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divers - Page 219

  • Dix raisons pour venir dimanche aux Assises de la France des Gilets jaunes, à Rungis

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    Le prochain week-end sera très chargé pour quiconque suit l’actualité qui, depuis 4 mois, tourne autour des Gilets jaunes. La guerre des chiffres continue, Castaner n’a vu que 30 000 manifestants samedi dernier, continuant sa stratégie de mensonges pour dénigrer un mouvement qui menace ce régime, depuis le 17 novembre.

    Ce samedi 16 mars, les porte-paroles des Gilets jaunes, que par ailleurs nous n’apprécions guère, Drouet, Nicolle et Ludosky, appellent l’ensemble des Français à monter sur Paris, et à entamer une épreuve de force avec ce régime, dans des formes qui ne paraissent pas avoir été encore définies. Tout au long de la semaine, nous y reviendrons.

    Certains patriotes, écœurés par l’évolution du mouvement, et sa récupération par la gauche et l’extrême gauche, ne veulent plus entendre parler de lui, et s’éloignent en silence, désabusés. D’autres choisissent d’y rester, parce qu’ils savent que notamment sur les ronds-points, nombre de Gilets jaunes restent fidèles aux idées originales du mouvement : la baisse des taxes et des impôts, et la demande du départ de Macron.

    Aujourd’hui, alors que nous avons annoncé cette initiative depuis plusieurs semaines, nous appelons toute notre mouvance, qu’elle se retrouve dans le premier exemple ou dans le deuxième, à s’inscrire pour ces Assises de la France des Gilets jaunes, et nous expliquons les dix raisons qui justifient cet appel cliquez là.

    1 -  Il y a 18 mois, à l’occasion des 10 ans de Riposte Laïque, que nous n’avons pas donné rendez-vous à nos amis. À chaque initiative de ce type, que cela ait été les Assises internationales contre l’islamisation de nos pays, les Assises de la Liberté d’expression, les Assises « Sauvons notre pays », notre public nous a toujours remercié de l’excellente journée qu’ils avaient passée. Ils y ont toujours trouvé une ambiance fraternelle exceptionnelle, un bon esprit gaulois, le plaisir de côtoyer des gens qui pensent comme eux sur l’essentiel. La disponibilité de Pierre et Christine pour discuter avec nos amis (malgré le poids de l’organisation), leur simplicité est également toujours appréciée. On y mange bien et on boit bien, si on le souhaite, et on rigole avec finesse, ensemble. Enfin, et c’est là l’essentiel, les organisateurs ont toujours invité des intervenants d’une qualité très au-dessus de la moyenne, parfois exceptionnels, qui délivrent un message aux antipodes de ce que les Français entendent à longueur de journée sur les médias de propagande.

    2 - Ces Assises rendent fous les gauchistes, qui, sur les réseaux sociaux, hurlent à la récupération de l’extrême droite. Cela ne manque pas d’air de la part de ceux qui, au début, insultaient le mouvement, avant, au service de Macron, de multiplier les actes de vandalisme et les agressions contre les policiers pour mieux le discréditer. Certains ont même menacé de venir nous apporter la contradiction à Rungis, avec les méthodes démocratiques qu’on connaît. Nous rassurons nos amis, nous avons toujours fait ce qu’il fallait pour assurer leur protection, et la police sera dans les alentours, des fois que…

    3 - Ces Assises auront lieu le lendemain de l’Acte XVIII, où tout paraît possible, le pire comme le meilleur. Elles seront également l’occasion de faire le point, le jour anniversaire des 4 mois des Gilets jaunes, sur les perspectives, s’il y en a, à donner à ce mouvement, aujourd’hui gangrené par des récupérations politiciennes qui visent à le détruire de l’intérieur.

    4 - Vous entendrez des témoignages de Gilets jaunes authentiques, venus de différents endroits de France, présents dans le mouvement depuis le 17 novembre. Lors d’une table ronde qui leur sera consacré, Thomas Joly, secrétaire du Parti de la France, Gilet jaune de la première heure, apportera, en complément, son témoignage et sa vision politique. Dans la foulée, Richard Roudier, président de la Ligue du Midi (dont la sympathique Muriel Ressiguier, surnommée Miss Goulag, demande la dissolution) apportera un témoignage d’Occitanie sur l’histoire de ce mouvement, depuis 4 mois, et l’implantation que les patriotes ont su gagner, sur le terrain.

