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divers - Page 185

  • Faire fructifier le capital historique

    6a00d8341c715453ef0240a4dca347200b-320wi.jpgAu moins pour le principe, on se doit d'applaudir aux succès de la 36e édition des journées européennes du patrimoine des 21 et 22 septembre. Cette intelligente invention française, remontant à 1984 et au passage remarqué de Jack Lang au ministère de la Culture, fonctionne 2 jours par an sur 365. Elle pourrait en elle-même susciter, toutefois, en tant que concept, diverses réserves.

    Pas de patrimoine durable en effet sans conception claire des droits de propriété et de leur fonction sociale. Dans un pays où le désir d'enfant, posé comme un besoin de marchandise, est supposé tout permettre, soulignons le fait qu'une église, un vieux cloître ou un château n'a été construit qu'en vertu d'un certain fonctionnement.

    On doit tout de même agréer, en règle générale, les rares exercices d'admiration pour les legs de nos aïeux, dès lors qu'ils ne s'accompagnent, par définition, ni d'un dénigrement du passé, ni, pire encore d'une entreprise de souillure.

    Dans un monde où l'on confond laideur et beauté, où l'on encourage les tags présentés comme art de la rue, où l'on assimile la destruction à la créativité, cette démarche devrait être plus intelligemment encouragée.

    Visiter la Farnesina à Rome, régulièrement pleine, c'est quand même mieux que d'arpenter un local vide du parti socialiste.

    Car, point essentiel, tout ne se vaut pas. La fête de la Musique, invention de la même Mitterandie, assimile allègrement, dans la nuit du solstice de juin, les concertos brandebourgeois et le rap, dans le même sac transformé ipso facto en sac-poubelle. Une visite à la FIAC, même espacée tous les 20 ans, pourrait, elle aussi, suffire à nous édifier quant à la déliquescence culturelle de l'art contemporain. L'anti-art de Marcel Duchamp n'est jamais bien loin.

    À l'inverse, avant de quitter Athènes, j'ai eu le bonheur de pouvoir découvrir le musée de l'Acropole inauguré il y a 10 ans en 2009. Les années passent vite, pour la vie humaine, et en l'occurrence, dans l'existence d'un peuple, les siècles s'écoulent, les uns sombres et les autres lumineux : c'est un aspect fascinant de l'Histoire grecque que d'en mesurer les cycles, de destruction par les envahisseurs, puis de reconstruction.

    Voici un musée d'un nouveau type, un lieu intelligemment dédié à la culture. On doit la construction du bâtiment à la direction de l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi, assisté de son confrère grec Photiadis. Cette institution possède une âme. Le visiteur a la faculté d'y admirer un nombre assez impressionnant de chefs-d’œuvre, sculptures de marbre, métopes, monnaies, couronnes, vases ou amphores, voire même à l'entrée de la visite deux sublimes terres cuites retrouvées intactes, mais aussi de prendre connaissance d'explications bien faites les situant dans leur perspective historique.

    Et l'on peut y comprendre comment la colline sacrée d'une ville a pu traverser les millénaires survivant à la destruction perse, à la conquête romaine, à la transformation chrétienne, à la stérilisation ottomane, rebondissant toujours.

    Certes on pourra s'étonner que l'administration locale fasse dépendre cette institution d'un ministère gérant à la fois la "Culture" et les Sports. Quand on se représente le rôle d'abrutissement, et, disons-le, d'Inculture, associé au sport spectacle, au "sport" devant un écran de télévision, on peut s'inquiéter.

    Mais après tout le sanctuaire de Delphes ne contredit pas celui d'Olympie. Et n'est-ce pas aux Jeux olympiques d'Athènes de 1896 qu'un certain Maurras prit conscience de ce qui allait être la doctrine de sa vie, non pas le chauvinisme de masse, mais ce qui se voulait au contraire une défense de la civilisation classique.

    Nous le savons bien : la plus belle des créatures risquera toujours d'être prostituée. À nous de propulser les vraies valeurs vers le futur.

    Mais alors, nous autres Européens, sommes-nous destinés à n'être jamais plus, penseront avec dédain les orgueilleux inutiles, "que" des gardiens de musée ?

