culture et histoire - Page 899
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Les Conversations de Paul-Marie Couteaux : Renaud Camus - 3ème partie
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Sur "Un chemin de résistance", le livre de Carl Lang
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Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, tel pourrait être le sous-titre du livre d’entretiens entre Carl Lang, Président du Parti de la France (PdF) et Jean-François Touzé. L’ex secrétaire général du Front national, qui a pris dès 2008 ses distances avec Marine Le Pen, y expose le sens de son engagement. Il y affirme qu’il est possible de faire renaître une véritable Droite nationale, sociale, populaire, identitaire et européenne capable de défendre la France et ses valeurs de civilisation, sans en dissimuler la difficulté, tant l’omniprésence du FN dans les médias et l’opinion occulte tout autre message.
En prenant la tête du Front national, Marine Le Pen ambitionnait d’en faire un instrument pour sa conquête du pouvoir. On allait voir ce qu’on allait voir ! Dehors les vieilles badernes, à commencer par son vieux père de Président d’Honneur, qui selon elle, prenait un malin plaisir à freiner son ascension grandiose. Las, trois fois hélas, que reste-t-il, six ans après de ce « désir d’avenir » ? Peu de chose en vérité. Un groupe de parlementaires européens qui se délite au gré des ambitions des uns et des autres. Le point d’orgue pourrait être atteint, si d’aventure les députés du FPÖ décidaient, dans un souci de respectabilité, de quitter le groupe l’Europe des nations et des liberté après son entrée dans le gouvernement autrichien.
Un tiers des personnes élues aux municipales et régionales ont déjà mis les pouces ou « scissionné » mettant à mal la fameuse implantation synonyme, selon Marine Le Pen et son ex bras droit Philippot, de la professionnalisation du parti. A l’Assemblée, celle qui se voulait la principale opposante au macronisme en est encore à chercher sa place, si jamais, elle la trouve.
Ne parlons même pas des affaires judiciaires, elles sont si nombreuses et variées, que même le Petit Poucet en perdrait son chemin. Quant aux finances : le congrès dit « de la refondation et du changement de nom », il s’apparente plutôt à celui de la dernière chance avant le dépôt de bilan. La disparition du néo-FN, maintenant que Marine le Pen sait qu’elle ne sera jamais Présidente de la République, serait la meilleure des choses qui puisse arriver à la Droite nationale, si elle veut se relever du champ de ruines idéologiques où l’a laissée l’expérience Marine Le Pen/Philippot. Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, c’est en quelque sorte le message que porte ce livre d’entretiens.
UN CHEMIN DE RÉSISTANCE, Carl Lang, 190 pages, 20,00 € (+ 4,00 € de port), Cahier photo, Les Bouquins de Synthèse nationale, ISBN 978-2-36798-043-0
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Les Conversations de Paul-Marie Couteaux : Renaud Camus - 4ème partie
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Les Mayas | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Les deux accusations contre Charles Maurras sont-elles justes ?
Dans Minute, Eric Letty revient sur les deux accusations portées à l'encontre de Charles Maurras :
"La première porte sur la période de la Deuxième Guerre mondiale, la plus commode à exploiter : depuis 1945, le chef de l’Action française est convaincu d’intelligences avec l’ennemi, ce qui a été le motif de sa condamnation. La deuxième accusation, celle d’antisémitisme, figure aussi dans les débats du procès, mais elle a résonné avec une importance accrue depuis les années 1970."
