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Grand Entretien Février 2018 Partie 1
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Marine Le Pen rencontre l’association des journalistes parlementaires à Assemblée Nationale
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Journal du chaos
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Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [XXV]
Travailleur immigré au travail chez Renault Cléon
Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. Nous sommes ici dans la 2ème partie de cette étude. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000. Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies. LFAR
2ème partie : Une révolution copernicienne
LA DÉMOCRATIE OU LA VIE
Il conviendra d'analyser les causes de cet effondrement. Les attribuer purement et simplement aux « réformes » qui furent mises en œuvre à cette époque (développement de la contraception, libéralisation de l'avortement, divorce par consentement mutuel) serait aller trop vite en besogne. Elles remplirent leur rôle. Cependant tous les pays occidentaux, quelle que fût la politique suivie, subirent la même évolution. La crise morale qui commence à affecter, vers 1964, un Occident, en proie au doute, a certainement joué. La « société de consommation »,qui corrode les valeurs familiales tout en provoquant un sentiment généralisé d'insatisfaction, engendre un mouvement de contestation qui commence sur les« campus » californiens et gagne l'Europe. Dans le même temps, la publicité fait du désir, moteur d'une société de consommation, l'unique ressort d'une existence humaine réduite à la satisfaction de l'instant.
Même entre 1946 et 1964, constate Sauvy, les enquêtes d'opinion montrent que les Français étaient demeurés malthusiens. Curieusement, ils faisaient des enfants, mais s'en effrayaient. La crainte que l'augmentation du taux de fécondité des couples n'engendre le chômage demeurait sous-jacente. Quand l'expansion commence à donner des signes d'essoufflement, le vieux réflexe se met à jouer. Avec la crise économique, en 1974, il retrouve toute sa vigueur d'autant que « le club de Rome » relayé par les grands médias agite les menaces d'une surpopulation mondiale. L'on est bien obligé de se demander s'il n'existe pas un vieillissement psychologique des peuples, qui se manifeste par une perte de confiance dans l'avenir. L'écologie, le pacifisme, constitueraient des signes pathologiques d'une angoisse collective. Ils relèveraient d'une idéologie sécuritaire que la gauche vertueuse condamne quand elle se manifeste par le désir d'un renforcement de la protection policière contre une délinquance qui était, incontestablement, plus grave au début du siècle. Les peuples vieillissants aspirent à une assurance tous risques.
Selon M. Sauvy, il existe une constante historique, dont il trouve des exemples dans la Grèce Antique, le Bas-Empire romain, la Venise décadente du XVIIIème siècle. La sénilité du corps social crée «un curieux phénomène non d'auto-défense, mais d'auto-analgésie ». L'opinion se bourre de tranquillisants. Tout lui est bon pour s'étourdir et éloigner du champ de la conscience un processus inéluctable qui débouche sur un suicide collectif. Les Français, comme jadis les Grecs, les Romains ou les Vénitiens, s'enivrent de l'illusion de la France éternelle, fille aînée de l'Eglise pour les uns, Patrie des droits de l'homme pour les autres. Il leur faut oublier que le mot de Pascal vaut aussi pour les peuples. « Le dernier acte est toujours sanglant ».
Sans sombrer, comme lui, dans le pessimisme, il faut bien reconnaître que la proportion des Français de plus de soixante-cinq ans est passée de 4,4 % à 14 % entre 1780 et 1979. Le progrès de la médecine n'y est pour rien. Si l'on prend la période où il se développa le plus rapidement — 1854 à 1964 — le nombre des Français de plus de soixante-cinq ans a augmenté de trois millions et celui des moins de quinze ans d'un demi-million. Pourtant la baisse de la mortalité infantile fut spectaculaire. Sans le déclin du taux de fécondité, l'allongement de la vie humaine demeurant ce qu'il fut, le pourcentage des Français de plus de soixante-cinq ans, bien loin d'augmenter, aurait dû tomber de 4,4 % à 3,8 %. La France serait plus jeune aujourd'hui qu'elle l'était à la veille de la Révolution. Il y aurait autant de vieillards et beaucoup plus d'enfants. Une telle évolution, prolongée pendant deux siècles, en dépit d'une rémission d'une vingtaine d'années ne peut que scléroser, à la longue, le corps social, l'atteindre dans son élan vital.
