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divers - Page 220

  • L’intellectuel néofasciste italien Gabriele Adinolfi analyse le phénomène Salvini en Italie

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    Le Retour au sources cliquez ici

    C’est un événement, car il s’exprime rarement dans les médias : il s’agit de Gabriele Adinolfi. L’intellectuel italien était en direct de Rome, jeudi 7 mars, sur Kernews, pour commenter la popularité croissante de Matteo Salvini, qu’il connaît bien, et dont il relate le parcours dans un ouvrage.

    Gabriele Adinolfi a commencé à militer en 1968 au sein du Mouvement social italien (MSI), il a été le dirigeant de plusieurs mouvements fascistes, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international qui l’a contraint à s’exiler à l’étranger, notamment à Paris, mais il a pu revenir en Italie en 2000. Alors, pour nous aider à comprendre ce qui se passe actuellement en Italie, ce proche de Matteo Salvini a accepté de répondre aux questions de Yannick Urrien. « Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique » de Gabriele Adinolfi est publié aux Éditions Synthèse Nationale.

    Kernews : Les Français ont besoin de comprendre ce qui se passe en Italie et qui est vraiment Matteo Salvini. Les médias français évoquent des gens infréquentables qui sont au pouvoir, des populistes et des extrêmes, toutefois le contexte semble plus complexe. Vous êtes vous-même un intellectuel issu de cette mouvance, on vous présente comme un théoricien nationaliste révolutionnaire italien, ancien activiste de la mouvance néofasciste. Or, si l’on voulait comprendre la Chine de Mao, ce ne serait pas en interrogeant un intellectuel libéral, mais plutôt un intellectuel communiste… Alors, pour appréhender Italie d’aujourd’hui, je m’adresse à vous… Peut-on transposer à l’Italie ce que l’on appelle l’extrême droite en France ?

    Gabriele Adinolfi : Non, l’Italie et la France se rassemblent sur beaucoup de choses, mais ce sont des pays divisés sur beaucoup de choses aussi. Par exemple, le phénomène des Gilets jaunes remonte à une tradition française, alors qu’en Italie on ne trouverait pas quelque chose de comparable. La culture sociale et la psychologie des foules sont vraiment différentes entre les deux pays.

    Peut-on faire un parallèle entre Salvini et Berlusconi, qui avait lui aussi surpris les Français ?

    Mon livre est une enquête, j’explique le phénomène plutôt que de prendre parti, et ce phénomène populiste remonte effectivement à Silvio Berlusconi en 1994. Je reviens sur le parcours politique de Salvini, avec les différentes interventions publiques qu’il a pu avoir, son itinéraire et ses changements de posture aussi. Pour l’Europe, nous avons un Salvini anti européen, un Salvini alter européen et même un Salvini européen… C’est beaucoup plus complexe. En France, vous êtes prisonniers d’une dialectique faussée, à savoir que l’Italie est en rébellion contre l’Union européenne, mais ce n’est pas tout à fait vrai. C’est pourtant ce que Macron et Moscovici essaient de faire croire pour donner une espèce de logique politique au macronisme, mais ce n’est pas du tout comme cela dans le reste de l’Europe. Même l’Allemagne, par exemple, n’a rien contre les dirigeants italiens.

    On pourrait penser que Salvini serait l’équivalent de Marine Le Pen, mais en réalité cela n’a rien à voir… A qui pourrait-il ressembler ?

    Salvini, ce n’est pas Marine Le Pen. La France est souvent un laboratoire culturel et politique, le fascisme s’est largement inspiré de la culture de la droite révolutionnaire et de la droite réactionnaire françaises. Pourtant, Mussolini a fait des choses vraiment différentes, car en Italie il y a cette tradition politique du transformisme, à savoir la force qui se transforme sans aucun complexe, et c’est une composante importante de la culture politique italienne, alors que cela n’existe pas en France. Ce n’est même pas saisissable en France. Cette notion de transformisme se concrétise par le fait que quelqu’un part en campagne en promettant une chose et, finalement, à l’arrivée, il fait totalement autre chose, tout en gardant plus ou moins la même base sociale… Ce n’est pas négatif, cela peut être aussi positif, puisque l’on peut faire mieux que ce que l’on disait, comme on peut faire pire.

