Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

divers - Page 109

  • L’HISTOIRE 1/6

    [« De toutes les occupations intellectuelles, la plus utile est l'histoire », Salluste, Jugurtha. Ci-contre La roue de la Fortune, 1883, Edward Burne-Jones, Orsay]

    Chacun s'interroge aujourd'hui sur le « sens de l'histoire », c'est-à-dire à la fois sur le but et sur la signication des phénomènes historiques. L'objet de cet article est d'examiner les réponses que notre époque donne à cette double interrogation, en tentant de les ramener, en dépit de leur multitude apparente, à 2 types fondamentaux, rigoureusement antagonistes et contradictoires.

    Lire la suite

  • Eurovision : provocation, sans doute la plus innovante, la candidate de la France a décidé de chanter… en français !

    barbara-pravi.png

    C’est certes un peu kitsch, assez béret-baguette, mais il reste beaucoup de Français attachés, chaque année, au Tour de France, à l’élection de la Miss éponyme et au concours  de la chanson. Dans cette dernière épreuve, la France se classe un peu mieux qu’en hockey sur glace mais pas de beaucoup, puisque les moins de 50 ans n’ont aucune chance de se souvenir de notre dernière victoire. C’était sous Giscard…

    Mais assez d’humiliation, cette année devrait être celle de la revanche, puisque la candidate sélectionnée par la France possède au plus haut point la qualité essentielle pour accéder à cet honneur : le sens de la provocation !

    Lire la suite

  • L’écho de la Pucelle (2020)

    L'écho d la pucelle.jpeg

    Il y a un siècle, naissait la fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme, le deuxième dimanche du mois de mai. Si la pucelle eut une vie courte et riche en exploits, la force évocatrice de sa geste jouit, elle, d’une extraordinaire longévité.

    Orléans sans Jeanne d Arc ? En raison de la pandémie, les fêtes johanniques orléanaises n’auront pas lieu ce printemps. Depuis 1451 pourtant, la ville fête sa libération par Jeanne (8 mai 1429). Cet évènement majeur mêlant participation de la population, des autorités civiles, religieuses et militaires, est reporté après l’été. La pneumonie chinoise n’étouffera pas la piété française.

    Lire la suite

  • EFFONDREMENT ET DÉMESURE – Entretien sur le livre d’Olivier Rey : « Une question de taille »

  • « Mélenchon : La Chute » ? Pas encore, hélas !

    Par Suzanne Fournier ♦ Mélenchon : La Chute. Comment la France insoumise s’est effondrée, est un roman. C’est l’histoire d’un déclin, celui d’un vieil homme dont les errances pourraient inspirer la pitié.

    Tout au long de l’ouvrage, Mélenchon passe pour un vieillard, à demi conscient de ses erreurs, à demi repenti de ses errements et qui, si l’on ne connaissait pas le personnage et si ses fautes n’étaient pas si graves, pourrait éveiller la sympathie du lecteur.
    Mais, derrière ces lignes, la plume d’Hadrien Mathoux n’est pas romancière. Elle est celle de la rigidité journalistique. Habile et directe, sans effets de style. Âgé de vingt-six ans, la culture et la réflexion politique de l’auteur ne peuvent que faire honneur à ce que l’on pourrait attendre de la jeune génération, pour repenser la France et le « monde de demain » Encore peu connu malgré sa collaboration à Marianne, Hadrien Mathoux appartient à la gauche souverainiste et républicaine, celle qui ose quelques réflexions taboues et n’a pas trop peur de s’attaquer à certaines questions, au risque de se voir accusé de rapprochement avec « l’extrême droite ».

    Lire la suite

  • Comment Gramsci décrit la dégénérescence socialiste

    On nous casse tout le temps les pieds à droite ou à gauche avec le néo-libéralisme – ou l’ultra-libéralisme. En réalité ce sont les libertariens qui ont raison et on est plutôt victimes de l’ultra-socialisme et de l’ultra-parasitisme en ces temps de la fin si digne de la Rome ancienne et assistée, qui désespérait tant notre camarade Juvénal et quelques dizaines d’autres. Nos dettes et nos prélèvements montrent que l’on est tout sauf libéraux. On est dans le sozial qui exaspérait Céline, et dans rien d’autre. Sauf que certains (les banquiers ou les fonctionnaires) en profitent mieux que d’autres (les salariés ou la jeunesse calcinée de Todd). Et ce n’est pas nouveau.

    Lire la suite