culture et histoire - Page 898
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Pierre Yves Rougeyron : janvier 2018 partie II Allemagne, Cranberries, Churchill, Trump, Italie
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Pierre Yves Rougeyron : Janvier 2018 Fake News, féminisme, Maurras, Céline, vaccins, souveraineté
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Il y a soixante-quinze ans ..
Du 14 au 24 janvier 1943, La conférence de Casablanca visait à évincer le chef de la France libre :
Après le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, sous commandement américain, et dont la France combattante avait été soigneusement écartée par le président Franklin Roosevelt, celui-ci, plus que méfiant à l’égard du général de Gaulle, se montrait plus que complaisant à l’égard de l’amiral Darlan, transfuge de Vichy. À telle enseigne que ce dernier fut même reconnu, le 22 novembre, comme haut-commissaire en Afrique du Nord, en charge du gouvernement militaire et civil dès lors qu’il se plaçait sous le contrôle des autorités américaines. Nomination officiellement provisoire et que le destin se hâta de sceller le 24 décembre suivant par le bras armé du jeune Fernand Bonnier de La Chapelle (20 ans). Croyant ainsi servir les intérêts de la France libre, à moins que ce ne fussent ceux du Royaume Uni, voire du comte de Paris, il avait servi, sans le savoir, les desseins Américains, qui tenaient alors un deuxième homme dans leur manche pour supplanter de Gaulle : moins sulfureux et plus docile que Darlan, le général Henri Giraud, candidat au poste de marionnette agitée depuis Washington, attendait alors son heure à Gibraltar.
Curieux homme que ce général d’armée de 63 ans : hostile avant 1939 à l’emploi massif des blindés mais favorable à une offensive rapide contre l’ Allemagne ; fait prisonnier le 19 mai 1940 dans des conditions rocambolesques, parfaitement représentatives du ridicule de la désorganisation des forces françaises du moment : ayant perdu son armée, il s’était « fait cueillir » sans opposer de résistance : ce sont les soldats du rang qui se sacrifient, pas les généraux d’armée ; fait grand croix de la légion d’honneur le 25 août, pendant son incarcération en Prusse orientale – mais oui ! ; évadé, dans des conditions restées mystérieuses, le 17 avril 1942 de la forteresse de Königstein ; refusant de rejoindre la Résistance et adressant des offres de service au régime de Vichy ; s’autorisant à donner des leçons sur les causes de la débâcle : à ses yeux, non point militaires mais civiles, attribuables à la dénatalité, aux congés payés, au syndicalisme, au parlementarisme, à la faillite de l’enseignement, à l’esprit de jouissance - un vrai inventaire à la Prévert – mais nullement à l’incompétence de l’état-major, soit l’exact discours du maréchal Pétain en juin 1940.
Approché à Vichy par des agents secrets américains, il accepte de travailler pour eux « à la libération de la France » et ne parle plus qu’en futur général en chef vainqueur ; le voilà aéroporté par ses nouveaux amis à Gibraltar au moment du débarquement en Afrique du Nord puis, après le succès de celui-ci, à Alger et, après la mort de Darlan, à qui il sert brièvement d’adjoint puis de successeur, à Casablanca.
Giraud n’a pas l’étoffe du titre de « commandant en chef civil et militaire » dont l’a affublé Eisenhower de la part de Roosevelt. Installé dans ses fonctions, il maintient les lois antisémites de Vichy, la détention des résistants et fait arrêter des fonctionnaires français pour avoir aidé les Américains lors de leur débarquement ! Attitude que dénonce virulemment la presse américaine. Mais Washington s’entête et organise, en janvier 1943, une conférence internationale, c’est-à-dire avec Churchill, de Gaulle et Giraud. Objectif : évincer le premier au profit du second. Devinant la mascarade, les Soviétiques ont décliné l’invitation. La réunion se tient à Anfa, quartier résidentiel de Casablanca où les Français ont, dans les années 1920, construit de confortables villas. Les Américains ont réquisitionné plusieurs d’entre elles, expulsé leurs occupants, et établi un périmètre de sécurité gardé par leurs seules forces militaires. « Bref, écrit de Gaulle, dans ses Mémoires de guerre, c’était la captivité (...) en terre de souveraineté française, elle me fit l’effet d’une sorte d’outrage. »
Les Américains ne ménagent pas leur peine pour tenter d’humilier de Gaulle et de mettre Giraud en avant. Pour cela, ils offrent d’élégantes réceptions où se presse le « tout Casa » afin d’écouter, admiratif, la énième narration par le héros du jour de son évasion d’Allemagne. Et de Gaulle, invité de bout de table, plongeant son nez dans son assiette avant de relever la tête à la fin du récit de son challenger : « Et maintenant, général Giraud, si vous nous racontiez comment vous avez été fait prisonnier ? » Rien ne se retourne plus vite qu’une assemblée de rieurs convoquée pour voler au secours de la victoire...