    Cela consiste-t-il en quelque sorte à ajuster son programme ?

    Il y a des choses sur lesquelles l’Italie vaut mieux que la France et des choses sur lesquelles la France vaut mieux que l’Italie… Dans ce transformisme, il y a une culture de base que l’on retrouve partout. Chez les gens qui font de la politique, mais aussi au sein de la masse qui suit la politique, tout le monde sait que c’est une comédie et ce que l’on dit n’a finalement aucune importance. Par exemple, les Français donnent beaucoup d’importance aux programmes électoraux. Or, en Italie, personne ne lit un programme électoral, pas même la personne qui l’écrit !

    En France, on donne beaucoup d’importance aux programmes électoraux, mais ils ne sont jamais respectés ! Dans les médias, on qualifie Salvini d’extrême droite ou de fasciste, des mots souvent associés à la haine de l’autre, au racisme ou à l’antisémitisme… En réalité, vous démontrez que le fascisme n’a rien à voir avec tout cela…

    Cela n’a évidemment rien à voir. Salvini a commencé à l’extrême gauche, tout comme Mussolini, d’ailleurs… Salvini ne peut pas être qualifié de raciste, puisque la Ligue du Nord gère les régions les plus importantes sur le plan économique et ce sont aussi les régions où il y a le plus d’immigrés. En plus, il y a même des personnes d’origine immigrée qui sont élues au sein de la Ligue du Nord. Donc, il n’y a pas de racisme. Il y a surtout l’absence de préjugés. Il a compris ce que les Italiens voulaient. Les Italiens en avaient marre de cette immigration excessive, de cette invasion par navires et des conditions économiques favorisant les immigrés, comme pour le logement. Une grande partie des Italiens en ont eu assez et Salvini a tout simplement repris cet élément avec un discours de bon sens, mais qui n’est pas du tout raciste. Évidemment, Salvini n’est absolument pas antisémite, il est très pro-israélien, par exemple. On ne peut pas le soupçonner d’antisémitisme.

    Est-ce une sorte de Donald Trump italien ?

    Non, Donald Trump est plus proche, dans son style de personnage, de Silvio Berlusconi. Trump est un homme d’affaires qui investit la politique, alors que Salvini est un politicien depuis toujours. En plus, Donald Trump a surpris tout le monde aux élections, alors que Salvini n’a pas surpris grand monde, puisqu’il est arrivé en tête dans la coalition de centre-droit, en étant dépassé par le mouvement 5 étoiles. C’est ensuite qu’il a gagné sa popularité, parce que c’est une vraie bête de scène, alors que Luigi Di Maio, dirigeant du mouvement 5 étoiles, garde cette mentalité consistant à voir les choses avec un prisme irréel, en prétendant avoir la solution à tout. Salvini est différent, parce qu’il fait preuve de bon sens. Tout ceci entre effectivement dans une vague que l’on qualifie de populiste et, dans cette vague, on retrouve Donald Trump, Salvini, Marine Le Pen ou Bolsonaro, mais ce sont des choses très différentes.

    Est-ce parce que Salvini est populaire dans les sondages au détriment du mouvement 5 étoiles que, pour tenter de gagner en popularité, Luigi Di Maio est allé soutenir les Gilets jaunes en France ?

    Absolument. Di Maio est entré dans le jeu de Macron sur cette idée de guerre entre la France démocratique et l’Italie souverainiste. Les deux ont besoin de cette comédie pour des questions électorales, mais ils sont complètement à côté de la plaque…

    Donc, Salvini, malgré les divergences, est prêt à coopérer avec Emmanuel Macron, alors que Luigi Di Maio se situe davantage dans la provocation ?

