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culture et histoire - Page 654

  • Soljenitsyne : "Le déclin du courage, c’est le début du déclin !" (Cette année-là n°14)

  • Guerre: s'adapter pour vaincre

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    par Thibault LAVERNHE

    Ex: https://metainfos.fr

    Au cours des XIXe, XXe et déjà XXIe siècles, les organisations militaires du monde – et singulièrement les armées occidentales – ont été marquées par le sceau de l’évolution rapide, qu’elle soit technologique, doctrinale ou culturelle. Sous l’effet de l’adversité, du progrès scientifique ou des évolutions sociales, les armées, sans exceptions, ont eu à relever très régulièrement des défis existentiels dont elles sont ressorties profondément changées.

    2405446109.jpgEn prenant sept cas d’école de la conduite du changement dans les armées, Michel Goya propose ainsi avec S’adapter pour vaincre une analyse des rouages de l’adaptation des grandes structures militaires sous la pression de leur époque : qu’il s’agisse de l’ascension de l’armée prussienne au XIXe siècle, de la métamorphose de l’armée française durant la Première Guerre mondiale, du déclin de la Royal Navy au cours de la première moitié du XXe siècle ou encore de la confrontation de l’US Army avec la guerre moderne à partir de 1945, l’animateur du blog La Voie de l’épée met à chaque fois en lumière les inducteurs de la mue de la Pratique (avec un grand « P » sous la plume de l’auteur) au sein de ces organisations complexes. Car, pour Michel Goya, « faire évoluer une armée, c’est faire évoluer sa Pratique », cette même Pratique étant « le point de départ et d’arrivée du cycle de l’évolution ».

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  • L'Europe jusqu'à Vladivostok

    Histoire et géopolitique (1992)

    L’histoire connaît les cités-états : Thèbes, Sparte, Athènes, plus tard Venise, Florence, Milan, Gênes. Aujourd’hui elle connaît les Etats territoriaux : la France, l’Espagne, l’Angleterre, la Russie. Finalement elle découvre les Etats continentaux, tels que les Etats-Unis d’Amérique, la Chine actuelle et l’URSS d’hier. [1] L’Europe d’aujourd’hui subit une période de transformations. Elle doit passer du stade plus ou moins stable des Etats territoriaux au stade de l’Etat continental. Pour la majorité des gens, cette transition est entravée par l’inertie mentale, sans parler de la paresse de l’esprit.

    Bien que n’étant pas plus grande qu’un morceau de tissu, Sparte avait une forte vitalité, d’un point de vue historique, vivant avant tout dans son aspect militaire. Ses dimensions et ses ressources étaient suffisantes pour contenir une armée capable de gagner le respect de tous ses voisins.

    Nous approchons ici le problème basique de la vitalité des Etats. La cité-état historique fut supplantée par l’Etat territorial. L’Empire romain supplanta Athènes, Sparte, Thèbes. Et sans grand effort [2]. Aujourd’hui la vitalité historique de l’Etat dépend de sa vitalité militaire, qui à son tour dépend de sa vitalité économique ; ce qui nous conduit à l’alternative suivante :

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  • Le mythe humaniste

    La société moderne est fondée sur le mensonge et la falsification de l’Histoire. Pour asseoir un pouvoir usurpé et fondé sur des principes démoniaques, sa propagande tente de salir tout ce qui précède ou s’oppose à la Révolution. C’est pourquoi l’ouvrage d’Alain Pascal La Renaissance, cette imposture, troisième tome de son ambitieux projet intitulé La guerre des gnoses, peut être considéré, sans exagération, comme un ouvrage majeur.

    Le point de départ de cette oeuvre polémique est d’une implacable logique. Puisque Jacques Heers, dans son ouvrage Le Moyen-Âge cette imposture, a démontré que le “Moyen-Âge” n’existait pas, car l’héritage culturel antique n’a jamais été perdu pendant les temps féodaux, on doit en conclure que la “Renaissance” n’existe pas non plus. On ne peut redécouvrir ce qui n’est pas perdu, ressusciter ce qui n’est pas mort.

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