Il est certain que l'opinion se nourrit de fables. On lui raconte, sans que personne n'ose démentir, que l'immigration est nécessaire au progrès économique. Ce sophisme repose sur une apparence de vérité. Les Français ont toujours répugné à certaines tâches, pénibles et mal payées. Ils les ont volontiers abandonnées à des immigrés. Ces tâches se révélaient indispensables, il y a encore quelques décennies. Des manœuvres et des manutentionnaires étaient nécessaires. On les a fait venir de l'étranger. Il se trouve que le pays le plus avancé industriellement, le Japon, est celui qui compte le moins d'immigrés, des Coréens traditionnellement voués à des tâches jugées indignes d'un véritable Japonais. Là où nous avons utilisé des Africains ou des Maghrébins, attirés par des promesses fallacieuses et parfois, amenés de force par des négriers, le patronat nippon a robotisé, automatisé, rationalisé. L'immigration fut certainement une source de profits pour quelques capitalistes français. Elle fut une cause de sous-développement industriel, non de progrès économique. Elle le sera de plus en plus, puisqu'elle contribue, pour des raisons que l'on peut comprendre, à ralentir les nécessaires restructurations. Quel avenir proposer à des dizaines de milliers de travailleurs africains ou maghrébins, qui n'ont plus de place sur le marché du travail ? Il convient d'avoir le courage de reconnaître que le recours séculaire à l'immigration nous a conduits à adopter la solution de facilité, comme c'en fut une autre que de ne pas transférer progressivement nos chantiers navals à Casablanca, à Dakar ou à Abidjan, en procédant chez nous aux indispensables reconversions qu'aujourd'hui nous devons improviser. • A suivre (A venir : La démocratie ou la vie 2 et fin).
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Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray
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Ils s'inquiètent de la remise en cause de Mai-68
Serge Audier enseigne la philosophie morale et politique à l’université Paris-IV. Il a publié en 2008 « La Pensée anti-68 ». Dix ans plus tard, il déclare au Monde :
"Dans les milieux conservateurs de la droite et de l’extrême droite françaises, le discours s’est radicalisé. Sous le quinquennat de François Hollande, La Manif pour tous s’est voulue un Mai 1968 à l’envers : semblant parfois mimer l’activisme subversif soixante-huitard, elle a accentué la rhétorique conservatrice sur le déclin des valeurs, de l’autorité et des cadres familiaux. La croisade « anti-genre » a instrumentalisé la cause de la nature, avec la revue Limite et son « écologie intégrale ». S’ils se réclament du pape François, certains de ses protagonistes ont des affinités avec les milieux catholiques intégristes et d’extrême droite, qui n’ont jamais digéré l’émancipation des femmes. Enfin, le contexte international pèse en ce sens, avec l’élection de Donald Trump, incarnation d’un « virilisme » haïssant les luttes des années 1960 des Noirs, des femmes et des homosexuels.
Il suffit en outre de parcourir la littérature monotone des milieux conservateurs pour saisir leur détestation de ce qu’ils appellent parfois le « libéralisme libertaire », fruit empoisonné de Mai 1968. Le philosophe catholique Pierre Manent voit ainsi dans Mai 1968 une catastrophe individualiste décomposant l’Etat-nation, l’intellectuel François-Xavier Bellamy fustige la mise à mort de la transmission culturelle contenue dans la sociologie de Pierre Bourdieu, l’essayiste Bérénice Levet, proche d’Alain Finkielkraut, accuse la génération de 68 d’avoir décomposé la famille, l’école et la nation. [...]"
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Enorme succès : Le 2e banquet de Synthèse nationale avec Jean-Marie Le Pen affiche comple
Une bonne et une mauvaise nouvelle....
La bonne, c'est que le banquet que nous organisons samedi 24 mars à Paris au cours duquel Jean-Marie Le Pen prendra la parole affiche d'ores et déjà "complet". Les 200 places du restaurant sont toutes retenues et nous sommes dans l'impossibilité d'enregistrer de nouvelles réservations à partir d'aujourd'hui. Ce succès prouve combien le message du Président Le Pen est toujours attendu par de nombreux patriotes ainsi que la vitalité de l'Association des Amis franciliens de Synthèse nationale.
La mauvaise, c'est que nous savons que beaucoup de nos amis qui ont tardé à réserver leurs places vont être déçus en lisant ce communiqué. Nous le regrettons franchement mais, hélas, la superficie de la salle n'est pas extensible. Nous avons peut être été trop prudents et sous-estimés la capacité croissante de mobilisation de notre organisation. Nous espérons que vous ne nous en tiendrez pas rigueur.
