Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 654

  • George Steiner, maître à lire, par Gérard Leclerc.

    La mort du grand universitaire George Steiner nous invite à revisiter une œuvre critique d’une extrême importance. C’est la culture qui donne son âme à une civilisation qui est faite de richesses patrimoniales et d’échanges. Sans compter cette richesse commune qu’est la Bible.

    En apprenant lundi soir la mort de George Steiner, d’instinct j’ai recherché ses livres dans ma bibliothèque. N’était-ce pas avant tout l’homme des livres, lui le lecteur insatiable et le transmetteur ? Malheureusement, ma bibliothèque étant en dérangement et en instance de rangement, je n’ai pu retrouver le carton où ils sont provisoirement emballés. J’aurais aimé relire quelques pages d’Après Babel que j’ai lues à peu près à sa parution, sous le conseil pressant de Pierre Boutang au milieu des années soixante-dix. Steiner m’avait ouvert tout un monde, qui est celui de la parole et de l’écrit avec la polyphonie des langues, ce trésor merveilleux.

    Universitaire de réputation mondiale, Georges Steiner est d’abord connu comme critique, un métier qu’il considérait avec la plus grande humilité. À Stéphane Barsacq qui l’interrogeait là-dessus, il répondait : « J’aimerais, si on se souvient de moi, oui j’aimerais que ce soit en tant que maître à lire. Maître à penser, je n’ose pas y aspirer, maître à lire, oui. » Et pour se mieux faire comprendre il empruntait une métaphore à Pouchkine : « C’est moi qui écrit les lettres, vous vous contentez de les mettre à la boîte. » La richesse de sa vie, notre professeur estimait que ça avait été de mettre les lettres à la boîte. Et encore : « Quand on a passé sa journée à enseigner Le roi Lear ou Phèdre ou Partage de midi, l’on se dit : “À quoi bon ?” Parce que la richesse de ces textes, de ces hommes est d’un ordre tout à fait différent du nôtre… » Mais, cher maître, pour pouvoir transmettre, il faut savoir se pénétrer du génie d’autrui et savoir aussi traduire, qui est bien une des plus belles facultés de l’esprit humain !

    Steiner avait une hantise qu’il exprimait à Barsacq dans les termes les plus directs : « Les temps vont être très difficiles, il n’y a pas de doute… Et il y a une forme de populisme, plein de vengeance, qui dit : on en a assez de votre culture, vous nous emmerdez avec votre culture. » Les pop stars n’ont-ils pas remplacé les écrivains ? Et pas seulement pour la jeunesse. À l’Élysée, pourtant sous François Mitterrand, Régis Debray était en concurrence sévère avec Jack Lang pour donner la prééminence aux écrivains par rapport aux vedettes du showbiz. Mais Steiner demeurera comme un témoin, gardien des vraies richesses de l’esprit et du cœur. Je pense à son appartenance juive, souvent compliquée, mais qui tenait d’abord à son attachement au livre des livres, la Bible. Ce livre dont il savait mieux que quiconque qu’il avait irrigué toute la grande littérature occidentale !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 5 février 2020.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/02/06/george-steiner-maitre-a-lire-par-gerard-leclerc-6210597.html#more
  • Entretien avec Fabrice Robert (Fraction) : « La vie est un combat, aussi bien dans la rue que dans l’octogone ! »

    Le site Breizh-info.com a récemment publié un entretien avec Fabrice Robert qui relance différents projets autour de Fraction. Un groupe qui – de par son engagement sans concessions – a considérablement marqué de son empreinte la scène du rock enraciné. Un retour qui se produit quelques temps après la sortie d’une nouvelle production d’In Memoriam.

    Découvrez cet entretien !

    S’il y a un retour musical sur lequel peu de gens auraient misé, c’est bien celui du groupe Fraction, groupe phare de la scène rock identitaire dans les années 90 et 2000. Derrière ce retour, un homme qui, après quelques années de retrait de la scène politique, fait donc son retour sur la scène musicale : Fabrice Robert.
    Un nouveau site Internet vient de sortir, des nouveaux morceaux sont annoncés, et pourquoi pas une reformation en concert dans les prochains mois ? C’est ce que nous avons demandé à Fabrice Robert. Entretien avec le fondateur du mouvement identitaire, et vétéran du hardcore 100 % Nissa, 100 % Europa, qui nous a accordé une interview exclusive, lui qui ne s’était plus exprimé dans un média depuis de nombreuses années.

