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Michel Onfray égratigne Mélenchon et Greta Thunberg tout en défendant les Gilets Jaunes (4/4)
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Le citoyen-soldat, le seul système d'arme apte à restaurer la cité...
Le citoyen-soldat, le seul système d'arme apte à restaurer la cité... Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Bernard Wicht à l'Académie de géopolitique de Paris dans lequel il évoque l’articulation entre puissance militaire et légitimité politique et le rôle du citoyen-soldat. Universitaire, historien des idées et spécialiste en stratégie, Bernard Wicht a récemment publié Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011), Europe Mad Max demain ? (Favre, 2013), L'avenir du citoyen-soldat (Le Polémarque, 2015), Citoyen-soldat 2.0 (Astrée, 2017) et Les loups et l'agneau-citoyen - Gangs militarisés, État policier et citoyens désarmés (Astrée, 2019).L’entretien de Géostratégiques : Bernard WichtQuestion : Pourriez-vous nous expliquer pourquoi votre démarche de stratégie prospective se place le plus souvent au niveau des problématiques fondamentales de l’articulation entre puissance militaire et légitimité politique, et la question récurrente dans vos analyses du citoyen-soldat ?Bernard Wicht : Au plus tard avec les travaux de Clausewitz, la stratégie moderne a opéré une distinction stricte entre armée / gouvernement / population. Cette dernière est alors complètement passive ; elle n’est plus un sujet mais seulement objet de protection. Cette distinction trinitaire fonctionne tant que l’Etat-nation demeure la forme d’organisation politique la plus appropriée pour faire la guerre, c’est-à-dire pour combattre un autre Etat, un ennemi extérieur commun au moyen d’armées régulières. Cette réalité est codifiée par la formule clausewitzienne, « la guerre est la poursuite de la politique par d’autres moyens ». En d’autres termes, la guerre est alors un acte politique à la disposition exclusive de l’Etat. Ce dernier est désormais pacifié à l’intérieur, toute forme de justice privée est bannie et le crime est poursuivi par la police et la justice – l’ennemi est à l’extérieur et le criminel à l’intérieur. Mais une telle situation est aujourd’hui caduque : avec l’effondrement des nations européennes au cours de la tragédie Verdun-Auschwitz-Hiroshima et, ensuite à partir de 1945, avec le développement exponentiel de la guérilla, des guerres révolutionnaires et des mouvements de libération populaire, le peuple maoïste ou marxiste-léniniste fait son grand retour comme acteur central de la stratégie. Il importe dorénavant de l’encadrer, de lui montrer la voie de sa libération, de lui expliquer les raisons de son combat et de lui fournir le récit idéologique correspondant. Il serait faux de croire que la chute du Mur de Berlin, puis l’implosion du bloc soviétique ont mis fin à ce tournant « populaire » de la stratégie et que celle-ci peut revenir « tranquillement » au modèle clausewitzien de la guerre comme acte étatique au moyen d’armées professionnelles, voire de mercenaires (contractors, sociétés militaires privées). Daech et ses épigones, les gangs latino-américains et les milices ethniques de tout poil en ont fait malheureusement la « brillante » démonstration aux yeux du monde entier : les techniques maoïstes ou marxistes-léninistes de prises en main des populations se sont franchisées (au sens du franchising commercial), elles se sont dégagées du message révolutionnaire, elles sont au service du djihad ou tout simplement d’un contrôle des populations (des favelas, des bidons-villes, des banlieues) par la terreur. On a pu penser un temps que tout ceci ne concernait que le « Sud », que les sociétés n’ayant pas le niveau de modernisation des pays occidentaux. Avec les attentats, les fusillades et les tueries en France, au Royaume-Uni, en Belgique, en Espagne et ailleurs, il a fallu déchanter. Cette réalité a désormais franchi la Méditerranée ; elle est désormais présente chez nous en Europe occidentale, dans les banlieues des grandes métropoles et c’est la principale menace qui pèse aujourd’hui sur nous …. et sur nos enfants – l’ennemi est à l’intérieur !Après cette longue entrée en matière, je peux répondre assez simplement à votre question en disant que le paradigme clausewitzien n’est absolument plus pertinent et qu’il est impératif d’en trouver un autre remettant au centre de la réflexion stratégique l’interface armée/cité. C’est pourquoi j’insiste tant sur l’articulation entre puissance militaire et légitimité politique et, surtout, sur ce système d’arme qu’est le citoyen-soldat parce qu’il est un acteur politique et militaire incontournable, le seul et unique apte à restaurer la cité. On le retrouve chez des auteurs aussi différents que Machiavel, Locke, Rousseau, Mirabeau ou Jean Jaurès. En ce qui me concerne, je suis plutôt machiavélien : la res publica, la liberté comme droit de participer à la gestion des affaires de la cité et le peuple en armes. Je suis convaincu que le paradigme machiavélien peut nous apporter des outils de raisonnement décisifs dans le contexte actuel. N’oublions pas que le Chancelier florentin vit une période assez semblable à la nôtre avec la lutte entre factions rivales au sein de la cité, l’importance des intérêts privés au détriment du bien commun et une importante fracture sociale entre citadins riches et paysans pauvres. -
À LA CROISÉE DES CHEMINS
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Le numéro d'octobre de Politique magazine est paru...
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Yann Moix, le Puceau d’Orléans – « Le plus d’Éléments » n°13
Retrouvez l’équipe du magazine Éléments autour d’Olivier François : François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, et Christophe A. Maxime.
