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culture et histoire - Page 658

  • Charles Saint-Prot : « La pensée française, fondement de la nation »

    Charles Saint-Prot :

    Docteur en science politique

    Docteur habilité à diriger des recherches en droit

    Directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques

    Auteur de nombreux ouvrages traduits en plusieurs langues dont  La pensée française. Pour une nouvelle Résistance, L’Age d’homme, 2002.

    Résumé de l’article :

    La réflexion sur la nation nous place dans la  perspective  du temps long puisque la nation est  l’affirmation perpétuelle de la vie. Animal social, l’homme est par conséquent un animal national. La nation lui permet d’acquérir une dignité supérieure, un sens historique par lequel il dépasse sa condition éphémère pour lier un pacte avec le temps. La nation donne à l’homme une identité propre dont l’expression la plus riche est la pensée nationale, véritable fondement de la nation.

    Mots clés : bien commun, civilisation, Etat, France, nation, pensée nationale.

    Introduction

    D’emblée il convient de souligner que réfléchir sur la nation au XXIe  siècle, ne saurait consister à se placer dans le temps présent,  dans l’immédiat qui n’est jamais que l’éphémère ; en effet, la réflexion sur la nation nous place très exactement dans une autre perspective, celle du « temps long ». L’idée de nation ne fait pas plus débat au siècle de la prétendue « mondialisation » qu’elle ne le faisait jadis face au Saint Empire romain germanique (lequel n’était d’ailleurs ni saint, ni romain), aux prétentions temporelles des papes ou  aux visées hégémoniques de Charles Quint. Par conséquent, il faut se garder de toute approche conjoncturelle pour se situer résolument sur le plan de la durée. Pour Bainville et Barrès comme pour Renan, la nation est surtout une affaire de longue durée, elle est « l’affirmation perpétuelle de la vie ».

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  • La science, l'idéologie et la désinformation

    Chacun sait que de tout temps l'histoire est écrite par les vainqueurs, et qu'elle fournit aux prétentions de leurs héritiers la meilleure des justifications. On comprend aisément pourquoi l'histoire contemporaine et le récit des événements en cours, qui ne relève encore que des journalistes ou plutôt de leurs employeurs, et de ceux qui les financent) sont soumis aux intérêts dominants et à l'idéologie qui les couvre. Il est bien connu également que la situation présente peut donner une signification nouvelle à certains faits du passé.

    Science et idéologie

    On sait moins en revanche que des recherches dont l'enjeu n'est pas évident sont elles aussi soumises à l'idéologie dominante, sans que nul, au départ, ne manipule consciemment les chercheurs. Cette harmonie préétablie entre la recherche et l'idéologie prépare le terrain aux futurs manipulateurs, mais, en elle-même, c'est une réalité qu'il serait vain de nier. J'en prendrais des exemples dans les sciences humaines et plus particulièrement

    dans les études indo-européennes. Les exemples qui suivent ont pour but de montrer que la main invisible de l'idéologie dominante peut tout aussi bien mener la science à la découverte que l'en détourner, ou en occulter les acquis.

    D'où vient l'idée d'une langue mère " indo-européenne " ?

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  • L'homme blanc victime de l'idéologie du progrès (fin)

    SARCOPHAGES POUR BLANCS

    Observez le discours des Pygmées. La violence qui s'empare d'eux sitôt que l'on vient à mettre en doute le bien fondé de leur dieu-Progrès. Osez dénoncer la prodigieuse stupidité de leur automobile. 39.000 morts sur les routes d'Europe en 1999. Des centaines de milliers de paraplégiques qui font de ce temps une sorte de sublime apothéose de l'estropié au point qu'après un demi siècle sans guerre on soit fondé à créer des Jeux Olympiques pour non-valides. Des trains de semi-remorques transforment le cœur de l'Europe en un dépotoir toxique sur lequel plane d'irrespirables nuées empoisonnée Les balafres triomphantes semées à travers nos pays par l'éclair rugissant des TGV sont l'orgueilleuse réponse terrienne à l'insupportable essor du trafic aérien. Le dieu-Progrès se nourrit d'échanges, de mélanges, de vitesse, de bruits, de fumées. Il suppose ces barres affreuses qui ont remplacé sur les collines des villes les cathédrales d'antan verrues de béton que l'on appelle centres hospitaliers où palpite la nouvelle économie pourvoyeuse des hyper-marchés funéraires. Terrain d'expérimentation aussi où se déroulent les prémices des futures Olympiades du scanner. Chaque jour on bat des records de greffes. Et s'entredéchirent sur leurs starting-blocks les chirurgiens-héros des temps nouveaux. Osez montrer du doigt la mégapole en train de bétonner et de bitumer plaine après plaine, toute l'Europe ! C'est le plus grand défi auquel se sont consacrés les maniaques du Progrès.

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  • L'homme blanc victime de l'idéologie du progrès (1ère partie)

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    « Pygmées, montés sur les épaules des géants du passé, nous n'en sommes pas moins sur leurs épaules et nous pouvons voir plus loin qu'eux. » Les théoriciens de l'ère arrogante où nous avons sombré se sont emparés de cet apophtegme de John de Salisbury prononcé en des temps de grande modestie où il n'était qu'affirmation d'une volonté de voir de comprendre ou d'aller plus loin, Etymologiquement le progrès n'est que le fait d'avancer, d'aller vers l'avant. Le terme ne suggère aucun principe d'excellence ou de supériorité. J'avance sur mon chemin. C'est une déviance intellectuelle qui, dans un premier temps, introduit une considération hiérarchique, pose des degrés, définit des systèmes qui serviront de cadre à l'idéologie Progressiste totalitaire dans laquelle le monde occidental a peu à peu versé, (l'homme blanc fut victime de l'idéologie de progrès à partir de la Renaissance et de la Réforme).

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  • Gramsci, Théoricien du pouvoir culturel

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    Antonio Gramsci naît en Sardaigne, en 1891 Bossu et fils d'un modeste fonctionnaire emprisonné pour corruption, il vit une enfance difficile, mais studieuse. En 1911 il obtient une bourse pour l'Université de Turin, où il se spécialise en linguistique.

    Du Parti socialiste au Parti communiste

    En 1913, il rejoint le Parti socialiste italien (PSI), et écrit bientôt régulièrement dans ses journaux, notamment dans les colonnes d'Avanti. Le jeune Gramsci, bien que révolutionnaire, n'a que mépris pour le déterminisme scientifique des marxistes orthodoxes. En revanche, il admire l'activisme de Georges Sorel, théoricien du syndicalisme-révolutionnaire dont s'inspirera Benito Mussolini, et le spiritualisme néo-hégélien du philosophe Benedetto Croce.

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