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culture et histoire - Page 602

  • L’armistice de 1940 : des conditions inespérées malgré sa dureté

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    André Posokhow

    Les orientations stratégiques et politiques des belligérants après la chute de Paris.

    Du côté des Allemands, le choix d’un armistice acceptable.

    En juin 40, Hitler qui, vraisemblablement souhaitait traiter avec les Britanniques, préféra, pour obtenir un règlement politique, une autre solution que l’écrasement définitif de notre pays. Pour cela, soucieux d’éviter une résistance des colonies françaises et un ralliement de notre flotte à l’Angleterre, il préféra neutraliser la France et choisit la solution d’un armistice acceptable qu’il imposa à Benito Mussolini..

    Chez les Britanniques, Churchill imposa la lutte contre l’Allemagne.

    Fin mai, Churchill, partisan de la résistance à l’Allemagne, imposa, non sans difficultés, la poursuite de la guerre à son gouvernement.

    Retirant ses dernières troupes hors de France, replié sur son ile, il s’employa à contraindre le gouvernement français à aller jusqu’au bout d’un combat désespéré en invoquant la duperie de l’accord franco-anglais du 28 mars 1940. Sa grande préoccupation était le sort de la flotte française.

    Un président du conseil qui n’a pas été à la hauteur des évènements.

    Si ses responsabilités ministérielles passées ne confèrent pas à Paul Raynaud une responsabilité directe dans la défaite de la France, l’opinion générale est qu’il ne s’est pas montré à la hauteur des évènements en mai-juin 1940. Il est vrai que sa tâche était accablante.

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  • Combat culturel – la compilation-anniversaire “FRACTION – XXV” disponible en CD Digipack

    Pour fêter ses 25 ans d’existence, Fraction livre une compilation-anniversaire qui réunit les morceaux emblématiques du groupe. Uniquement disponible – dans un premier temps – sur les plateformes de streaming, cette production est désormais disponible en CD Digipack !

    Cette compilation propose aussi quelques pépites pour les fans du groupe : des versions peu connues de certains morceaux (notamment avec le premier chanteur), un titre inédit (reprise d’un groupe des années 80…) ainsi qu’un enregistrement d’IpVox, projet metal-indus créé par certains membres du groupe.

    “FRACTION – XXV” propose un double CD (avec 25 titres + 1 bonus) ainsi qu’un magnifique livret qui présente l’histoire et la discographie complète du groupe.

    Il est désormais possible de commander ce digipack chez Martel en tête : https://martelentete.com/cd/355-fraction-xxv.html

    https://fr.novopress.info/

  • La Petite Histoire : Colbert, le Code noir et la France « raciste »

    Il est des polémiques surprenantes qui naissent plus de 300 ans après la mort des principaux concernés. C’est le cas de Jean-Baptiste Colbert, contrôleur général des Finances et grand organisateur du royaume de Louis XIV, accusé aujourd’hui de racisme pour avoir été le principal instigateur du Code noir, paru en 1685. Ce texte visant à réglementer, à l’époque, la pratique de l’esclavage dans les Antilles françaises vaut aujourd’hui au ministre du Roi-Soleil une haine farouche de la part de certains militants communautaristes, qui voudraient aller jusqu’à déboulonner ses statues. Qui est Colbert ? Qu’est-ce que le Code noir ? Fait-il de la France un état raciste ? Réponses dans cet épisode.


    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-colbert-le-code-noir-et-la-france-raciste

  • El Alamein, Montgomery et Rommel 3/3

    Pourtant, on méconnut à Londres le succès d'Auchinleck. Churchill le contraignit à poursuivre l'attaque. "Auk" y perdit 86 chars "Valentine" sur 97. Il ne lui restait plus de réserves. Incapable de poursuivre sa contre-attaque, il dut s'arrêter Churchill ne le lui pardonna pas. Il le sacrifia aussitôt. Le 6 août, il le releva de son commandement et décida de faire subir le même sort à Ramsden, Corbett et Dorman Smith. Gott, excellent général et vieux routier du désert, fut désigné pour prendre le commandement de la VIIIe Armée. Il fut tué, le 7 août, son avion ayant été descendu par la Luftwaffe. C'est ainsi que Montgomery, servi par la chance, prit le commandement de la VIIIe Armée à sa place, alors que, le 8 août, le général Alexander (futur maréchal de Tunis) arrivait au Caire, pour assumer le commandement de tout le secteur du Moyen-Orient.

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  • El Alamein, Montgomery et Rommel 2/3

    Dès le mois de mars 1941, Rommel passait à l'offensive. Wawell dut battre en retraite, perdant en avril Bardia et la Cyrénaïque. L'Afrika Korps poussa alors en avant sur trois colonnes le long de la côte vers Benghazi, le long de la route Msus-Mechili, et plus au Sud, sur la route Mechili-Derna. O'Connor se porta vainement au secours du général Neame qui, dans son inexpérience, s'était fait sérieusement bousculer. Le 6 avril O'Connor, qui se trouvait avec Neame dans sa voiture en reconnaissance en avant des lignes, perdit son chemin. Tous deux furent faits prisonniers. Le destin frustra l'Histoire du duel le plus fascinant entre Rommel et O'Connor. Le 9 avril, Wawell décida que la seule façon de bloquer l'avance ennemie était de tenir Tobrouk, défendu par le "brigadier" Harding et le général Morshead, de la 1ère Division australienne. Contournant Tobrouk, Rommel marcha alors droit sur l’Égypte, atteignant la frontière le 28 avril. Puis, essoufflés, privés les uns et les autres de carburant, Anglais et Allemands durent s'arrêter pour attendre leurs approvisionnements.

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  • El Alamein, Montgomery et Rommel 1/3

    Le maréchal britannique Montgomery 1887 1976) s'est taillé une grande réputation non seulement par ses mérites qui lui valurent d'être fait vicomte of Alamein mais aussi par son sens aigu de la publicité. Ses thuriféraires et ses propres écrits lui ont accordé le crédit de la victoire d'El Alamein, faisant de lui l'irrésistible vainqueur du maréchal Rommel. Une légende écornée par l'historien anglais M. Correlli Barnett dans son livre Les généraux du désert qui nous conte les vicissitudes de la campagne d’Égypte et de Lybie, commencée le 9 décembre 1940 par une première offensive du général O'Connor, et qui aboutit, le 3 février 1943, à la prise de Tripoli par Montgomery, ce qui contraignit l'Afrika Korps à battre en retraite sur la Tunisie.

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