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divers - Page 221

  • Un nouveau livre de Gabriele Adinolfi : "Matteo Salvini ou l'itinéraire d'un parcours politique météorique"

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    Systématiquement présenté de ce côté-ci des Alpes comme un batteur d’estrade gesticulant et non moins rituellement marqué au fer rouge de l’étiquette « extrême droite », Matteo Salvini appartient à cette espèce d’hommes politiques que nos médias mainstream  aiment détester.

    Ils ne s’en privent pas, mais cette caricature paresseuse n’apporte aucune clé susceptible de nous aider à comprendre qui est vraiment Matteo Salvini, quelles sont les convictions qui l’animent ni quels sont les objectifs qu’il s’est fixés et, moins encore, comment il a pu effectuer en si peu d’années un parcours politique aussi météorique.

    C’est précisément à ces questions que répond l’essai bienvenu de Gabriele Adinolfi, dont l’analyse dénuée de toute complaisance permet aussi de mieux comprendre les ambiguïtés, et donc les limites, de l’alliance improbable de la Ligue avec le mouvement Cinque Stelle.

    Acheter ce livre cliquez là

    Gabriele Adinolfi est aussi l'auteur de deux autres livres publiés par Les Bouquins de Synthèse nationale :

    Années de plomb et semelles de vent, 2014, cliquez ici

    L'Europe, 2015, actuellement épuisé.

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  • Le chaos maçonnique : une arme pour gouverner

    Le chaos maçonnique : une arme pour gouverner

    Serge Abad-Gallardo a passé plus de vingt ans au sein des loges du Droit humain, Ordre maçonnique mixte et international, où il a occupé diverses fonctions d’officier, notamment celle de Vénérable maître et fait partie des Hauts Grades. Revenu à la foi chrétienne en 2012, il renonce définitivement à la fréquentation des loges à ses risques et périls. Il témoigne alors de sa foi et révèle au grand jour les véritables pratiques d’une organisation qui cultive méthodiquement le secret. Pour comprendre ce que la franc-maçonnerie recouvre exactement, il expose à partir de documents authentiques les pratiques ésotériques, alchimiques et magiques mais aussi politiques dont il a été témoin, et complète ses explications à la lumière de la Bible et des enseignements de l’Église.

    Ordo ab chao : “mettre en oeuvre l’Ordre maçonnique sur terre après avoir créé le chaos“. Le secret de la Fran-maçonnerie est également lié à la pratique habituelle du mensonge et de la duplicité ! En réalité, le Secret ultime de la franc-maçonnerie, et dont sont victimes la plupart des franc-maçons eux-mêmes, est la tromperie concernant sa nature exacte et ses véritables objectifs. Je me souviens avoir eu de nombreuses conversations avec des membres des Hauts Grades, lorsque j’en faisais partie (et même bien avant, sans même que j’aie connu leur véritable niveau !), d’où il ressortait chez la plupart d’entre eux une franche animosité, ou au mieux une volonté de combat, à l’égard de l’Eglise et en particulier des papes. Notamment Benoît XVI, qui fut littéralement haï en tant que Souverain Pontife. Pour la plupart de ceux avec qui j’ai devisé, les papes et les clercs de l’Eglise, étaient les mauvais compagnons évoqués dans le mythe d’Hiram et qui assassinèrent le Maître Hiram. Et dont il fallait aujourd’hui se venger. Tous ce que j’ai entendu en loge, où même lors des agapes, tout ce qui je viens d’exposer et dont je témoigne, est explicitement confirmé par les rituels des plus Hauts Grades, notamment ceux du 30e au 32e degré cités précédemment.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-chaos-maconnique-une-arme-pour-gouverner/

  • Politique & Eco n°205 – Quand la société n’est pas un marché avec Alain de Benoist

    Alain de Benoist, philosophe, auteur du livre « Contre le libéralisme » paru aux éditions du Rocher Interrogé par Olivier Pichon et Pierre Bergerault

