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culture et histoire - Page 579

  • Ce que nous devons à Claude Lévi-Strauss 1/2

    Ce que nous devons à Claude Lévi-Strauss.jpegClaude Lévi-Strauss est mort le 30 octobre dernier, à moins d'un mois de son 101e anniversaire. Mais l'hommage qui lui a été rendu était trop unanime pour être honnête... Raison de plus pour revenir sur l'œuvre fondatrice du grand anthropologue. En voici quelques principaux aperçus.

    Qui était donc Claude Lévi-Strauss ? Assurément l'anthropologue traduit dans le plus grand nombre de langues au XXe siècle et l'introducteur du structuralisme comme méthode pour les sciences sociales. Élu en 1959 au Collège de France, Claude Lévi-Strauss y inaugure une chaire d'anthropologie sociale. Avançant en âge, il devient l'écrivain classique désormais publié dans la Pléiade (2008), le premier de sa spécialité à avoir occupé un fauteuil à l'Académie française (1973). Et c'est pourquoi, à l'heure où l'on célébrait sa disparition, les commentateurs penchaient volontiers du côté de la dimension littéraire de son œuvre(1) moins sujette aux modes que peut l'être un projet scientifique et intellectuel. Un savant, donc, qui sait manier le verbe avec brio, dont le goût pour l'art est sûr, aimant la botanique (ce dont témoigne l'appendice final La pensée sauvage consacré à la fleur Viola tricolor), mais aussi, et malgré lui, un philosophe et un humaniste qui, étudiant sur le terrain, les mœurs des civilisations « primitives », a pénétré ce qui détermine notre humanité commune. Tous différents, et cependant tous semblables ?

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  • “Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” (II/III), par Arnaud Imatz (2/2)

    Pétain n’est sans doute pas aussi déphasé qu’on l’a dit si l’on en juge par quelques uns de ses propos. Le 9 avril 1935, dans un discours à l’École supérieure de guerre, il met en garde contre la tentation de figer l’art militaire, sous peine d’être surpris par l’adversaire : « Les unités mécanisées sont capables de donner aux opérations un rythme et une amplitude jusqu’ici inconnus. L’avion fait éclater le cadre de la bataille, limité autrefois à la portée des coups d’artillerie, et modifie les conditions de l’action stratégique. Les règles essentielles de l’art militaire risquent d’en être profondément atteintes. On peut même se demander si l’avion ne dictera pas sa loi dans les conflits de l’avenir […]. En fait, la victoire appartiendra à celui qui sera le premier à exploiter les propriétés des engins modernes et combiner leur action, à quelques plans que ce soit (sur le plan technique comme sur le plan stratégique), pour anéantir les moyens de lutte de l’adversaire ». Les idées qu’il exprime dans un discours à Saint-Quentin, le 4 octobre 1936, semblent même très proches de celles de De Gaulle. La thèse de l’armée défensive qui a prévalu après Versailles « a fait son temps », dit-il, « Tout en utilisant et développant au maximum les fortifications heureusement implantées sur nos frontières, nous devons orienter notre activité de manière à disposer sur terre et dans l’air des forces puissantes à déclenchement immédiat qui seront de nature à imposer le respect à l’ennemi éventuel ».

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  • Ligue du Midi : Un superbe anniversaire sous l’enseigne d’ « Occitans Lives Matter » avec près de 400 participants

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    Communiqué de la Ligue du Midi :

    Une fête sur deux jours. Un pari risqué, mais un pari gagné. Du samedi après-midi au dimanche soir nous avons vécu des moments chaleureux amicaux et patriotes. Cette fête de la Ligue avait fait le pari risqué de se dérouler sur deux jours.

    Comme l’a dit Richard Roudier : « Quelle figure aurions-nous si nous avions réuni une trentaine de personnes le samedi et une centaine le dimanche ? Et bien ce pari fut gagné !

    Pour la table-ronde dans un restaurant des bords de l’étang de l’Or, Richard Roudier attendait 90 personnes c’est plus de 150 qui sont venues, quant au dimanche, les organisateurs ont dénombré 350 participants.

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  • “Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” (II/III), par Arnaud Imatz (1)

    II. De Gaulle vs Pétain – La défaite et le refus de l’armistice

    Le procès du maréchal Pétain se déroule du 23 juillet au 15 août 1945. Le procureur Mornet est le seul magistrat qui n’a pas prêté serment de fidélité au Maréchal, non pas par insoumission, mais parce qu’il était à la retraite depuis plusieurs mois. Les jurés sont en revanche choisis parmi des parlementaires qui n’ont pas votés les pleins pouvoirs et des représentants des différents mouvements de la Résistance. Déclaré coupable d’intelligence avec l’ennemi et de haute trahison, la cour condamne Pétain à mort à l’indignité nationale et à la confiscation des biens. Mais revenons à 1938, début de la brouille et de la rupture entre Pétain et de Gaulle.

