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divers - Page 225

  • Entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, à l’occasion de la parution d’un numéro hors-série sur les Gilets jaunes

    1274156327.jpgPropos recueillis par Basile Tomé, ici.   Roland Hélie, la revue Synthèse nationale que vous dirigez vient de publier un numéro hors-série très complet (*) consacré à ce que l’on appelle « la crise des Gilets jaunes ». Que vous inspire l’émergence de ce mouvement de contestation en France ?

    Voilà des années que la révolte grondait et, depuis le 17 novembre 2018, elle a éclaté. Tout cela devait bien finir par arriver un jour ou l’autre. Cependant, l’ampleur et la longévité de ce mouvement m’impressionnent de semaine en semaine. Au mois d’octobre dernier, un responsable associatif que je connais et estime m’avait prévenu qu’un mouvement quasi insurrectionnel était en gestation. Depuis le temps que l’on nous annonce que « la révolution est pour demain », je dois dire que suis resté plutôt sceptique en l’écoutant. Je confesse volontiers que j’ai eu tort.

    Depuis des décennies, la France est engagée dans un processus de dissolution de sa souveraineté et, par conséquent, de son identité et de sa liberté. Le pouvoir n’est plus à Paris, il est ailleurs. Il est à Bruxelles ou dans les Conseils d’administration des multinationales apatrides. Cela fait des années que nous sonnons le tocsin. La France n’est plus maître de son destin et, fait nouveau, les Français commencent à s’en rendre compte. C’est sans doute l’élément révélateur de ce mouvement.

    Ce mouvement marque-t-il, à votre avis, le début d’une rupture avec l’idéologie dominante ?

    Assurément ! Depuis toujours, la gauche et l’extrême gauche prétendaient avoir le monopole des revendications sociales. De leur volonté d’imposer « la dictature du prolétariat » au siècle dernier, elles se sont reconverties, pour l’essentiel, dans le sociétal et dans le « mondialisme macronien ». Tout cela, bien évidemment, au dépend du peuple français qui est le grand sacrifié de cette reconversion. Le gouvernement préfère s’apitoyer sur les migrants africains qui veulent débarquer en Italie que sur les milliers d’entreprises françaises écrasées par les charges et la concurrence déloyale du Tiers-Monde qui sont condamnées à disparaitre. Toute cette mascarade ne peut plus durer…

    Les Gilets jaunes sont l’avant garde de cette prise de conscience. Ils défilent derrière des drapeaux tricolores en chantant La Marseillaise et en hurlant « Macron démission !». Nous sommes loin du 1er mai 1936… et même de ceux des années 1970/80. Sans peut-être en être conscients, les Gilets jaunes concilient le « combat social » avec le « combat national ». Ce qui n’est pas pour nous déplaire. Ils renvoient dos à dos les utopies socialistes et l’ultra-libéralisme broyeur de peuples.

    Le Pouvoir semble prêt à toutes les manœuvres pour tenter d’enrayer le mouvement des Gilets jaunes…

    Il manie à la fois la matraque et la culpabilisation. En envoyant ses flics et leurs supplétifs (gauchistes, antifas et bandes ethniques) faire dégénérer les manifestations afin de les discréditer aux yeux des « modérés » et en diffusant grâce aux médias aux ordres des fausses informations, le Pouvoir pense que cela va décourager les Gilets jaunes.

    Par ailleurs, il tente aussi de les récupérer via ses courroies de transmission que sont les syndicats stipendiés comme la CGT ou les mélenchono-marxistes… Ajoutez à cela quelques vieilles ficèles récurrentes du style «  retour de l’antisémitisme des années 1930 », ou encore l’illusion électoraliste aux « Européennes » de mai prochain, et la boucle est bouclée… Mais cela ne marche plus.