    Oui, mais il ne faudrait pas penser que Luigi Di Maio serait plus idéaliste pour certains, ou extrémiste pour d’autres. En réalité, il fait cela parce qu’il est en perte de vitesse. S’il avait le vent en poupe, il serait beaucoup plus raisonnable dans les relations internationales. Salvini a cette capacité assez unique, tout comme Silvio Berlusconi, qui est de tenir un discours avec le ton qu’il faut pour rassurer à la fois les extrémistes et les modérés.

    Dans cette tradition néofasciste italienne que vous incarnez, on aurait parfois pu vous cataloguer à l’extrême gauche, alors que vous avez évolué vers plus de liberté économique et de compréhension du monde moderne…

    Si l’on parle de la tradition que nous incarnons, vous pensez certainement à Che Guevara, mais ce n’est pas vraiment contradictoire. Le fascisme a été un courant nationaliste avec une logique spirituelle universelle qui consistait à faire progresser les différents peuples sur le plan social en s’opposant aux grands empires, comme l’Empire britannique. Après la guerre, il y a eu plusieurs éléments qui se sont détachés de la logique de Yalta, avec les soi-disant non-alignés, et il y avait les successeurs néofascistes, comme Juan Domingo Perón en Argentine, qui soutenait Che Guevara de son vivant. Che Guevara a fait escale en Espagne pour aller voir Franco avant d’aller en Afrique. Donc, il y avait une logique de rupture générale et il y avait des alliances stratégiques qui étaient significatives. Maintenant, les choses ont complètement évolué.

    Vous vous exprimez souvent dans les médias italiens, alors qu’en France les médias sont plus fermés aux pensées alternatives. Comment expliquez-vous cela ?

    En France, il y a une tradition jacobine du pouvoir, alors qu’en Italie il y a une tradition cléricale du pouvoir. Donc, la façon de s’y prendre est différente. Par exemple, Emmanuel Macron vient de prendre la décision de dissoudre des groupes comme Bastion social. En Italie, cela ne se fait pas comme ça mais, quand cela se fait, les gens vont en prison pour plusieurs années. Je veux dire qu’en Italie, la laisse est beaucoup plus large et plus longue mais si l’on dépasse trop le niveau, on risque de s’étrangler.

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  • JEUDI PROCHAIN, 4 AVRIL, VINCENT VAUCLIN INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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  • Les nouveaux talents : Théo à l’assaut des armes russes

     

    Ils se veulent indépendants et libérés du politiquement correct. Ils font un tabac sur les plateformes vidéos. Ils représentent un ton nouveau. Avec sa rubrique « Les nouveaux talents », TV Libertés donne « carte blanche » aux nouvelles générations. Aujourd’hui, TVL offre à nouveau la parole à un jeune qui « recherche la vérité » : Théo. Ses vidéos veulent participer à une meilleure compréhension du monde : « Un homme qui comprend est un homme qui lutte armé face aux impostures dominantes ». Découvrez Théo et sa vidéo sur un thème de grande actualité : Après les crypto-monnaies. un sujet passionnant : « Les armes russes » .Et n’oubliez pas : faites passer l’info.

    https://www.tvlibertes.com/les-nouveaux-talents-theo-a-lassaut-des-armes-russes

  • Une relecture de Nietzsche

    6a00d8341c715453ef0240a49ab164200b-320wi.jpgFace à la consternante sottise contemporaine, deux pensées du XIXe siècle se révèlent salubres et prémonitoires, celles de Nietzsche et de Dostoïevski. Hélas souvent mal comprises, on les aborde en général trop tôt, sous l'influence bien intentionnée d'éducateurs et de conseilleurs imprudents, les ayant lus eux-mêmes dans le désordre. Si l'on se fixe, en effet, sur la Naissance de la tragédie, pour l'un, sur Crime et Châtiment pour l'autre, on passe à côté de l'essentiel du message de leurs auteurs.

    La publication par le Magazine Littéraire[1] d'un dossier consacré à Nietzsche (1844-1900), 23 pages inégales sur une revue de 98 pages, a pu attirer le chaland, y compris parmi les lecteurs de cette chronique. Ils y ont dès lors, éventuellement, trouvé 2 ou 3 articles non-dénués d'intérêt.