    1. Le libéralisme : une erreur anthropologique ?

    – Définition du libéralisme
    – Une même racine, une même école, le primat de l’individu
    – La religion des droits de l’homme et du progrès
    – La société première dans l’histoire, non l’individu
    – Comment retrouver les anciennes solidarités ou en inventer de nouvelles ?
    – Un couple maudit : l’Etat providence et la souveraineté absolue de l’individu
    – Mais c’est l’Etat moderne qui invente les marchés pour des raisons fiscales
    – La folie anthropologique du contrat social
    – Le politique l’emporte sur l’économique et non l’inverse
    – Les droits subjectifs en question
    – Le citoyen peut-il se sacrifier pour la patrie ?
    – Le juste ou le bien ?

    2. L’efficacité du marché de l’ordre des moyens non des fins

    – Le paradigme de l’homo oeconomicus
    – Equilibre, ordre spontané, concurrence pure et parfaite, demande solvable
    – De plus en plus de demande non solvable
    – Pierre Manent et le refus du libéralisme d’examiner les fins sous l’angle du bien. Problème de l’intérêt général
    – Pourquoi les sociétés libérales ont-elles du mal à légiférer sur la bioéthique ?
    – Evocation de Péguy et Bernanos, ce qui est né par l’argent périra par l’argent !
    – Société de marché ou société du marché.
    – L’emballement capitaliste de l’argent. Illimitation du capitalisme, hybris, démesure…
    – Suis-je ce que j’ai ou ai-je ce que je suis ?
    – Le néocapitalisme financier, dévalorisation de la valeur et absence de soubassement réel à la monnaie, le QE et la financiarisation de l’économie
    – Une banque de la transition écologique ?

    3. Libéralisme et démocratie

    – Crise de la représentation
    – La démocratie parlementaire représentative dite libérale, deux réalités disjointes désormais
    – Quand le peuple n’est souverain que le jour des élections
    – Lisbonne, Brexit les exemples se multiplient
    – Un homme une voix différent de un citoyen une voix
    – Le Conseil Constitutionnel et la Cour Européenne des DDH contre les peuples
    – Les démocraties illibérales à l’est de l’Europe
    – Le libéralisme est impolitique par nature (C. Schmidt)
    – Macron : droite et gauche dépassées par le libéralisme
    – Ecrasement des partis de gouvernement
    – Un monde s’efface, les Gilets Jaunes comme manifestation de l’épuisement de la démocratie libérale
    – Un point de rupture significatif, progressistes contre populistes.
    – Effacement des modes de légitimation du libéralisme (consommation, emploi etc.)
    – La davocratie (Michel Geoffroy) la super classe mondiale contre les peuples
    – Retour du localisme, des nouvelles sociabilités illustrées par les GJ sur les ronds points
    – Conservateurs et libéraux désormais en voie de séparation
    – Les Gilets Jaunes une répétition générale

    Conclusion : recréer du commun, ces liens qui libèrent, et pas seulement le bien commun, le commun est déjà un bien !

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n205-quand-la-societe-nest-pas-un-marche-avec-alain-de-benoist

  • Extrait n°1, Guerre Civile Raciale - Face à l'ennemi, faisons front commun !

  • En souvenir de Janpier Dutrieux

    3803494976.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Le 18 février dernier disparaissait d’une très longue maladie Janpier Dutrieux né en 1952. Ses obsèques se déroulaient quatre jours plus tard à l’église Saint-Denis d’Athis-Mons. C’est un non-conformiste du début du XXIe siècle qui nous quitte à l’heure où les « Gilets Jaunes » révèlent un puissant et réel mécontentement social. Ils devraient lire les très nombreux textes de Janpier Dutrieux comme ils devraient parler des travaux d’Ivan Blot lui-même décédé en octobre 2018 sur le « référendum d’initiative citoyenne » pour pouvoir ensuite en discuter sur de coûteux ronds-points payés par les contribuables. Janpier Dutrieux était en effet l’un des très rares penseurs anti-conformistes français à maîtriser avec brio, pédagogie et pertinence l’économie politique, les implications sociales et leurs dimensions monétaires et financières.