Roosevelt, qui tient alors Churchill sous sa coupe, voudrait mettre en place une direction collective de la France libre mais où de Gaulle serait néanmoins subordonné à Giraud. Le refus du premier est catégorique. Pour sauver les apparences, Roosevelt parvient, non sans mal, à ce que les deux Français se serrent la main puis acceptent officiellement de diriger conjointement l’ensemble des forces françaises en guerre : un expédient sans avenir qui fera seulement perdre du temps à la France libre, de Gaulle ne parvenant, après de multiples manœuvres, à éliminer définitivement Giraud qu’en avril 1944.
La conférence de Casablanca ne fut cependant pas totalement inutile : les alliés convinrent de plusieurs points importants pour l’avenir de la conduite de la guerre, notamment l’exigence, à laquelle les Américains se montraient jusqu’ici réticents, d’une reddition sans conditions des puissances de l’Axe. Que, le 8 mai 1945, la France libre recevrait au même rang que les autres puissances victorieuses.
Daniel de Montplaisir
http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2614-il-y-a-soixante-quinze-ans
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QU'EST-CE QUE LA "PENSEE UNIQUE" ?
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Notre liberté est redevable au christianisme et non pas aux Lumières
Rémi Brague est interrogé dans le numéro de février de La Nef :
Et dans la suite de l'entretien, Rémi Brague constate une coïncidence entre régions christianisées et institutions libres.
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ATAHUALPA & LA CHUTE DE L’EMPIRE INCA (1532-1533) | AU CŒUR DE L’HISTOIRE | EUROPE 1
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Jean de Brem par Georges FELTIN-TRACOL
Ex: http://www.europemaxima.com
En 1964, les Éditions de la Table Ronde publient Le testament d’un Européen. Le titre de cette formidable fresque historique européenne revient à l’éditeur. En effet, l’auteur, Jean de Brem, avait été assassiné par des flics, quelques mois plutôt, le 18 avril 1963 dans le Ve arrondissement près du Panthéon et de la Montagne Sainte-Geneviève.
Le lieu de la mort de Jean Nicolas Marcetteau de Brem, né le 2 août 1935, est un tragique clin d’œil pour ce défenseur de la civilisation chrétienne européenne. Sous-lieutenant parachutiste, il combat en Algérie et, sous les ordres du colonel Château-Jobert, futur doctrinaire « contrerévolutionnaire », participe à l’intervention de Suez en novembre 1956.
Démobilisé, le cousin du futur ministre gaulliste Olivier Guichard continue la lutte à Paris Match, à Combat et dans la revue L’Esprit public, bientôt considérée comme la tribune quasi-officielle de l’OAS dont Brem est par ailleurs un membre actif. Poète, il adapte en français le chant militaire allemand J’avais un camarade qu’il nomme La Cavalcade. Mais son grand œuvre demeure Le testament d’un Européen.
Cette épopée en deux volumes se compose de cinq parties, de « L’Antiquité. L’exemple des grands anciens » au « Grand séisme. Les quatre révolutions » en passant par « Le classicisme. L’Europe des cousins », « La Renaissance. Le temps des capitaines » et « Le Moyen Âge. Le temps de la foi ». L’auteur ne cache pas ses convictions chrétiennes, à la fois viriles et œcuméniques puisqu’il prend en compte l’Orthodoxie, spiritualité gréco-byzantine de l’« Europe d’Orient », et le protestantisme, croyance germano-nordique de l’« Europe septentrionale ».