Il y aura sans doute dans les mois qui viennent d'autres occasions de venir écouter Jean-Marie le Pen et nous ne manquerons pas de vous tenir informés.
S.N.
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Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [XXIV]
Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. Nous sommes ici dans la 2ème partie de cette étude. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000. Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies. LFAR
2ème partie : Une révolution copernicienne
LES NOUVELLES INVASIONS BARBARES
Plutôt que de créer en Afrique des pôles industriels qui seraient demeurés compétitifs, en raison du faible coût de la main d'œuvre, les Européens ont encouragé l'immigration qui fournissait des travailleurs réputés dociles pour les tâches dont se détournait leur jeunesse. Les résultats de cette politique à courte vue se sont révélés désastreux. Nous n'avons pas empêché le déclin du textile, des chantiers navals et de la sidérurgie. Nous n'avons pas modernisé à temps la construction automobile. Nous avons pris un retard technologique qui continue de se creuser. L'Afrique n'a pas réussi, au contraire du Sud-Est asiatique, son décollage économique. Nous sommes encombrés d'immigrés, qui ne cessent d'affluer, auxquels nous n'avons plus d'emplois à proposer. Les prêches moralisants n'y changeront rien. Les Africains ont été abandonnés au milieu du gué. Afin de conserver nos marchés, dans cette partie du monde, nous en sommes réduits à prêter à nos clients l'argent dont ils ont besoin pour nous régler leurs achats et pour leur prêter, nous empruntons, tout en sachant qu'il nous faudra rembourser tandis que les créances dont nous disposerons sont, pour le principal, irrécouvrables.
Se lamenter sur le passé ne sert de rien. Il suffit de regarder lucidement le présent. Le Maghreb et l'Afrique noire entrent dans l'ère des grandes migrations. Il existe un phénomène de vases communicants qu'il conviendrait d'enseigner aux enfants européens, dès l'école primaire. Un territoire qui ne parvient plus à nourrir sa population tend à déverser le trop plein sur un territoire riche, en voie de dépeuplement. La nature historique, elle aussi, a horreur du vide. Il convient donc de s'attendre à une pression croissante des masses humaines qui commencent à se mettre en mouvement. Le temps de l'immigration contrôlée s'achève. Des mesures de police, de plus en plus contraignantes parviendront peut-être, pendant quelques années, à contenir le flux migratoire. Ce n'est même par certain. Outre qu'il faudrait de sérieuses entorses à notre conception des droits de l'homme, ce qui provoquerait de violentes campagnes d'opinion, et sans doute des réactions des Etats arabes, dont nous dépendons, partiellement, pour notre approvisionnement en pétrole, de telles mesures se révèlent, à la longue très coûteuses.
Bien entendu, des mesures de police s'imposent. En dehors de quelques ecclésiastiques, tout le monde, les socialistes compris, s'accorde pour le reconnaître. Il faudra renvoyer chez eux des travailleurs immigrés. Souhaitons qu'ils le soient de façon honorable et que la France ne se contente pas d'une aumône. Nous avions proposé de fournir aux ouvriers de l'automobile, chassés des usines par la nécessaire robotisation, des taxis, des camions, des ateliers de réparation, à la fois pour aider l'Afrique à résoudre le problème des moyens de transport et pour qu'ils puissent rentrer chez eux la tête haute, représentants de ces marques pour lesquelles ils avaient travaillé. Renault et Peugeot ont des devoirs envers des hommes que leurs sergents recruteurs ont attirés à coup de belles promesses. Le nier serait indigne. Les Européens devront bien, un jour ou l'autre, créer des pôles de développement en Afrique plutôt que de saupoudrer le tiers monde d'aides inefficaces, parfois détournées des fins généreuses qu'elles s'assignent. Sans un redressement rapide et durable de sa natalité, l'Europe, à commencer par la France ne pourra rien. Elle sera condamnée à une colonisation, pacifique du moins dans un premier temps, porteuse pour elle comme pour l'Afrique de sous-développement, d'affrontements sanglants et de désespoir. L'Europe accepte-t-elle de subir de nouveaux temps barbares ?
