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culture et histoire - Page 658

  • 2019, ce grand cru pour les découvertes archéologiques préhistoriques

    Atlantico : Quelles ont été les découvertes les plus révolutionnaires ou les plus fascinantes dans le domaine de la préhistoire ou de la paléoanthropologie en 2019 ?
    […]
    Une découverte importante en paléoanthropologie c’est les fossiles de Luçon sur l’île de Luçon aux Philippines.
    […]

    Les Dénisoviens ont atteint les sommets du plateau tibétain

    […]

    La plus ancienne scène de chasse découverte dans une grotte en Indonésie

    « Des archéologues ont découvert des peintures rupestres âgées de 44.000 ans […] »

    Polémique autour de peintures rupestres annoncées comme néandertaliennes

    « Neandertal pouvait-il peindre? Ce vieux débat de la paléoanthropologie connait depuis une année un regain d’intérêt avec la découverte en 2018 de trois peintures rupestres espagnoles datées de 64’800 ans. Un âge où l’homme moderne n’était pas encore présent en Europe.[…]
    Ces datations ont été extrêmement critiquées parce qu’elles remettent en question pas mal de choses. Ce qui est intéressant avec ce travail, c’est que ce sont des dates obtenues dans trois grottes différentes. Cela limite la possibilité de s’être trompé.

    […]

    Une Vénus de 23 000 ans (et de quatre centimètres) découverte à Amiens

    […]
    Atlantico via http://www.fdesouche.com/1318073-2019-ce-grand-cru-pour-les-decouvertes-archeologiques-prehistoriques

  • Histoire du populisme occidental, de Périclès à Donald Trump (3)

    Partie II – Le populisme ancien et l'invention du discours public (suite)

    Première synthèse

    Hétimasie, au peuple de Dieu le règne d'un trône vide

     Depuis l'époque hellénistique, le rôle de la parole publique avait diminué et fut investi par une demande relevant plutôt du domaine privé et des besoins individuels. Peu à peu, l'appartenance à une communauté politique fut reléguée au second plan : les solidarités claniques et les tractations entre grandes familles tenaient lieu d'organisation publique. Puis de manière définitive avec l'évangélisation et le déclin des institutions civiques, la prière devint le pivot central du rassemblement public, où le discours s'adresse à soi-même et doit exprimer une volonté intérieure, qui se transcende elle-même par rapport à un monde futur au-delà.

     Le populisme gréco-romain avait pour cadres la cité, la république puis l'empire. Pour le populisme messianique c'était le rattachement direct à l'ordre céleste, tout en se réappropriant certaines méthodes utilisées par leurs prédécesseurs. L'ancien maillage institutionnel des cités et des administrations impériales fut progressivement investi par les structures de l'Église. La concordia ordinum autrefois désirée par Cicéron était sur le point de se réaliser grâce à la mainmise des prêtres sur l'idéologie impériale. La fusion synthétique des deux populismes, le césaropapisme, trouva sa forme la plus achevée à Byzance sous le règne de l'empereur Justinien (527-565), qui a assuré la transmission de la plus grande compilation de droit romain aujourd'hui connue : le Corpus juris civilis.

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  • Histoire du populisme occidental, de Périclès à Donald Trump (2)

    Partie II – Le populisme ancien et l'invention du discours public (suite)

      La République romaine : la sécession institutionnalisée, levier de la puissance militaire

      En dehors d'Athènes, dans le monde antique les tentatives d'instaurer un régime démocratique se sont soldées dans la violence, déclenchant la guerre civile ou institutionnalisant une lutte entre gouvernants et gouvernés. Les épisodes les plus célèbres furent les multiples sécessions de la plèbe romaine, ayant débouché sur une construction politique originale qui mêlait à la fois des éléments aristocratiques, monarchiques et démocratiques.