    En particulier, malgré une absence regrettable des dates correspondantes, indication essentielle dans toute étude historique, même s'agissant de philosophie, l'amalgame, insupportable mais courant, entre pensée nietzschéenne et national-socialisme[2], est clairement dénoncé.

    Dommage en revanche qu'en 23 pages de revue, le nom de Heidegger (1889-1976) n'apparaisse pas. Il reste pourtant l'auteur de deux volumes, intitulés Nietzsche I et Nietzsche II à partir des 6 séminaires qu'il consacra, entre 1936 à 1942, à la réfutation de l'œuvre nietzschéen au point qu'on a pu le présenter comme son "adversaire le plus intime".[3]

    On pourra apprécier dans cette même livraison un plutôt joli portrait du philosophe dessiné par Edvard Munch. Cette œuvre, crayonnée d'après une photo bien connue, est hélas datée de 1905, alors que notre cher Fritz était mort depuis 5 ans. La couverture de la revue est réalisée, quant à elle, à partir d'une autre photo, cent fois utilisée, qui date de son hospitalisation à Iéna en 1889.

    Ayons la faiblesse, ici, de préférer un Nietzsche dans toute la force de sa jeunesse passionnée et tourmentée.

    Le principal auteur de ce dossier, Dorian Astor connaît assez bien son sujet. Ce qu'il ne dit pas compte donc au moins autant que ses aveux. Rappelons en cette occasion, parmi les innombrables et déroutantes affirmations nietzschéennes, cette idée paradoxale que l'on écrit pour dissimuler sa pensée.

    Venons en donc à une mauvaise action, accomplie avec autant de plaisir que de conviction, par votre chroniqueur préféré, il y a quelque 30 ans de cela. Elle m'a été involontairement suggérée par Georges-Arthur Goldschmitt dans l'inutile avant-propos qu'il insérait en 1977, accolée à l'édition de la belle biographie écrite par Daniel Halévy[4], prohibant d'avance toute réédition de la Volonté de Puissance, idée centrale de l'auteur dont a pu dire qu'elle constitue le péristyle du temple dédié à Zarathoustra. 30 ans après avoir réédité la traduction de Henri Albert : aucun regret. Au contraire : de précieux, amicaux[5] et instructifs souvenirs autour de cette petite bataille.

    On doit savoir en effet qu'Élisabeth Förster, sœur tant soit peu abusive de Nietzsche, n'a joué, en l'occurrence[6], aucun autre rôle que de celui de confier les Fragments posthumes des Archives Nietzsche au musicien Heinrich Köselitz (1854-1918). Également connu sous le surnom de Peter Gast[7], celui-ci que N. considérait comme son seul véritable disciple et partisan de la révolution aristocratique à laquelle il aspirait, classa et regroupa, d'abord 483 aphorismes posthumes, qui furent édités en 1901 sous le titre prévu de "La Volonté de puissance" et les compléta par 584 autres en 1906.

    Ces pages, clairement mises en ordre, éclairent toute la pensée de celui qu'il faut d'abord considérer comme un poète.

    Nietzsche ne se réclame pas du nihilisme, et il explique, au contraire, dans la Volonté de puissance combien il s'oppose au nihilisme européen contemporain. Il ne reprend aucunement à son compte la rumeur de la mort de Dieu, criée dans Zarathoustra par un forcené.

    Les gens qui ne l'ont pas lu[8] devraient cesser de salir ce constructeur en le mettant au service de la destruction.

    N'a-t-il pas écrit, dans la Naissance de la philosophie à l'époque de la tragédie grecque : "C'est de la même source que coulent la lumière éblouissante de la vie et l'ombre de la mort".