    À la vérité, ce serait déjà bien que nous soyons "au moins" les protecteurs de nos chefs-d’œuvre, en attendant de redevenir les acteurs de notre histoire. Ne perdons pas de vue que dans le développement inéluctable, finalement salubre si elle est gérée de manière pertinente, de l'industrie touristique le supplément culturel devient un atout pour le peuple sachant faire fructifier le capital historique. Une infinité de métiers et d'entreprises, d'intérêts économiques et d'opportunités humaines se trouvent attachés à ce secteur de services.

    C'est un très beau titre professionnel que celui de "conservateur", un très beau parcours universitaire que celui de l'archiviste paléographe.

    L'École des Chartes c'est autrement plus utile à la France que son école d'administration.

    JG Malliarakis  
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    Une réunion des Amis de l'Insolent

    Jeudi 17 octobre  JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème "Les Sociétés de pensée et la Révolution" de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er

    Une publicité de bon goût pour les livres du Trident

    6a00d8341c715453ef0240a4b54a99200d-120wi.jpgFrançois-René de Chateaubriand : "Le Moment Conservateur ".

    Au gré de ces textes, choisis et présentés par JG Malliarakis, on découvre en Chateaubriand, au-delà de son génie littéraire inégalé, un penseur politique méconnu. Dans un contexte de reconstruction du pays, 15 ans avant que les Anglais s'emparent du mot conservateur, 20 ans avant La Démocratie en Amérique de Tocqueville, il définissait les bases d'un régime représentatif durable dans le cadre de la monarchie parlementaire.
    ••• Un livre de 104 pages au prix de 15 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    https://www.insolent.fr/

  • Jean-Marie Le Pen, un destin français : entretien exclusif n°5 / 1987-1998, Les freins à la prise du pouvoir


    JMLP_MEMOIRES-fiche-produit.jpgParallèlement à la sortie du 2ème tome des Mémoires de Jean-Marie Le Pen, celui que l’on a souvent qualifié de « tribun du peuple » a accordé un long entretien à TVLibertés. En exclusivité, le fondateur du Front National revient sur des décennies de combat au service de la France. Entre scoops et confidences… une page d’histoire passionnante.

  • À QUELQUES JOURS DU RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE DE SAMEDI ET DIMANCHE PROCHAIN À RUNGIS, UN ENTRETIEN AVEC ROLAND HÉLIE, DIRECTEUR DE SYNTHÈSE NATIONALE, SUR PARIS VOX

    2019 13 JNI 1.jpg

    Source cliquez ici

    APRÈS PLUSIEURS ANNÉES DE JOURNÉES À SUCCÈS, LA FÊTE DE SYNTHÈSE NATIONALE SE TRANSFORME EN WEEKEND. POURQUOI CE CHOIX  ?

    Roland Hélie : Chaque année, il faut trouver une nouveauté… Effectivement, comme vous le dites, depuis notre première journée nationale et identitaire, en 2007, nous constatons un succès grandissant de celles-ci. Alors, pour cette treizième édition, nous avons décidé de doubler la mise en organisant le rendez-vous annuel des lecteurs et amis de Synthèse nationale sur deux jours, le samedi 12 et le dimanche 13 octobre à Rungis (94). Le pari peut sembler audacieux mais il vaut la peine d’être tenté.

    Les forces nationales et identitaires n‘ont pas autant d’occasions que cela de se retrouver. Or, au moment où, sous le joug de Macron et des siens, la France sombre de plus en plus, dans le gouffre mondialiste, il est temps de montrer que pour de nombreux Français les mots « nations » et « civilisations » ont encore un sens. 

    Le but de ces journées est, au-delà des formations diverses qui seront présentes, de redonner aux patriotes confiance en eux-mêmes. Notre combat n’est pas perdu. Partout en Europe, et même ailleurs, des forces nationales et identitaires se réveillent. La France qui a montré il y a quelques décennies l’exemple, comme le rappelle Jean-Marie Le Pen dans ses Mémoires, ne doit pas être aujourd’hui à la traine. Nous devons reprendre en main notre destin… Pour cela, deux jours ne seront sans doute pas de trop.

