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culture et histoire - Page 574

  • Voyage au coeur battant du Moyen Âge

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    Les livres ne sortent encore qu'au compte-gouttes chez les éditeurs. En voilà un que je vous recommande parce que, sur un sujet souvent abordé : les bâtisseurs de cathédrales - son travail ne ressemble à aucun autre. Il nous emmène en voyage au cœur battant du Moyen Âge. Laissons-nous faire, Suivons-le !

    Patrick Sbalchiero est à la tête d'une longue bibliographie. Au fil d'une bonne vingtaine de livres, il a évoqué toutes sortes de théophanies : les manifestations de Dieu sur notre terre. Son livre sur les bâtisseurs de cathédrales, Des hommes pour l'éternité, ne fait pas exception, il marque lui aussi, à travers le travail des jours, la belle alchimie qui avec le temps produit de l'éternité. On ne construit pas les cathédrales par hasard. Il faut un savoir-faire, mais il faut aussi une foi, sachant que l'on ne verra pas forcément l'œuvre achevée et que d'autres la verront dans les générations futures. Le plus intéressant chez les bâtisseurs de cathédrale, c'est l'attitude spirituelle qui est à l'origine de ce vaste chantier. Il fallait obtenir des confidences pour pénétrer leur cœur. C'est ainsi que notre auteur fait parler les gens du temps, roi, abbé, artisans ou simple bistrotière, chacun est censé écrire ses mémoires pour nous indiquer son essentiel, quel est le souffle qui le porte et la conscience qu'il prend de sa propre vie.

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  • Comment vivaient nos ancêtres

    Les chercheurs sont de plus en plus nombreux à faire parler les archives sur la vie quotidienne d’autrefois. En témoignent les travaux consacrés à l’Ancien Régime.

    En 2005, le musée national des Arts et Traditions populaires a fermé ses portes. Créé au Trocadéro en 1936 – avec la bénédiction du Front populaire -, il visait à conserver des objets d’autrefois, témoins d’une France rurale, essentiellement paysanne. Installé en 1972 au bois de Boulogne, l’établissement avait vu sa fréquentation décroître : 125 000 entrées en 1978, 22 000 en 2003. Il est vrai que, pendant trente ans, les autorités avaient peu fait pour en assurer la promotion, quand la moindre exposition d’art « premier » ou d’art contemporain avait bénéficié de toutes les faveurs, et accessoirement de la manne publique.
    La raison véritable de la condamnation du musée des Arts et Traditions populaires, c’est qu’il n’était plus dans le ton, à l’heure où il convenait de s’incliner devant les «cultures autres».

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  • Royaliste n°1194 (14 Septembre 2020)

    Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1194, daté du 14 septembre) vient de paraître.

    SOMMAIRE du numéro

    Page 1 – Les ultras verts.
    Page 2 - Politique : un plan de relance en trompe-l’œil.
    Page 2 - Politique de l’offre vs politique de la demande.
    Page 3 – Toi aussi, deviens Royco-friendly !
    Page 3 - L’Écho du net.
    Page 4 – Convention citoyenne sur le climat : un objet politique sans portée juridique.
    Page 4 - La quinzaine sociale.

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  • Le 4 septembre 1870, une journée dans l’Histoire de France

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    « Ce que vous me proposez, Messieurs, je ne puis, je ne dois pas y consentir. Croyez-moi, les épreuves que je viens de subir ont été si douloureuses, si horribles, que dans ce moment, la pensée de conserver cette couronne à l’empereur et à mon fils me touche très peu. Mon unique souci, la seule ambition est de remplir dans toute leur étendue, les devoirs qui me sont imposés. Si vous croyez, si le Corps Législatif croit que je suis un obstacle, que l’on prononce la déchéance, je ne me plaindrais pas. Je pourrais quitter mon poste avec honneur, je ne l’aurais pas déserté. Mais je suis convaincu que la seule conduite sensée, patriotique, pour les représentants du pays serait de se serrer autour de moi, de laisser de côté, quant à présent, toutes les questions intérieures et d’unir étroitement nos effort pour repousser l’invasion ».