Et il récuse ces chefs d'accusation :
"Pour savoir en effet de quoi on parle, il faut comprendre que cet antisémitisme se retrouve aussi bien chez les penseurs et les écrivains classés à droite (Drumont, Barrès, Bernanos...) qu’à gauche (Marx, Bakounine, Proudhon, Blanqui, entre autres...). Nombre d’entre eux – surtout à gauche, mais c’est aussi le cas de Drumont – assimilaient le juif au capital et à la ploutocratie. Maurras, lui, les inclut, avec les francs-maçons, les protestants et les métèques (au sens grec du terme, l’étranger usurpant les droits du citoyen) dans les « quatre Etats confédérés » – nous parlerions aujourd’hui de lobbies –, qui, selon lui, faisaient primer leurs propres intérêts sur l’intérêt national. Il s’agissait donc d’Etats dans l’Etat, dont il ne condamnait d’ailleurs pas absolument le principe (« la vieille France, qui en était toute pétrie, ne s’en portait pas plus mal, au contraire », écrivait-il), mais que le défaut d’autorité du pouvoir en République rendait nuisibles : il en irait autrement dans une monarchie décentralisée, estimait-il, où l’indépendance du gouvernement serait mieux assurée et l’organisation sociale bâtie sur les communautés naturelles.
Il ne s’agit donc pas d’une question raciale. En témoigne, par exemple, l’article publié dans « l’Action française » du 28 octobre 1918 sous le titre « Un héros Juif d’Action française », dans lequel il rendait hommage au jeune écrivain Pierre David, mort au champ d’honneur.
La deuxième accusation a plus spécialement trait à l’attitude de Maurras pendant l’Occupation et à son soutien indéfectible au maréchal Pétain. Lors de son procès, en janvier 1945, le vieux lutteur arborait encore la francisque au revers de son veston. Comme l’écrit Olivier Dard, professeur d’histoire à l’université Paris-IV Sorbonne, dans le numéro précité de « Nouvelle Ecole », « après la Libération, Maurras se verra accusé d’avoir été le mauvais génie de Vichy », son influence étant exagérée à dessein. Après avoir salué l’élection du maréchal Pétain comme une « divine surprise » dans le désastre (ses détracteurs ont voulu faire croire qu’il qualifiait ainsi la défaite elle-même !), il préconisa en réalité la politique de la « France seule » : ne prendre en compte que l’intérêt français pour préparer les conditions du relèvement.
Maurras était par ailleurs d’un anti-germanisme qui a parfois été jugé outrancier, mais procédait d’une hostilité à l’égard de l’Allemagne confortée par les défaites de 1870 et 1940 et la tuerie de la Grande Guerre. En juin 1943, il figurait sur la liste dressée par les Allemands des quatorze personnes à arrêter en cas de débarquement anglo-saxon.
Sans obéir à sa consigne, une partie de la droite au sein de laquelle se recrutèrent les premiers résistants, comme Me Jean-Baptiste Biaggi ou Alain Griotteray, n’en était pas moins maurrassienne. Le colonel Rémy, compagnon de la Libération, a écrit à propos de son engagement : « Si, laissant derrière moi ce qui m’était par-dessus tout cher au monde, je n’avais pas le sentiment d’abandonner les êtres que j’aimais, et tout au contraire la certitude d’aller les défendre avec la forme d’existence qui fait notre raison de vivre, c’est que j’étais de ces Français à qui l’enseignement de Charles Maurras avait rendu “la fierté de leur tradition“ ».
A l’inverse, sa germanophobie le faisait considérer par les « collaborationnistes », souvent issus de la gauche, comme leur pire adversaire. L’histoire de France, et tout autant celle des idées, n’est jamais aussi simpliste qu’on se plaît aujourd’hui à le faire croire par paresse ou par mauvaise foi."
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JEUDI 15 FÉVRIER, GABRIELE ADINOLFI ET JACK MARCHAL, 50 ANS APRÈS MAI 1968...