    LE NOM, FÊTE BLEU BLANC ROUGE, RAPPELLE DES SOUVENIRS À DE NOMBREUX SYMPATHISANTS DE LA CAUSE NATIONALE. LE CONTENU DE CES DEUX JOURS SERA-T-IL LE MÊME QUE LORS DE FEU LES BBR ?

    RH : Tout d’abord, même si ces journées auront bien des côtés festifs, elles seront surtout des journées politiques. Vous faites allusion aux BBR d’antan et vous avez raison. C’est en accord avec Jean-Marie Le Pen, détenteur du titre, que nous avons donné cette appellation à nos journées. Il faut rappeler aux patriotes qu’il existe un ensemble de mouvements, d’associations, de revues, de maisons d’éditions, de groupes artistiques qui se battent pour la cause de la France française et de l’Europe européenne. Même si ce rendez-vous Bleu Blanc Rouge sera plus modeste que les BBR de la grande époque du Front, Il sera le point de départ d’un renouveau auquel chacun doit participer.  

    SAMEDI, LA SOIRÉE SE PROLONGE AVEC NOTAMMENT UN DÎNER. QUEL EST LE PROGRAMME ?

    RH : Ouverture des portes samedi 12 octobre à partir de 14 h 00. Plus de 80 stands politiques, associatifs, culturels et mêmes commerciaux seront là pour vous accueillir. Trois forums dans l’après-midi (un sur la liberté d’expression animé par Hugues Bouchu, délégué francilien des Amis de SN, avec des victimes récente de la répression d’Etat comme Yvan Benedetti, Jérôme Bourbon (Rivarol), Daniel Conversano, Caroline-Christa Bernard, les responsables du Bastion social dissout en mai dernier… Un deuxième sur l’Europe, animé par Gabriele Adinolfi de l’institut Polaris avec  Thomas Ferrier, écrivain, et des amis venus de Grèce, d’Italie, d’Espagne, de Belgique et d’ailleurs… Un troisième sur la culture autour de Philippe Randa que l’on ne présente plus, avec Anne Brassié, Thierry Bouclier, Pierre Gillieth (Réfléchir et Agir)…. De nombreuses autres personnalités participeront à ces forums. 

    Le samedi soir, à partir de 19 h 30, se déroulera un grand banquet patriotique et festif (concert de Dr Merlin et des Feux follets, groupe de folk traditionnel européen), auquel nous vous invitons à participer nombreux (30 euros par personne).

    Le dimanche, ouverture à 11 h 00 avec un forum sur l’avenir de notre nation et de notre civilisation auquel participeront entre autres Jean-François Touzé, Serge Ayoub, Vincent Vauclin (la Dissidence française) et aussi l’économiste Bernard Monot. Après le déjeuner (restauration et bar sur place), un concert des Brigandes (14 h 30) puis, à partir de 16 h, le meeting final avec Pierre Vial (Terre et peuple), Richard Roudier (Ligue du Midi), Pierre Cassen (Riposte laïque), Alain Escada (Civitas), Thomas Joly (Parti de la France), Martin Peltier (journaliste et écrivain), Roger Holeindre sur lequel nous venons d’éditer un livre-entretien, des amis européens, et, comme je vous l’indiquais, Jean-Marie Le Pen qui nous parlera du second tome de ses Mémoire qui vient de sortir. Je conclurai pour ma part ces journées vers 18 h 00.

    Ajoutez à tout cela de nombreuses animations ludiques et musicales, les dessinateurs Ignace et Pinatel, des auteurs indépendants et non-conformistes… Bref, vous ne regretterez certainement pas d’être venu.

    PEUT-ON ENCORE RÉSERVER ?

    RH : Il reste peu de temps, le mieux est donc de le faire sur place… 

    INFORMATIONS PRATIQUES

    Rendez-vous Bleu Blanc Rouge, 13e Journées de Synthèse nationale, samedi 12 (à partir de 14 h) et dimanche 13 octobre 2019 (à partir de 11 h), Espace Jean Monnet 47, rue des Solets à Rungis (94), entrée 10 euros pour les deux jours. 

