
Numéro spécial de Février du magazine "L'Incorrect" consacré au royalisme.
Avec un entretien exclusif et très politique de 4 pages que j'ai réalisé avec SAR le prince Jean d'Orléans, comte de Paris, prétendant au trône.
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Numéro spécial de Février du magazine "L'Incorrect" consacré au royalisme.
Avec un entretien exclusif et très politique de 4 pages que j'ai réalisé avec SAR le prince Jean d'Orléans, comte de Paris, prétendant au trône.
Au moment où la droite est en pleine déliquescence, aussi bien sur le plan idéologique que politique et stratégique, il était urgent que quelques hommes engagés dans la lutte contre le mondialisme et pour la défense des valeurs traditionnelles travaillent sur un ensemble d'études (25 au total), formant ainsi un panorama riche et original de nouvelles résistances et dégageant une possible voie de reconstruction intellectuelle et culturelle. Directeur de l'ouvrage collectif Aux sources de la droite, Arnaud Guyot-Jeannin, également président du cercle « Sol Invictus », a bien voulu faire le point pour R&A en répondant à nos questions.
R&A Quelle est l'opportunité aujourd'hui de redonner un nouveau corpus doctrinal à la droite ?
Arnaud Guyot-Jeannin Parce qu'elle n'en a plus ! La droite a pourtant derrière elle, toute une série de penseurs et d'idées qui devraient lui donner les moyens d'exister, voire même de regarder quelquefois la gauche avec une certaine hauteur Or, il n'en rien. Pourquoi ? Eh bien, parce qu'elle est chaotique, cultivant un certain anarchisme individualiste de type passéiste et/ou providentialiste. Sans parler d'un conspirationnisme récurrent qui l'exonère de tout examen critique de la situation. Elle ressasse tout le temps les mêmes antiennes sur ses trois échecs historiques successifs (1789, Seconde Guerre mondiale, guerre d'Algérie). Trois saignées épouvantables ! Elle les cultive tellement qu'on a le sentiment qu'elle en recherche une quatrième à tout prix. Or, il faut arrêter l'hémorragie ! La droite n'a d'abord aucun complexe à avoir vis-à-vis de la gauche. Ensuite, elle n'a pas à rougir de son action historique, étant donné qu'elle n'est pas unifiée doctrinalement. Le texte de Philippe Conrad sur « La droite, la résistance et la collaboration » est très explicite à cet égard. Enfin, elle doit reprendre l'initiative sur des bases théoriques précises et communes. On lui reproche cette unité fictive lorsqu'il s'agit du passé, alors pourquoi ne pas faire plutôt émerger cette réalité au présent ? Nous en tirerions les avantages et non les inconvénients. Pour arriver à ce résultat, malgré certaines divergences à ne pas négliger, nous sommes quelques-uns dans cet ouvrage à nous affirmer d'une droite spirituelle et identitaire en opposition avec la gauche progressiste et la droite libérale. Je souhaite que nous remportions la bataille des mots en nous réapproppriant le terme de « droite » qui reste une catégorie archétypale très présente dans l'imaginaire collectif et ainsi œuvrer à l'avènement d'une symphonie post-droitière et non simplement, comme c'est souvent le cas aujourd'hui, à concilier un front du refus. Soyons d'abord « pour » avant d'être « contre ». Jean Cau disait « On se pose en s'opposant. » Je souhaite au contraire qu'on s'oppose en se posant. L'expression de « droite intégrale » qu'a forgé Julius Evola me paraît la plus convaincante. On peut aussi à ce titre se revendiquer de penseurs qui ne sont pas explicitement de droite ou qui refusent cette polarité gauche-droite, ce qui est une autre manière d'être de droite sans l'avouer Une certaine pensée de gauche antimarxiste peut même se révéler intéressante à intégrer pour contrecarrer les projets de la modernité mais la hiérarchisation des références s'avèrent indispensable.
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Faut-il encore rappeler que les Etats-Unis se sont d’abord construits contre des peuples autochtones (les Indiens d’Amérique) et que cette entité a mené de véritables guerres d’extermination à des gens qui ne lui demandaient rien, si ce n’est de vivre tranquillement selon leurs lois et sur la terre de leurs ancêtres. Mais c’était déjà trop apparemment, sans compter que cela constituait un obstacle insupportable à la « mission providentielle » des Etats-Unis, à la « destinée manifeste » de cette nation choisie pour être le législateur de l’humanité, de toute l’humanité il va sans dire.
Les Etats-Unis se sont construits sur une base vétérotestamentaire. C’est pourquoi la psychologie américaniste est prisonnière d’une trame biblique : l’Amérique est la terre promise, le peuple américain est le peuple élu, les autochtones du pays sont des Cananéens – on peut donc légitimement les exterminer – et les autres nations ont un choix binaire à faire : soit s’incliner devant la Nouvelle Jérusalem, soit disparaître.
"Et le rêve et l'action. La totale puissance de l’homme, il me la faut. Je serai brisé ou je briserai " Le soldat qui écrit ces lignes, dans un hôpital de l'arrière, en cette année 1915, n’est encore qu’un inconnu. Il a combattu à Charleroi et en Champagne. Il a été blessé deux fois. Il ignore tout de son avenir et ne songe pas encore à devenir écrivain. Ni à "faire la liaison à ses risques et périls, entre la Cité et l'Esprit"
Victime d'une légende
Lorsqu'on prononce le nom de Drieu apparaît l'Image d'un homme hésitant un don Juan fatigué rongé par l'idée du suicide, un dandy et un dilettante. Ceux qui ne l'ont lu que superficiellement rabâchent tous les mêmes critiques : Drieu n'est pas un authentique romancier, il manque d'Imagination et n'est capable que de raconter sa propre histoire (1). En 1960, l'un des rares livres scolaires évoquant son œuvre se borne à cette misérable notice : "Pierre Drieu la Rochelle (1893-1945) aura été l'exemple de faillite intellectuelle, artistique et morale la plus remarquable de sa génération. " (Littérature française de Bédier-Hazard).
Sommaire
Par Périco Légasse
Anonçant la rétrogradation de trois à deux étoiles du restaurant Paul Bocuse, en ouverture de sa matinale sur RTL vendredi 17 janvier 2020, notre confrère Yves Calvi, peu connu pour ses outrances, lâchait à l’antenne la phrase culte de Michel Audiard : « Les cons, ça ose tout ». Il ne pouvait mieux dire pour commenter l’aberrante et absurde décision du Guide Michelin. Aberrante, car s’il est un socle sur lequel s’appuie la restauration pour établir un code de valeurs quant aux types de prestations, aux genres culinaires et à l’éthique professionnelle actuellement en vigueur dans l’hôtellerie française, c’est bien le restaurant de Paul Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or. Socle dont Michelin s’est toujours prévalu, voire inspiré, pour se maintenir comme la référence quasi officielle du mercato hôtelier. Une complicité tacite impliquant un classement particulier pour le temple lyonnais le jour où le grand prêtre viendrait à disparaître.