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  • Histoire du populisme occidental, de Périclès à Donald Trump

    INTRODUCTION

      La bataille de la Cité des morts

      Existe t-il encore des peuples ? Au moment où le libre-échange conquiert toujours plus de territoires, abaisse les frontières commerciales et globalise la culture, la notion de peuple, venant de l'antiquité gréco-romaine, est remise en cause et a perdu de sa pertinence. Par le truchement des médias et d'internet, le champ a été investi par des mouvements identitaires qui répondent à l'individualisation des sociétés et transforment la politique en un marché culturel adapté à la mondialisation néolibérale. Les masses sont éclatées et ne sont plus encadrées par des structures collectives universelles. La plupart du temps, elles se répartissent entre des groupes assez fermés et sectaires, défendant une idéologie bornée et simpliste.

      Arrive en scène le mot docte et savant de populisme (dans son usage actuel depuis les années 1980), pour caractériser les actions politiques qui tentent de reconstruire des communautés populaires, désintégrées par la fin des grandes idéologies et l'expansion irréfragable des marchés financiers. Tant est si bien que le mot du peuple lui-même, vieux depuis la nuit des temps, a été subsumé dans une nouvelle définition académique qui s'est répandue dans la sphère médiatico-politique : le populisme. À côté de ça, dans la vie quotidienne des gens il faut bien admettre que tout ce débat sur la sémantique est assez éloigné de leurs préoccupations et donc peu évoqué dans les conversations. Ici, les mots de peuple et de populisme n'ont qu'une signification vague et leur différenciation théorique n'est qu'un bavardage rhétorique assez ennuyeux autour d'un enjeu politicien assez vain et prétentieux.

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  • Vous avez dit privilèges

    6a00d8341c715453ef0240a4d84fea200d-320wi.jpgVotre chroniqueur ne voudrait pas finir l'année 2019 sans émettre un vœu, celui de contribuer à tordre le cou à la passion égalitaire. Depuis plus de deux siècles, ce faux principe abaisse la France et répand sa pestilence en Europe.

    Une fois pour toutes, les hommes, j'entends par là les êtres humains, précisément parce qu'ils doivent être considérés comme égaux en dignité et en responsabilité, ne sauraient être tenus pour identiques et interchangeables. L'idéal antique, entre citoyens, vise l'isonomie, la même règle applicable à tous. À vrai dire, on n'y parvint, d'ailleurs, jamais dans les cités de référence, ni dans la Rome républicaine, ni dans l'Athènes démocratique, encore moins chez les Spartiates.

    Rien de plus inégal que cette Création divine que nous appelons nature. Sur le même arbre, il n'existe jamais deux feuilles superposables. Vous prétendez sauver la Planète ? Ne commencez pas par l'aplatir en rêve.

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  • L'histoire de la FANE racontée par... Rivarol

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    Robert Spieler, Rivarol cliquez ici

    La FANE, une étrange organisation

    Franck Buleux nous offre, aux éditions Synthèse nationale, un panorama de ce que fut la Fédération d’action nationale européenne (FANE), qui exista un peu plus de quatorze ans, entre 1966 et 1980. Fondée par Marc Fredriksen (1936-2011), un employé de banque résidant au cœur de la Seine-Saint-Denis, célibataire, amateur invétéré  de tabac, fumant la pipe, peu charismatique, la FANE fut, dit Franck Buleux, « probablement l’ultime tentative, sur notre territoire, de former un parti révolutionnaire, d’inspiration nationale-socialiste européenne ». Après l’échec des nationaux, soutiens de Jean-Louis Tixier-Vignancour, à l’élection présidentielle de 1965, le mouvement entreprit de dépasser les deux thématiques traditionnelles de l’extrême droite française : le nationalisme étatique et l’anticommunisme.  Qui était l’ennemi principal, selon l’expression de Carl Schmitt et de Julien Freund ? La guerre des Six-Jours permettra de le désigner : ce seront l’ensemble des soutiens à Israël, y compris, et même surtout, parmi les organisations et cadres de l’extrême droite concurrente. Le Système considéra (ou plutôt fit semblant de considérer) que la FANE était cet astre sombre, expression d’une internationale brune, un danger quasi mortel pour la démocratie, et finit, bien sûr, par la dissoudre.

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