    Nous n’avons pas affaire à un monôme printanier d’étudiants et de lycéens, ni à un brouhaha de sans-papiers ou à une vulgaire Gay Pride, mais à un véritable mouvement populaire composé de gens qui ne savent pas, le 10 passé, comment ils vont finir le mois… En plus, comme je l’indiquais précédemment, ces gens ont compris qui étaient les vrais responsables de leur situation peu enviable…. Cela prendra peut être d’autres formes mais ce mouvement de fond n’est pas terminé, n’en déplaise à la bien-pensance institutionnalisée.

    D’où l’édition de votre numéro spécial de Synthèse nationale ?

    Les choses vont sans dire, mais elles vont mieux en le disant… C’est pour expliquer aux Gilets jaunes quelle doit être à nos yeux la finalité du combat que nous avons publié ce numéro destiné à être diffusé dans les réunions, dans les manifestations et sur les ronds-points. Le rôle d’une revue comme Synthèse nationale est d’aiguiller nos compatriotes. De leur faire savoir que, au-delà de la révolte fiscale, c’est une véritable révolution nationale et identitaire qu’il faut préparer. Et cette révolution, elle sera comme le vent : rien ne pourra l’arrêter…

    Voilà pourquoi nous avons édité ce numéro spécial de notre revue. Il regroupe une vingtaine de contributions de responsables et d’écrivains de la mouvance nationale, toutes tendances confondues. Il y a là des témoignages, des analyses, des propositions… C’est une arme de combat.

    Nous proposons aux nationaux conséquents de se procurer ce numéro (ils peuvent le commander par cinq exemplaires à un prix préférentiel) afin de le diffuser auprès des Gilets jaunes de leur contrée. Ils feront ainsi un travail utile pour la cause nationale et identitaire.

    Comment se le procurer ?

    En le commandant à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (15 € + 5 € de port, vendu par 5 exemplaires pour 50 €, chèque à l’ordre de Synthèse nationale) cliquez ici.

    Sur le site Synthèse éditions cliquez ici 

    A l'unité cliquez là ou par 5 cliquez ici

    ou sur Francephi cliquez là

    (*) Synthèse nationale hors-série n°6, 120 pages, 15 €

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  • Visite du salon de la transition énergétique de Lyon

  • Bistro Libertés avec Philippe Pascot, responsable des Gilets Jaunes

    Martial Bild et les sociétaires reçoivent l’une des principales figures des Gilets Jaunes, Philippe Pascot. Homme de gauche et pourfendeur de la corruption, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Pilleurs d’Etat » et le dernier « Pilleurs de vie ». Ils débattent de la dernière enquête de l’IFOP sur le conspirationnisme en France et de l’état de léthargie générale, 100 jours avant les élections européennes.

    https://www.tvlibertes.com/bistro-libertes-avec-philippe-pascot

  • De la paupérisation des Français aux Gilets Jaunes – Revue Militant

    21ème entretien-vidéo de la revue Militant réalisé en février 2019 entre MM. André Gandillon et Florian Rouanet.

    Sommaire :
    Régime républicain, 2 siècles de sophisme, droit et personnalisme, majorité silencieuse, code génétique d’une nation, lutte des classes, inégalités territoriales, bourgeoisie et judaïsme, légitimité : la durée entre gouvernement et peuple, complotisme et populisme, souveraineté, mondialisme bancaire, prison ferme contre Christophe Dettinger, énucléation des manifestants, migrants et insécurité, Grand Débat National médiatique, élections européennes, révolte sociale au Vénézuela, situation allemande dans l’Union Européenne, Gilets Jaunes à l’international, Revue Militant…

    https://florianrouanet.wordpress.com/2019/02/21/de-la-pauperisation-des-francais-aux-gilets-jaunes-revue-militant/

  • Mathieu Bock-Côté : Contre le technologisme

    266035460.jpg

    Robin Williams dans La société des poètes disparus

    Cette tribune - de celles que nous reprenons souvent pour leur pertinence - est parue dans leJournal de Montréal du 21 février. Mathieu Bock-Côté y dénonce la tyrannie des écrans et leur fonction décérébrante, déculturante. L'affaire est grave et sérieuse. Il s'agit en dernière analyse de la survie ou non de notre civilisation.   LFAR 

    Un spectre hante le monde de l’éducation : le spectre du technologisme.