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La Terreur intellectuelle et ses fils spirituels
La sécurité selon l’adage bien connu étant la première des libertés, le souci de la paix civile doit être central dans un Etat digne de ce nom affirme Bruno Gollnisch. A cette aune le multiculturalisme qui découle de l’immigration torrentielle que nous subissons depuis plusieurs décennies a beaucoup contribué au développement d’une violence que tous nous compatriotes ressentent et dont beaucoup sont les victimes – y compris d’ailleurs des immigrés ou des Français d’origine étrangère. Les statistiques sont parfois contradictoires, mais personne ne peut nier que les Français de confession, d’origine ou de culture juive ont été directement impactés, dans les zones les plus touchées par l’immigration afro-maghrébine, par une violence et/ou un sentiment d’insécurité qui puisent leur source dans l’importation sur notre sol du conflit israélo-palestinien. Les reportages ont été nombreux dans les médias mettant en lumière les agressions dans les banlieues plurielles contre des familles du fait de leur judéité, et pointant le départ desdites familles si ce n’est vers l’Etat hébreu, du moins dans des communes, des départements moins métissés ou comptant déjà une forte communauté israélite structurée. Une accélération du communautarisme sur une base ethno-culturelle pour échapper aux « joies » du vivre-ensemble en quelque sorte, phénomène qui se répand bien au-delà du cas des juifs de France, tel est le résultat de la politique des partis dits de gouvernement, communiant dans le même universalisme républicain…
Le retrait finalement décidé du nom du publiciste, journaliste, écrivain, penseur et théoricien de l’Action Française Charles Maurras (1868- 1952) du recueil 2018 des Commémorations du ministère de la Culture, peut-il se justifier du fait des propos et écrits antisémites de cet académicien Français, au nom justement du maintien nécessaire de la paix civile ?
Nous le notions il y a peu à l’occasion de la décision prise, sous la pression, par les éditions Gallimard de renoncer à republier les pamphlets de Louis-Ferdinand Céline, il est difficile d’imaginer que les bas-de-plafond qui constituent les gros bataillons des racailles et autres islamo-mafieux de « nos » banlieues se mettent à la lecture des auteurs français précités pour y trouver d’hypothétiques justifications au passage à l’acte anti-juif.
Le ministre de la culture Françoise Nyssen (co-fondatrice des Editions Actes Sud, maison qui édita notamment l’excellent écrivain russe néo-poutinien Zakhar Prilépine ) avait confié à l’historien Olivier Dard (spécialiste de l’Action Française) la longue notice consacrée à Maurras dans ce livre des Commémorations... qui a finalement été mis au pilon. Mme Nyssen a plié devant les exigences épuratrices de SOS racisme, de la Licra, du commissaire politique mélenchoniste Alexis Corbière et, sans surprise également, du délicat Frédéric Potier, nouveau Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. «Commémorer c’est rendre hommage. Maurras n’a pas sa place dans les commémorations nationales 2018», affirme-t-il. Le Figaro qui s’arrête sur cette polémique, cite Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory, deux membres du Haut Comité aux commémorations nationales chargé de sélectionner chaque année les personnalités et les événements dignes d’intérêt , qui font valoir en revanche « que s’il revient à l’Etat de fêter le souvenir des moments lumineux (…), c’est son devoir aussi de braquer la lumière sur les périodes les plus sombres – de toutes les manières possibles.»
Où s’arrêtera cette volonté de gommer, éradiquer, occulter les romanciers, les figures appartenant désormais à l’histoire des idées, de la littérature et à l’Histoire tout court, mais porteurs d’une pensée dissidente ou condamnés au nom des tables de loi républicano-progressistes ? Déjà, « après l’affaire de la réédition des pamphlets de Céline, après le retrait de Charles Maurras du livre des commémorations nationales 2018 (…), c‘est au tour d’un professeur d’université, Nicolas Offenstadt, de s’interroger sur la présence dans cette liste d’un autre écrivain marqué à droite, Jacques Chardonne, mort il y a cinquante ans. Pour l’universitaire, invité sur Europe 1, On peut discuter de l’œuvre littéraire de Jacques Chardonne et de son intérêt aujourd’hui. Mais fondamentalement, il représente le symbole de l’écrivain qui a prôné la collaboration avec les Allemands. Il a défendu la collaboration avec les nazis de manière extrêmement claire et nette, explique le chercheur. Comment commémorer ce type d’attitude qui n’est pas séparable de l’ensemble du personnage? »
M. Offenstadt se livrerait (délibérément?) à un contre sens selon MM. Jeanneney et Ory qui, dans leur tribune publiée dans Le Monde, précisent que « la mission confiée au Haut Comité aux commémorations nationales est de contribuer à une meilleure prise de conscience des épisodes majeurs du passé. Il en propose une liste à la ministre, à qui il revient de les agréer si elle le souhaite. Françoise Nyssen l’a fait d’abord, en l’occurrence, avant de changer d’avis. Sont concernés les personnalités et les événements dont notre pays peut s’honorer, mais pas eux seulement. Commémorer, ce n’est pas célébrer », expliquent-ils.