    Pour accéder à l’Espace Jean Monnet, 47 rue des Solets à Rungis (94) :

    • En RER : Ligne C2 Train Mona, station Rungis La Fraternelle (située à 300 m de l’Espace Jean Monnet)
    • En Tramway : ligne T7, arrêt La Fraternelle (directe en partant de la station de métro Villejuif – Louis Aragon)
    • En voiture : Parc d’affaires ICAD à Rungis, l’Espace Jean Monnet est bien fléché. Vaste parking gratuit.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pierre Yves Rougeyron : Entretien d 'actualité septembre Chirac - Convention de la droite -Onfray

  • [CMRDS 2019]Conférence de David l'Epée : la gauche (re)deviendrait-elle raciste ?


  • LAFAUTEAROUSSEAU Cinq semaines à peine d'existence, et un réel succès pour notre Page quotidienne rapportant les activités militantes...

    3053309136.3.jpgNous nous sommes dit - avec l'équipe de jeunes qui m'entoure - qu'une des choses qui manquait aux royalistes était... la synergie. En gros, beaucoup de personnes de qualité, dans toute la France, menaient des actions de qualité, faisaient des interventions de qualité à la radio, proposaient des conférences, Cercles d'études ou de formation de qualité etc... mais l'information passait peu, ou mal, voire pas du tout; et, souvent - cela vaut aussi pour nous-mêmes... - des textes, conférences, vidéos... très intéressantes, provenant d'ici ou là, étaient tout simplement ignorées de tout ou partie du public royaliste... 

    D'où l'idée toute simple - aussi simple que l'oeuf de Colomb... - de réunir sur une seule page, actualisée quotidiennement, tout ce qui se faisait en France :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/07/soutenez-participez-activites-des-royalistes-et-ou-du-pays-r-6180804.html

    Il faut croire que cela a correspondu à une attente, à un besoin - même non formulé... - puisque, en à peine cinq semaines, ce sont plus de cinquante réunions ou activités diverses qui ont été annoncées. Aujourd'hui, 9 octobre, 20 le sont, et on nous écrit de toute la France pour "annoncer" :

    après les Réunions de rentrée, les différents Cercles de chaque ville de France ont commencé leurs cycles de conférence/formation; les mercredis de la Nar reprennent; nous annonçons aussi les émissions de Radio Courtoisie avec Philippe Mesnard et Hilaire de Crémiers; les Cafés Actualité d'Aix et Histoire de Toulon reprennent également : celui-ci annonce plusieurs réunions pour octobre, dont une demain avec notre excellentissime ami Antoine de Lacoste : ce sera l'occasion de le rencontrer, de le saluer et de le remercier, de votre part à tous, pour ses chroniques sur lfar.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter une anecdote : il y a maintenant pas mal d'années de cela, Pierre Chauvet étant président de l'URP, j'avais mené un cycle de formation historico/politique sur toute une année avec une dizaine de collégiens marseillais, dont Hugues de Lacoste, neveu d'Antoine. Je le lui avais raconté lors de ma longue prise de contact téléphonique avec lui; et il est beau de voir qu'aujourd'hui, revêtant une autre forme, d'Hugues à Antoine, la relation perdure entre la famille de Lacoste et nous...

    Voilà ce que je tenais à vous dire : utilisez ce nouvel outil, utile au militantisme, pour démultiplier vos efforts, et ne vous contentez pas de bien faire, mais faites-le savoir...

    Vous aurez aussi remarqué que nous avons ouvert un lien permanent "Communiqués des Sections de la France entière" : il y en a neuf, pour l'instant, sur des sujets très variés, provenant de Paris, Nantes, Lyon, Le Mans...

    A vous de jouer : lafautearousseau est à votre service, pour "optimiser" (comme on dit aujourd'hui dans le jargon) vos activités : "l'optimisation militante", c'est original, non ? Utilisez lafautearousseau, dans un "gagnant-gagnant" mutuel, et, là, sans modération !...

    François Davin, Blogmestre,  et toute l'équipe de lafautearousseau

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/09/x-6181491.html

  • DANS "PRÉSENT" D'AUJOURD'HUI : UN GRAND ENTRETIEN AVEC ROLAND HÉLIE AU SUJET DU RENDEZ-VOUS BLEU BLANC ROUGE DE SYNTHÈSE NATIONALE DES 12 ET 13 OCTOBRE

    3827888103.jpgRoland Hélie, directeur de Synthèse nationale, présente le rendez-vous Bleu Blanc Rouge (13e Journées nationalistes et identitaires) des 12 et 13 octobre prochains à Rungis (propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

    Entretien publié dans les colonnes du quotidien Présent.