Il inclut dans la longue durée historique les paganismes antiques aux différentes phases temporelles et géographiques du christianisme. Guelfe d’Empire – il salue l’ouverture du concile Vatican II -, il se montre sévère à l’égard de Frédéric II de Hohenstaufen et n’hésite pas à parler de « Jeune Europe », d’« Europe nation », de « Grand Empire » romain qu’il qualifie d’« État-nation de la “ Mare Nostrum ”, premier gouvernement mondial (p. 118) ». Il célèbre bien sûr Charlemagne, le Grand Duc d’Occident Charles le Téméraire, Charles Quint, Philippe II de Habsbourg et même Louis XIV, maître de facto entre 1700 et 1713 d’un empire mondial franco-espagnol. Jean de Brem ne s’attarde pas sur Napoléon Bonaparte; on peut supposer qu’il avait l’intention de développer cette dernière tentative de bâtir une Europe unie française…
Des cinq parties, la dernière est la plus courte et la moins aboutie. Il faut préciser que Jean de Brem fut tué en pleine correction du premier jeu d’épreuves. Il prévoyait en outre un troisième volume dans lequel il eût exposé sa vision européenne. Avait-il des notes ? Ses proches ont-ils conservé ses brouillons ? Par cet ouvrage, il voulait « exalter les martyrs et les grands capitaines qui ont installé sur le monde la domination de l’Europe [… et] dénoncer les apprentis sorciers qui ont provoqué le recul de l’Occident et préparent maintenant son écrasement total (p. 12) ».
Anti-communiste virulent, Jean de Brem approuve le projet d’Eurafrique et soutient toutes les luttes coloniales de l’Occident européen. « L’Afrique, source d’énergies futures, continent à la mesure de la politique planétaire, peut et doit devenir le théâtre de la Renaissance européenne, au profit des Africains comme des Blancs. […] La confédération eurafricaine est la plus grande force de dissuasion que nous puissions édifier (p. 15). » Brem estime que « l’Europe, pour être plus forte, doit premièrement s’unifier. Ensuite elle doit s’allier étroitement au “ moindre mal ” américain. Ce qui manque aux États-Unis, ce colosse cybernétique sans âme, l’Europe l’a depuis plusieurs millénaires : des raisons de se battre, un idéal à défendre ! (p. 13) ».
Écrit dans un style épique qui donne un indéniable souffle historique à ce panorama – hélas inachevé ! – de la geste européenne, Le testament d’un Européen a paradoxalement influencé Dominique Venner et Jean Mabire au moment d’Europe-Action. Nonobstant son arrière-plan catholique, le plaidoyer de Jean de Brem en faveur de la nation européenne emporte l’adhésion.
Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, souhaite vérifier la qualité des manuels de l’enseignement primaire. Quand des éditeurs oseront-ils concevoir des manuels destinés aux collégiens et aux lycéens ouvertement inspirés du Testament d’un Européen ?
Georges Feltin-Tracol
• Chronique n° 13, « Les grandes figures identitaires européennes », lue le 2 janvier 2018 à Radio-Courtoisie au « Libre-Journal des Européens » de Thomas Ferrier.
• Disponible, Le testament d’un Européen peut être commandé à Francephi : https://francephi.com/livre/le-testament-dun-europeen
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Charles le Maudit...
Ainsi, il était à nouveau question de Charles Maurras ces jours-ci, pour le motif que le 150ème anniversaire de sa naissance avait été inscrit parmi les commémorations évoquées par le ministère de la Culture pour cette année 2018 : aussitôt, nombre d'associations spécialisées dans la délation et l'indignation (éminemment sélective, au demeurant) ont manifesté leur courroux et le ministère a désinscrit Maurras de sa liste pour éviter toute polémique inutile. Quelques radios et journaux ont évoqué l'affaire, bien petite en somme mais tout aussi révélatrice de l'état d'esprit contemporain, de cette censure permanente et de cette « loi des suspects » étendue à tous ceux qui se retrouvent accusés (à tort ou à raison, d'ailleurs) de quelque phobie condamnée par les vigilants de notre République morale et vertueuse à la façon d'un Maximilien (de) Robespierre (sa petite particule ayant disparu, de par la volonté de son porteur en 1791) si soucieux des bonnes mœurs et des bonnes pensées républicaines...
