Oublions la presse féminine qui atteint, elle aussi, des records de tirage (et des records de sottise : je préfère me taire…), pour m'arrêter à la presse destinées aux jeunes filles, la mini bimbo, la meuf, la nymphette un tantinet portée à l'hystérie, apprentie commère, dont la cervelle tient dans l'épaisseur de son string : ce n'est même pas un cache-sexe, c'est un cache-cervelle. On les reconnaît au premier rayon de soleil, le nombril à l'air, la dégaine mi-trash, mi-sexy avec leurs airs innocents d'aguicheuses promises à l'enrichissement des "psy" - si la vie, entre temps, ne leur a pas réservé de plus sombres et amères désillusions. Les plus dévergondées pourront toujours se reconvertir à la télévision ou dans le skowbiz, milieux surabondamment peuplés de dépravés. Là, vous rajoutez un à deux millions d'exemplaires. Quelques échantillons en disent long sur le mental des parents qui achètent ou laissent leurs filles acheter ce genre de serviettes hygiéniques sur papier glacé : Star Club, Fan 2, Girls !, Starac Mag, 20 ans, Miss Star Club, Hit Machine Club, Muteen, etc. Presse torchonneuse dont la veine générale peut se résumer ainsi : comment devenir une salope tout en étant riche, célèbre, enviée, passer à la télé et voir sa photo en couverture.
culture et histoire - Page 606
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Dégénérescence d'une République régénératrice seconde partie
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Dégénérescence d'une République régénératrice première partie
Plus de cent pays auraient adopté notre Fête de la Musique enfin les valeurs supérieures de la civilisation françaises s'exportent ! En ce domaine, la France fait figure de modèle. Pour ceux qui l'ignoreraient encore, ce qu'on appelle la Fête de la Musique - qui aura lieu ce 21 juin -, c'est la fête du vacarme, du néant sidéral qui sonne creux dans le cerveau de notre jeunesse moderne. C'est la fête du « Boum ! Boum ! » fracassant, de la sono techno sur fond de polyphonies diverses et assourdissantes, se recouvrant, s'annulant, se désintégrant en cacophonie infernale; c'est le tempo des décibels qui vrillent les tympans, un boucan d'enfer rythmant les vibrations dissonantes qui use les nerfs, vous épuise le mental, vous met les batteries à plat. Il faut trois jours pour s'en remettre. C'est l'apothéose de l'abrutissement sublime programmé pour fêter le solstice d'été, point de mire cosmologique de la décadence de notre civilisation on a les symboles qu'on mérite. Il n'est pas question de musique, ici, mais de tapage aggravé de nuisances sonores et de trouble à l'ordre public. Sans compter les fins de soirées peuplées par les groupes erratiques de débiles précoces déambulant, canette de bière à la main, avec ce regard éteint de mollusques extraits de leur environnement naturel. Et encore, estimons-nous heureux si la nocturne ne dégénère pas grunge, dans l'urine et le vomi.
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Plaidoyer pour une Monarchie royale. Partie 1 : Quand la légalité de la République ne suffit plus.
Les nouvelles économiques ne sont pas bonnes, et le chômage menace nombre de nos concitoyens quand, dans le même temps, le numérique et la robotisation accélérée sont présentés comme les cadres, quasiment obligatoires, du monde de demain, d’un proche lendemain qui semble s’annoncer et se déployer déjà en ce cruel aujourd’hui. Sans doute le principal choc social aura-t-il lieu à la rentrée de septembre prochain, quand plus de 700.000 jeunes arriveront sur le marché du travail et quand, dans le même temps, les entreprises et activités liées au tourisme, à la restauration et aux loisirs, feront leurs comptes qui pourraient, pour beaucoup, ne pas être bons. Mais c’est maintenant qu’il faut agir et prévenir, et c’est l’État qui devrait être le grand ordonnateur de la nécessaire réaction économique et sociale au choc, en se faisant le plus politique possible, non de manière étatiste, mais comme un stimulateur, un investisseur et un protecteur. En somme, « être l’État » et appliquer la maxime traditionnelle du « Gouverner c’est prévoir » qui n’est vraiment possible que quand l’État est conscient de sa force et décidé à l’utiliser face aux appétits des charognards économiques et aux événements, même contraires.