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  • Livre : réédition de Notre avant-guerre et du Journal d’un homme occupé, de Robert Brasillach

    3698472386.jpgAristide Leucate

    Boulevard Voltaire

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    La majorité des jeunes Français nés aux premières lueurs du millénaire seraient bien en peine d’avoir lu Robert Brasillach (1909-1945). L’on doit savoir gré aux Éditions Pardès de s’être attelées à la réédition de l’œuvre de ce « maudit » qui fut, quoi qu’on en ait dit, un grand écrivain.

    Citons quelques-uns des titres récemment sortis de l’oubli et des étagères poussiéreuses des bouquinistes : Le Voleur d’étincelles (1932), Le Marchand d’oiseaux (1936), Les Sept Couleurs (1939), La Conquérante (1943), Les Captifs (roman inachevé commencé en captivité en 1940), Théâtre complet

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  • La Petite Histoire : La résistance héroïque des Cadets de Saumur

    Le 18 juin 1940, alors que le maréchal Pétain appelle à la fin des combats et avant même que le général de Gaulle ne fasse son appel, certains refusent déjà de rendre les armes sans combattre. À Saumur, quelques 2 500 soldats français, dont beaucoup de jeunes élèves aspirants de réserve, vont livrer sur la Loire un combat épique pour sauver l’honneur de l’armée française en déroute. Peu nombreux, sans matériel, sans munitions, sans espoir, ces « Cadets de Saumur » tiendront pendant trois jours, coûte que coûte, face à plus de deux divisions allemandes, forçant le respect de l’adversaire. Retour sur cet épisode méconnu mais glorieux de la bataille de France.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-la-resistance-heroique-des-cadets-de-saumur

  • Jean de Viguerie, lumière sur la vraie patrie

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    Rappelé à Dieu mi-décembre, l’historien Jean de Viguerie lègue une œuvre foisonnante. Ses livres sont des boussoles essentielles pour quiconque souhaite s'émanciper des fausses idoles révolutionnaires.

    Le Passé ne meurt pas. C'est le titre du dernier ouvrage de Jean de Viguerie, publié en 2016 (Via Romana). Son auteur est mort le 15 décembre, à Montauban. Homme du XXe siècle, il y avait chez lui cette gentilhommerie propre à l'Ancienne France qui était son objet d'étude. Jean de Viguerie, à l'instar d'un Xavier Martin ou d'un François Bluche, était un de ces auteurs attachants, plaisants à lire et écouter, mais aussi accessible à son public une intelligence toute française. L'historien du droit Philippe Pichot-Bravard, avec qui il s'était lié d'amitié, loue un maître « toujours soigneux de répondre à ses lettres et de recevoir ses hôtes, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir du caractère, demeurant ferme sur les principes et le respect de la vérité ». Enseignant aux Universités d'Angers et de Lille, ne ménageant pas sa peine auprès de ses étudiants, il fut un intellectuel engagé et chrétien. La transmission était sa vie, comme métier et comme objet de recherche. Jugez donc L'institution des enfants : L’éducation en France XVII-XVIIIe siècle (1978),

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  • Nos landes, de nostalgie et d'espérance...

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    En ces temps étranges et plutôt moroses, la littérature reste souvent un refuge, non pour seulement s’évader des contrariétés du moment, mais pour penser au-delà des mots d’ordre du « politiquement correct » et des injonctions du conformisme moralisateur toujours en recherche de sorcières à brûler… Et c’est ainsi que je relis les romans « chouanniques » de Barbey d’Aurevilly et de Jean de La Varende, tout en les complétant par les études historiques sur ce même sujet des chouanneries, signées de Roger Dupuy, de G. Lenôtre, d’Anne Bernet ou encore de Jean Guillot. Mais le roman n’est pas qu’une histoire, c’est aussi un merveilleux révélateur des temps évoqués et des cadres anciens, parfois effacés de nos mémoires autant que des paysages : ainsi, dans les premières pages de « L’ensorcelée », Barbey d’Aurevilly, ce royaliste nostalgique hanté par le tragique, décrit-il la lande de Lessay comme le témoin d’un monde condamné à disparaître sous la grande marée du progrès et de l’industrialisation. Et ses lignes presque désespérées, souvent passées inaperçues et peu citées par les critiques littéraires, me paraissent porter en elles un message qui ne peut laisser indifférent le vieux royaliste sensible à la préservation de la nature et de ses rythmes et aspects que je suis.

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