    On pourrait aussi dire qu’il s’agit d’une idéologie qui s’infiltre partout, transforme notre idée de l’école, et surtout, révolutionne notre conception de l’enseignement. Cette idéologie pose comme thèse centrale qu’il faut placer les « nouvelles technologies » au cœur de toute activité pédagogique.

    Apple

    Peu à peu, elles remplaceront l’enseignant.

    Cette idéologie se décline de plusieurs manières : les uns veulent placer le texto au cœur de l’enseignement du français, les autres s’imaginent qu’une vidéo YouTube vaut un livre. On s’imagine même que traîner sur internet vaut un passage à la bibliothèque et qu’il ne sert à rien de cultiver sa mémoire puisque de toute façon, tout est déjà archivé sur Google. 

    Hier encore, dans Le Journal de Montréal, on apprenait que certaines écoles font de la visite au Apple Store une activité pédagogique. En gros, il s’agit de placer les produits Apple au cœur des méthodes d’apprentissage.

    Cette technologie défigure l’école en prétendant la moderniser alors qu’il nous faudrait plutôt renouer avec l’enseignement à l’ancienne, qui n’est rien d’autre que l’enseignement de toujours.

    Au cœur de l’école, il faut un enseignant en chair et en os, avec des passions, des sentiments, un enseignant maîtrisant admirablement sa matière, capable de transformer sa classe en théâtre et d’éveiller chez les jeunes qu’il a devant lui un désir pour la culture, pour le savoir, pour la connaissance. Je l’ai souvent écrit, mais qu’on me permette de le redire : la robotisation de l’école correspond à sa déshumanisation.

    Notre existence est déjà colonisée par les « nouvelles technologies ». Plus exactement, elle est polluée par les écrans. Dans la rue, au restaurant, au café, dans les transports en commun, et même dans les voitures individuelles, tout le monde a la tête rivée à son écran à temps plein. On peut y voir une forme d’esclavage.

    L’école devrait urgemment s’en mettre en retrait et renouer avec certaines des choses les plus précieuses au monde, que notre civilisation piétine. Je parle de la concentration, sans laquelle l’individu est condamné à la dispersion permanente. Je parle de l’art de la lecture, qu’on ne saurait pratiquer sans redécouvrir les vertus lumineuses du silence.

    On ne saurait sérieusement libérer l’imagination de l’enfant en le fixant devant un écran. Il faut lui faire lire de grands romans, il faut aussi le pousser vers l’histoire, le projeter vers d’autres époques, pour découvrir que la vie n’a pas toujours le même visage.

    Bibliothèque

    C’est ainsi qu’il saura éviter de se laisser berner par toutes les niaiseries de la culture de masse. Il saura que la culture se trouve ailleurs que dans les débilités issues de la téléréalité.

    En d’autres mots, il faut décoloniser l’école du technologisme.

    Mon école idéale ? Un maître, des élèves, un tableau, des livres, des fenêtres, et pas trop loin, une bibliothèque. C’est vers elle qu’il faudrait conduire les élèves, et pas au Apple Store.   

    1268352499.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Ses derniers livres : Le multiculturalisme comme religion politiqueaux éditions du Cerf [2016] et le Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/24/societe-contre-le-technologisme-6131119.html

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  • Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée – Journal du 22 février 2019

     
    Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée

    Quinzième semaine de mobilisation pour les Gilets Jaunes ! En dépit d’une actualité délicate, des dizaines de milliers de Français devraient retourner dans la rue pour faire valoir leur mécontentement face à l’exécutif.

    L’agriculture à la croisée des chemins

    La 56ème édition du Salon de l’Agriculture ouvre ses portes samedi. L’occasion pour les agriculteurs de retisser un lien de confiance avec les Français alors que le monde paysan continue de s’interroger sur son devenir.