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Jean-Claude Valla ou l'histoire en perspective
Le dernier Cahier libre d'Histoire de Jean-Claude Valla est consacré à Georges Valois. Nous en ayons profité pour l'interroger sur ses travaux. Propos d'un écrivain qui a choisi la liberté.
Votre dernier Cahier est consacré à Georges Valois, le précédent à Ramiro Ledesma Ramos. Le point commun à ces deux personnages n'est-il pas leur intérêt pour l'organisation syndicale de l'État ?
Vous avez parfaitement raison et c'est en travaillant sur Valois que j'ai été amené à m'intéresser à Ledesma. Le personnage m'a tellement fasciné que je l'ai traité avant Valois, sur lequel j'ai beaucoup peiné avant de mieux saisir sa personnalité. Georges Valois n'a cessé tout au long de sa vie d’échafauder des systèmes d'organisation sociale. C’est un réformateur et, au fond, un technocrate avant la lettre. Ledesma, lui, est un révolutionnaire, un vrai, qui rêve de porter le fer contre la société bourgeoise et se méfie des constructions de l'esprit trop abstraites.
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L’accord franco-anglais du 28 mars 1940.
André Posokhow
Le piège tendu à son alliée par le Royaume-Uni.
Les clans en faveur de la guerre.
Bien avant le début de la guerre il existait en France comme Angleterre un groupe de pression des partisans d’une entrée en conflit des deux démocraties contre l’Allemagne pour faire barrage à Hitler.
En Angleterre le clan des « bellicistes » avait évidemment à sa tête Winston Churchill, alors politicien au rancart. Il était assisté d’Anthony Eden, Duff Cooper et d’un curieux personnage qui s’avèrera malveillant et malfaisant pour notre pays, Edward Spears.
En France ce groupe était mené par Paul Raynaud, probablement l’homme politique français le plus compétent en matière économique et financière et qui appuya les thèses gaulliennes en faveur d’une force blindée. Il regroupait également Georges Mandel et Léon Blum, celui-ci oublieux de ses plaidoiries en faveur du désarmement inconditionnel.
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La mise en cause des fondements de la civilisation occidentale par l’escroquerie appelée « fraude au nom légal »
Une certaine faction, en provenance du Canada, voudrait nous faire avaler la farce appelée « fraude au nom légal » afin de justifier la disparition de l’Etat et, un pas plus loin, celle de l’identité même des individus. Car nous allons voir que cette escroquerie aurait ainsi pour effet ultime que les individus, pour se libérer de l’état civil et de l’Etat, devraient abandonner leur filiation afin d’échapper à une prétendue fraude consistant à les considérer comme du « capital » dès leur naissance.
Les tenants et les aboutissants civilisationnels de l’escroquerie appelée « fraude au nom légal »
Il y a, derrière cette escroquerie, tout un fatras d’idées toutes aussi saugrenues les unes que les autres et mélangeant, selon la méthodologie habituelle des globalistes, les vraies et les fausses informations.
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Déboulonner l’histoire ?, par Gérard Leclerc.
Capture d’écran d’une vidéo montrant le déboulonnage de la statue de Junipero Serra à San Francisco.
© Twitter / @shane_bauer
Dans la grande vague actuelle de vandalisation des statues jugées insupportables en raison de leur rapport symbolique avec les pages sombres de l’histoire de nos nations, voici que la mémoire chrétienne se trouve aussi atteinte. En Californie, plusieurs statues de saint Junipero Serra, missionnaire ayant présidé à l’évangélisation de l’Ouest américain, ont été détruites. On s’en est même pris aux tombes du cimetière où il est inhumé. Pourquoi s’en prendre à une telle figure ? Est-ce tout simplement le fait d’avoir évangélisé les Indiens ?