    Lire la suite

  • Perles de Culture n° 240 : Le véritable engagement du maréchal Pétain

    Anne Brassié et Frédéric Pic évoquent les films “La llorona”, “Scandale”, “L’adieu”, “Qu’un sang impur…” et “La fille au bracelet”. Puis, Jacques Boncompain, dans son livre, Je brûlerai ma gloire (Muller Editions), révèle à partir d’archives inédites, le véritable engagement du maréchal Pétain.https://vimeo.com/389440835

    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n-240-le-veritable-engagement-du-marechal-petain

  • Vérités sur les esclavagismes et les colonialisme

    Vérités sur les esclavagismes et les colonialismes.jpegRéplique à Houria Bouteldja par Bernard Antony

    L’AGRIF a fait mettre en examen madame Houria Bouteldja pour ses propos d’incitation à la haine raciste contre les « blancs » qu’elle appelle « souchiens », et des soutiens qui doivent accepter d’être « rééduquer »… « avant qu’il ne soit trop tard »… « S’ils veulent sauver leur peau ».

    Houria Bouteldja alimente assurément la fureur de ces jeunes sauvages hurlant « mort aux blancs ! » dans les scènes de lynchage que l’on sait, comme place des invalides, au Mans ou à Perpignan.

    Elle impute aux Français, aux  « blancs », tous les méfaits du colonialisme et de l’esclavage n’hésitant pas, quoique vivant en France et payée par la France, à se dire française de « papiers », à exalter son nationalisme algérien, et sa « race arabe » (qu’entend-elle par là ?) dans le plus parfait mépris du fait qu’elle est de race blanche et que, pour ce qui est des odieux système de traite de traite négrière hors de l’Afrique, celui de la traite orientale, Garbo-musulmane, l’emporte par la durée et le nombre sur celui de la traite occidentale.

    Dans sa dialectique aussi sommaire que cynique, elle s’efforce ainsi, au mépris le plus total de la vérité, de rallier les noirs à sa cause de la reconquête arabe-islamique, tablant au fond, selon une sorte de racisme, non moins odieux car implicite, sur leur crédulité, ce qui révolte la plupart de ceux qui, connaissent l’histoire, refusent avec indignation leur instrumentalisation.

    Nous ne répondant pas à la haine d’Houria Bouteldja par la haine. Car l’histoire est riche d’exemples, depuis saint Paul, de ceux qui à la lumière de la vérité, ont trouvé le chemin de l’amour.

    C’est tout ce que nous souhaitons à Houria Bouteldja en rappelant dans ce petit livre et en puisant largement dans les meilleurs ouvrages, des vérités qu’elle semble totalement ignorer sur le colonialisme et l’esclavage, qui ne fut pas le monopole d’une seule race ou d’un seul peuple mais dont sa culture devrait tout de même faire repentance.

    À commander à Reconquête-Diffusion, 70, boulevard Saint-Germain, 75005

    Reconquête septembre 2010

  • Royalistes : Formation et militantisme : Bordeaux, GAR, La Rochelle, Limoges...

    1.jpg

    16299161_10212492468846956_5836934071471281461_n.jpg

     

    6.jpg

     

    1.jpg

     

    2.jpg

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/02/04/formation-et-militantisme-gar-6209204.html

  • Louis de Funès, catholique, patriote et royaliste

    Rendons hommage à Monsieur Louis de Funès, rappelé à Dieu il y a aujourd’hui 37 années.

    Carlos Luis de Funès de Galarza, connu sous le pseudonyme de Louis de Funès, restera, incontestablement, l’un des plus grands acteurs de tous les temps et de toute l’histoire.

    Parti de rien, courant le cachet, il était un véritable bourreau de travail. Gagnant au départ sa vie en faisant du piano-bar puis des petits rôles, il deviendra l’acteur français le plus populaire de son temps. Comique extraordinaire, véritable génie de la pitrerie, il spécialisera son jeu et ses mimiques en interprétant avec une excellence inégalable les personnages les plus odieux et tyranniques. Bourré de talents, pianiste virtuose, Louis de Funès était également un danseur exceptionnel. Tout son jeu d’acteur était musical et rythmé.