    À la fin du XXe siècle et au début du XXIe, il avait commencé à se faire connaître avec Fragments Diffusion, la « Lettre associative bimestrielle d’Alternative personnaliste ». Cet ancien élève à l’Institut régionale d’administration de Lille et cadre supérieur à la Poste affichait un véritable personnalisme comme il ne cachait pas son fédéralisme intégral ainsi que son créditisme social en référence au Britannique Clifford Hugh Douglas. Ce contributeur épisodique à L’Unité Normande s’inspirait aussi d’Alexandre Marc, d’Arnaud Dandieu et de Robert Aron. Il tenait un site Prospérité et Partage, titre général éponyme d’une série d’ouvrages parue en 2015 et 2016. Étienne Chouard a déclaré en 2012 que « le site de Janpier Dutrieux — Prospérité et partage — est un des meilleurs sites que je connaisse sur la monnaie et sur la justice sociale que l’on peut attendre d’un bon système monétaire. À connaître et à étudier soigneusement ». En 2016, les Éditions de la Délivrance ont publié un belopuscule, L’Argent. Connaissance de la doctrine sociale de l’Église.

    Janpier Dutrieux ne cantonnait pas son catholicisme à la seule « sphère privée ». Il travaillait en faveur de la Cité chrétienne. Il milita plusieurs années aux côtés de Benjamin Guillemaind (décédé en 2012) dans l’Alliance sociale des peuples et des pays de France. Tout en se distinguant du néo-corporatisme promu le fondateur et patron du « Libre-Journal des Artisans » à Radio Courtoisie, il a proposé des interprétations novatrices et actualisées de la riche pensée proudhonienne. Favorable au MSG (Minimum social garanti) cher à L’Ordre Nouveau et aux monnaies locales complémentaires, il a produit bien des analyses tangibles très « troisième voie » dans Pourquoi aurons-nous besoin de dividendes nationaux et comment le crédit social les financera (The BookEdition, 2016).

    La grande Toile numérique foisonne de ses très nombreux articles qui constituent un solide corpussocio-économique anti-libéral et une franche opposition au bankstérismeanglo-saxon. En 1998, son essai, Les ouvriers de la onzième heure (Éditions des écrivains associés), ouvrait déjà bien des pistes économiques alternatives. Il estimait par ailleurs L’Esprit européen et avait accordé un entretien en 2002 dans lequel il rappelât que « la réflexion amorcée autour de l’économie créditrice suppose un dépassement des concepts matérialistes développés par les écoles libérales et dirigistes. Par exemple, il s’agit d’opposer aux notions de valeur d’échange, valeur rareté et valeur travail, chères aux marginalistes et aux marxistes, la notion de valeur d’usage qui sous-entend l’idée d’un bien commun, d’un corps intermédiaire usager. Occultés dès la Renaissance, la valeur d’usage est au fédéralisme ce que la valeur rareté est à l’individualisme libéral et la valeur travail au productivisme, les deux faces d’un même matérialisme. Par exemple, il s’agit de concevoir une monnaie interne non thésaurisable, ancrée dans la sphère de souveraineté qu’elle représente ».

    À l’occasion d’un colloque organisé tout un samedi par l’Alliance sociale à la Faco (Faculté libre de Droit et d’Économie – Gestion) de Paris, son président, Alexis Arette, lança sur un ton mi-sérieux mi-badin que Janpier Dutrieux ferait un excellent ministre de l’Économie et des Finances dans le cadre d’un gouvernement de redressement nationale. Très juste ! Ce défenseur de la subsidiarité politique, sociale et économique prônait le Bien commun et les biens communs qui en découlent.