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Magazine Littéraire N°15 daté d'avril 2019.
    [2] Le nom de Nietzsche est à peine cité, une seule fois sauf erreur, et de façon méprisante, par le philosophe officiel du IIIe Reich Alfred Rosenberg, dans son "Mythus des 20. Jahrhunderts". 
    [3] traduits en français, dans la collection Idées chez Gallimard.
    [4] "Nietzsche" par Daniel Halévy, 1977, 726 pages, dans la collection Pluriel, alors chez Grasset, sous la direction de Georges Liébert.
    [5] En particulier celui d'un entretien chez Giorgio Locchi, qui se prolongea tard dans une nuit enneigée de janvier, et dont je sortis convaincu qu'il fallait entreprendre cette réédition.
    [6] Chaque fois qu'elle voulut tirer les idées de son frère vers celles de son défunt mari, Förster, tant Nietzsche que, plus tard son ami Köselitz, s'y opposèrent vigoureusement. "Cette pauvre Lama [surnom que lui donnait son frère] n'a pas la tête philosophique".
    [7] Témoignage de leur amitié et de leur proximité intellectuelle les 278 lettres de Nietzsche à Peter Gast, échelonnées entre le 27 mai 1876 et le 4 janvier 1889 ont été traduites et publiées en français.
    [8] Il est évidemment malheureux que ses traducteurs anglais aient transformé le titre allemand "der Wille zur Macht" en "The will of power", introduisant un contresens total. Les magnifiques traductions françaises de l'Alsacien Henri Albert, lui-même parfait bilingue, sont très supérieures.

    https://www.insolent.fr/

  • Paris 9 avril, Jean-Yves Le Gallou aux Mardis de Politique magazine, une conférence à ne pas manquer, !

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    1034928133.5.jpgRendez-vous à partir de 19 h 00
    Conférence à 19 h 30 précises
    PAF : 10 € -  Etudiants et chômeurs : 5 €
    Salle Messiaen, 3 rue de la Trinité  Paris 9° 
    Métro La Trinité, Saint-Lazare
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    Politique magazine, 1 rue de Courcelles Paris 8°
    T. 01 42 57 43 22
  • Un Têtes à Clash explosif !

     

    Exceptionnellement avec Elise Blaise, le député Joachim Son-Forget, Serge Federbusch, Benjamin Cauchy et Régis de Castelnau s’écharpent sur plusieurs questions : qui est vraiment Macron ? faut-il instaurer le référendum révocatoire ? Et peut-on changer l’Europe de l’intérieur ?

    https://www.tvlibertes.com/un-tetes-a-clash-explosif

     
  • Dix jours avant le dîner annuel de Synthèse nationale, Riposte laïque publie un entretien avec Roland Hélie

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    Source Riposte laïque cliquez ici

    À l’occasion des Assises de la France des Gilets jaunes, nous avons revu le toujours jovial Roland Hélie, qui tenait le stand de Synthèse nationale, à côté de son ami Philippe Randa. Le stand rencontra beaucoup de succès, l’occasion pour nous de faire le point avec les actions présentes et futures de cette mouvance.

    Riposte Laïque : Il y a quelques semaines, vous avez lancé un appel contre la menace émise par Emmanuel Macron de dissoudre le Bastion social. Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Roland Hélie : En effet, le 17 février dernier, devant une organisation confessionnelle, le Crif (*) en l’occurrence, Emmanuel Macron a annoncé que pour enrayer la violence qui depuis la mi-novembre ponctuait les démonstrations de force des Gilets jaunes, il allait demander à son gouvernement de dissoudre le Bastion social (ainsi que deux groupes fantomatiques dont personne n’avait jamais entendu parler).

    Il s’agissait là d’un effet d’annonce destiné à satisfaire son auditoire car cela ne tenait pas debout. Le Bastion social est une organisation de jeunes nationalistes qui s’est spécialisée dans des distributions de soupes populaires à base de porc et dans les occupations de locaux abandonnés afin de les transformer en foyers d’accueil pour familles françaises en difficultés. Des préoccupations louables et, sommes toutes, bien éloignées de celles des casseurs et pilleurs du samedi soir… Mais qu’importe, pour Macron il fallait un responsable et ce responsable devait être obligatoirement, ce soir là, un mouvement nationaliste…

    Ce que n’avait pas prévu Macron lors ses élucubrations apéritives, c’est qu’en s’attaquant au Bastion social, il s’attaquait à l’ensemble des forces patriotiques, nationales et identitaires…

    D’où votre appel à la mobilisation ?