    Samedi 12 et dimanche 13 octobre prochains, votre revue Synthèse nationale organise à Rungis ses 13e Journées annuelles. Comment cela va-t-il se passer ?

    Pour la 13e année consécutive, Synthèse nationale organise ses journées nationalistes et identitaires. Mais cette année, il y a du nouveau. Tout d’abord, vu le succès grandissant des précédentes éditions, nous avons décidé de les tenir sur deux jours, le samedi et le dimanche. De plus, en accord avec le président Jean-Marie Le Pen, détenteur du titre et qui sera d’ailleurs présent dimanche 13 octobre, nous les avons intitulées « Le grand rendez-vous Bleu Blanc Rouge », ce qui, n’en doutons pas, évoquera bien des souvenirs aux patriotes et donnera un nouvel élan à ce rassemblement annuel des Français attachés à la défense de la France française et de la civilisation européenne…

    Dans le contexte actuel, il y a beaucoup à faire, ne croyez-vous pas, pour maintenir face au mondialisme triomphant, la volonté nationale et européenne ?

    Tout d’abord, il convient de bien faire la part des choses. Si la « mondialisation », à l’heure des voyages et transports rapides et de l’internet, est un fait, le « mondialisme » destructeur des nations et des identités, lui, est un dogme. Et c’est ce type de dogme que nous combattons.

    Il se trouve que nous sommes français et européens et que nous entendons le rester. Je dis cela sans aucun mépris pour quiconque, mais je pense que notre pays ne doit pas disparaître dans le magma nationicide et ethnocide que veulent nous imposer les promoteurs du monde globalisé dans lequel seuls les profits et la finance seraient les gagnants. Cela aux dépens des peuples qui en paieront très cher les conséquences bien sûr…

    Comment cela se caractérise-t-il ?

    Par le formatage systématique, à l’école comme dans les médias, des cerveaux. Par le grand brassage des populations avec toutes les conséquences néfastes que l’on observe de plus en plus. Par la destruction volontaire des repères, familiaux, sociétaux, historiques, géographiques… En fait, les mondialistes n’ont qu’une ambition, celle de réduire les humains à l’état de consommateurs dociles et bien gavés juste bons à enrichir les multinationales apatrides…

    Que proposez-vous face à cela ?

    Pour nous, il ne peut pas y avoir d’avenir radieux pour notre peuple sans une rupture totale avec le dogme mondialiste. Il faut que la France et l’Europe retrouvent leur liberté et leur identité. Seule une mobilisation unitaire des forces nationales et nationalistes pourra mettre à bas les prétentions de la classe politico-affairiste. Notre devoir à tous est de redonner par tous les moyens à nos compatriotes une conscience nationale et identitaire. C’est dans cet esprit que, depuis la création de la revue Synthèse nationale, en 2016, nous nous battons.

    Revenons au « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » des 12 et 13 octobre…

    Nous essayons de faire en sorte que toute la famille nationale, tout du moins ses composantes qui le veulent bien, se retrouve afin de montrer que, pour nous, les mots « nations » et « civilisations » ont encore un sens. Nous ne demandons pas aux gens de forcément s’unir, nous leur proposons simplement de travailler pour la même cause. Chacun a ses particularités, mais tous ont un dénominateur commun (le plus petit peut-être, mais pas le moindre à nos yeux), celui de l’amour de la France et de l’Europe. Voilà pourquoi, durant ses deux jours, une trentaine d’intervenants, aux sensibilités différentes et parfois même opposées, se succéderont lors des forums ou du meeting final.

    Notre but est de prouver, grâce à ces journées, que le courant national non renié, au sens large du terme, a plus que jamais toute sa place dans le paysage politique et culturel français…

    Dernièrement s’est déroulée à Paris une « convention de la droite » qui a beaucoup fait parler d’elle. N’est-ce pas une sorte de concurrence pour vous ?

