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culture et histoire - Page 662

  • La Petite Histoire : Louis VI, le roi qui a soumis les seigneurs brigands


    On le connait généralement sous son surnom tardif, « le Gros », et le public moderne en garde l’image caricaturale faite par le film Les Visiteurs, de Jean-Marie Poiré. Pourtant, avant de devenir impotent, Louis VI était surnommé « le Batailleur ». En effet, c’est l’arme à la main qu’il a soumis tous les seigneurs brigands du bassin parisien, agrandissant ainsi considérablement le domaine royal. Par ailleurs protecteur du pape, il a tenu tête à l’Empereur comme au roi d’Angleterre, tout en participant, en France, à l’essor des communes.

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  • Histoire : Valmy, morne colline...

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    Morne colline Il ne s'est rien passé à Valmy

    Il s'agit bien d'un mythe, mais dans son sens trivial : celui d'une grande fumisterie, qui a de plus semé les germes de la destruction de l'Europe.

    « De ce lieu et de ce jour, date une nouvelle époque de l'histoire du monde, et vous pourrez dire : j'y étais ». Depuis bientôt deux siècles, la célèbre exclamation de Goethe est invoquée pour qualifier l'épisode de Valmy. Rapportée dans sa Campagne de France (1822), publiée trente ans après l'événement, elle aurait été, à en croire le poète, réellement prononcée par lui au soir de la « bataille », à laquelle il assista comme attaché à l'état-major de l'armée prussienne. Depuis bientôt deux siècles, cette phrase sert à accréditer le symbole qui s'attache, en France, à Valmy : celui d'une armée improvisée de fiers « volontaires », d'ardents « patriotes », d'un « peuple en armes » faisant barrage, grâce à sa bravoure et à sa foi en la Liberté, à l'invasion du territoire national par les armées du « despotisme » et de la « tyrannie », dont celle du roi de Prusse, la mieux entraînée d'Europe. Un symbole lui-même indissociable d'une scène maintes fois décrite et représentée : celle du général Kellermann en train de galvaniser ses troupes en agitant son chapeau placé au bout de son épée et criant : Vive la Nation ! sur fond de « ça ira ». Le lyrisme de Michelet a largement contribué à la populariser, en en rajoutant : « À l'exemple de Kellermann, tous les Français, ayant leurs chapeaux à la pointe des sabres, des épées, des baïonnettes, avaient poussé un grand cri… Ce cri de trente mille hommes remplissait toute la vallée : c'était comme un cri de joie, mais étonnamment prolongé ; il ne dura guère moins d'un quart d'heure fini ; il recommençait toujours, avec plus de force : la terre en tremblait… C'était : « Vive la Nation ! » (Histoire de la Révolution française).

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  • Conversations : Jean-François Gautier, un penseur incontournable (2ème partie)

    Dans le cadre de l’émission « Conversations », Paul-Marie Coûteaux nous propose de partir à la découverte d’un personnage aux multiples facettes : Jean-François Gautier. Musicologue reconnu notamment pour son apport sur Palestrina et Debussy, Jean-François Gautier est aussi un penseur du GRECE, de la Nouvelle Droite qui représente un important courant de pensée en France. Acteur de la reconquête culturelle, Jean-François Gautier n’est pas seulement philosophe. Il est aussi un homme de sciences : il est un des fondateurs de l’étiopathie à laquelle il a consacré de nombreux ouvrages. Jean-François est plus qu’un touche à tout : il brille dans tout. C’est l’honneur de TVLibertés de vous mener à la rencontre de cette personnalité qui possède un regard éclairant sur les événements de ce monde. A voir Absolument !

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  • La soumission de l’Allemagne à la repentance coloniale

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    Par Bernard Lugan

    Outre-Rhin, bien que la parenthèse coloniale n’ait duré que deux décennies, l’exigence de repentance atteint en ce moment des sommets inégalés. Même en France où, pourtant, il n’est pas possible de parler de la colonisation sans avoir préalablement revêtu le cilice de pénitence, l’exigence de soumission au dogme de la culpabilité coloniale n’a pas (encore ?) une telle ampleur.