    Pour être tout à fait juste, cet appel m’a été suggéré par des amis. Dès le lendemain du discours de Macron, plusieurs responsables de mouvements ainsi que certains écrivains de notre famille politique m’ont contacté. Tous étaient outrés par de tels propos et, sans doute parce qu’ils ne voulaient pas donner l’impression de vouloir tirer la couverture à eux, ils m’ont demandé, compte tenu de la position centrale de Synthèse nationale au sein de la mouvance patriotique, de prendre une initiative publique afin de marquer notre solidarité militante avec le Bastion social menacé. D’où cet appel publié sur le site de Synthèse nationale cliquez là qui, très vite, a rassemblé plus d’une centaine de signataires exerçant des responsabilités politiques, associatives, culturelles ou socio-professionnelles. Puis, des centaines de patriotes se sont joints à eux.

    Cette réaction a effectivement rencontré un certain succès…

    Vous avez été, chers amis de Riposte laïque, par l’intermédiaire de Pierre Cassen et de Christine Tasin, parmi les premiers à répondre présents. De Jean-Marie Le Pen à Alain de Benoist, de Pierre Vial à Alain Escada, de Francis Bergeron à Robert Spieler, en passant par Philippe Randa, Christian Bouchet, Thomas Joly, François Bousquet, Serge Ayoub, Richard Roudier, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta (et les autres me pardonneront de ne pas tous les citer car la liste est longue cliquez ici), cet appel a rassemblé quasiment l’ensemble de la famille. Nous avons aussi reçu les soutiens de plusieurs personnalités européennes.

    Dans les jours qui viennent, nous allons écrire au président de la République pour lui faire part de notre « réprobation unitaire ». Je ne sais pas si cela le tourmentera mais une chose est sûre, c’est qu’en provoquant les patriotes en menaçant une de leurs organisations, Emmanuel Macron nous a donné l’occasion de prouver que nous pouvons aussi être rassemblés lorsque la situation l’impose et, à mes yeux, c’est ce qui est le plus important.

    Il y a quelques années vous vous étiez engagé pour défendre Esteban, Alexandre et Samuel, trois militants solidaristes injustement accusés dans ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Méric ». C’est d’ailleurs à cette occasion, Roland, que nous avions fait connaissance. Aujourd’hui, voyez-vous des similitudes entre cette affaire controversée et les menaces de Macron contre le BS ?

    Nous sommes dans la même logique. Rappelez-vous, en juin 2013 lorsque survint cette « affaire Méric » (décès accidentel d’un gauchiste participant à une agression contre des jeunes patriotes à Paris), le gouvernement de l’époque était aux abois. Des centaines de milliers de Français descendaient chaque mois dans les rues pour protester contre la loi Taubira. Il fallait un dérivatif pour le gouvernement afin d’amalgamer les opposants à cette loi et « l’extrême droite » et cette pénible affaire tomba à pic si je puis dire.

    Aujourd’hui, c’est le même scénario. Le pouvoir est confronté à une opposition populaire grandissante et de plus en plus déterminée. Pour tenter de s’en sortir, il ressort la vieille recette éculée du « complot d’extrême droite ». Mais cela, à part peut être lors des agapes du Crif, ne marche plus. Les Français ne sont plus dupes et les Gilets jaunes, comme nous avons pu le constater l’autre dimanche lors des Assises que vous avez organisées à Rungis, ne se laissent pas manipuler par de telles petites manœuvres mesquines.

    Le vrai problème de la France, ce n’est pas l’activisme nationaliste, c’est la faillite de l’ultra libéralisme mondialiste qui la ruine et l’immigration incontrôlée qui menace son identité.

    Voilà une vérité qui va sans dire mais qui va mieux en le disant. Justement, le samedi 6 avril prochain, à 20 h à Paris, vous organisez le 3e banquet annuel de Synthèse nationale avec comme thème : « La vérité n’est pas négociable ». On est en pleine actualité ?

