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divers - Page 107

  • Le Samedi Politique avec Henri Guaino – De Gaulle : le nom de tout ce qui nous manque ?

    Depuis près d’un an, la France vit une crise sanitaire inédite qui agit comme révélatrice de nombreux autres maux préexistants. Dans cette période d’effondrements, l’autorité a peu à peu laissé place à l’autoritarisme, la légitimité a été remplacée par la légalité, l’unité de la France s’évince au profit d’un communautarisme propice aux dérives.

    Pour Henri Guaino, ancien conseiller spécial du président Sarkozy, nombreux sont les politiques à vouloir s’inscrire dans la lignée du général De Gaulle alors même que ce dernier demi-siècle a souvent été consacré à détruire l’idée de l’Etat et de la Nation du fondateur de la Vème République.

    De Gaulle n’a pas eu de remplaçant et pour Henri Guaino, c’est le nom de tout ce qui nous manque.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-avec-henri-guaino-de-gaulle-le-nom-de-tout-ce-qui-nous-manque

  • Jean-Pax un prénom illustre

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    Jean-Pax Méfret, le chanteur d'Occident, qui a bercé notre adolescence de cinquantenaires, sort un nouvel album   deux chansons poignantes, l'une sur le martyre des chrétiens d'Orient, "Noun", l'autre en forme de prière, intitulée sobrement : "La force" Mais d'où vient cette voix ? De quelle histoire poignante est-elle l'écho irremplaçable ?

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  • L’Art poétique de Charles Maurras

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    «  Le Dieu t'encoche à l'arc de la mer »

    Charles Maurras

    2932134988.jpgCharles Maurras est un illustre méconnu. On retient de son œuvre   des idées générales, transmises par des historiens hostiles ou des vulgarisateurs. Quelques formules suffisent à l'intellectuel qui se targue de culture générale. Il parlera d'empirisme organisateur, de nationalisme intégral, de germanophobie et d'antisémitisme, et la démonstration lui semblera faite de la désuétude et de l'inanité de l'œuvre. Ces méthodes expéditives, que l'on applique également à Gobineau et qui trahissent l'inculture croissante de nos contemporains, n'expliquent rien de l'influence profonde que l'œuvre de Maurras exerça sur des hommes aussi divers que Maurice Blanchot, Jean Paulhan, Paul Valéry, Marcel Proust, Robert Brasillach, Daniel Halévy, Pierre Boutang ou Georges Bernanos, - auquel nous devons aussi la critique la plus forte, sinon féroce,  de l'Action française.

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  • Julius Evola et Mircea Eliade : une amitié oubliée 3/3

    Si le chercheur universitaire peut avoir été “déformé” et “contaminé”, si le chercheur Eliade a éloigné le chercheur Evola de sa propre production scientifique, tout en ayant accueilli ses propositions, suggestions et hypothèses, il n’en fut pas ainsi par contre pour Eliade narrateur. La narration est une activité qu’il plaçait avant celle d’historien des religions et pour laquelle spécifiquement il aurait voulu qu’on se souvienne de lui et qu’on l’apprécie, se gagnant une telle réputation de pouvoir aspirer au Prix Nobel — comme me le dit dans les années septante Mircea Popescu (le premier traducteur de Cioran en italien).

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  • Saint-Nicolas : Paris vaut bien une messe !

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    Entretien avec Jacques-Régis du Cray

    Jacques-Régis du Cray est historien du mouvement traditionaliste, réalisateur d'un film remarqué sur la vie de Mgr Marcel Lefebvre. Il a bien voulu répondre à nos questions alors que l’on fête le 40e anniversaire de la « prise » de Saint-Nicolas du Chardonnet.

    Qu'est-ce qu'évoque pour vous la « prise » de Saint-Nicolas du Chardonnet ?

    En 1977, je n’étais pas encore né. Par conséquent, même si j'ai grandi à l'ombre du clocher de Saint-Nicolas du Chardonnet, je n'ai connu ce qu'il est convenu d'appeler la « prise » que par les récits de ceux qui l'ont vécue. D'après ces témoignages et, au-delà du caractère mouvementé de ce qui peut sembler constituer une occupation, je parlerais davantage de restauration car, avant le 27 février 1977 l'église avait perdu son statut de paroisse et demeurait fermée une bonne partie de la semaine. Depuis ce jour-là, sa nef et ses confessionnaux ne désemplissent plus. Pour ses affectataires de fortune, cet événement a sans aucun doute marqué le début d'une espérance cruciale et la fin d'une errance à travers la capitale. La messe traditionnelle était littéralement interdite et les séminaristes qui souhaitaient être ordonnés pour la célébrer systématiquement condamnés. Ce jour d'hiver 1977 les défenseurs du culte traditionnel ont à nouveau espéré.

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