    5 - Le débat sur l’immigration, que Macron et la direction auto-proclamée des Gilets jaunes veulent interdire, sera abordé sans tabou, avec deux interventions complémentaires. D’abord, en fin de matinée, Gérard Pince, économiste, auteur du livre « La France ruinée par l’immigration » expliquera ce qu’aucun des porte-paroles officiels GJ n’a été capable de faire : le réel prix payé par la France des Gilets jaunes pour l’immigration, et ses conséquences dans le quotidien des classes populaires, les plus vulnérables. Et dans l’après-midi, Jean-Yves Le Gallou, infatigable animateur de Polemia, expliquera que les deux axes révolutionnaires, pour les Gilets jaunes, sont les médias de propagande et l’immigration. Une intervention qui sera sans doute un des temps forts de cette journée.

    6 - Ce régime a mobilisé son appareil d’État pour briser, par tous les moyens, ce mouvement. La police, la justice et les médias ont été instrumentalisés au-delà de tout ce que nous avons déjà connu. Qui mieux que le syndicaliste policier Michel Thooris (qui interviendra pour la première fois lors d’une de nos initiatives), notre avocat, maître Frédéric Pichon, qui a défendu des dizaines de Gilets jaunes devant des tribunaux d’exception, et Martial Bild, directeur des programmes de TV-Libertés, pourront expliquer aux spectateurs présents l’ampleur de la répression et de la désinformation quotidienne et agressive qu’a subie « La France des Gilets jaunes ».

    7 - Ce mouvement a été très suivi dans toute l’Europe, et particulièrement par nos voisins les plus proches, les Suisses et les Italiens. Uli Windisch, notre ami, président et fondateur du site helvétique « Les Observateurs.ch » viendra donner son avis sur la revendication du Ric, lui qui vient d’un pays où les votations citoyennes, à trois niveaux, permettent aux électeurs de donner leur avis, quand ils le veulent, et de faire savoir à leurs dirigeants ce qu’ils veulent, et ce qu’ils ne veulent pas. Et côté italien, Mario Borghezio, député européen de la Lega. Un parti dont le leader charismatique, Matteo Salvini, est la bête noire du président de la République Macron. Bien sûr, il n’a pu que se réjouir que celui qui donne des leçons au monde entier se voit contesté à l’intérieur de son pays. Quand Macron ne peut plus se déplacer nulle part sans se faire siffler et insulter, le ministre de l’Intérieur italien reçoit des marques d’amour de son peuple, partout où il passe. C’est ce que Mario – par ailleurs orateur hors pair, qui parle un français parfait, et n’a pas son pareil pour transmettre son enthousiasme à un public – viendra nous dire.

    8 - Vous pourrez faire connaissance de trois intervenants (outre Michel Thooris) qui ne sont jamais intervenus à nos initiatives. Franck Buhler est le vrai fondateur des Gilets jaunes, et il connaît tous les dessous du fonctionnement passé et présent d’une nébuleuse parfois complexe à décoder. Il nous en dira beaucoup, et surtout nous parlera de la suite du mouvement, telle qu’il la voit, sans langue de bois. Nicolas Miguet, président du Rassemblement des Contribuables, avait monté, en visionnaire, une liste aux européennes, en 1999, sur le thème « Moins d’impôts, moins de taxes », que les Gilets jaunes ont reprise, au début du mouvement. Il expliquera ce que recouvre le terrible gaspillage, par l’État français et ceux qui le dirigent, des impôts payés par les Français. Enfin, Emmanuel Crenne, conseiller régional apparenté RN en Occitanie, par ailleurs passionné d’Histoire, expliquera les similitudes qu’il voit entre la France de 1789 et celle de 2019, et sa conviction que les revendications des Gilets jaunes sont porteuses d’une nouvelle révolution française.

    9 - Sans doute un des grands moments de cette journée sera la présence du major Alain Bonte, que Pierre Cassen interrogera sur le message contenu dans son livre « L’espérance, notre rêve pour la France », où un militaire prend le pouvoir en France, et se met à diriger le pays dans l’intérêt des Français, en menant une guerre impitoyable à tous les traîtres qui ont coulé le pays depuis quarante ans. Il nous dira s’il croit possible, actuellement, le scénario de son livre, disponible sur les tables, qui fera rêver nombre de nos compatriotes.