Rappelons qu’en 2011, le ministre de la culture de Nicolas Sarkozy, Frédéric Mitterrand, avait lui aussi sous la pression (notamment celle de Serge Klarsfeld) retiré le nom de Louis-Ferdinand Céline, du « Recueil des célébrations nationales ». « Frédéric Mitterrand doit renoncer à jeter des fleurs sur la mémoire de Céline, comme François Mitterrand a été obligé de ne plus déposer de gerbe sur la tombe dePétain » avait notamment déclaré M. Klarsfeld.
« On peut aimer Céline sans être antisémite, comme on peut aimer Proust sans être homosexuel ! » soulignait M Sarkozy en 2008 et ce passage à la trappe de Céline avait été alors condamné par des personnalités peu soupçonnables de compromission avec la Bête immonde comme le comédien Fabrice Luchini, l’écrivain Philippe Sollers, l’essayiste Alain Finkielkraut, le philosophe pipole Bernard-Henri Lévy…
Membre du Haut Comité et préfacier du recueil, l’historien Alain Corbin disait concevoir « que la présence de Céline puisse blesser (…) mais, d’un autre côté, on risque ce faisant d’ouvrir la voie à des débats sans fin : il y aura toujours quelqu’un pour dire qu’il est inadmissible de célébrer Thiers parce qu’il a écrasé la Commune, Turenne parce qu’il a ravagé le Palatinat et Rousseau parce qu’il a abandonné ses enfants. »
Invité avant-hier de l’émission Des idées à partager sur France Culture, un proche de BHL, l’écrivain Yann Moix, qui n’hésite pas à réciter régulièrement le pathétique catéchisme immigrationniste, s’est opposé cependant avec de vrais arguments contre la décision prise par Françoise Nyssen: « effacer Charles Maurras de l’Histoire c’est se condamner à ne pas la comprendre .Charles Maurras était le Jean-Paul Sartre d’une partie du début du XXe siècle. Si vous enlevez Charles Maurras de la compréhension d’une époque, vous enlevez l’influence qu’il a eue sur Marcel Proust, Apollinaire, André Gide, Jacques Lacan. Maurras, qu’on le veuille ou non, fait partie de l’histoire des idées en France. Le déconnecter du passé, l’arracher à la mémoire, c’est oublier l’influence intellectuelle phénoménale qu’il a eue. Je ne crois pas qu’un journaliste ait plus publié que Maurras en son temps. C’est vraiment s’insulter soi-même que de croire que parce qu’on passe quelqu’un sous silence il n’existera plus. C’est une forme de révisionnisme officiel. Evidemment que les thèses de Maurras, notamment ses penchants antisémites, sont avérées. Mais aujourd’hui, on ne peut plus prendre une oeuvre dans sa complexité, la penser exactement. Comme la cigarette de Malraux sur les publicités en 1996, on efface l’oeuvre, elle n’a jamais existé parce que par décret l’oeuvre n’a pas eu lieu, n’a jamais été publiée. »
Redisons-le ici, cette polémique est tout sauf anecdotique. Elle est un signe, parmi beaucoup d’autres, de la fébrilité (qui ne touche pas tout le monde, la preuve par M. Moix) des acteurs de ce Système finissant, notamment devant une jeune génération réactionnaire, au sens le plus noble du terme, qui a marginalisé la gauche dans le débat public et des idées. La frousse d’une Caste devant un peuple français qui se cabre, refuse de plus en plus de penser dans les clous, d’ingurgiter béatement la doxa mondialiste, transnationale, hors-sol validée par les autorités morales. Une polémique qui démasque de nouveau les pulsions totalitaires d’un certain nombre de lobbies , de personnalités ou d’idiots utiles qui participent de cette entreprise de régression intellectuelle visant à nous couper de notre mémoire quand celle-ci n’est pas réductible aux dogmes progressistes. Du passé faisons table rase, encore et toujours l’inusable slogan de tous les fils spirituels de la Terreur et des adeptes de la police de la pensée.
