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culture et histoire - Page 660

  • Jean de Viguerie, lumière sur la vraie patrie

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    Rappelé à Dieu mi-décembre, l'historien Jean de Viguerie lègue une œuvre foisonnante. Ses ivres sont des boussoles essentielles pour quiconque souhaite s'émanciper des fausses idoles révolutionnaires.

    Le Passé ne meurt pas. C'est le titre du dernier ouvrage de Jean de Viguerie, publié en 2016 (Via Romana). Son auteur est mort le 15 décembre, à Montauban. Homme du XXe siècle, il y avait chez lui cette gentilhommerie propre à l'Ancienne France qui était son objet d'étude. Jean de Viguerie, à l'instar d'un Xavier Martin ou d'un François Bluche, était un de ces auteurs attachants, plaisants à lire et écouter, mais aussi accessible à son public une intelligence toute française. L'historien du droit Philippe Pichot-Bravard, avec qui il s'était lié d'amitié, loue un maître « toujours soigneux de répondre à ses lettres et de recevoir ses hôtes, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir du caractère, demeurant ferme sur les principes et le respect de la vérité ». Enseignant aux Universités d'Angers et de Lille, ne ménageant pas sa peine auprès de ses étudiants, il fut un intellectuel engagé et chrétien. La transmission était sa vie, comme métier et comme objet de recherche. Jugez donc L'institution des enfants :  L'éducation en France XVIe-XVIIIe siècle (1978), L'Église et l'éducation (2001) ou encore Les Pédagogues (2011). Il travaillait sur l'influence des idées sur les mentalités, et la manière dont l'ancienne mentalité a été minée par une crise morale dès le XVIIe. On décèle, dans ces livres, combien le vrai métier d'historien - l'enquête, nous dit Hérodote - animait Jean de Viguerie, décidé à pourfendre les idéologies.

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  • Quand Arte apporte sa pierre à l’escroquerie historique de la « légende noire » de la colonisation

    jpg.jpgLa chaîne Arte vient de se surpasser dans le commerce de l’insupportable escroquerie historique qu’est la « légende noire » de la colonisation. Or, le bilan colonial ne pourra jamais être fait avec des invectives, des raccourcis, des manipulations et des mensonges.

    Regardons la réalité bien en face : la colonisation ne fut qu’une brève parenthèse dans la longue histoire de l’Afrique. Jusque dans les années 1880, et cela à l’exception de l’Algérie, du Cap de Bonne Espérance et de quelques comptoirs littoraux, les Européens s’étaient en effet tenus à l’écart du continent africain. Le mouvement des indépendances ayant débuté durant la décennie 1950, le XXe siècle a donc connu à la fois la colonisation et la décolonisation.

    Quel bilan honnête est-il possible de faire de cette brève période qui ne fut qu’un éclair dans la longue histoire de l’Afrique ? Mes arguments sont connus car je les expose depuis plusieurs décennies dans mes livres, notamment dans Osons dire la vérité à l’Afrique. J’en résume une partie dans ce communiqué.

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  • Au centenaire d'une paralysie hexagonale

    6a00d8341c715453ef0240a4b5337c200c-320wi.jpgUne fois encore, en ce mois de janvier 2020, l'actualité nous ramène à l'histoire.

    Certes la conférence internationale réunie à Berlin, ce 19 janvier autour de Mme Merkel, ne laissera pas dans les annales de la diplomatie le souvenir de sa devancière du XIXe siècle. Rappelons au besoin, en effet, que, dans la même capitale, le chancelier Bismarck avait réussi à organiser en 1884-1885 l'ébauche de l'espace eurafricain. L'œuvre impériale, si injustement calomniée de nos jours, allait notamment faire disparaître, pour un siècle, l'esclavage islamiste au sud de la Méditerranée. La colonisation préparait aussi l'éveil des populations subsahariennes à la civilisation moderne.

    Alors, seule la régence de Tripoli, l'actuelle Libye, dut demeurer, – et cela durera un peu plus de 25 ans, jusqu'à la guerre italo-turque de 1911-1912 – sous la férule stérile de l'Empire ottoman. Et c'est celle que précisément le gouvernement d'Ankara s'emploie à rétablir avec le concours des Frères musulmans. Aujourd'hui comme hier "là où ils ont fait un désert, ils disent qu'ils ont fait la paix.[1]"

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  • Non, le nationalisme n’est pas un péché (texte de 2007)

    Renaissance catholique a organisé son université d’été du 14 au 17 juillet 2007 dans le cadre magnifique de Grand’Maisons à Villepreux, autour du thème : Le nationalisme est-il un péché ?, thème actuel, puisqu’en face des assauts socialistes et mondialistes, ce terme a toujours mauvaise presse, en Europe tout au moins.

    Après le mot de bienvenue de Jean-Pierre Maugendre, président du mouvement, qui salua le rappel à Dieu de Daniel Raffard de Brienne décédé le 7 juillet, après avoir appris la parution du motu proprio concernant l’officialisation de la messe de saint Pie V, dont il avait fait l’un des combats de sa vie, il appartenait au professeur Claude Rousseau de poser la question sur le plan philosophique : « Qu’est-ce qu’une nation ? ». Une nation, c’est un peuple qui a pris conscience de lui-même et qui a accepté des lois, c’est-à-dire qui a construit un État. L’homme étant un être fini, la philosophie traditionnelle pense que les nations sont indispensables pour que chacun puisse aimer son prochain. Seul Dieu peut aimer tous les hommes. Comme disait Maurras, qui fut souvent cité durant ces quatre jours, la nation est d’abord une « amitié ». C’est pourquoi l’Église traditionnelle et les papes ont toujours défendu un nationalisme sain.

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  • René Cagnat : L'Eurasie et l'Europe face aux superpuissances et à l'islam