Les experts nous rassurent, à leur manière. Selon eux, la situation de la France serait meilleure ou moins mauvaise, comme on voudra, que celle de ses principaux partenaires. Ce qui bien sûr, est exact. Si l'on prend le taux net de reproduction, qui mesure le taux de remplacement d'une génération par la suivante, il restait en 1982, de 0,85 en France, ce qui la plaçait devant l'Allemagne, la plus mal partie, (0.67), les Pays Bas (0,73), la Belgique et le Japon (0,80) la Suède (0,79). L'Espagne (0,88), la Grande Bretagne et les Etats Unis (0,89), le Portugal lui-même (0,94) font à peine mieux que nous. Les experts, néanmoins, négligent un élément essentiel. La dépopulation est, en France, un phénomène beaucoup plus ancien que dans les autres pays dont le peuplement (sauf pour les Etats-Unis) demeure plus dense.
En 1650, l'Europe, Russie comprise, comptait cent millions d'habitants, un sur cinq était français. Ce qui fondait l'hégémonie politique et même culturelle du « siècle de Louis XIV ». En 1800, les vingt-sept millions et demi de Français ne représentaient plus que 17,5 % de la population de l'Europe. C'était assez, pour permettre les victoires ruineuses de Napoléon. En 1900, le nombre des Français était passé à trente-neuf millions. Il avait pratiquement doublé depuis 1650 mais dans le même temps celui des autres européens avait quadruplé. Un sur dix seulement des Européens était français. Le XIXème siècle fut marqué par une chute de la natalité dont « la grande nation » ne devait pas se relever.
En 1938, la menace que font peser l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie, beaucoup plus peuplées et le fait que pour la première fois le nombre des décès l'emportait sur celui des naissances provoquèrent un réveil brutal mais trop tardif. Le président du conseil, Edouard Daladier a laissé un mauvais souvenir. Il convient, cependant, de reconnaître qu'il a su, dans le domaine démographique, agir avec un esprit de décision, une vigueur et un courage dont il a manqué dans les autres. Les décrets lois de 1938, qui généralisent les allocations familiales, puis « le code de la famille » promulgué le 29 juillet 1939, jettent les bases d'une politique résolument nataliste, que le maréchal Pétain puis le général De Gaulle, en accord du moins sur ce point, poursuivront. De 1900 à 1944, en dépit de plus d'un million de prisonniers de guerre, des déportations, des pertes civiles et militaires, des conditions de vie qui provoqueront, surtout en 1940, l'exode, et en 1944 une forte augmentation de la mortalité infantile, le taux de natalité tombé à 1,36 en 1940 s'élève à 1,61 en 1944. En 1945, ce taux brut de renouvellement des générations atteint 12,12. Malgré l'accroissement de la mortalité, l'excédent des naissances sur les décès est de 2000. Ce solde positif, bien que faible, paraît riche de promesses.
Elles seront tenues. Les Français avaient pris conscience que le vieillissement de la population avait été l'une des causes de la défaite. Le sacro-saint principe égalitaire fut même battu en brèche par l'institution du « quotient familial ». Le nombre des naissances passera de 612.000 en 1938 à 640.000 en 1946. Le mouvement connaîtra son maximum en 1964 avec 874.000 naissances. L'on est encore loin des « douze millions de beaux bébés » que De Gaulle fixait comme objectif aux familles françaises en 1945. Cependant le redressement paraît bien engagé lorsque, soudain, la courbe s'inverse, lentement jusqu'en 1974, où l'on passe sous la barre de 800.000, brutalement ensuite, avec un bref répit (795.000 naissances en 1980, soit 60.000 de plus qu'en 1978) provoqué par l'allocation au troisième enfant, décidée par le gouvernement Barre. La chute a repris du fait de la politique résolument antinataliste menée de 1981 à 1983, corrigée, de façon insuffisante, en 1984. L'afflux des familles d'immigrés dissimule l'ampleur de cette nouvelle dégradation, d'autant que des milliers de femmes maghrébines viennent accoucher en France, où elles bénéficient de la sécurité sociale de leur mari, puis retournent chez elles, avec leur enfant. Si l'on s'en tenait aux naissances dont l'un au moins des parents est d'origine française, l'on tomberait sans doute au-dessous de la barre des 600.000, en tout cas on reviendrait aux 612.000 naissances de 1938. A suivre (A venir : La démocratie ou la vie).
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Interview du président du Front Radical