Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 610

  • Déboulonner l’histoire ?, par Gérard Leclerc.

    Capture d’écran d’une vidéo montrant le déboulonnage de la statue de Junipero Serra à San Francisco.

    © Twitter / @shane_bauer

    Dans la grande vague actuelle de vandalisation des statues jugées insupportables en raison de leur rapport symbolique avec les pages sombres de l’histoire de nos nations, voici que la mémoire chrétienne se trouve aussi atteinte. En Californie, plusieurs statues de saint Junipero Serra, missionnaire ayant présidé à l’évangélisation de l’Ouest américain, ont été détruites. On s’en est même pris aux tombes du cimetière où il est inhumé. Pourquoi s’en prendre à une telle figure ? Est-ce tout simplement le fait d’avoir évangélisé les Indiens ?

    Lire la suite

  • De la coutume à la corporation, par Frederic Poretti-Winkler.

    "La Fraternité fut le sentiment qui présida dans l'origine à la formation des communautés professionnelles." LOUIS BLANC "L'Histoire de la Révolution " La Royauté fut, durant son histoire, la protectrice du monde ouvrier. Elle encouragea la création des Corps de métier par la codification et la transcription des us et coutumes professionnels, dans le grand "Livre des Métiers" que rédigea Etienne Boileau, grand prévôt de Paris, aidé du conseil des anciens, travail malheureusement non terminé car celui-ci mourut la même année que Saint-Louis (1270).

    Celui-ci écrivit en préface: «Quand ce fut fait, concueilli et ordoné, nous le feimes lire devant grand plenté (grand nombre) des plus sages, des plus léaux et des plus anciens homes de Paris, et de ceus qui devaient plus savoir de ces choses : lesquels tout ensemble louèrent moult cette œuvre ; il représente enfin une organisation spontanée et autonome». Ce livre magnifique de 121 règlements, est une mine d'or de bon sens, véritable bible des organisations ouvrières autonomes du temps jadis." Quand les maîtres et jurés boulangers, iront par la ville accompagnés d'un sergent du Châtelet, ils s'arrêteront aux fenêtres où est exposé le pain, et si le pain n'est pas suffisant, la fournée peut être enlevée par le maître."Mais le pauvre n'est pas oublié, et : "les pains qu'on trouve trop petits, li juré feront donner par Dieu le pain".(Louis Blanc) La première partie parle des coutumes professionnelles, puis le chapitre suivant traite des redevances de chaque corporation. La corporation sera le nom retenu pour parler des différents groupements de métiers, confréries, charités, maîtrises, ghildes, hanses, collèges, fraternités, jurandes...

    Lire la suite

  • Perles de Culture n°256 – Jean Raspail et Frédéric Rouvillois : « Nous maintiendrons »

    Jean Raspail, récemment disparu, et Frédéric Rouvillois chantent la fidélité à sa patrie, à ses racines et à sa terre. Il devient urgent de s’en souvenir.


    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n256-jean-raspail-et-frederic-rouvillois-nous-maintiendrons

  • La révolution culturelle raciale

    revolution-culturelle-raciale-800x450.jpg.webp

    Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain ♦ Le mouvement racialiste, dont la spontanéité est des plus douteuses, venu des États-Unis à l’occasion de la mort de George Floyd, a trouvé en France un écho particulier grâce à la préexistence du mouvement Justice pour Adama Traoré. Il est remarquable de constater que, dans un cas comme dans l’autre, des activistes ont réussi à faire des icônes politiques, morale et sociales, de délinquants et de ce type de délinquants asociaux qui empoisonnent la vie quotidienne des honnêtes gens. Est-il raciste de constater qu’on a les héros, ou plutôt les martyrs, que l’on mérite ? Peu importe, la réalité est là.
    En arrière-fond des manifestations agressivement victimaires qui se déroulent à cette occasion dans tout l’Occident décadent, il y a un détestable aspect de soutien à une sorte de syndicat du crime allogène. Le sens commun n’est plus le bon sens, seule l’émotion a cours forcé, liquéfiant les capacités de la raison chez les âmes faibles, réparties du bas jusqu’au haut de la société. Cf. les propos de consternants de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur par défaut, pour qui l’émotion peut prendre le pas sur les règles juridiques !

    Conditionnement du public

    Le public est, depuis des décennies, crétinisé par un antiracisme subversif qui sait exploiter les vertus chrétiennes devenues folles, pour emprunter l’expression de Chesterton, conduisant à un ethnomasochisme qui abaisse certains pauvres Blancs à faire la génuflexion devant ces nouvelles icônes. La situation est d’autant plus grave que le mal frappe aussi les autorités politiques, même si nos policiers et gendarmes sont moins touchés que leurs homologues de Minneapolis qui, lorsqu’ils ne se mettaient pas à genoux, faisaient le salut militaire solennellement devant le cercueil d’un braqueur récidiviste et drogué !