    Jeux Vidéo : la locomotive culturelle

    Avec un nouveau record de vente en 2018, le secteur du jeu vidéo n’en finit d’atteindre des sommets. Une performance qui le place loin devant la littérature ou encore la musique.

    L’actualité en bref

  • Comprendre que le choc des civilisations est une menace pour l’Europe

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    Ligne Droite cliquez ici

    Nombreux sont ceux qui, dans les hautes sphères du monde occidental, n’ont pas pleinement pris en compte la dimension multipolaire du monde d’aujourd’hui et rejettent l’idée même du choc des civilisations. Ligne droite considère au contraire que cet antagonisme constitue une réalité incontournable du XXIe siècle. Une réalité qui conduit la plupart des civilisations mondiales à s’opposer à l’Europe, la civilisation qui les a dominées dans le passé et leur donne aujourd’hui des leçons de morale. Elles le font par des moyens aussi puissants que l’immigration, le terrorisme, la concurrence économique sauvage ou la colonisation culturelle et, ce faisant, menacent la survie même de l’Europe.

    Le monde est multipolaire

    Depuis la chute du mur de Berlin en 1988 et l’effondrement du bloc soviétique, le monde a en effet considérablement changé. Il n’est plus structuré par l’affrontement idéologique entre l’Est et l’Ouest et, s’il a cessé d’être bipolaire, il n’est pas devenu unipolaire pour autant car les États-Unis, certes sortis vainqueurs de la guerre froide, sont loin d’avoir rassemblé le monde autour d’eux. En effet, la mondialisation économique a fait émerger d’autres entités dont certaines retrouvent leur puissance passée et qui s’imposent désormais avec force sur la scène mondiale. Aussi la planète est-elle devenue clairement multipolaire.

    Une réalité qui peine cependant à être reconnue par les Occidentaux. Les Américains continuent en effet de se comporter comme s’ils avaient le leadership mondial et leur hostilité obsessionnelle à l’égard de la Russie conduit à se demander s’ils ont réellement pris la mesure des mutations géopolitiques. Quant aux Européens, soumis comme toujours au politiquement correct, ils refusent la réalité du monde multipolaire, jugée non conforme à la vision mondialiste de la pensée unique. Il n’est donc pas étonnant dans ces conditions que le choc des civilisations qui résulte de cette nouvelle donne semble totalement absent de leurs préoccupations.

    Le choc des civilisations est une réalité

    Il s’agit pourtant d’une réalité majeure qui domine la scène internationale et détermine la plupart des conflits et des antagonismes que connaît le monde aujourd’hui. Les principaux pôles de puissance structurant la planète sont en effet tous porteurs d’une civilisation qui leur est propre et qu’ils affirment avec fierté. Tel est le cas de la Chine mais aussi de l’Inde et des États-Unis ainsi que de la Russie ou du Japon. C’est également le cas du monde musulman car ce dernier, s’il n’est certes pas organisé sur un territoire unique centralisé par un État fort, constitue néanmoins avec l’oumma des croyants une entité spécifique et puissante. Quant à l’Afrique et à l’Amérique du Sud, elles connaissent également l’émergence de fortes puissances tels le Brésil et, si elle ne se fourvoie pas, l’Afrique du Sud.

    L’Europe a suscité l’animosité des autres civilisations

    L’Europe est quant à elle un cas particulier car, si elle est porteuse d’une civilisation brillante et originale, rongée par la division et la bienpensance, elle ne constitue pas en l’état actuel un pôle de puissance géopolitique. Et, surtout, elle présente la singularité d’avoir été pendant de nombreux siècles la civilisation dominante, celle qui a conquis et soumis le monde entier, celle qui a imposé ses valeurs et sa culture à tous les peuples. Aujourd’hui, affranchis de cette tutelle, ceux-ci nourrissent à l’égard de l’Europe un sentiment sourd de revanche qui fait d’elle la cible des blocs civilisationnels qu’ils constituent désormais. Aussi subit-elle comme les États-Unis la rancœur de tous ceux qui ont eu autrefois à connaître son imperium.