    Considérant dans Les ouvriers de la onzième heure que « dans le cadre d’accords de libre échange, il est souhaitable que les principes de mutualité sociale puissent se développer. En effet, nous estimons que l’échange qu’il soit interne ou externe, n’a pas vocation à donner plus qu’il ne prend, mais doit permettre d’offrir aux deux parties contractantes plus qu’il ne demande. À cette fin, il doit être équilibré (p. 97) », il n’adhérait pas aux thèses décroissantes, de développement volontariste autocentré ou d’autarcie grande-continentale. Janpier Dutrieux soutenait au contraire une autretroisième voie. Cet esprit libre recherchait la concorde sociale et nationale. Son décès est une immense perte non seulement pour tous ses proches à qui la rédaction d’Europe Maxima présente ses plus sincères condoléances, mais aussi pour les théories économiques hétérodoxes. Les meilleurs sont bien souvent des éclaireurs; c’est la raison pour laquelle ils partent toujours les premiers.

    NDLR SN : J'ai connu Janpier Dutrieux il y a une trentaine d'années. Il essayait alors de développer en France la doctrine créditiste venue du Canada. Je n'étais pas totalement en accord avec lui, mais c'était un militant sincère et actif. Il diffusait une pensée non conformiste au sein du Mouvement national. C'est en lisant ce texte que Georges lui a consacré que j'apprend sa disparition. Qu'il repose en paix. RH.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/04/en-souvenir-de-janpier-dutrieux-6133314.html

  • Du (mauvais) cinéma

    cinema.jpgIl a beau s’en défendre, depuis le lancement du Grand débat,  Emmanuel Macron  est bien  en campagne pour les élections européennes, Au  moment ou celui-ci achève de s’enliser, il publie pour se relancer et occuper l’espace médiatique une tribune intitulée « Pour une renaissance européenne » (sic) promettant une remise à plat de la construction bruxelloise. Fort ( ?) des ralliements tout récent de Jean-Pierre Raffarin et d’Alain Juppé, M Macron, moderne Louis-Philippe, espère ramener dans ses filets  la bourgeoisie de gauche et  la frange européiste de la bourgeoisie de droite. Diffusée dans les quotidiens à tonalité européiste de 28 pays membres de l’UE, cette missive se veut la réponse bruxelloise au «  repli nationaliste »;   comprendre  au réveil des peuples de notre continent qui  exigent respect de leur identité  et de leur souveraineté, revendications bien  naturelles mais qui effrayent en haut lieu

    Comme il l’avait fait lors de son discours devant les jeunes  agriculteurs lors de son passage au  Salon de l’Agriculture, M. Macron tente dans cette tribune de rattraper par la manche un électorat qui constate chaque jour un peu plus les ravages de la politique initiée par la technostructure bruxelloise. Pour tenter de se démarquer d’un projet dont il est pourtant une assez caricaturale manifestation, il a donc choisi de mettre en avant dans son long plaidoyer eurofédéraste  le thème de la protection, de « l’Europe qui protège » (reprise d’un slogan martelé par  Nicolas Sarkozy en 2008). Mais qui nous protège de quoi ? Mais de tout mon bon monsieur !:  du dérèglement climatique, de l’immigration, de l’agressivité économique des géants américain et chinois… et bien évidemment des méchants russes.

    Dans ce registre, il promet  la création d’une « Agence européenne de protection des démocraties » (on se pince!), pour protéger les élections « contre les cyberattaques et les manipulations» et « (l’interdiction du) financement des partis politiques européens par des puissances étrangères. »  Russie qui décidément obnubile nos « élites » des réseaux mondialistes, atlantistes et /ou de la French American Foundation qui condamnent sans rire de sournoises influences étrangères qui menaceraient l’intégrité notre vie politico-médiatique. A ce sujet,  Le Parisien notait que « Les audiences de la branche française de la chaîne russe d’information internationale Russia Today(…) inquiète autant qu’elle horripile au sommet de l’Etat où l’on ne cesse de formuler des doutes sur les objectifs de ce média, qualifié  d’organe de propagande  pro-russe par le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. » Accusation de propagande assez sotte à bien y regarder, puisque cette chaîne se contente plus simplement de donner aussi la parole à des personnalités moins formatées, d’apporter d’autres pistes de réflexions, d’autres éclairages, souvent moins manichéens que ses concurrentes, sur l’actualité nationale et internationale . A suivre M. Griveaux dans ses attaques jugées diffamatoires par le direction de RT, que devrait-on dire des autres chaines d’infos qui ont, elles,  massivement, grossièrement,  fait campagne ne faveur du candidat Macron en 2017 ?

