le lecteur, même instruit, ne fait pas immédiatement le rapprochement entre le monde de Tolkien et la foi catholique. Cet aspect, étudié dans le monde anglo-saxon, est peu abordé en France. Tolkien est davantage perçu comme un auteur porteur d'une vision écologique et New Age Pourtant, si on lit certaines de ses œuvres - notamment le Silmarillion et la riche saga de la Terre du Milieu - les emprunts à la théologie sont patents. Tout d'abord dans le récit des origines du monde. En effet, Ilúvatar est bien le Créateur, car il donne naissance aux Ainur, tous dotés de la « Flamme Immortelle » : une allusion à l’absence de la mort dans le dessein originel. Ces Ainur seraient proches des anges. Par ailleurs, l'un d'eux, Melkor, se révolte. « Melkor était le plus doué des Ainur en savoir comme en puissance », écrit Tolkien. Comment ne pas y voir une référence à la révolte du démon, le « plus sage de tous les anges avant d être le diable » (Tertullien) ? De même, Melkor est orgueilleux car il veut augmenter sa puissance et tout ramener à lui : petit clin d'oeil aux anges déchus qui « n’ont pas voulu rapporter à Dieu leurs excellences »
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Martin Peltier : « La guerre civile mondiale passe par l’histoire »
Nous publions ici un entretien accordé par Martin Pelter à Camille Galic, journaliste à Présent. Les habitués de Polémia ont déjà eu l’occasion de découvrir cet auteur passionnant. Pour commander ses dernier ouvrage, cliquez sur les titres de ses livres : La révolution arc-en-ciel en marche et L’empire arc-en-ciel.
« Mondialisme, grand remplacement et islamisme procèdent d’une même révolution totalitaire »
Présent : Martin Peltier, est-ce pour nous aider à combattre cette révolution « totale et globalisante » que vous récidivez cette année avec un nouveau live, L’Empire arc-en-ciel (1) ? Et en quoi diffère-t-il du premier ?
Martin Peltier : Depuis la parution de la Révolution arc-en-ciel (en abrégé RAC) en octobre 2019, l’agenda de l’arc-en-ciel s’est accéléré, témoin les campagnes de terreur via BLM et la Covid-19, prévues aux chapitres 7 et 10 de la Révolution arc-en-ciel. L’Empire arc-en-ciel (EAC) a été conçu en même temps que la Révolution arc-en-ciel, il en est le complément nécessaire. J’ai publié en urgence car il était vital que les nationalistes perçoivent clairement que ce qu’on nomme crise, mondialisme, grand remplacement, islamisme, et autres détails procèdent d’une même révolution totalitaire. Ainsi ai-je montré d’abord objectifs et méthodes. Maintenant je répertorie les moyens, les forces en action, les inspirateurs. L’histoire et la politique ne sont pas des sciences, la théorie n’y a pas sa place : lisez Marx, vous y trouvez des observations justes, mais sa théorie est fausse et trompeuse. Je procède à la manière de Maurras, j’examine ce qu’on peut nommer l’actualité longue, et j’en tire des leçons. Pour donner des armes intellectuelles à ceux qui défendent la France, l’Europe, et leur civilisation chrétienne.
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Journal du chaos
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“Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” (III/III), par Arnaud Imatz 3/3
Dans les années trente, de Gaulle ne considère pas la question sociale comme primordiale. Un officier supérieur doit s’attacher d’abord et avant tout à la mise en œuvre des meilleurs moyens de l’indépendance de la nation. Dans une lettre du 13 novembre 1937 à son ami Jean Auburtin, il s’en explique : « Pour moi, je suis dans les chars jusqu’au cou ». Dans cet immédiat avant-guerre, tout semble se ramener pour lui à des phénomènes psychologiques de jalousie et d’envie, d’un côté, d’orgueil et d’égoïsme, de l’autre. Avant d’être un penseur social, le général de Gaulle sera toujours un philosophe de la souveraineté, de l’indépendance et de la liberté. Mais sa pensée sociale va émerger à Londres, pendant les années de guerre, après le long silence des années vingt et trente. Le premier discours du général de Gaulle où apparaît la question sociale est celui de l’Albert Hall, le 15 novembre 1941, un mois et demi après la Charte du Travail promulguée par le régime de Vichy, le 4 octobre 1941. Le discours d’Oxford, du 25 novembre 1941, est aussi essentiel pour comprendre la pensée du Général car il y évoque le rôle de la machine, l’avènement des masses et le conformisme collectif qui battent en brèche les libertés individuelles. L’économie est certes importante, mais elle n’est qu’un moyen au service de fins plus hautes. Dès lors, tout système où l’économie est une fin en soi, qu’il s’agisse du capitalisme sauvage ou du collectivisme totalitaire se trouve écarté. Le gaullisme pose comme postulat la primauté de l’homme sur l’économique, sur le technologique et sur tout système doctrinaire.