    Cette situation est encore aggravée par la propension actuelle de l’Occident à vouloir imposer au monde entier ses principes et ses institutions, la démocratie et les droits de l’homme. Ce qui crée dans le monde une animosité croissante à son encontre, voire une hostilité qui se transforme en haine lorsque cette volonté d’imposer son modèle va jusqu’à l’emploi massif de la force armée comme ce fut le cas en Irak.

    Dans le choc des civilisations, l’Europe est la cible des autres puissances

    Dès lors, le choc des civilisations est bien réel, mais il ne se traduit pas comme certains pourraient le penser par un affrontement de toutes contre toutes. Il existe certes une concurrence entre les blocs civilisationnels qui prend parfois la forme d’affrontements locaux de nature identitaire mettant souvent aux prises des musulmans avec d’autres peuples. Mais, à l’échelle de la planète, le choc des civilisations est avant tout un antagonisme qui oppose toutes les civilisations à l’Occident et plus particulièrement à l’Europe. Celle-ci est donc bien, qu’on le veuille ou non, la principale  cible  du choc des civilisations, un choc qui s’apparente à une guerre plus ou moins larvée mais bien réelle. Car, contrairement à ce que l’on peut croire, ce choc des civilisations n’a rien de théorique ni de symbolique. Il ne s’agit pas d’une sorte de compétition culturelle mais d’un affrontement violent qui menace la survie même de l’Europe et se trouve être sous-jacent à tous les grands problèmes qu’elle rencontre aujourd’hui.

    Le choc des civilisations, c’est l’invasion migratoire et le terrorisme islamique

    Qu’est-ce en effet que l’immigration massive et incontrôlée que subissent les pays européens sinon une invasion non violente perpétrée par les civilisations musulmane et africaine qui cherchent à imposer à notre continent leurs peuples, leur culture et leur religion ? L’immigration de peuplement que nous subissons n’est finalement qu’une offensive pour substituer une autre civilisation à la nôtre et, avec ces mouvements migratoires, c’est le choc des civilisations qui s’impose sur notre sol.

    Il en va de même en plus violent avec le terrorisme islamique. Car ces attaques sanglantes lancées contre l’Europe sont bien le fait des tenants de la civilisation musulmane qui s’en prennent à la civilisation européenne et chrétienne.

    Le choc des civilisations, c’est la guerre économique provoquée par la libéralisation des échanges

    Sur le plan économique, le libre-échangisme sauvage a permis aux nations autrefois sous-développées, et principalement à la Chine, de lancer contre l’Europe une offensive industrielle et commerciale qui les a conduites à s’emparer d’une partie du potentiel économique européen. Comment en effet ne pas voir que, sous couvert de libéralisation des échanges, c’est une véritable guerre économique qui nous est faite et qui se traduit pour l’Europe par des pertes considérables de richesse génératrices de chômage et d’appauvrissement ?

    Le choc des civilisations, c’est l’offensive culturelle américaine

    Si l’on dissocie l’Europe du bloc occidental, force est aussi de constater que notre continent subit sur le plan culturel les assauts civilisationnels des États-Unis d’Amérique. La langue, les usages, les mœurs et les arts venus d’outre-Atlantique s’imposent à nous au point d’effacer ce qui faisait la spécificité culturelle de la civilisation européenne. Un processus qui n’a rien de naturel et qui s’apparente bien à une guerre, certes très feutrée mais bien réelle, engagée contre nous par les États-Unis dès la fin du second conflit mondial.

    Aussi faut-il regarder la réalité en face : l’Europe subit un choc des civilisations de très grande amplitude qui se manifeste à la fois sur le plan militaire avec le terrorisme, sur le plan identitaire avec l’immigration, sur le plan économique avec la mondialisation et sur le plan culturel avec l’américanisation.

    Il est donc temps que les Européens se réveillent et prennent conscience de la guerre civilisationnelle qui leur est faite. Il est grand temps qu’ils s’érigent enfin en un pôle de puissance pour défendre leur commune civilisation.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/