    Propagande qui n’est jamais loin quand l’Union européenne se pique de distribuer des prix, notamment les années d’élections européennes. Le parlement européen et la Fondation du prix international Charlemagne viennent ainsi de décerner le prix de la « Jeune Européenne de l’année 2019 » à Yasmine Ouirhrane. Celui-ci récompense des jeunes de 16 à 30 ans participant à de projets  « qui contribuent à une compréhension mutuelle entre les peuples de différents pays européens. ». Cette jeune étudiante à Science-po Bordeaux, italienne coiffée d’un foulard islamique et de père marocain, a été aussi repérée par des instances onusiennes progressistes, du fait de son combat en faveur des sociétés ouvertes, du multiculturalisme et de la poursuite de l’immigration. La question qui se pose, est bien de savoir si cette jeune femme est représentative de la jeunesse européenne, de ses aspirations ou de la feuille de route des élites mondialistes ? Chacun à la réponse.

    Dans le domaine culturel, constate Bruno Gollnisch, nous retrouvons la même obsession, le même tropisme anti européen avec le prix Lux du Parlement européen qui,  nous est-il  expliqué, «aide à promouvoir le cinéma européen, rendre les films accessibles à un public plus large et encourager le débat sur les valeurs et les questions sociales à travers l’Europe. (…) Les dix films, sélectionnés par le jury du Prix Lux, regroupent aussi bien des films qui ont déjà attiré beaucoup d’attention dans les grands festivals de cinéma que des petites sorties nationales. Ils sont très divers mais ont une chose en commun : ils reflètent les problèmes auxquels nos sociétés sont confrontées telles que les migrations, les populismes, les nationalismes, la mondialisation, la guerre, la religion et la justice. »

    Lors de sa dernière édition (en novembre dernier) , ce prix Lux a été décerné a Woman at War film de l’islandais Benedikt Erlingsson. Il narre le combat d’une femme seule, Halla, une «terroriste écologique » qui orne son salon de portraits de Nelson Mandela et de Gandhi qui se bat contre l’industrie de l’aluminium qui pollue et défigure une partie de l’Islande et dont la vie sera bouleversée par l’arrivée imprévue dans sa vie d’une jeune orpheline. Un film qui n’est pas sans qualité plastique et d’interprétation.  Mais l’empreinte écologique de l’Islande est elle un problème majeure pour l’UE et notre planète ? Et quitte à parler de pollution, quid des conséquences environnementales d’un tourisme en pleine croissance sur cette île -plus de deux millions de visiteurs par an pour un pays de moins de 340 000 habitants. Quant à l’aluminium  (l’Islande est le 11ème producteur mondial),  ce pays peut-il se passer actuellement de cette autre manne économique ? Mais le propos du réalisateur vient comme de juste à l’appui du discours officiel tendant à accréditer la thèse (contestée et contestable ) selon laquelle le réchauffement est la conséquence de l’activité humaine. «  Ce film nous rappelle les conséquences concrètes du changement climatique », a ainsi déclaré le président du Parlement européen, Antonio Tajani.

    Quant aux deux autres films qui restaient en lice pour ce prix Lux, ils restent dans cette tonalité bien-pensante.  Il s’agissait de « The other side of everything » de Mila Turajlić. Accrochez-vous à votre fauteuil : « Depuis la fenêtre de l’appartement de sa mère, rapporte cineuropa, la réalisatrice a passé dix ans à filmer les évènements se déroulant à l’extérieur du bâtiment situé au cœur de Belgrade (…). Elle capture les conséquences de l’une des nombreuses manifestations dont la ville était le témoin: la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les protestants déambulant dans les rues pour des raisons obscures – pour l’indépendance du Kosovo ou peut-être contre la gay pride… »… ça donne envie…

