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culture et histoire - Page 582

  • Sur Sacr TV, nos raisons pour la Monarchie - 1.

    « Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l'éternité est moins à craindre que des parvenus pressés de s'enrichir et de signaler leur passage par quelque action d'éclat. »

    « Il faut avoir vécu dans cet isoloir qu'on appelle Assemblée nationale, pour concevoir comment les hommes qui ignorent le plus complètement l'état d'un pays sont presque toujours ceux qui le représentent. »

    P-J Proudhon

    "Tant que les ambitieux et les intrigants trouveront dans les perturbations sociales le moyen légal et facile de pénétrer dans les assemblées et les ministères, les lois même seront forgées en vue de provoquer et faciliter ces perturbations."

    Charles Maurras

  • Sur Sacr TV, chroniques de la Monarchie populaire - Être Serf au Moyen âge ; la réalité du servage - 4.


    Être serf au Moyen-Âge :

    Il était fréquent de voir au "Moyen-Age" des hommes libres se faire serfs. De nombreux cas au VIIIe siècle, alors que des dispositions furent prises pour sa diminution. Pour s'en convaincre, il suffit de consulter le tableau de l'historien Fustel de Coulanges, dans "les transformations de la Royauté ", livre IV ch.83, citant de nombreux exemples... N'oublions pas encore une fois que c'était un échange de services; protection contre nourriture entre seigneurs et paysans, seule condition de survie pour les deux contractants. Le paysan est d'abord un propriétaire. Il est le "tenancier" du seigneur. Ecoutons Louis Dimier :"Le serf vit de la terre à laquelle il est fixé. Il en vit non par voie de salaire, mais de récolte. L'usufruit de cette terre est à lui, le fonds seul restant au seigneur. Ainsi le serf (chose capitale) n'est pas tâcheron, mais fermier, et, par l'effet de la fixité, fermier perpétuel…Tout ce qu'on sait de positif sur l'existence des serfs atteste l'aisance et la prospérité. Pas un texte tiré des documents de fait, pas un mot ne signifie, n'autorise à prétendre qu'aucune sorte de misère matérielle ait été le partage de cette condition."(Les préjugés ennemis de l'histoire de France p163-164).

    Toutes ces citations montrent la différence séparant la condition du serf avec celle de l'esclave antique. Retif de la Bretonne écrivait :"Les habitants étaient possesseurs de leur « finage » presque entier; chacun cultivait ses terres, avait des bestiaux en proportion de ses fourrages et des engrais dont il avait besoin". Le résultat de cette prospérité est l'épargne. L'épargne entrainant la propriété, souvent le rachat des charges et l'élévation sociale. On pouvait devenir plus riche que le seigneur où être serf de serf.

    Ecoutons encore Louis Dimier :"Rien n'est commun au Moyen-Age comme le cas du serf propriétaire : usufruitier seulement des terres de son seigneur, il tient d'autres terres en son propre. Voilà ce que recueille du régime de servage celui qu'on en croit la victime."(Les préjugés ennemis de l'histoire de France)...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/08/05/sur-sacr-tv-chroniques-de-la-monarchie-populaire-etre-serf-a-6255729.html#more

  • D'un conservatisme l'autre... les leçons de l'histoire (2017)

    D'un conservatisme l'autre... les leçons de l'histoire.jpeg

    Olivier Dard, professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne et spécialiste incontesté de l'histoire des droites, me reçoit avec sa simplicité habituelle et son éternel sourire, dans un café du XVe arrondissement. C'est un véritable tour d'horizon des conservatismes qu’il  nous offre au fil de la conversation.

    Le conservatisme est un mot « interdit » en France depuis la fin du XIXe siècle. Ce vocable regroupe, pourtant, des tentatives politiques très différentes d'un pays à l’autre, permettant un véritable inventaire des ressources politiques de l'Occident. Dans le Dictionnaire du conservatisme qu'ils viennent de publier, Frédéric Rouvillois, Olivier Dard et Christophe Boutin proposent au lecteur que le psittacisme des médias importune, une autre manière de faire de la politique, leur découvre des valeurs retrouvées, mais aussi, loin de tout immobilisme, les projets inventifs du passé qui peuvent servir à l'avenir.

    Dialogue avec Olivier Dard

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  • Identité et souveraineté au service de la culture nationale

    En dépit des dérives jacobines héritées de la révolution, la nation française reste la protectrice naturelle des identités qui participent à culture.

    La victoire électorale des nationalistes en Corse, la montée des indépendantistes en Catalogne, la tentation séparatiste en Ecosse sont-elles le signe d'une affirmation des identités régionales contre les nations ? Entre la nation, les régions et l'Europe, avec en toile de fond la mondialisation, la souveraineté et l'identité ont-elles encore partie liée ? La question est actuellement posée.

