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culture et histoire - Page 579

  • Vous saurez tout sur... le populisme

    Vous saurez tout sur le populisme.jpegVous ne comprenez plus rien à la politique ? Voici pour vous permettre de trouver des réponses, un formidable Dictionnaire des populismes; il offre une mise au point sur les grands populistes du monde entier, sur les populismes à travers le monde et sur les grands thèmes de la culture populiste.

    Olivier Dard, Christophe Boutin et Frédéric Rouvillois avaient déjà publié au Cerf en 2017 un passionnant Dictionnaire du conservatisme. Cette fois, le même petit groupe de complices se lance dans l'étude du populisme, en mettant ce mot au pluriel, tant le populisme dépend de la culture de chaque peuple. Le populisme polonais est-il comparable avec le populisme égyptien ? Lech Walesa (ou plutôt ses « successeurs » les frères Kaczinski) avec Gamal Abdel Nasser ? Quel point commun entre le Tea party états-unien et le Perussuomalaiset, ou Parti des Vrais Finlandais ?

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  • Quelques doutes sur quelques présidents de la République…

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    La qualité du haut personnel politique en France ne cesse de m’étonner ou de m’inquiéter. J’entends déjà la critique : « Mais mon brave, puisque vous êtes si malin, allez-y donc vous-même. » Je suis d’accord avec le contempteur ! Mais quand même, cher contradicteur, il y a des propos qui alimentent mes doutes…

    Ainsi, notre ancien président de la   s’est-il subitement essayé à la recherche médicale en prenant la défense du professeur Didier Raoult, vendredi 4 septembre, lors d’un forum des entrepreneurs à Marseille.

    « Chaque , il faut trouver des boucs émissaires. C’est une maladie française. L’adversaire, c’est le Covid, c’est pas tel ou tel médecin, et je pense notamment au professeur Raoult… C’est un homme d’une grande qualité qui a fait son possible pour soigner au mieux ses patients, qui a sans doute fait des erreurs comme on en fait tous, moi le premier. »

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  • Sous la Révolution, l’Histoire vécue contre l’Histoire fantasmée

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    GLenôtre-200x300.pngPar le jeu de caméras embarquées sur leur dos, les aigles nous donnent de leur vision un aperçu époustouflant. La connaissance qu’un aigle a du terrain qu’il survole semble approcher de la perfection, et dire qu’un historien a de la Révolution française la vision de l’aigle tendrait à dire qu’il embrasse tout.

    La Révolution. Ses mouvements de foules, ses discours enflammés ; la marche du pain sur Versailles du  5 octobre 1789 ; le palais et ses somptueux couloirs dorés, la ruée des ménagères jusqu’à la chambre du roi ; la déchristianisation forcée, la chute de la monarchie ; les Massacres de Septembre, les charrettes de condamnés et les sanglantes saturnales au « rasoir national » ; les terrifiants procès de la Terreur, les noyades de Nantes, la chute de Robespierre…

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  • C’était un 8 septembre : le miracle de la Marne

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    Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ».
    « Miracle » entre guillemets qu’ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.

    Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.

    « Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »

    Un officier allemand :

    « Si j’étais sur le front, je serais fusillé, car défense a été faite de raconter, sous peine de mort ce que je vais vous dire : vous avez été étonnés de notre recul si subit quand nous sommes arrivés aux portes de Paris. Nous n’avons pas pu aller plus loin, une Vierge se tenait devant nous, les bras étendus, nous poussant chaque fois que nous avions l’ordre d’avancer. Pendant plusieurs jours nous ne savions pas si c’était une de vos saintes nationales, Geneviève ou Jeanne d’Arc. Après, nous avons compris que c’était la Sainte Vierge qui nous clouait sur place. Le 8 septembre, Elle nous repoussa avec tant de force, que tous, comme un seul homme, nous nous sommes enfuis. Ce que je vous dis, vous l’entendrez sans doute redire plus tard, car nous sommes peut-être 100.000 hommes qui l’avons vue. »

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  • Le problème palestinien depuis 1948

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    La tragédie palestinienne démarre en 1948 et n'a cessé depuis de s'aggraver, malgré les tentatives de résistance du peuple palestinien, totalement abandonné par ses frères arabes.