Oui, j'ai envie de prendre la défense de Maurras aujourd'hui ! Non par provocation mais par compassion pour la vérité historique et par passion pour la liberté d'expression et de débat, l'une et l'autre aujourd'hui malmenées par nos Messieurs les censeurs, si justement dénoncés par le gaucho-royaliste Maurice Clavel un soir d'ORTF. Je la prends comme Marcel Jullian, éminent royaliste et résistant reconnu, dialoguiste du film « La grande vadrouille » et ancien président de la deuxième chaîne de télévision (en 1975), l'avait fait lorsque, pour sa revue de poésie Vagabondages, il avait consacré un numéro à ce même Maurras, provoquant l'ire de quelques écrivains qui retirèrent alors leur soutien à cette publication pourtant réputée. Mais Jullian répétait à qui voulait l'entendre que l'on pouvait accuser Maurras de toutes les intelligences, sauf de celle avec l'ennemi, prenant ainsi le contre-pied du jugement de Lyon de janvier 1945 lors du « procès Maurras », exemple même de procès politique...
Non, je ne suis pas (ou plus ?) maurrassien, et je ne supporte pas ses excès de plume comme son antisémitisme maladif, mais je ne renie pas tout ce que, en un temps fort de ma jeunesse, Maurras m'a apporté, me sauvant de certaines tentations et désespoirs, et me préservant, a contrario, de certains aveuglements qui furent, pour son malheur et celui du royalisme tout entier, les siens, et cela même s'il les partageait avec nombre d'autres.
D'ailleurs, le royalisme ne se limite pas à Maurras, Dieu merci, comme l'on ne peut limiter Maurras à l'antisémitisme. Personnellement, si je suis devenu royaliste au sens politique du terme, je le dois à Maurras mais aussi à Bertrand de Jouvenel. Et si je suis resté royaliste, c'est, pourrait-on dire, malgré Maurras et ses errements, mais c'est en appliquant, aussi, sa fameuse « tradition critique » et son « empirisme organisateur », et en rappelant, encore et toujours, que Maurras ne voulait pas faire des maurrassiens (trop souvent imitateurs sans imagination...) mais bien d'abord des royalistes actifs, « intellectuels et passionnés ».
Ce que nos actuels censeurs reprochent officiellement à Maurras, c'est, nous dit-on, son antisémitisme qu'il proclamait « d'état » (au double sens du terme, à la fois de l’État lui-même, et des états au sens communautaire du terme, que ne redoutait pas, d'ailleurs, Maurras) et qui s'apparente à une forme extrême d'anticommunautarisme, même si ses écrits quotidiens et, surtout, la lecture de ses premières pages politiques laissent planer un doute douloureux sur la nature de cet antisémitisme, obsessionnel quand celui de Voltaire ou même de Marx, de nature assez proche du sien, se fait plus discret et plus « banal ». Cet antisémitisme lui a fait perdre une bonne part de sa crédibilité près des élites intellectuelles de son temps, même s'il y a toujours eu, et en assez grand nombre, des Juifs d'Action Française, dont certains seront, comme Henri Mosséri, déportés et assassinés par les nazis durant la guerre. Mais, soyons clair : un Maurras capable de surmonter l'antisémitisme, comme Bernanos et Boutang le feront chacun à leur tour, aurait été d'un meilleur secours pour l'idée royale qu'il défendait quotidiennement. Daniel Halévy, fin lecteur de Maurras et proche du courant traditionaliste français jusqu'à sa mort, l'avait, je crois, confié à Henri Massis et à Pierre Boutang, et s'il n'était pas insensible à l'argumentation nationaliste et monarchique du vieil homme, il ne partageait évidemment pas les outrances du doctrinaire du « nationalisme intégral ». Quant au comte de Paris de l'époque maurrassienne puis gaullienne, il a toujours dénoncé l'antisémitisme quelle que soit sa forme et ses fondements, et la lecture du Courrier Royal(1934-1940) est fort rassurante sur ce point... Maurras tirera en définitive quelques leçons des horreurs des persécutions dont furent victimes les Juifs durant la seconde guerre mondiale et il mettra une certaine sourdine à son antisémitisme traditionnel, ce que sa longue lettre au président Auriol, intitulée « Votre bel aujourd'hui », confirme partiellement.