    10 - Partisans acharnés de l’Union des patriotes, au-delà de nos différences, bien sûr vous aurez l’occasion de voir, sur les tables, tous nos amis qui ont réservé leur place pour exposer leur matériel militant, et vendre leurs livres : nos amis de TV-Libertés, de Présent, de Synthèse nationale, Philippe Randa, les éditions Daniel Conversano, le Parti de la France, le Siel, Vigilance Halal, la Ligue du Midi, le Rucher Patriote, Deux temps d’avance, et quelques autres compagnons de route.

    Les occasions sont trop rares pour la famille patriote de se réunir, et la situation politique est trop exceptionnelle, à deux mois des élections européennes, pour que vous laissiez passer une telle occasion de passer une belle journée. Nous comptons sur vous.

    NDLR SN : Pour notre part, nous nous permettons d'en ajouter une onzième : celle d'avoir le plaisir de vous recevoir sur le stand de Synthèse nationale.

    Diapositive1.jpg http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Têtes à Clash n°45 avec Jean Messiha

     

    Franck Tanguy reçoit Laurent Artur du Plessis, Benoît Dumoulin, Olivier Piacentini et Jean Messiha du Rassemblement National. Ils débattent du rôle que doit avoir la France face au printemps algérien, de l’égalité des salaires entre hommes et femmes et du rapatriement des enfants de djihadistes.

  • Découvrir, lire, le numéro de mars de Politique magazine et pourquoi pas ? s'y abonner ...

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    Au sommaire du numéro de mars ...

    3970853321.11.jpgÉditorial : Surveiller et punir.

    Dossier - Le Grand Débat, la fabrique du consentement. 

    France - Le gouvernement hypothèque-t-il notre or ?

    Islam - Le pari de la réformation. 

    Monde -  Brexit : la mollesse de l'accord dur.

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture.

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/06/decouvrir-lire-le-numero-de-mars-de-politique-magazine-et-po-6133911.html

  • Zoom – Philippe Montillet : Paris, le dessous des cartes

     

    L’historien Philippe Montillet présente l’ouvrage qu’il a coécrit avec Hervé Blumenfeld et Pierre Pinon : »Les environs de Paris ». Un livre dans lequel ils proposent de revenir sur l’histoire de la géographie d’Île-de-France à partir de cartes sélectionnées depuis le XVIème siècle.

    -les-environs-de-paris-p43-1.jpgHervé Blumenfeld, Philippe Montillet, Pierre Pinon, Jean-Eudes Tilloy : Les environs de Paris
  • Les fesses de Marlène et le principe d'égalité.

  • Avez-vous pensé à réserver votre place au 3e dîner des Amis de Synthèse nationale qui se tiendra samedi 6 avril prochain ?

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  • JEUDI PROCHAIN SUR RADIO LIBERTÉS : L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" AVEC LE ROMANCIER GILLES COSSON

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  • Mathieu Bock-Côté : « Vive la France de Luchini ! »

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    CHRONIQUE - Qui passe par un spectacle de Luchini n'en sort pas écrasé mais au contraire avec le sentiment d'être un peu plus intelligent. C'est bien la preuve que nous sommes en compagnie d'un grand maître. [Le Figaro, 8.03]. Mais Bock-Côté va plus loin lorsqu'il dénonce « la bêtise des modernes » et plaide pour la redécouverte de la beauté. N'oublions pas qu'au fond de notre engagement politique, il y a cette motivation et cette quête. LFAR 

    « La modernité peut abrutir l'homme, elle peut l'ensevelir sous l'insignifiance la plus toxique, mais une part de lui demeure capable d'émerveillement. »

    Fabrice Luchini est de retour au cinéma. C'est une bonne occasion de parler de lui.

    Je le confesse sans gêne: j'en suis un admirateur passionné et je tolère bien mal qu'on cherche à nuancer mon enthousiasme. Cela arrive très rarement d'ailleurs. Ceux qui n'ont pas le cœur froid aiment cette figure d'exception. Luchini rappelle que la culture ne se confond pas avec les produits engendrés par l'industrie du divertissement. Les gens qui se présentent à ses spectacles ne vont pas voir qu'un performeur, comme on le dit chez les Américains. Ils cherchent à se mettre en contact avec ce que la société contemporaine leur dérobe, c'est-à-dire la grande culture, qui a été progressivement chassée de l'espace public, au nom d'une lutte contre l'élitisme dont elle devenait l'affreux symbole. Ceux qui se présentent aux spectacles de Luchini ne sont-ils pas à la recherche d'un héritage qu'on leur a dérobé, et même du monde auquel il était associé ?