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  • La Petite Histoire : Charlotte Corday, l’ange de la Révolution

    « J’ai tué un homme pour en sauver mille. » Ainsi parlait Charlotte Corday, la jeune femme qui a assassiné le terrible Marat. Le 13 juillet 1793, alors que depuis sa baignoire « l’ami du peuple » appelle à toujours plus d’exécutions, cette normande éprise de littérature et d’Antiquité parvient à se faire introduire auprès de lui et le poignarde à la poitrine. C’est la mort d’un monstre comme la Révolution en a tant produit. Mais qu’est-ce qui a poussé cette jeune femme innocente de 24 ans à commettre un tel crime, et à affronter son supplice avec calme et dignité ? Retour sur cet improbable rayon de soleil dans les ténèbres révolutionnaires.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-charlotte-corday-lange-de-la-revolution

  • Vous saurez tout sur... le populisme

    Vous saurez tout sur le populisme.jpegVous ne comprenez plus rien à la politique ? Voici pour vous permettre de trouver des réponses, un formidable Dictionnaire des populismes; il offre une mise au point sur les grands populistes du monde entier, sur les populismes à travers le monde et sur les grands thèmes de la culture populiste.

    Olivier Dard, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois avaient déjà publié au Cerf en 2017 un passionnant Dictionnaire du conservatisme. Cette fois, le même petit groupe de complices se lance dans l'étude du populisme, en mettant ce mot au pluriel, tant le populisme dépend de la culture de chaque peuple. Le populisme polonais est-il comparable avec le populisme égyptien ? Lech Walesa (ou plutôt ses « successeurs » les frères Kaczinski) avec Gamal Abdel Nasser ? Quel point commun entre le Tea party états-unien et le Perussuomalaiset, ou Parti des Vrais Finlandais ?

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  • Quelques doutes sur quelques présidents de la République…

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    La qualité du haut personnel politique en France ne cesse de m’étonner ou de m’inquiéter. J’entends déjà la critique : « Mais mon brave, puisque vous êtes si malin, allez-y donc vous-même. » Je suis d’accord avec le contempteur ! Mais quand même, cher contradicteur, il y a des propos qui alimentent mes doutes…

    Ainsi, notre ancien président de la   s’est-il subitement essayé à la recherche médicale en prenant la défense du professeur Didier Raoult, vendredi 4 septembre, lors d’un forum des entrepreneurs à Marseille.

    « Chaque , il faut trouver des boucs émissaires. C’est une maladie française. L’adversaire, c’est le Covid, c’est pas tel ou tel médecin, et je pense notamment au professeur Raoult… C’est un homme d’une grande qualité qui a fait son possible pour soigner au mieux ses patients, qui a sans doute fait des erreurs comme on en fait tous, moi le premier. »

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  • Sous la Révolution, l’Histoire vécue contre l’Histoire fantasmée

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    GLenôtre-200x300.pngPar le jeu de caméras embarquées sur leur dos, les aigles nous donnent de leur vision un aperçu époustouflant. La connaissance qu’un aigle a du terrain qu’il survole semble approcher de la perfection, et dire qu’un historien a de la Révolution française la vision de l’aigle tendrait à dire qu’il embrasse tout.

    La Révolution. Ses mouvements de foules, ses discours enflammés ; la marche du pain sur Versailles du  5 octobre 1789 ; le palais et ses somptueux couloirs dorés, la ruée des ménagères jusqu’à la chambre du roi ; la déchristianisation forcée, la chute de la monarchie ; les Massacres de Septembre, les charrettes de condamnés et les sanglantes saturnales au « rasoir national » ; les terrifiants procès de la Terreur, les noyades de Nantes, la chute de Robespierre…

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  • C’était un 8 septembre : le miracle de la Marne

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    Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ».
    « Miracle » entre guillemets qu’ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.

    Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.

    « Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »

    Un officier allemand :

    « Si j’étais sur le front, je serais fusillé, car défense a été faite de raconter, sous peine de mort ce que je vais vous dire : vous avez été étonnés de notre recul si subit quand nous sommes arrivés aux portes de Paris. Nous n’avons pas pu aller plus loin, une Vierge se tenait devant nous, les bras étendus, nous poussant chaque fois que nous avions l’ordre d’avancer. Pendant plusieurs jours nous ne savions pas si c’était une de vos saintes nationales, Geneviève ou Jeanne d’Arc. Après, nous avons compris que c’était la Sainte Vierge qui nous clouait sur place. Le 8 septembre, Elle nous repoussa avec tant de force, que tous, comme un seul homme, nous nous sommes enfuis. Ce que je vous dis, vous l’entendrez sans doute redire plus tard, car nous sommes peut-être 100.000 hommes qui l’avons vue. »

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