Programmé pour être le lauréat du Goncourt, le roman de Yann Moix est retourné dans les poubelles de la littérature… Au programme également : les nouvelles phobies alimentaires ; et le dernier livre de François Bousquet, « Courage ! Manuel de guérilla culturelle ».
Le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées.
Vous pouvez commander Éléments ici.
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°558
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CHRISTIAN BOUCHET ET LES ÉDITIONS ARS MAGNA EXPOSERONT LORS DU RENDEZ-VOUS "BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE À RUNGIS (94)
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Têtes à Clash – Marion ou Marine : quelles stratégies ?
Ce soir, retrouvez « Têtes à Clash ». Franck Tanguy reçoit Christian Brosio, Yves Christen, Serge Federbusch et Philippe Karsenty. Au programme des débats :
– La presse en a-t-elle trop fait avec la mort de Chirac ?
– Renaissance de la droite : croyez-vous plus à la stratégie de Marion Maréchal (union des droites) ou à celle de Marine Le Pen (ni gauche, ni droite) ?
– Impeachment pour Trump, fin d’un danger public ou attaques injustes ?
https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-marion-ou-marine-quelles-strategies
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Un nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°17) : La FANE et les ultras des années 1960-1980
Présentation de ce nouveau Cahier :
Le sujet est délicat mais il mérite d’être traité. Du milieu des années 1960 jusqu’au début des années 1980, divers groupements se réclamant ouvertement du “socialisme national” sévirent en France et défrayèrent la chronique. Ce fut, entre autres, le cas de la Fédération d’action nationale et européenne. Ce mouvement qui resta somme-toute assez marginal eut un retentissement considérable tant il fut présenté comme un épouvantail destiné à discréditer le combat nationaliste par la presse aux ordres de l’époque.
Pourtant, la FANE regroupait des militants sincères et courageux qui payèrent très cher leur engagement. Ils furent calomniés, persécutés et, malgrè tout, la dissolution de leur mouvement fut, à plusieurs reprises, cassée par le Conseil d’État. Quarante ans après, il nous a semblé intéressant de revenir sur cet épisode controversé de l’histoire.
La FANE et les ultras des années 1960-1990, Cahier d'Histoire du nationalisme n°17, Franck Buleux et de nombreuses contributions, 220 pages, 20 euros (+5 euros de port).
Le commander en ligne cliquez là
Sortie le 12 octobre 2019.
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François Bousquet : "Faisons notre coming out!"
François Bousquet est rédacteur en chef d’Éléments, il publie, aux toutes nouvelles éditions de la Nouvelle Librairie, Courage ! Manuel de guérilla culturelle. Un livre coup de poing. À lire toutes affaires cessantes !
Eléments : Pourquoi un livre sur le courage ? Serions-nous devenus lâches ?
François Bousquet. C’est à se demander. Il n’y a jamais eu aussi peu de risques individuels et on n’a jamais été aussi peu courageux. Le courage serait-il indexé à la dangerosité de la vie ? Toutes nos Bastilles sont mentales, tous nos bourreaux sont dérisoires, ils sortent d’une chronique de Philippe Muray ou d’une fête d’Halloween. Leur Terreur s’appelle Tiédeur et cette Tiédeur est saturée d’édulcorants antiracistes, de niaiseries indigénistes, de sucre ajouté féministe. Mais de quoi avons-nous peur à la fin ? D’échanger nos assurances-vie contre une vie sans assurance ? De nous retrouver tout nu face à notre destin programmé de grands-remplacés ? Depuis trente ans, j’entends la même rengaine. Écris sous pseudonyme sans quoi tu vas perdre ton travail, ne fais pas de vagues sinon tu vas être placardisé. Chut ! Tais-toi ! Ferme ta gueule ! Résultat : nous nous sommes laissés enfermer dans une spirale du silence et de la mort sociale. Nos idées ont progressivement disparu de l’espace public, puis de l’espace privé. À ce rythme-là, elles finiront par s’effacer de la conscience du sujet. Moi, Européen de souche, mort de m’être tu ! Nous avons épousé sans demander notre reste la stratégie d’invisibilisation sociale voulue par nos adversaires. Dites-vous que c’est un fantôme identitaire qui vous parle !
Eléments : Que faire ?
François Bousquet. Faisons notre coming out ! On ne peut pas vivre à rebours de ses croyances, sauf à s’enfermer dans le mensonge. Vivre dans le mensonge nous oblige ou bien à changer de vie ou bien à changer d’idées. La seconde solution étant de loin la plus commode, c’est elle qui s’impose généralement. Redevenons visibles, cherchons la lumière, quittons les catacombes, fuyons les arrière-salles. Nos vies ne sont pas menacées, la protection de leur intégrité physique ne nécessite pas une clandestinité qui conforterait le zèle prophylactique de notre adversaire. Sans courir le risque d’avancer à découvert, il est vain d’espérer quoi que ce soit ; nous ne sortirons pas de cette condition spectrale qui nous condamne à mener des existences souterraines, parallèles, fuyantes, exilés en notre propre pays, ombres parmi les ombres. Inspirons-nous des homosexuels. Qui niera les extraordinaires profits qu’ils ont tirés de la pratique du coming out ? Or, qu’est-ce d’autre que le courage d’être soi ? Dès l’instant où les homosexuels sortent de leur clandestinité, ils ont gagné. Faut-il être fou pour s’imaginer gagner quoi que ce soit en se cachant ? C’est à notre tour de sortir du placard et on a autrement plus de légitimité à le faire que les homosexuels, lesquels ont introduit la sphère privée dans la sphère publique, alors qu’il s’agit pour nous de cesser de rabattre sur le privé des engagements qui ne prennent tout leur sens que dans l’espace public.
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