    Absolument pas. Il faut que cent fleurs s’épanouissent. Cette convention, comme toutes les initiatives similaires, montre que le curseur se déplace de plus en plus vers « la droite » (employons ce terme pour faire simple) et je m’en réjouis. Nous n’avons pas la prétention d’agir seuls. Si d’autres nous emboitent le pas, c’est tant mieux… Nous, c’est-à-dire l’ensemble des mouvements et associations présents à nos journées, nous sommes le pôle précurseur.

    La situation se détériore de jour en jour. Nous n’avons plus le temps ni les moyens de nous offrir le luxe d’entretenir des querelles stériles. Il est regrettable que certains ne l’aient pas compris et continuent à lancer des anathèmes stériles internes à notre famille de pensée. Bientôt, il sera trop tard si rien n’est fait… C’est aussi pour instaurer un nouvel état d’esprit que nous agissons… Mais, je le rappelle, Synthèse nationale n’est ni un parti ni un mouvement. C’est simplement une revue qui propose… Après, les organisations compétentes disposent.

    Concrètement, comment cela se déroulera-t-il ?

    Ouverture des portes samedi 12 octobre à partir de 14h00. Plus de 70 stands politiques, associatifs, culturels et mêmes commerciaux seront là pour vous accueillir. Trois forums dans l’après-midi : un sur la liberté d’expression animé par Hugues Bouchu, délégué francilien des Amis de SN, avec des victimes récentes de la répression d’État comme Yvan Benedetti, Jérôme Bourbon (Rivarol), Daniel Conversano, Caroline-Christa Bernard, les responsables du Bastion social dissout en mai dernier… Un deuxième sur l’Europe, animé par Gabriele Adinolfi de l’institut Polaris avec l’écrivain Thomas Ferrier et des amis venus de Grèce, d’Italie, d’Espagne, de Belgique et d’ailleurs… Un troisième sur la culture autour de Philippe Randa (EuroLibertés et collaborateur de Présent) avec Anne Brassié, Thierry Bouclier, Pierre Gillieth (Réfléchir et Agir)… De nombreuses autres personnalités participeront à ces forums.

    Le samedi soir, à partir de 19h30, se déroulera un grand banquet patriotique et festif (concert de Dr Merlin et des Feux follets, groupe de folk traditionnel européen, auquel nous vous invitons à participer nombreux (30 euros par personne).

    Le dimanche, ouverture à 11h00 avec un forum sur l’avenir de notre nation et de notre civilisation auquel participeront entre autres Jean-François Touzé, Serge Ayoub, Vincent Vauclin (la Dissidence française) et aussi l’économiste Bernard Monot. Après le déjeuner (restauration et bar sur place), le concert très attendu de nos chères Brigandes (14h30) puis, à partir de 16 h, le meeting final avec Pierre Vial (Terre et peuple), Richard Roudier (Ligue du Midi), Pierre Cassen (Riposte laïque), Alain Escada (Civitas), Thomas Joly (Parti de la France), Martin Peltier (journaliste et écrivain), Roger Holeindre sur lequel nous venons d’éditer un livre-entretien, des amis européens, et, comme je vous l’indiquais, Jean-Marie Le Pen qui nous parlera du deuxième tome de ses Mémoires qui vient de paraître. Je conclurai pour ma part ces journées vers 18h00.

    Ajoutez à tout cela de nombreuses animations ludiques et musicales, les dessinateurs Ignace et Pinatel, des auteurs indépendants et non-conformistes… Bref, vous ne regretterez certainement pas d’être venu. Le programme complet est disponible sur notre site cliquez là

    Un nouveau succès pour Synthèse nationale en perspective ?

    Qui y sera verra…

    Rendez-vous Bleu Blanc Rouge, 13e Journées de Synthèse nationale, samedi 12 (à partir de 14 h 00) et dimanche 13 octobre (à partir de 11 h 00), Espace Jean Monnet 43 rue des Solets à Rungis (94), entrée (pour deux jours) : 10,00 euros. Facile d’accès par RER ou par métro et tram. Parking assuré.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/09/dans-present-d-aujourd-hui-un-grand-entretien-avec-roland-he-6181462.html

  • L'identité d'un peuple ne doit pas disparaître

    6a00d8341c715453ef0240a4b6f20f200d-320wi.pngEn esprit, ce 6 octobre, à défaut de pouvoir y participer physiquement, toute personne sensée devait soutenir la mobilisation pour la paternité, contre la nouvelle loi scélérate et contre-nature. Attentatoire à la dignité humaine, puisqu'il légitime le "désir d'enfant" confondu avec celui d'une marchandise, ce projet doit être dénoncé.