    Lire la suite

  • Principes stratégiques fondamentaux

    Si l’on estime, comme Spengler, que « la politique n’est qu’un substitue à la guerre utilisant des armes plus intellectuelles » (1), appliquer la grille de raisonnement propre à la stratégie militaire au combat politique peut s'avérer fécond.

    Les grands principes en matière de stratégie militaire, sont au nombre de cinq

    Le premier, la concentration des forces, consiste à frapper avec le maximum de puissance l'ennemi, en un point choisi comme étant le plus faible de son dispositif, pour obtenir soit une percée, soit sa destruction totale. En effet, seule l’attaque du fort au faible est payante, l'attaque du fort au fort ne conduisant qu'au carnage, comme l’Histoire l’a montré. Tel fut le cas de Gettysburg, en 1863, qui coûta 23000 hommes aux Nordistes et 28000 aux Confédérés, soit un tiers des troupes. Même résultat tragique pour l’offensive anglaise de la Somme, en juillet 1916, qui entraînait des pertes ahurissantes, la résistance allemande n’ayant pas été entamée par les tirs d’artillerie préalables : 19240 morts le premier jour, et plus de 600000 jusqu’en novembre ! À noter que  la concentration des forces implique la maximisation de la puissance de feu : il faut impérativement concentrer son feu pour s'assurer la destruction de L'ennemi, plutôt que de le disperser sur plusieurs cibles...

    Lire la suite

  • Grandeur du christianisme par André Gandillon

    Pour une autarcie économique des grands espaces.jpegAndré Gandillon, Grandeur du christianisme, préface de l'abbé Claude Barthe, François-Xavier de Guibert, 448 pages, 30 €

    Comme l'abbé Claude Barthe l'exprime dans son introduction, ce livre est un événement dans le sens où l'apologétique a été abandonnée depuis longtemps et méprisée voici donc un livre qui la remet à l'honneur, enfin !

    André Gandillon est bien connu dans la famille nationale, il est le rédacteur en chef de la revue Militant, et auteur du livre Les fondements du XXIe siècle : Réflexions pour un renouveau européen, il est ancien! conseiller municipal Front national à Bondy, auteur également d'un traité de philosophie publié chez François-Xavier de Guibert en 1998 Considérations sur la raison humaine, qui est une étude sur la quête de la légitimité de l'action.

    Lire la suite

  • Sortie le 1er mars prochain du n°18 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Honoré d'Estienne d'Orves et à la résistance monarchiste en 1940

    CHN 18 ANNONCE.jpg

    Issu d’une vieille famille de la noblesse provençale de tradition catholique et légitimiste, sensible aux idées et aux actions du catholicisme social d’Albert de Mun, descendant des généraux vendéens d’Autichamp et Suzannet et filleul du commandant Driant (le gendre du général Boulanger), le capitaine de frégate Honoré d’Estienne d’Orves peut être rattaché à la droite nationale, monarchiste, catholique et sociale.

    Dans le chaos de 1940, à l’heure où « l’occupation (força) les hommes à choisir explicitement leur allégeance » (Pierre Nora), cet officier de valeur, comme bien d’autres, fit son choix. Au nom des valeurs de sa famille, de sa foi chrétienne, de l’honneur, de la patrie…, il choisit de continuer la lutte sous le drapeau français, dans les rangs gaullistes. Mais sans pour autant retirer son respect au Maréchal Philippe Pétain ni vouer aux gémonies ceux qui firent au même moment un autre choix que le sien... Ambiguïtés d’une époque…

    Dans ce nouveau numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme, Didier Lecerf, historien de formation et militant de la cause nationale, nous invite à partir à la découverte de ce Français exemplaire, de ce patriote ardent, premier agent de la France libre fusillé par les Allemands, en août 1941. Il nous convie aussi à découvrir le milieu et l’époque qui ont contribué à sa formation intellectuelle et morale ainsi que les exemples qui l’ont inspiré.

    Cahier d'Histoire du nationalisme n°18, Honoré d'Estienne d'Orves, 1940 : des monarchistes dans la Résistance, Didier Lecerf, 200 pages, 20 euros (+ 5 euros de port).

    Sortie le 1er mars 2020

    Commandez-le dès maintenant : cliquez ici

    Bulletin de commande