Toujours est-il que la République avait au moins prévu de commémorer la naissance de Maurras, ce qui ne valait évidemment pas soutien ni même accord avec la pensée et la pratique du théoricien monarchiste, mais était la reconnaissance de la place de Maurras dans le débat intellectuel français, place obscure sans être obscurantiste, et de sa prégnance dans l'inconscient français, ce que Bernard-Henri Lévy (à la suite de l'historien Zeev Sternhell) avait pressenti. Le sous-titre d'un article que L'Obs a consacré à cette nouvelle « affaire Maurras » sur son site internet me semble assez juste s'il apparaît provocateur et, peut-être, trop limité quant à l'espace politique et idéologique : « L'imam caché de la vieille droite française ».
Que peut-on encore retenir de Maurras aujourd'hui ? Au-delà de quelques pages lumineuses de « L'ordre et le désordre » et de « L'avenir de l'Intelligence», et une fois soldés son dramatique antisémitisme et ses fautes politiques, aussi nombreuses que ses fautes stratégiques, il reste une ligne fédéraliste françaiseintéressante ; un nationalisme historique et politique (Boutang disait un « nationisme ») qui peut encore, si l'on suit les quelques feuillets du chapitre « Que la France pourrait manœuvrer et grandir », tirés de « Kiel et Tanger », inspirer une politique diplomatique française (ce que n'avait pas manqué de souligner le président Georges Pompidou en 1972, devant les étudiants de Sciences Po !) ; et quelques arguments forts pour une magistrature suprême de l’État qui ne doive rien aux féodalités politiciennes, financières et économiques... (1)
Je rajouterai à cette courte liste « la Prière de la fin» dont j'espère qu'elle sera, comme je le souhaite, lue à ma messe de funérailles (que j'espère la plus tardive possible, bien sûr), et, parmi les photos glissées dans la poche de ma veste, dans le cercueil, entre celle du général de Gaulle et de sa fille Anne et celles de mes proches, j'aimerai que l'on y mette celle de Maurras derrière son bureau encombré de tas de journaux dont, au premier plan... L'Humanité ! Comme un clin d’œil à la liberté de l'esprit qui ne s'embarrasse pas d'étiquettes et de préjugés...
Notes : (1) : Sur ces bases simples que nous étions quelques uns à partager à l'AF dans les années 1990, un étudiant d'Action Française, dans un numéro de la revue royaliste Insurrection, avait ainsi cru reconnaître en De Gaulle « un Maurras pressé d'agir », ce qui ne me semble pas totalement faux.
Jean-Philippe CHAUVIN
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Provence : Le banquet des Camelots du Roi 2018 aura lieu le samedi 17 février. Qu'on se le dise !
Le prochain banquet des Camelots du Roi de Provence est fixé au samedi 17 février 2018 à 20 heures.
Ce banquet se tient dans la tradition et dans l'esprit des Camelots du Roi, anciens et à venir. Banquet privé, sur invitation, réservé aux Camelots du Roi de Provence et à leurs invités.
Fondés en 1908 pour servir l'Action Française, les Camelots du Roi ont été dissous en 1936 par le gouvernement d'alors mais leurs traditions, leur esprit ont toujours été maintenus.
La participation des anciens des Camelots du Roi est vivement souhaitée. Les jeunes militants d'Action Française sont également bienvenus.
Les lecteurs de Lafautearousseau qui souhaiteraient participer peuvent en faire la demande [Par courriel : lafautearousseau@outlook.fr ou téléphone : 06 08 31 54 97].
Prix du banquet : Jeunes 15 € - Anciens : 25 €
Règlements avant le 10 février
• Par chèque à l'ordre de la Fédération Royaliste Provençale (F.R.P. 48 rue Sainte-Victoire 13006 Marseille)
• Par PayPal en spécifiant « Banquet des Camelots du Roi »
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