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De la coutume à la corporation, par Frederic Poretti-Winkler.
"La Fraternité fut le sentiment qui présida dans l'origine à la formation des communautés professionnelles." LOUIS BLANC "L'Histoire de la Révolution " La Royauté fut, durant son histoire, la protectrice du monde ouvrier. Elle encouragea la création des Corps de métier par la codification et la transcription des us et coutumes professionnels, dans le grand "Livre des Métiers" que rédigea Etienne Boileau, grand prévôt de Paris, aidé du conseil des anciens, travail malheureusement non terminé car celui-ci mourut la même année que Saint-Louis (1270).
Celui-ci écrivit en préface: «Quand ce fut fait, concueilli et ordoné, nous le feimes lire devant grand plenté (grand nombre) des plus sages, des plus léaux et des plus anciens homes de Paris, et de ceus qui devaient plus savoir de ces choses : lesquels tout ensemble louèrent moult cette œuvre ; il représente enfin une organisation spontanée et autonome». Ce livre magnifique de 121 règlements, est une mine d'or de bon sens, véritable bible des organisations ouvrières autonomes du temps jadis." Quand les maîtres et jurés boulangers, iront par la ville accompagnés d'un sergent du Châtelet, ils s'arrêteront aux fenêtres où est exposé le pain, et si le pain n'est pas suffisant, la fournée peut être enlevée par le maître."Mais le pauvre n'est pas oublié, et : "les pains qu'on trouve trop petits, li juré feront donner par Dieu le pain".(Louis Blanc) La première partie parle des coutumes professionnelles, puis le chapitre suivant traite des redevances de chaque corporation. La corporation sera le nom retenu pour parler des différents groupements de métiers, confréries, charités, maîtrises, ghildes, hanses, collèges, fraternités, jurandes...
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Perles de Culture n°256 – Jean Raspail et Frédéric Rouvillois : « Nous maintiendrons »
Jean Raspail, récemment disparu, et Frédéric Rouvillois chantent la fidélité à sa patrie, à ses racines et à sa terre. Il devient urgent de s’en souvenir.
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La révolution culturelle raciale
Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain ♦ Le mouvement racialiste, dont la spontanéité est des plus douteuses, venu des États-Unis à l’occasion de la mort de George Floyd, a trouvé en France un écho particulier grâce à la préexistence du mouvement Justice pour Adama Traoré. Il est remarquable de constater que, dans un cas comme dans l’autre, des activistes ont réussi à faire des icônes politiques, morale et sociales, de délinquants et de ce type de délinquants asociaux qui empoisonnent la vie quotidienne des honnêtes gens. Est-il raciste de constater qu’on a les héros, ou plutôt les martyrs, que l’on mérite ? Peu importe, la réalité est là.
En arrière-fond des manifestations agressivement victimaires qui se déroulent à cette occasion dans tout l’Occident décadent, il y a un détestable aspect de soutien à une sorte de syndicat du crime allogène. Le sens commun n’est plus le bon sens, seule l’émotion a cours forcé, liquéfiant les capacités de la raison chez les âmes faibles, réparties du bas jusqu’au haut de la société. Cf. les propos de consternants de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur par défaut, pour qui l’émotion peut prendre le pas sur les règles juridiques !Conditionnement du public
Le public est, depuis des décennies, crétinisé par un antiracisme subversif qui sait exploiter les vertus chrétiennes devenues folles, pour emprunter l’expression de Chesterton, conduisant à un ethnomasochisme qui abaisse certains pauvres Blancs à faire la génuflexion devant ces nouvelles icônes. La situation est d’autant plus grave que le mal frappe aussi les autorités politiques, même si nos policiers et gendarmes sont moins touchés que leurs homologues de Minneapolis qui, lorsqu’ils ne se mettaient pas à genoux, faisaient le salut militaire solennellement devant le cercueil d’un braqueur récidiviste et drogué !