culture et histoire - Page 659
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Le Siècle Des Révolutions (II/III): concevoir l'impossible (1750-1770)
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Le siècle des révolutions (I/III) : le laboratoire anglais (1660-1750)
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Journal du chaos
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Communauté de Mamarchevo (Bulgarie) - Le retour de Georges Dubuis dans Vive l'Europe
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Un bouclier celtique d’une valeur inestimable découvert dans une tombe deux fois millénaire
Ce bouclier est décrit comme « l’objet d’art celtique britannique le plus important du millénaire » par l’archéologue Melanie Giles de l’université de Manchester, au Royaume-Uni. Découvert dans la tombe d’un guerrier celte vieille de 2200 ans, située près de la ville de Pocklington, dans le Yorkshire, il fascine les scientifiques. Son propriétaire serait décédé vers 320–174 avant notre ère, précise The Independent.
Le fait que la tombe contenait des armes, un char avec des montures et des provisions, suggère que les tribus celtes de l’époque envisageaient un passage dans l’au-delà. Des accessoires en cuir qui existaient autrefois sur le bouclier de 75 cm ont disparu et le bouclier était lui-même dans un piteux état. Mais les conservateurs […] lui ont redonné forme, et cette pièce est désormais considérée comme inestimable par les archéologues.
Il faut dire qu’elle a bousculé la croyance populaire qui dit que les boucliers en métal n’étaient utilisés que pour les cérémonies, et non au cours de batailles. « Notre enquête remet cela en cause avec la preuve d’une blessure par perforation, typique d’une épée, dans le bouclier », explique l’archéologue Paula Ware, du MAP Archaeological Practice, au Royaume-Uni. « Des signes de réparations peuvent également être observés, suggérant que le bouclier était non seulement vieux mais qu’il a sûrement été bien utilisé. »
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« Le spectre qui hante la droite française »
Jean-Christophe Buisson est Directeur adjoint de la rédaction du Figaro Magazine, journaliste historique et animateur d'Historiquement show sur la chaîne Histoire, Jean-Christophe Buisson est aussi le préfacier de l’anthologie de textes de Charles Maurras, fraîchement publiée chez R. Laffont dans la collection « Bouquins »
Jean-Christophe Buisson, publier et préfacer du Charles Maurras, aujourd'hui, n'est-ce pas un brin provocateur ? L'auteur est officiellement un proscrit, un maudit...
Par l'influence intellectuelle et politique qu'il exerça durant la première moitié du XXe siècle, Charles Maurras est une figure majeure des lettres françaises. Son œuvre est quantitativement immense (une centaine de livres et plus de 20 000 articles) et la liste de ceux qui l'admirèrent, fût-ce de manière éphémère, en dit long sur son magistère Proust, Apollinaire, Gide, Malraux, Bergson, Bernanos, Drieu La Rochelle, Maritain, Blanchot, Lacan, Althusser, etc. De nombreuses personnalités politiques, toutes plus républicaines les unes que les autres (Clemenceau, Poincaré, De Gaulle, Pompidou, Mitterrand), confessèrent aussi leur respect pour ce théoricien du nationalisme intégral qui estimait que la grandeur de la France ne s'était exprimée et ne pourrait s'exprimer à nouveau que sous un système monarchique. Dès lors, donner à comprendre comment et pourquoi cet homme, en effet condamné et maudit pour son attitude durant la Seconde Guerre mondiale, exerça une telle fascination sur des esprits si brillants et si divers, ne relève en rien de la provocation mais plutôt d'une forme d'éclairage. Ceux qui ne connaissaient pas Maurras, dont l'œuvre n'était quasiment pas rééditée, se feront une idée sur lui. Quant aux anti-maurrassiens autoproclamés, ils pourront désormais citer des textes précis pour motiver leur dégoût ou leur haine. Mais ils auront aussi découvert que le maître de l'Action Française ne se résume pas à ses diatribes antisémites. Maurras, c'est aussi une esthétique, un style, une réflexion géopolitique. Et une belle poésie.
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Le colonialisme, une « faute de la République » ?
Le 21 décembre 2019, à Abidjan, en dénonçant le « colonialisme faute de la République » et non de la France (à moins que, pour lui, France=République), Emmanuel Macron a désigné les vrais responsables de la colonisation, ce « péché » qui sert aujourd’hui à désarmer la résistance au « grand remplacement ».
Etat de la question :
1) Dans les années 1880-1890, l’idée coloniale fut portée par la gauche républicaine alors que la droite monarchiste et nationaliste majoritaire dans le pays s’y opposait[1].
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Maurras éternel
Maurras aurait eu 150 ans le 20 avril Plus souvent caricaturé que lu, le Martégal est fortuitement revenu sur toutes les lèvres lors d'une polémique inattendue. L'occasion de revenir aux textes mêmes de celui qui fait encore tant couler d'encre.
À priori, Jean-Noël Jeanneney n’est guère maurrassien. Ancien président de Radio France et des célébrations du Bicentenaire de 1789 l'homme est peu suspect d'adhésion à un quelconque coup de force antirépublicain. Pourtant, Jeanneney vient de claquer avec fracas la porte du Haut-Comité des commémorations nationales Mieux sur douze membres du Haut comité, ils sont dix à avoir démissionné, indignés par la décision du Ministère de la culture de supprimer le passage initialement dédié à Maurras (né le 20 avril 1868) au sein du Livre des commémorations 2018. « Une censure », selon eux. Il est vrai que la présence d'un tel passage, d'une mention du Martégal au sein d'un document républicain, ne pouvait qu'attiser la haine de quelques chiens de garde, et les vociférations de ceux qui ne l'ont pas lu. Exit, donc, le texte de présentation signé Olivier Dard, professeur en Sorbonne. Au lieu de cela, des commentaires de journalistes. Maurras selon Askolovitch ? « Un idiot complotiste ». Tout simplement.
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Nos ancêtres les Gaulois
De Marion Duvauchel :
Nous croyons aujourd’hui assez volontiers que les Français ont de tout temps considéré les Gaulois comme leurs ancêtres.
Il n’en est rien.
Les vestiges d’une Gaule incarnée par Vercingétorix et devenue pour cinq cents ans une partie de l’Empire romain n’ont pas toujours été reconnus, respectés et protégés comme étant les restes vénérables de notre passé ou les témoins des origines mêmes de la Nation. Cela a pris du temps avant que les monuments ou objets dit «gallo-romains» ne deviennent le legs tangible et visible de cette civilisation latine dont la Gaule aurait eu l’avantage d’être imprégnée, par voie de conquête, à l’issue d’une guerre héroïquement perdue.
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Politique Magazine n°187 de Janvier 2020 vient de sortir
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