    L'homme contemporain sent bien la sécheresse spirituelle de son époque mais, si on lui offre l'occasion de renouer avec les grandes œuvres sans que l'exercice ne soit péniblement scolaire, il peut soudainement s'animer comme un assoiffé dans le désert qui vient enfin de trouver une oasis. La modernité peut abrutir l'homme, elle peut l'ensevelir sous l'insignifiance la plus toxique, mais une part de lui demeure capable d'émerveillement, pour peu qu'on le place devant une représentation ou une autre de la beauté, et plus encore s'il s'agit de la beauté de la langue. On a beau proscrire la mélancolie et la nostalgie, en expliquant que rien n'était mieux avant, il n'en demeure pas moins que le sentiment de la perte hante notre temps. Arrive un jour où la chose devient intolérable même au commun des mortels. Il commence alors à chercher à tâtons. Il vient de découvrir la question du sens et devine qu'il ne trouvera pas une réponse satisfaisante en s'enfermant dans le présent.

    Il vaut la peine de méditer sur le parcours de Luchini. C'est en embrassant sans nuance son pays qu'il l'a conquis. Voilà un fils d'immigré, parti d'à peu près rien, et qui a gravi les échelons de l'ascension sociale en s'appropriant la part la plus intime et la plus universelle de la culture française. La plus intime, car la France entretient un rapport absolument unique à la littérature. Elle y voit une manière privilégiée d'aborder l'expérience humaine, mille fois plus riche que le savoir construit par les «sciences sociales». La France est ce pays où la littérature n'est pas qu'un divertissement sophistiqué mais une manière d'aborder l'existence. La plus universelle, car c'est ainsi que la France parle au monde. Rendu au sommet, Luchini rend à son peuple son héritage littéraire. Comme on dit platement, il démocratise un savoir essentiel, il éveille peut-être même quelques vocations littéraires. On imagine très facilement un spectateur rentrer chez lui après Poésie ? et chercher dans sa bibliothèque un grand livre qu'il regrette de ne pas avoir terminé.

    Luchini incarne la France comme patrie littéraire. Il est inimaginable ailleurs dans le monde, comme quoi les cultures ne sont pas interchangeables. La France est ce pays tout à fait singulier qui a fait de la maîtrise de la langue le plus grand des arts. Plus encore, elle a su lier ceux qui la composent par l'art de la conversation. Luchini joue avec son public. Il se moque gentiment de son inculture mais, au même moment, il lui montre que les grands textes ne sont pas inaccessibles, pour peu qu'on s'y plonge. Plus encore, il montre, sans jamais verser dans la lourdeur pédagogique, comment ces textes éclairent nos vies. C'est justement pour cela qu'il s'agit de textes classiques. Il sait incarner la part éternellement vivante des grands textes. Au fil des ans, Luchini a lu devant public La Fontaine, Molière, Rimbaud, Céline, Muray, Labiche, et, dans son plus récent spectacle, il croise de nombreux auteurs pour penser notre rapport à l'argent.

    Qui passe par un spectacle de Luchini n'en sort pas écrasé mais au contraire avec le sentiment d'être un peu plus intelligent. C'est bien la preuve que nous sommes en compagnie d'un grand maître. Évidemment, à la télévision, il fait un spectacle, mais ce spectacle est admirable. Le comédien retourne à son avantage les codes médiatiques de l'époque. Même quand il fait le pitre, il éduque. Ce n'est pas donné à tous de délirer avec tant d'esprit. À travers cela, Luchini se permet de nommer la bêtise des Modernes en se moquant de leur instinct grégaire, qui les pousse à se rassembler en troupeau pour sentir qu'ils existent un peu. On sent bien qu'il parle un peu de nous, et pourtant, on applaudit. Comme quoi la vraie culture demeure irrésistible et sait dire aux hommes ce qu'ils doivent entendre. Luchini, plus qu'un acteur, est peut-être le dernier des moralistes.    

    Mathieu Bock-Côté 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/