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« Je l’envie. La gloire l’attend, alors que j’ai dû courir après elle », ainsi s’exprimait Napoléon au sujet de son fils, le très attendu roi de Rome. Né le 20 mars 1810, celui que la postérité surnommera « l’Aiglon » avait en effet un destin tout tracé. Un destin impérial. La chute de l’Empire en 1815 en décidera autrement. Il n’aura régné, théoriquement, que deux semaines avant d’être conduit à Vienne par sa mère, et élevé en prince autrichien. On fera tout, à la cour, pour lui faire oublier ses racines glorieuses, avec lesquelles il renouera pourtant avec appétit et romantisme. Devenu héritier de la couronne impériale à la mort de son père, sa santé fragile ne lui réservera malheureusement qu’une destinée brisée.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-napoleon-ii-la-destinee-brisee-du-roi-de-rome
Un communiqué commun de Riposte laïque et de Résistance républicaine :
Jeudi 18 juin prochain, nous fêterons les 10 ans de l’apéro-saucisson-pinard, qui avait vu plus d’un millier de personnes réunies sur les Champs-Élysées pour défendre nos traditions et pour attirer l’attention sur les prières de rues illégales qui avaient lieu chaque vendredi dans le quartier de la Goutte d’or, à Paris.
Grâce à cette initiative, le ministre de l’Intérieur de l’époque avait enfin interdit ces prières illégales mais tolérées (comme le ministre de l’Intérieur actuel tolère les manifestations interdites des clandestins et autres groupuscules racialistes de la diversité…), notre manifestation avait en effet eu un énorme retentissement, attirant l’attention à la fois sur l’islamisation de la France et sur les Résistants à celle-ci.
À l'occasion de la parution de La guerre civile européenne, Éléments a organisé une rencontre entre les historiens Dominique Venner et Ernst Nolte, dont les travaux portent sur la même période cruciale de l'histoire contemporaine : 1917-1945. Échange de vues sur le bolchevisme, le national-socialisme et le destin de l'Europe.
Dominique Venner : La « querelle des historiens » remonte à 1986, au 6 juin 1986 pour être précis, date à laquelle est publié en Allemagne votre article « Un passé qui ne veut pas passer ». Un an plus tard paraît La guerre civile européenne 1917-1945, que viennent de traduire en français les éditions des Syrtes. Vous y soulignez que le national-socialisme et le bolchevisme ne peuvent se comprendre que l'un par rapport à l'autre. Pour être plus précis, le « nœud causal » entre les deux idéologies réside dans l'émergence du national-socialisme comme réponse ou réaction au bolchevisme, à la menace de mort qu'il faisait planer sur la civilisation européenne. Comment expliquez-vous que cet article et ce livre aient suscité en Allemagne un tel scandale intellectuel ?
Ernst Nolte : Le « scandale » réside dans le fait que j'ai pris au sérieux l'auto-interprétation que les nationaux-socialistes donnaient de leur engagement à savoir la lutte contre le communisme, avec les mêmes moyens que le communisme. Cette motivation est évidente dans la guerre germano-soviétique (1941-45), et on en trouve un exemple célèbre dans le discours de Himmler à Posen. Le chef de la SS raconte comment un commissaire de l'Armée rouge, voyant revenir un régiment défait au combat, convoque ses officiers et en exécute quelques-uns froidement. Loin de s'en offusquer, Himmler appelle ses troupes à une résolution plus dure et plus violente encore.
Jean-Marie Le Pen sur Boulevard Voltaire
La réaction de Jean-François Touzé au nom du Parti de la France :
Le bureau de Jean Raspail était un musée de sa vie où se mêlaient maquettes de navire, figurines de généraux vendéens, souvenirs de voyages... Rue des Archives/mention obligatoire©Louis Monier
Source : https://www.lefigaro.fr/
L’écrivain, journaliste et explorateur est mort samedi 13 juin à l’âge de 94 ans à l’hôpital Henry-Dunant à Paris, a appris Le Figaro. Adoré par certains, maudit par d’autres, l’auteur de Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie et du Camp des Saints a marqué la littérature française de son univers.
Le consul général de Patagonie n’est plus. Écrivain, explorateur, aventurier, poète... Jean Raspail a marqué la littérature française du XXe siècle. Avant d’être aventurier des mots, l’homme a parcouru les terres isolées. Épaisse moustache, sourcils broussailleux, visage taillé au couteau, Jean Raspail était un être obstiné, fier de ses positions, assumant de ses profonds yeux bleus sa foi catholique et son attachement à la monarchie. Un écologiste royaliste, utopiste et aventurier. Jean Raspail était un romantique.