  • Les combats de Camus sont toujours actuels 3/3

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    À ce point, bien évidemment, on se demandera ce que Camus entend exactement par justice. Tant de gens aujourd'hui s'en réclament ! En premier lieu, répondrait-il, la justice s'identifie à la solidarité avec les victimes. Affirmer la justice signifie donc se ranger aux côtés des victimes pour combattre les bourreaux. Ce thème est celui que développe Camus dans les Lettres à un ami a allemand, mais aussi la peste, qui leur est contemporaine, la peste, on le sait, a souvent été interprétée comme une allégorie de la guerre et de l'Occupation. C'est là la première grande idée. La deuxième, qui en est le corollaire, est qu'il faut résister à la tentation de vouloir distinguer entre les bourreaux. Camus s'est toujours refusé à faire de telles distinctions. Pour lui, les bourreaux sont tous à mettre sur le même plan. C'est autour de cette dernière affirmation que se nouera le débat avec Sartre. Le principal reproche que Sartre adresse en effet à Camus est de ne pas savoir distinguer entre les maîtres. L'arrière-plan n'est plus ici celui de la lutte contre le nazisme, mais des discussions sur le communisme et sur l'attitude à adopter à son égard. Sartre se montre ici disciple de Carl Schmitt. Il faut choisir l'ennemi prioritaire. En l'occurrence, selon Sartre, l'ennemi prioritaire était le capitalisme. En se refusant, comme il le faisait, à choisir entre les bourreaux, en les récusant tous en bloc, Camus se mettait en quelque sorte hors-champ. Il faisait de la morale, pas de la politique.

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  • Les combats de Camus sont toujours actuels 2/3

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    Sous cet angle, L'homme révolté pourrait être mis en parallèle avec L'opium des intellectuels de Raymond Aron (1955), de style et de contenu très différents, mais n'en défendant pas moins, en matière politique, des positions assez proches de celles de L'homme révolté. Aron était de sensibilité libérale, Camus plutôt libertaire, mais ils n'en partageaient pas moins, l'un comme l'autre, une même aversion à rencontre du totalitarisme sous toutes ses formes. L'un comme l'autre se sont employés à dégonfler un certain nombre de mythes, en particulier ceux associant le communisme au progrès (quand ce n'était pas aux lendemains qui chantent). Ni Camus ni Aron n'ont jamais cru à ces choses. Ils n'ont jamais cédé non plus à ce qu'on n'appelait pas encore le terrorisme intellectuel (mais n'en concourait pas moins, à cette époque-là déjà, à soustraire à la critique un certain nombre d'opinions érigées en dogmes, dogmes auxquels tout un chacun était obligé de faire semblant au moins d'adhérer, au risque, s'il n'y adhérait pas, de devenir alors « infréquentable »). Sartre disait : « Tout anticommuniste est un chien ». Il évitait ainsi d'avoir à s'expliquer sur un certain nombre de réalités gênantes, celles-là même, justement, sur lesquelles aussi bien Aron que Camus ont eu, à l'époque, le mérite d'attirer l'attention, d'assez évidentes convergences entre le nazisme et le communisme par exemple. En cela ils ont préparé le terrain au retournement d'opinion provoqué, une vingtaine d'années plus tard, par la publication de L'archipel du goulag de Soljénitsyne.

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  • Les combats de Camus sont toujours actuels 1/3

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    Albert Camus est décédé en 1960 dans un accident de la route. Il n'avait que 44 ans. Avec Sartre et quelques autres, il a marqué de son empreinte les deux premières décennies de l'après-guerre. Son nom reste attaché à la notion d'absurde (« Le mythe de Sisyphe »), dans une moindre mesure à celle de révolte (« L'homme révolté »). Que subsiste-t-il aujourd'hui de son œuvre ?

    Parlons d'abord de ses romans. Les trois principaux, comme chacun sait, sont L'étranger (1942), La peste (1947) et La chute (1956).Trois textes qui ne se ressemblent guère, si peu même qu'on s'étonnerait presque, à la limite, qu'ils aient été écrits par la même personne. Le style n'est en tout cas pas du tout le même dans les trois cas assez austère et dépouillé dans L'Étranger, beaucoup plus ample dans La peste, très ironique et distancé dans La chute.

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  • La Petite Histoire : La mort du chevalier Roland

    De toutes les légendes chevaleresques du Moyen âge, il en est une qui est particulièrement restée ancrée dans notre imaginaire, celle du chevalier Roland et de sa mort, héroïque, à la bataille de Roncevaux en 778. Mais comme souvent avec ces histoires mi-historiques, mi-légendaires, il est difficile de faire la part des choses. Néanmoins, c’est bien la bataille de Roncevaux va littéralement faire Roland, des décennies après sa mort. Qui était-il, que s’est-il passé à Roncevaux, et comment est-il devenu progressivement un personnage quasi mythologique, c’est ce qu’on va voir dans cet épisode.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-la-mort-du-chevalier-roland

  • HOMMAGE A QUELQUES GRANDS COLONIAUX (Éric de Verdelhan)

    « La première forme de la colonisation, c’est celle qui offre un asile et du travail au surcroît de population des pays pauvres ou de ceux qui renferment une population exubérante… »

    (Jules Ferry, devant les députés, le 28 juillet 1885)

    « La colonisation a été le fait de tous les peuples de la terre. .. grecque, romaine, nous-mêmes nous avons été colonisés. L’esclavage n’a pas été l’apanage de la France. L’esclavage a été le fait de toutes les sociétés, y compris des sociétés africaines. » 

    (François Fillon, sur France 2, le 27 octobre 2016)

    « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes. »

    (Emmanuel Macron, lors de son voyage en Algérie, le 14 février 2017)

    Avec les manifestations musulmanes dans Paris, le 10 novembre 2019, puis les défilés, émeutes, déboulonnages et autres saccages de statues, à l’initiative des islamo-gauchistes, des « racialistes » et des amis du clan Traoré, la France dégénérescente vient de franchir une nouvelle étape dans sa repentance honteuse, son mea culpa perpétuel, à l’égard de ses anciens colonisés.

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