https://gollnisch.com/2018/01/31/terreur-intellectuelle-fils-spirituels/
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Petite histoire de France de Jacques Bainville - 10 - Robert le Pieux
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Les polars identitaires du « Lys Noir »
La chronique de Philippe Randa
Les deux complices (Francis Bergeron et Pierre Gilleth) dirigeant la collection « Lys noir » chez Auda Isarn ne s’en cachent pas : ils publient des polars « engagés » !
Les amateurs se rappelleront bien évidemment la défunte collection « engrenage » qui tenta dans les années quatre-vingt du siècle dernier de s’imposer avec une recette qui fit pschitt : la mayonnaise « néo-polar » si lourdement pimentée d’idéologie soixante-huitarde, voire franchement communiste, tourna court en moins de sept ans (fondée en 1979 aux éditions Jean Goujon, reprise par le Fleuve Noir en 1981, abandonnée en 1986).
Quelques titres, parmi les 133 publiés, méritèrent bien d’être lus et appréciés, mais la plupart s’avérèrent rapidement aussi prétentieux qu’« ennuyeux » : l’antifascisme fantasmé et l’anti-bourgeoisie compulsive n’ont à l’évidence pas trouvé leur public. Si tant est qu’il exista.
Et donc, le « Lys Noir » entend relever le défi avec des romans tout aussi épicés idéologiquement, mais… du bord inverse. Soit le parti pris assumé de montrer le monde comme il va… ou plutôt comme il ne va plus !
Le premier volume de la collection est la réédition de L’Énigme du lundi de Pâques d’Henri Béraud. Il tonne le ton : l’auteur fut condamné en 1944 pour excès d’amitiés franco-allemande, anglophobie militante et excès de talent professionnel.
Bruno Favrit, connu pour ses livres sur le paganisme, enchaîne avec Le Hussard ne perd pas le Nord en inaugurant les aventures d’un aventurier prêt à en découdre avec toutes les crapules qui empestent le monde moderne… On ne s’étonnera que modérément que celles-ci puissent souvent être d’origines exotiques.
Troisième titre de la collection, une autre réédition : Qui a tué Marina Sturm ?… Signé Madeleine Charnaux et publié initialement en 1944, cette dame fut une championne sportive renommée et… l’épouse de l’écrivain collaborationniste Jean Fontenoy ; Ah, bon !
Quatrième titre paru à ce jour : Le Dernier des occupants. Son auteur, l’avocat Thierry Bouclier, ne fait pas mystère de s’être inspiré du Dernier des Mohicans de Fenimore Cooper dont il a transposé l’intrigue dans le Paris d’aujourd’hui et sa proche banlieue Est ; l’Indien en voie de disparition y est, comme on s’en doute, le Français de souche… Une histoire menée tambour battant où se croisent flic véreux, haut fonctionnaire aveuglé par le politiquement correct et racailles aussi lâches que stupides. Les deux héroïnes, qui semblent avoir beaucoup fréquenté le couvent des oiseaux, se retrouvent brutalement plongées dans le monde réel de la pourriture cosmopolite et l’abjection de certaines mœurs… Elles n’y perdront pas – de justesse – leur vertu, mais leurs illusions sur une société où « tout le monde, il est déraciné, tout le monde il est Charlie »…
Enfin, pas au « Lys Noir », en tout cas !
Les livres des éditions Auda Isarn sont disponibles sur leur site : cliquez ici
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César, ombres et lumières - Au coeur de l'histoire