    1948 est l'année de la Catastrophe, ou Nakba, pour les Palestiniens. Ce peuple arabe musulman, à minorité historique chrétienne, loin d'accéder à son indépendance, après 30 ans de mandat britannique, en 1948, comme promis solennellement par l'ONU, a perdu toute souveraineté de fait sur sa terre. Le pays a été partagé entre l'Entité Sioniste, autoproclamée nouvel Israël du nom du royaume antique disparu en -722 du fait des Assyriens -, qui a étendu par la guerre le territoire déjà très large octroyé par l'ONU dans le Plan de Partage du printemps 1948, et les pays arabes voisins, soit la Jordanie, qui a annexé la Cisjordanie, et l'Egypte, Gaza.

    L’expulsion

    En 1948, sur la Palestine mandataire, il y avait 600 000 Juifs face à plus de 1 200 000 Palestiniens. Les sionistes ont réussi à s'imposer, du fait de leur unité politique, de leur entraînement militaire, de leur meilleur armement larges surplus de la Deuxième Guerre mondiale reçus via la Tchécoslovaquie -, de leurs soutiens politiques internationaux, avec cet exploit en ce début de Guerre Froide d'avoir à la fois la sympathie active de l'URSS et des États-Unis. Les Palestiniens n'ont pas su s'unir et ont été trahis par les armées arabes : l’Égypte comme la TransJordanie n'ont pas voulu libérer une Palestine arabe, dans son intégrité, et à la confier aux Palestiniens. Elles ont aspiré à se partager ce territoire, avec un Sud-Ouest à rattacher à l’Égypte, un Est à la TransJordanie, et un secteur côtier réduit abandonné à l'Entité Sioniste, de Tel-Aviv à Haïfa, mais rassemblant alors 80% des Juifs. Les sionistes ont nettement gagné sur le terrain, et imposé leur volonté politique.

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  • “Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” [I/III], par Arnaud Imatz 2 partie

    Toujours le 17 juin 1940, le Maréchal Pétain s’adresse aux Français à la radio : « Je fais à la France le don de ma personne ». Le lendemain, 18 juin, la BBC ouvre ses studios à de Gaulle qui lance un premier appel aux militaires Français, resté célèbre dans l’histoire même si peu de français l’ont entendu, « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ». L’armistice est signé le 22 juin 1940 avec l’Allemagne (d’un coté, par le général Charles Huntzinger et l’ambassadeur Léon Noël, et de l’autre, par le général Wilhelm Keitel) et le 24 avec l’Italie (par le général Huntzinger, le maréchal Pietro Badoglio et le ministre Galeazzo Ciano). Le 23 juin, la nomination de Charles de Gaulle au grade de général à titre temporaire est annulée pour être sorti de France sans autorisation et avoir fait un acte politique à la radio de Londres. Rétrogradé au rang de colonel, de Gaulle est mis à la retraite d’office par un décret signé du président de la République Albert Lebrun. Mais le 28 juin 1940, le gouvernement britannique de Churchill reconnaît de Gaulle comme « chef des Français libres ».

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  • ““Charles de Gaulle, mythifié mais trahi” [I/III], par Arnaud Imatz”

    À 130 ans de la naissance, 80 ans de l’ « Appel » et 50 ans de la mort

    I. Le militaire, l’homme de lettres et le Chef de la France libre

    Depuis le début de la pandémie, essayistes, journalistes et politiciens répètent en boucle qu’« une nouvelle page de l’histoire s’est ouverte », « que rien ne sera plus comme avant » et qu’« il faut préparer le monde d’après ». Courtisans et flagorneurs médiatiques laissent accroire que la crise a été gérée de main de maître par les autorités, sans parvenir à endiguer le déluge de critiques acerbes. L’imprévoyance, l’irresponsabilité, la gestion tardive et erratique de la crise sanitaire ont été constamment pointées du doigt. Beaucoup d’observateurs ont annoncé la fin de la mondialisation heureuse et de la dictature des marchés, la mort de Maastricht, de l’Europe néolibérale et de la globalisation, le glas du capitalisme financier, l’effondrement écologique, pire, le signal de la « convergence des catastrophes ». Des pessimistes, tels le philosophe Marcel Gauchet ou l’écrivain Michel Houellebecq, présagent que « rien ne changera », bien au-contraire, « nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde », mais « ce sera le même, en un peu pire ».

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