    Lire la suite

  • L’ISSEP lance un centre d’analyse et de prospective

    L’ISSEP lance un centre d’analyse et de prospective

    Marion Maréchal, Directrice générale de l’ISSEP, écrit :

    En septembre prochain, l’ISSEP Lyon entamera sa troisième rentrée et sa filiale, à Madrid, accueillera sa première classe. Plus de 150 étudiants ont déjà suivi nos programmes, que ce soit en formation continue ou en magistère. Autant de profils auxquels nous aurons apporté une formation intellectuelle, humaine et professionnelle tendue vers le service et l’engagement. Les étudiants en BAC +5 achèvent actuellement leur cursus par un stage et entreront bientôt dans la vie professionnelle. Trois d’entre eux ont déjà été embauchés avant même l’obtention de leur diplôme : deux au sein d’un cabinet de mairie, un à la direction d’une école privée. Les autres sont en immersion au sein de collectivités territoriales, de médias ou d’entreprises privées principalement industrielles.

    Lire la suite

  • La querelle du paganisme et du christianisme 5/5

    De même les néo-païens allergiques à l'héritage chrétien, par-delà l'assomption catholique du paganisme, excipent d'un retour au paganisme le plus inchoatif (Nietzsche et Heidegger ne juraient que par les Présocratiques, Platon et Aristote annonçant par trop évidemment le christianisme), pour faire dire à ce dernier le contenu de ce que proclame la modernité subjectiviste. Nous connaissons bien les néo-païens, nous savons leurs slogans, leurs tics cérébraux, leurs lubies, leur mauvaise foi, leur haine de la raison, leur misologie; « nous ne voulons plus des grenouilles de bénitier, nous voulons nous réconcilier avec le monde, renouer avec ce monde d'avant l'idée dépêché, les chrétiens nous donnent la lèpre de la mauvaise conscience et nous aliènent la faveur du peuple qui veut jouir, nous en avons assez d'être ghettoïsés, nous devons faire corps avec l'esprit du monde moderne pour parvenir au pouvoir, et c'est seulement après que nous y serons parvenus qu'il nous sera donné de l'orienter vers nos idéaux élitistes et prométhéens; le catholicisme est moribond, finissons-en avec lui en hurlant avec les loups, c'est lui qui nous "plombe" en suscitant l'animadversion du corps social, appuyons-nous sur l'islamophobie à la mode, fût-elle inspirée par les Juifs, soyons rusés, plus malins que le Malin, pour en finir avec l'immigration, il sera temps ensuite de se retourner contre les Juifs, soyons efficaces, les idées n'ont de valeur que par les passions qu'elles inspirent, etc. ».

    Lire la suite

  • La querelle du paganisme et du christianisme 4/5

    Nul n'ignore aujourd'hui, surtout chez les Rivaroliens, l'influence hégémonique de la pensée juive sciemment destructrice des traditions européennes et, au vrai, de toute tradition enracinée. Aussi la tentation est-elle grande, pour un Européen, de renoncer à l'héritage chrétien quand ce dernier - surtout depuis que ses dépositaires les plus autorisés en viennent, par une aberration révoltante, à cautionner un tel point de vue - prétend se définir comme frère cadet du judaïsme. Afin de ne pas tomber dans le piège ci-dessus décrit, il convient de rappeler trois choses simples :

    Ce qui est premier en intention est ultime en exécution; le christianisme ne procède nullement du judaïsme, c'est le judaïsme qui procède proleptiquement du christianisme.

    Lire la suite

  • La querelle du paganisme et du christianisme 3/5

    L'apophatisme moderne est lui-même un effet du subjectivisme : si l'on ne sait rien de Dieu, on ne sait même pas qu'il est, d'où une tendance presque invincible à l'athéisme, ou bien à une conception de la foi qui la déconnecte de la raison, mais qui par là absolutise la volonté, ou le délire de l'imagination mythologique. Dans les deux cas, la liberté est émancipée du magistère du logos, et le sujet s'absolutise. Cela dit, objectivement habité par un désir infini qui atteste sa dépendance (désirer, c'est manquer), cependant qu'il s'absolutise et refuse toute dépendance, un tel sujet entend se nourrir de son propre désir, et il convertit son désir de Dieu en désir d'être Dieu, ou désir de se déifier; ce qui donne historiquement les figures du marxisme et du consumérisme libéral, lesquels sont autant d'actualisations de l'idée démocratique.

    Lire la suite

  • La querelle du paganisme et du christianisme 2/5

    Et si saint Thomas s'en était tenu là, saint Thomas aurait déjà été kantien, ce que ne cessent d'affirmer sans vergogne nos penseurs contemporains, tel Jean-Luc Marion, dans le sillage de Gilson et de Sertillanges, tous thomistes démocrates-chrétiens. Or notons ceci : si l'absolu est au-delà de l'être, à tout le moins de l'être connaissable, cependant qu'on tient à maintenir la thèse selon laquelle il est, c'est que l'être en tant qu'être est inintelligible, au moins pour nous; c'est qu'il échappe à tout concept, et voilà que l'on voit poindre l'apophatisme générateur de nihilisme, lequel ne sera évité que par le recours à la foi, mais désormais à une foi qui déclarera la raison incompétente pour donner sens à la vie, ainsi à une foi entée sur le sentiment, sur la volonté pure, sur l'autorité arbitraire ou sur l'élan vital. Et l'apophatisme (de Dieu et de l'être, on ne peut savoir que ce qu'ils ne sont pas) est bien la racine du nihilisme : le mot "sens" a deux sens : signification (intelligibilité) et direction (finalité), lesquelles renvoient à la même chose (l'essence d'un être est sa finalité). Aussi, déclarer que l'être en tant qu'être est inintelligible, c'est lui dénier toute raison d'être, c'est le rendre absurde.

    Lire la suite