À considérer les cheminements intérieurs de la vie, c’est là que je suis né, à l’âge de vingt-trois ans et neuf mois, par un matin glacial de printemps de l’année 1949
Jean Raspail, «L’île Bleue»
Jean Raspail vient de nous quitter, il avait 94 ans. Avant de devenir l’écrivain consacré et prolixe que l’on connaît, il fut aussi tour à tour aventurier, explorateur, poète. Jean Raspail assumait pleinement sa foi catholique et son attachement à la monarchie. Son œuvre a été couronné de nombreux prix.
En 2003, Jean Raspail recevait le Grand prix de littérature de l’Institut. A cette occasion, c’est Michel Déon qui a dressé le portrait de l’écrivain qui était aussi son ami.
Arrivé à l’âge d’homme, Jean Raspail cède à l’appel du voyage — les deux Amériques, le Japon, le Congo belge dans sa tourmente suicidaire, Hong Kong et Macao, en passant par les Antilles : " En quarante ans de voyages à travers le monde, explique Jean RASPAIL, j’ai suivi de nombreuses pistes qui menaient aux derniers survivants encore doués de mémoire. " Son périple ne doit donc rien à la curiosité de l’ethnologue : il est un hommage à tous les peuples deux fois morts — balayés par les fracas de l’histoire et ensevelis dans la mémoire des hommes. À son premier voyage vers des terres lointaines, Jean RASPAIL doit sa vocation d’écrivain : " À considérer les cheminements intérieurs de la vie, c’est là que je suis né, à l’âge de vingt-trois ans et neuf mois, par un matin glacial de printemps de l’année 1943 ", aux abords d’un village algonquin. L’admirable Qui se souvient des hommes… et le non moins beau Pêcheurs de lunes témoignent de cette conversion : écrire pour vaincre les puissances de l’oubli.
C'est un nouvel auteur qui va entrer dans notre collection de Textes de référence : Gustave Cohen.
Historien médiéviste, Gustave Cohen est né à Saint-Josse-ten-Noode le 24 décembre 1879 et mort à Paris le 10 juin 1958
En octobre 1912, il est nommé professeur au tout nouveau département de français de l'Université d'Amsterdam, mais en 1914, il quitte ses étudiants pour faire la guerre.
Cochin et la reprogrammation des Français
Augustin Cochin a été redécouvert par François Furet dans son magnifique et audacieux livre Penser la révolution française, chef d’œuvre resté sans lendemain. Cochin lui-même s’est opposé à la théorie du complot, mais le sorbonnard Daniel Mornet l’accusa quand même de tous les maux. Ce catholique de tradition aura été un esprit moderne en fait et découvreur, héritier de deux grands esprits juifs moins connus que Freud, le sociologue Emile Durkheim et le fantastique politologue russe Moïse Ostrogorski.
Il y a longtemps qu’Augustin Cochin avait exposé sa théorie de la confiscation des pouvoirs dans nos modernes démocraties, républiques ou autres nations unies. Cochin expliquait pourquoi ce sont toujours « eux » qui décident et pas « nous » ; on est en 1793, quand les sociétés de pensée ont décidé de refaire l’Homme, la Femme, la France, l’Humanité, le reste. Le triste programme de tabula rasa et de refonte est toujours le même depuis cette époque, dirigé par une élite implacable, conspiratrice et motivée :
« La société fondée, il est fatal qu’un cercle intérieur se forme qui la dirige à son insu. Où la liberté règne, c’est la machine qui gouverne. Ainsi se forme d’elle-même, au sein de la grande société, une autre plus petite, mais plus active et plus unie, qui n’aura pas de peine à diriger la grande à son insu. Elle se compose des plus ardents, des plus assidus, des mieux au fait de la cuisine des votes. »
Michel Vial, avant toutes choses, pouvez-vous vous présenter...
Je suis un jeune retraité de 64 ans. Certains, parmi les amis de Synthèse nationale doivent me connaître, car ils se souviennent peut-être de mon parcours de militant depuis la fin d’Ordre Nouveau jusqu’aux premières années du Parti des forces nouvelles.
Très jeune, en 1972, j’ai rejoint les rangs de ceux qui refusaient l’embrigadement de la jeunesse que pratiquaient les mouvements d’extrême-gauche, maos et trotskystes, alors très influents dans les lycées et les facultés. Je me sentais plus proche de ceux qui défendaient la nation et l’identité françaises et qui se battaient à un contre cent. L’ambiance de camaraderie que j’ai connue dans ces différents mouvements, ON, Front de la Jeunesse, GUD, Faire Front, PFN, m’a marqué durablement, j’en ai gardé des amitiés solides et fidèles. J’ai cessé toute activité politique assez tôt, mais n’ai jamais renié mon engagement de jeunesse.