    Peu importe à vrai dire que la vingtaine d'associations organisatrices ait ressemblé pour ce premier dimanche d'automne six cent mille, évaluation des organisateurs, ou "seulement" quelques dizaines de milliers de protestataires au dire de leurs adversaires.

    Il est intéressant de noter que les renseignements de la préfecture de police, de moins en moins compétents avaient prévu entre 10 000 et 15 000 manifestants.

    Ceux qui douteraient de la partialité des observateurs agréés liront les articles fielleux que Le Monde a consacrés au sujet. Les journalistes-flics de ce journal étaient alimentés en tuyaux crevés par les flics-journalistes. Ils misaient sur l'échec. Ils se sont trompés. Une fois encore. Ils recommencent sans broncher en affirmant ce 7 octobre que "les anti-PMA tentent de renouer avec l’esprit de La Manif pour tous, sans y croire"... tout en étant contraints de reconnaître a minima, avec une précision elle-même ridicule que "la manifestation (...) a rassemblé 74 500 personnes"[1]

    Ce rassemblement ne doit en effet représenter qu'un début, alors même, ô surprise nous dit-on, que les partisans de la nouvelle loi se sont eux-mêmes dévoilés, de leur côté. En votant un amendement pro-GPA imprévu à l'Assemblée nationale, ils se sont montrés décidés à aller toujours plus loin vers la GPA, toujours plus loin vers l'euthanasie, toujours plus loin vers l'outrage et la destruction de la nature humaine.

    Il y a bien lieu dans cette affaire de redouter une atteinte supplémentaire constante à l'identité profonde de la France, souillée par l'État lui-même, auxquels trop de Français accordent encore le droit de gérer, par la loi et le règlement, leur vie.

    Le 6 octobre devra donc être effectivement suivi d'une lutte continue. Non, l'identité d'un peuple ne doit pas disparaître.

    *

    Le hasard a voulu que l'auteur de ces lignes se trouve ce jour-là à plus de 2 000 km des manifestants de Paris.

    Efforçons-nous d'évoquer, dès lors, quelques impressions, ressenties par votre chroniqueur, lors d'un bref séjour à l'ombre de l'Acropole.

    Après plus de 10 ans où je n'étais pas passé par Athènes, j'éprouve le double sentiment que tout a changé et, paradoxalement, que rien n'a changé. Le même homme ne se baigne jamais dans le même fleuve, merci Héraclite.

    Quelques tristes nouveautés sont apparues. Cette folle crise financière a transformé pendant quelques années ce vieux peuple en cobaye d'une technocratie internationale ubuesque qui prétendait le sauver en changeant les horaires des pharmacies.

    Certines plaies en sont résultées, comme la mendicité et l'immigration illégale, qui n'existaient pas par le passé, les "tags" et les "squats" que le gouvernement issu des élections du 7 juillet s'est aussitôt attelé à nettoyer.

    Certes, en revanche, on pourra retrouver toujours le même étrange bonheur nostalgique à arpenter ce vieux quartier pour touristes que reste Plaka, les vieux bistrots, les anciennes rengaines, la place de la Constitution noire de monde, envahie de jeunesse en ce samedi soir. L'impression que le Parisien ressent à Montmartre.

    En même temps, le développement du métro a tout chamboulé, tout restructuré dans l'antique cité, transformée en immense conurbation moderne. Une foule invraisemblable se déverse aux abords du marché aux puces, place Monastiraki devenue un carrefour comparable à notre Châtelet.

    L'avenue Syngrou qui mène à la côte abrite maintenant de splendides réalisations parmi lesquelles on peut admirer et visiter la Fondation culturelle Stavros Niarchos. Un buste simple et modeste du donateur, célèbre armateur et grand patriote, que l'on peut y découvrir à l'entrée de ce bâtiment considérable et ultra-fonctionnel, sobre prouesse d'architecture contemporaine, témoigne de façon émouvante et convaincante de ce que le capital privé peut apporter à une nation.