     En Allemagne, il est aujourd’hui impossible, tant elle est longue, de dresser la liste des rues, des places, des squares, des musées, des instituts et des casernes débaptisés au seul motif qu’ils ont un rapport avec la période coloniale ou avec des personnages ayant un lien avec cette dernière. Dirigé par la gauche, le Land de Berlin a même fait de la repentance coloniale un de ses principaux axes politiques, comme si la ville n’avait pas de problèmes plus urgents et plus concrets à régler… Ici, il n’est pas un jour sans qu’il soit demandé aux habitants transformés en chiens de Pavlov de l’auto-flagellation, de psalmodier la liste des péchés ultramarins de leurs grands-parents et de « regarder en face les crimes coloniaux allemands ainsi que le génocide des Herero et des Nama » commis en Namibie, l’ancien Sud-Ouest africain.

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  • Arnaud Imatz : « L’oligarchie mondialiste, fléau de l’Amérique et de l’Europe »

    Lasch-La-révolte-des-élites-et-la-trahison-de-la-démocratie.gifLorsqu’on vit depuis des années à l’étranger un sujet régulier d’étonnement est le mélange de répulsion-fascination que suscitent les États-Unis dans les grands médias de l’Hexagone. Certes, il ne s’agit pas d’une nouveauté. La généalogie de l’américanophobie et de l’américanophilie est bien établie. Les historiens la font remonter au XVIIIe siècle. Mais l’ampleur du parti pris journalistique à l’heure de traiter l’information sur l’ami-ennemi américain, est proprement sidérante. Le matraquage « obamaniaque », à l’automne 2012, quelques jours avant les élections présidentielles, n’en est qu’un exemple criant. Le message était d’un simplicité enfantine : il y avait d’une part, Barack Obama, le « bon », le réformateur, le « créateur » du système de protection sociale, et, d’autre part, Mitt Romney, le « méchant », le réactionnaire-opportuniste, le mormon milliardaire, le capitaliste va-t-en-guerre. Oubliée la loi de protection de la santé adoptée par l’État du Massachusetts, en 2006, sous l’impulsion du gouverneur Romney. Oubliées les interventions répétées de l’armée américaine sous les ordres du président démocrate sortant, les attaques de drones qui violaient le droit international (10 fois plus nombreuses que sous Bush Jr.) en particulier au Pakistan et au Yemen, l’envoi de 33000 hommes en Afghanistan, l’intervention en Lybie… En démocratie, disait le théoricien des relations internationales, Hans Morgenthau, « la propagande est inévitable, elle est un instrument de la politique », et son contrôle ne peut être qu’un travail de Pénélope. On ne supprime pas la propagande, pas plus qu’on n’élimine la conflictivité, au mieux, on la minimise.

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  • Les origines de la guerre de Sécession

    Les origines de la guerre de Sécession .jpegLe conformisme en histoire, l'équivalent moderne de la censure, n'est pas le privilège de l'Europe. La puissante Amérique se retrouve victime elle aussi du poids des idées dominantes. Hollywood et les grands médias diffusent une version édulcorée du passé en accord avec les bons sentiments à la mode. En revanche, les Américains qui veulent transmettre une autre vision de leur histoire disposent d'atouts que nous pouvons envier. Leur esprit pratique, tout comme les dimensions du pays, rendent possibles des projets qui, dans la vieille Europe, seraient voués à l'échec.

    The War between the States de John J. Dwyer est un bon exemple de ces initiatives locales contre le « politiquement correct » qui se multiplient de la côte Est à la côte Ouest. Fier de ses racines sudistes, l'auteur a imaginé un ouvrage, à mi-chemin entre l'encyclopédie et le manuel scolaire, qui rassemble une somme d'informations sans équivalent. Si, sur le déroulement de la guerre, le profane découvre une foule de renseignements peu connus, le principal mérite de ce livre, écrit avec clarté et avec un grand sens de la pédagogie, est d'insister sur les causes qui ont conduit les États Unis d'Amérique à se diviser.

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  • À retenir dès maintenant : 5 et 6 septembre prochains, 50e Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil

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