    L’autre film était  « Styx » de l’allemand Wolfgang Fischer. «  Rike, quarante ans, est médecin urgentiste. Pour ses vacances, elle a planifié un voyage en solitaire pour rejoindre l’île de l’Ascension depuis Gibraltar, une île au nord de Sainte-Hélène ». Au prise avec une violente tempête, elle croisera sur sa route au cours de ce voyage initiatique et symbolique le drame d’un immigration clandestine qui souhaite gagner l’EuropeKolossale finesse de la métaphore…et grande tristesse de voir que c’est ce  cinéma européen qui a les faveurs, mais est-ce bien étonnant des bruxelloisUn cinéma   aux mains (à d’heureuses et notables exceptions près)  des nains, des frileux, des petites âmes, qui devrait être le réceptacle et l’expression de la richesse d’une civilisation à nulle autre pareille, d’une histoire glorieuse,  mais qui refuse ou s’avère incapable de célébrer et/ou de réactualiser nos mythes fondateurs et une vision du monde débarrassée de sa mauvaise quincaillerie progressiste.

    https://gollnisch.com/2019/03/05/du-mauvais-cinema/

  • APRÈS LA PUBLICATION DU LIVRE SUR L'HISTOIRE DE TV LIBERTÉS : UN ENTRETIEN AVEC PHILIPPE RANDA

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    Entretien avec Philippe Randa, auteur avec Marie-Simone Poublon du livre Le défi (Éditions Dualpha), publié sur le site Breizh infos).

    « J’ai été sollicité pour écrire avec Marie-Simone Poublon ce livre sur le groupe Libertés car je présentais l’avantage d’avoir été associé à cette aventure très tôt ; de ce fait, je connais (pratiquement) tout le monde. Je fais un peu “partie des meubles”… »

    Le défi est un livre qui relate la grande aventure de TV Libertés et qui a été présenté à l’occasion du 5eanniversaire de TV Libertés. En cinq ans, TV Libertés a réalisé plus de cinq mille émissions, totalisant plus de trois mille cinq cents heures de production et plus de trente concepts d’émission. Le succès de la chaîne se mesure également au nombre grandissant de téléspectateurs. En mai 2015, la chaîne comptait un peu moins de cinq cent mille vues sur les plateformes de diffusion. Trois ans plus tard, ce chiffre a été multiplié par cinq pour atteindre deux millions cinq cent mille vues. Marie-Simone Poublon et Philippe Randa racontent ce pari fou auquel bien peu croyaient… Et pourtant !

    Pourquoi avoir décidé d’écrire ce livre, 5 ans après la création de TVL ?

    Justement à cause de cet anniversaire : 5 ans ! Savez-vous que c’est un « palier » important pour une société ? Les comptables ont l’habitude d’assurer que lorsqu’une société a réussi à « tenir » cinq ans, c’est qu’elle est viable… Certes, le groupe Libertés est une association, mais de ce point de vue, c’est la même chose. L’idée du livre est de Marie-Simone Poublon qui l’a proposée au président du groupe Libertés Philippe Milliau ; ils m’ont ensuite sollicité pour l’écrire avec Marie-Simone car je présentais l’avantage d’avoir été associé à cette aventure très tôt (par ma participation à l’émission Bistrot Libertés, animée par Martial Bild ; par la direction du site EuroLibertés ; puis par l’animation avec Roland Hélie de l’émission « Synthèse » sur Radio Libertés) : de ce fait, je connais (pratiquement) tout le monde – je fais un peu « partie des meubles »… Également, je pouvais en assurer l’édition, ce qui « gagnait du temps », car, bien sûr – est-il besoin de le préciser ? – ce beau projet ayant été décidé au dernier moment, le temps était compté (euphémisme !) pour qu’il soit disponible début février à l’occasion de la soirée anniversaire du Groupe.

    Quelles sont les raisons particulières qui, selon vous, ont permis le succès de la chaîne ?