    Certes oui, pour la troisième année consécutive nous organisons en effet un dîner amical au début du printemps à Paris. C’est un peu le pendant printanier de nos journées nationales et identitaires du mois d’octobre. Rassurez-vous, le bonimenteur Macron n’y est pas invité. En revanche, nous aurons le plaisir de recevoir Martial Bild, le talentueux directeur de TV Libertés, qui interviendra justement sur ce thème « La vérité n’est pas négociable ».

    TV Libertés qui, comme son nom l’indique est un espace de libertés, rencontre un succès grandissant. C’est aussi un média indispensable pour le combat que nous menons tous contre la pensée dominante. Il y a quelques mois, on a tenté de la faire taire. Petit à petit, le Système cherche à formater les esprits mais, heureusement, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre cette dictature du mensonge et de la soumission. D’où la nécessité de rétablir la vérité et notre joie de recevoir celui qui dirige la rédaction de cette chaîne atypique et courageuse.

    Les amis de Riposte laïque et de Résistance républicaine qui souhaiteraient se joindre à nous le samedi 6 avril sont évidemment tous les bienvenus, d’autant plus que vous avez eu, vous aussi, la chance d’inviter Martial, quinze jours avant nous, lors de vos Assises Gilets jaunes, et qu’il y a été remarquable.


    Riposte Laïque : Alors, comment s’inscrire ?

    C’est simple, vous pouvez le faire en ligne : cliquez ici ou en écrivant à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris – correspondance uniquement – (participation 48 € par convive, chèque à l’ordre de Synthèse nationale). L’adresse de la brasserie où le dîner se déroulera vous sera envoyée à la réception de votre inscription.

    Propos recueillis par Pierre Cassen

    * Le Crif (Conseil représentatif des israélites de France) ne représente qu’une part infime de la communauté juive de notre pays. Il passe son temps à accuser les patriotes et à cautionner les politiques d’immigration menées par les gouvernements qui se sont succédés.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/27/dix-jours-avant-le-diner-annuel-de-synthese-nationale-ripost-6139440.html

  • I-Média n°243 – Trump et la Russie : l’heure des comptes pour les médias

     

    Trump et la Russie : l’heure des comptes pour les médias

    Alors que de très nombreux médias américains attendaient impatiemment sa chute dans l’affaire d’une possible collusion avec la Russie, Donald Trump a une fois de plus remporté une victoire.

    Zapping

    Incapacité à gérer la révolte des Gilets Jaunes, condescendance face à la septuagénaire blessée à Nice, colère des forains, amateurisme…
    Le quinquennat Macron ressemble de plus en plus à un long chemin de croix pour le président… et pour la France !

    Racailles contre Roms dans le 93

    Des rumeurs d’enlèvement d’enfants circulent depuis plusieurs jours dans les cités de la région parisienne et provoquent des violences contre des Roms. Les médias semblent étrangement rechigner à reconnaître l’origine des agresseurs.

    Tweets

    Yassine Belattar en garde à vue, Bernard Guetta contesté pour être à la fois journaliste et sur la liste LREM pour les Européennes, Brigitte Macron huée par un stade.
    Le chemin de croix d’Emmanuel Macron semble comporter un nombre conséquent de stations.

    Grand Remplacement : les Décodeurs pris la main dans le sac

    Il aura fallu plus de 7 jours et un article de leur principal concurrent pour que les Décodeurs corrigent une donnée d’importance sur le Grand Remplacement. Erreur ou intox, telle est la question…

    https://www.tvlibertes.com/trump-et-la-russie-lheure-des-comptes-pour-les-medias

  • Zoom – Le retour du général Tauzin

     

    On le pensait silencieux depuis l’élection présidentielle de 2017 où il n’a pas pu être candidat. En réalité, l’ancien commandant du 1er Régiment de parachutistes d’infanterie de Marine ne s’est pas éloigné de son engagement politique et de la volonté de « Rebâtir la France ». Le général Tauzin fait son grand retour sur… TV Libertés !

    https://www.tvlibertes.com/le-retour-du-general-tauzin