    *

    Décidément les deux patries me semblent destinées à consoler toujours alternativement l'une de l'autre.

    Aujourd'hui, en effet, le gouvernement reconstructeur de Kyriakos Mitsotakis, fédère de façon composite, au-delà des éternels "centristes", toujours sujets aux atermoiements et aux retournements, la droite de conviction et la droite de gouvernement.

    Il constitue en cela, et en attente de reniements qui peuvent toujours intervenir, l'exact contraire de la pseudo-droite factice et brouillonne qui s'illusionne vainement autour de la présidence Macron.

    Or, ce gouvernement n'est pas seulement dénoncé par la presse de gauche comme un émule de Salvini, mais, mieux encore, disposant d'une majorité claire, il semble bel et bien décidé certes d'abord à rétablir l'ordre et la prospérité dans son pays et, surtout, à préserver et réaffirmer l'identité spirituelle de la nation dans le cadre chrétien.

    Pour survivre à sa cuisante déroute électorale, conséquence de son échec lamentable, le parti de Tsipras, Syriza[2] est revenu sournoisement à l'attaque, car les démons ne renoncent jamais : il s'est affronté au Premier ministre le 26 septembre sur la question de la laïcité et de la prétendue neutralité religieuse. Il propose en effet de les introduire dans une Constitution qui a toujours reconnu jusqu'ici le statut national de l'Église : en Grèce, depuis la guerre d'Indépendance de 1821, on prête serment sur l'Évangile. Sans véritable écho sur place dans l'avenir immédiat, cette démarche de cette gauche "radicale" cherche évidemment, par cet artifice, à flatter certains courants très influents à l'international et dans les coulisses des institutions européennes.

    Le 9 octobre, alors que se profile le débat budgétaire, et une importante négociation avec l'Eurozone, l'extrême gauche reviendra à son offensive.

    Or, jusqu'ici, non seulement le nouveau gouvernement ne s'apprête pas à céder, mais la principale critique que l'on peut lire à son encontre, sous la plume des commentateurs agréés, lui reproche de mettre en œuvre, tout simplement, la volonté du corps électoral.

    Curieux argument de la part de gens qui se gargarisent si souvent du mot démocratie, ne trouvez-vous pas ?

    JG Malliarakis  
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    Une réunion des Amis de l'Insolent

    Retenez la date : Jeudi 17 octobre  JG Malliarakis donnera une conférence
    suivie d'un débat sur le thème "Les Sociétés de pensée et la Révolution"
    de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er

    [1] Cf. leur nouvel article publié ce matin à 6 h18
    [2] Rappelons ici que ce sigle "Sy-naspismos Riz-ospatakis A-risteras" [Συνασπισμός Ριζοσπαστικής Αριστεράς] désigne une "Coalition de la gauche radicale" constituée de tous les mouvements d'extrême gauche et trotskistes, aux marges du parti communiste grec, l'un des derniers bastions staliniens d'Europe. La complaisance dont il a bénéficié, notamment de la part du commissaire européen Moscovici ne s'est jamais démentie jusqu'ici.

    Une publicité de bon goût pour les livres du Trident

    6a00d8341c715453ef0240a4b54a99200d-120wi.jpgFrançois-René de Chateaubriand : "Le Moment Conservateur ".

    Au gré de ces textes, choisis et présentés par JG Malliarakis, on découvre en Chateaubriand, au-delà de son génie littéraire inégalé, un penseur politique méconnu. Dans un contexte de reconstruction du pays, 15 ans avant que les Anglais s'emparent du mot conservateur, 20 ans avant La Démocratie en Amérique de Tocqueville, il définissait les bases d'un régime représentatif durable dans le cadre de la monarchie parlementaire.
    ••• Un livre de 104 pages au prix de 15 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

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  • LES "FEUX FOLLETS" PROPOSERONT UNE INITIATION AUX DANSES ET À LA MUSIQUE TRAD FOLK LORS DU RENDEZ-VOUS "BLEU BLANC ROUGE" DE SYNTHÈSE NATIONALE LES 12 ET 13 OCTOBRE À RUNGIS (94)

    Diapositive1 copie 5.jpg

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