    La première de toutes, c’est la détermination de Philippe Milliau et de Trystan Mordrel : rien ne les a arrêtés, ni le manque cruel de moyens financiers, ni le scepticisme sur le succès du projet qu’ils n’ont pas manqué de rencontrer parmi leurs amis. Mais si la foi soulève des montagnes, l’amitié aussi, puisque sans les premiers soutiens, sans les premiers donateurs, rien n’aurait pu démarrer… Si l’absence d’argent est un handicap (ô combien !), cela peut aussi être un formidable atout pour ne pas croire trop vite, trop tôt – en fait, jamais ! – que « c’est gagné »…

    Ce que d’« autres » ont pu croire…

    Dans Le Défi, Marie-Simone et moi n’avons pas voulu faire de comparaison entre TVLibertés et Le Média, la chaîne web née à l’instigation de Jean-Luc Mélenchon et de ses « amis » : je mets amis entre guillemets, car malgré leurs moyens financiers sans commune mesure avec ceux du groupe Libertés, malgré une publicité aussi tapageuse qu’indécente lors de leur lancement par toute la presse « mainstream », ce ne sont pas les télespectateurs qui ont été au rendez-vous, mais rapidement les dispute et les procès sur la place publique entre journalistes, directions et associés… À défaut du Grand Soir des Damnés de la Terre, on a assisté à la Grande Déconfiture des stipendiés de la Bien-Pensance : car tous les dirigeants, officiels ou officieux du Média n’ont jamais été les oubliés des prébendes de l’État ou des confortables niches professionnelles dans les médias appartenant à de grands financiers… Tout au contraire, parmi les collaborateurs du Groupe Libertés, malgré parfois certaines approches spirituelles ou politiques différentes, des parcours passés qui ont même pu s’opposer ponctuellement, la bienveillance règne depuis le début au sein des équipes de la TV, de la Radio ou des médias partenaires (presse imprimée ou sites internet de réinformation)… Ça, Marie-Simone Poublon et moi l’avons particulièrement constatés.

    Que racontez-vous dans ce livre ?

    Tout… ou presque ! sur la création, le développement et le fonctionnement du groupe Libertés… Il y a les portraits des dirigeants, des collaborateurs, mais aussi des témoignages de donateurs et de personnalités extérieures qui ont été invités dans certaines émissions ou qui suivent les programmes avec attention. Parfois des reproches qui sont faits (nous ne les avons pas occultés), mais bien évidemment surtout la satisfaction de l’immense majorité pour un espace de liberté d’expression à nul autre pareil… Nous avons également beaucoup insisté, Marie-Simone et moi, sur ce que les télespectateurs, les auditeurs ou les lecteurs ne voient pas… qu’ils devinent parfois… L’envers du décor, notamment les techniciens de TVLibertés sans qui, comme c’est le cas des fidèles donateurs, rien ne serait possible.

    Vous qui fréquentez « ce Milieu politiquement incorrect » depuis plusieurs décennies, diriez-vous que TVL, et plus globalement la presse alternative, est-une des plus belles réussites métapolitiques jamais développée par le courant identitaire/patriote ?

    Pour tous ceux qui, dès les années 60 ou 70 (ou 80 en ce qui me concerne), ont considérés que le combat métapolitique était primordial, qu’aucune victoire politique significative ne pouvait faire l’impasse dessus, c’est évidemment une grande satisfaction d’assister aux progrès continuels de l’audience du Groupe Libertés : surtout après la scandaleuse censure par le réseau Youtubede toutes les émissions de la chaîne pour un motif dérisoire (et faux, qui plus est !). Malgré cette péripétie qui en aurait tué ou découragé plus d’un, le Groupe Libertés a très vite repris sa marche en avant… Toutefois, il reste du chemin à tracer, cela n’échappe à personne.

    Le défi, Marie-simone Poublon & Philippe Randa, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des Héritages », 152 pages, 10 euros (+ 5 euros de frais de port). CLIQUEZ ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Débat Alain Minc - Alain de Benoist

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    Pour télécharger, cliquez ICI

  • JEUDI 7 MARS, SUR RADIO LIBERTÉS : ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR LA LÉGION ÉTRANGÈRE AVEC PHILIPPE DE PARSEVAL

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    LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI