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divers - Page 305

  • La biodiversité animale en danger : comment réagir ?

    En matière de biodiversité, les mauvaises nouvelles s'accumulent ces temps-ci : ainsi, le premier jour du printemps a vu l'annonce de la mort du dernier rhinocéros blanc mâle du Kenya (ils étaient encore 2.360 il y a cinquante ans, mais seulement 15 en 1984), dont les congénères ont disparu en quelques décennies sous les effets d'un braconnage intensif motivé par les vertus aphrodisiaques supposées de la corne de rhinocéros (une superstition asiatique sans fondement scientifique avéré), et l'évocation désolée de la très forte diminution du nombre d'oiseaux des champs, qui rappelle que ceux des villes ne sont pas en meilleure position. Dans le quotidien libéral L'Opinion, ce mercredi 21 mars, Michel Schifres résume la situation : « Premièrement : dans les campagnes françaises, les oiseaux sont en voie de disparition. En quinze ans, leur population s'est réduite d'un tiers. L'alouette décline et la perdrix n'existe plus guère. Deuxièmement : en vingt-cinq ans, 421 millions de volatiles ont disparu en Europe. Troisièmement : au Kenya, Sudan est mort à 45 ans. C'était le dernier rhinocéros mâle blanc de la planète. Cette sous-espèce est donc éteinte. » On pourrait rajouter la mort brutale de 350.000 chauves-souris chaque année en France à cause des... éoliennes ! Sans oublier la quasi-disparition des papillons dans nos campagnes, celle des petits mammifères comme les hérissons, principalement victimes de la circulation automobile, ou celle des crabes, bigorneaux ou anémones de mer que j'ai pu observer à Lancieux, sur la côte d'émeraude, depuis une vingtaine d'années... Le constat du déclin rapide et apparemment définitif pour certaines espèces animales (mais la biodiversité végétale est aussi en danger) n'est pas catastrophiste, comme voudraient le faire croire certains, il est, d'abord et concrètement, une catastrophe !

    « Et que faisons-nous devant cette hécatombe, devant cette extinction (…) ?, poursuit Michel Schifres. La réponse tient en un mot, glaçant : rien. » En quelques lignes, tout, ou presque, est dit ! L'indifférence de nos sociétés de consommation, individualistes et anthropocentriques, est terrifiante mais elle s'inscrit dans la logique du système qui, par essence, ne considère que l'utilité économique, le profit immédiat et la satisfaction instantanée des « besoins suscités », sans tenir compte, en définitive, du temps long et de la transmission du capital terrestre, minéral, végétal comme animal. Si la biodiversité animale est ici évoquée et menacée, n'oublions pas, comme nous le rappelait Claude Lévi-Strauss, que la diversité culturelle humaine est, elle aussi, victime d'un système qui se veut à la fois global et illimité, attractif et uniformisateur... 

    Mais le constat désabusé de Michel Schifres doit-il nous décourager d'espérer et d'agir ? Non, bien au contraire ! En ce domaine comme en d'autres, il n'y a pas, il ne doit pas y avoir de fatalisme, et le rôle des royalistes, attachés à la transmission des trésors du patrimoine et à leur actualisation permanente comme à leur usage mesuré, est d'alerter, de sensibiliser mais aussi d'intervenir et de proposer, dans une perspective de long terme et, parfois, dans un contexte d'urgence.

    Il faudra, un jour, écrire un « Que faire ? » de l'écologisme intégral qui n'oubliera pas sa dimension forcément politique et stratégique... Pour l'heure, et en attendant une hypothétique Monarchie qu'il faudra bien faire réellement advenir en France pour un véritable enracinement de l'écologie dans l'être même de l’État et de sa magistrature suprême, il serait fort nécessaire que le ministère de la Transition écologique réagisse en prenant quelques mesures urgentes de sauvegarde des paysages dits « naturels » et de limitation des projets d'artificialisation des terres qui ne cessent de réduire l'espace de vie des espèces d'oiseaux, en particulier dans nos campagnes. La replantation organisée de nouvelles haies et la limitation des coupes printanières le long des routes et fosséspourraient être rapidement décidées et pratiquées, pour permettre la recréation de « pouponnières d'insectes » (et les pollinisateurs ne sont pas les moins importants s'ils ne peuvent être les seuls protégés et favorisés) et les possibilités de nouvelles nichées, mais elles ne sont que quelques uns des éléments d'une politique qui se doit d'être beaucoup plus large et de poser les bases d'un nouveau rapport agricole à la nature, fondée sur l'accord entre production économique et pratique écologique, et bannissant, autant qu'il est possible, l'usage des produits chimiques hérités de M. Von Liebig et vantés par des multinationales plus intéressées à leurs profits qu'à ceux de la biodiversité.

    Le régime chinois de Xi Jinping a inscrit la « révolution écologique » au programme de ces prochaines décennies, conscient des enjeux environnementaux de demain qu'il ne sépare pas des enjeux économiques : la France, avec sa richesse écologique certaine et ses particularités propres, ne devrait-elle pas aussi envisager cette révolution-là qui lui serait beaucoup plus profitable que celle qu'elle a subie à la fin du XVIIIe siècle et qui, à bien y regarder, fut alors si peu favorable aux paysages forestiers et aux espèces animales sauvages ? Le Breton Michel Duval, dans les dernières pages de son ouvrage « Forêts bretonnes en Révolution », soulignait que « la correction immédiate des nouveaux déséquilibres internes provoqués par le contrecoup de l'instauration d'un nouvel « ordre économique mondial », est inséparable désormais du retour aux valeurs qui ont assuré longtemps à notre pays son harmonie, son originalité, sa richesse et sa diversité ». Si nous pouvons aller plus loin encore dans la critique de ce qui fonde ce nouvel ordre mondial et libéral, et remettre en cause le principe même d'une société de consommation et de croissance illimitée, nous faisons nôtre l'appel de Michel Duval à ce nécessaire « retour du Roi », pour que vive la vie, dans nos campagnes, nos forêts et nos villes, et que nous puissions revoir voler les papillons et entendre chanter les oiseaux, éternels compagnons de saint François d'Assise et de nos souvenirs heureux...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/

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  • « Minute » continue, « Minute » reste en kiosques et « Minute » change

    6a00d83451619c69e201b7c95a1743970b-800wi.pngLu dans Minute :

    "En début d’année, nous nous donnions trois mois. Trois mois pour survivre ou trois mois pour périr. Clairement, le pronostic vital de « Minute » était engagé. La dernière étape, peut-être, de notre longue histoire, en raison, rappelons-le, de la ponction supplémentaire de 25 % opérée par Presstalis, les ex-NMPP, sur le produit de nos ventes – comme sur celles de tous les titres que Presstalis diffuse. Eric Fottorino, le directeur du « 1 », a dû lui aussi lancer un appel au secours...

    Trois mois plus tard, le racket de Presstalis a tellement peu porté ses fruits qu’un plan social est en cours et que l’Etat va – encore ! – y injecter autour de 90 millions d’euros, tandis que tous les journaux, dont « Minute », seront maintenant prélevés de 2,25 % de plus que la somme habituelle, et cela pendant cinq ans, simplement pour combler un gouffre financier dont ils ne sont pas responsables.

    Notre appel à l’aide, réitéré chaque semaine depuis trois mois, a été entendu. Soyez-en ici remerciés. Sans vous, « Minute » ne pas- sait pas le printemps. Non seulement votre mobilisation nous a touchés mais elle a été suffisante pour que nous puissions aujourd’hui vous l’annoncer : « Minute » continue. Mieux encore : alors que nous avions envisagé de nous replier sur les abonnements, « Minute » reste en kiosques ! Et il change.

    Le 4 avril, vous trouverez chez votre marchand de journaux un nouveau « Minute » au format 29 x 37 cm contre 21 x 29 cm aujourd’hui. Sur ses douze grandes pages, vous retrouverez la totalité du contenu rédactionnel du « Minute » actuel. Toutes les rubriques que vous aimez y figureront et le volume des pages d’actualité ne sera pas diminué d’un iota.

    Lors des multiples échanges que nous avons eus avec vous ces dernières semaines, vous avez été nombreux à nous dire que « Minute » n’était guère visible chez les marchands de journaux. Grâce à ce passage à un grand format, nous espérons être mieux présentés dans tous les points de vente. De même, les plus âgés d’entre vous nous ont signalé que « Minute » était écrit trop petit. Qu’il leur devenait difficile de le lire. Nous en avons tenu compte. Grâce à ce nouveau format, nous avons pu augmenter le corps de la police – la taille des lettres – sans rien perdre en quantité.

    « Minute » continue donc, mais « Minute » a toujours besoin de vous afin d’asseoir au mieux son équilibre financier au moins jusqu’au mois de septembre 2018. Ceux d’entre vous qui ne voulaient pas s’abonner de peur que « Minute » ne s’arrête et que leur argent soit dépensé en pure perte peuvent maintenant être rassurés : oui, le printemps 2018 ne sera pas celui de l’arrêt de « Minute », oui, vous pouvez vous abonner ! Pour trois mois, pour six mois, pour un an ! Ensemble, nous allons écrire une nouvelle page de l’histoire de « Minute ». La droite française a besoin de « Minute », « Minute » a besoin de vous pour ce nouveau départ, de votre abonnement, de votre achat en kiosques et/ou de vos dons, adhésion ou réadhésion à l’Association de soutien à Minute."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Carl Lang favorable à l'abrogation des lois liberticides (Gayssot, Pléven, Perben, Taubira)

  • Un entretien avec Pierre Debray : « Construire l'arche qui permettrait aux Français de survivre au déluge des barbaries »

    Discours de Pierre Debray aux Baux de Provence, en 1973

    Nous avons achevé hier la publication de l'étude magistrale de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. On s'y reportera avec profit en utilisant les vingt-six liens ci-dessous. A l'issue de la parution de cette étude, Pierre Debray avait encore donné à Je Suis Français un entretien complémentaire et conclusif. Nous l'avons publié en deux parties, c'est à dire hier mardi et aujourd'hui mercredi.  LFAR

    Vous êtes sévère pour les socialistes mais moins que pour l'actuelle opposition. Pourquoi ?

    Le socialisme debout a sur le socialisme rampant un avantage. Il se montre à découvert. Les Français perçoivent mieux le danger qu'il y a cinq ans.

    Vous annoncez, d'ailleurs, la disparition de la démocratie.

    La démocratie est fondée sur le quantitatif pur. Est élu qui réunit la plus grande Quantité de suffrages. Or notre société tend à restaurer l'élément qualitatif, et ce par nécessité. Il y a contradiction entre l'évolution sociale et le système politique. En politique nous vivons au XIXe siècle pour les institutions, au XVIIIe pour les idées. Cette contradiction est l'une des causes de la crise.

    Vous allez plus loin. Vous soutenez que la crise actuelle est du même ordre que celles qui ont détruit le monde antique au Ve siècle et le monde médiéval au XVe.

    Je ne fais qu'appliquer l'empirisme organisateur à l'histoire de la civilisation. Le monde moderne va céder la place à un autre monde aussi différent que le sont de lui le monde antique et surtout le monde médiéval. Que sera ce monde nouveau ? Certainement pas le paradis sur terre. Il serait imprudent de tenter de l'imaginer. Ce que l'on peut dire c'est qu'il se construira en réaction contre le monde que nous nommons moderne. Celui-ci avait pris pour modèle le monde antique. Saint-Just se prenait pour un spartiate. Je crois que cette fois le Moyen-Age fournira la référence.

    Un nouveau Moyen-Age ?

    Pas plus que la France de 1793 n'était la nouvelle Sparte mais considérez les écologistes. Leur utopie cherche un modèle de type médiéval, les énergies douces, la santé par les plantes. Le succès du thème «moins d'Etat» va dans le même sens. C'est d'ailleurs dangereux. Le passé nous fournit des leçons, pas des solutions toutes faites.

    Votre pensée est tournée vers l'avenir. On peut se demander pourquoi vous êtes également un « réactionnaire ». N'est-ce-pas, pour beaucoup, contradictoire ?

    C'est l'avenir qui est réactionnaire. Pas moi. Je me contente de constater.

    Vous posez pourtant des jugements de valeur. Ainsi vous condamnez la « massification » de la société, ce que vous nommez « l'homme-masse ».

    Je suis bien obligé de constater que l'humanité a acquis la capacité de s'auto-détruire.

    La bombe atomique ?

    Il y a plus grave. Les crises, quand elles mettent en cause la civilisation, ouvrent un temps de troubles. La barbarie revient, comme au VIe siècle, comme au XVe et au XVIe, qui furent terribles. La splendeur esthétique de la Renaissance en masque la cruauté. Sait-on que la population européenne n'a retrouvé qu'au milieu du XIXe siècle le niveau de vie qu'elle avait au XIIIe ?

    C'est donc une erreur de réduire la crise au seul domaine de l'économie ?

    Bien sûr, encore que j'ai, dans cet essai, surtout insisté sur le problème du chômage, qui inquiète, à juste titre, l'opinion. Il fallait prouver que, dans ce domaine aussi, nous pouvions présenter des solutions. J'aurais pu aussi bien étudier la crise de la culture. Le Tchèque Kundera, un romancier de talent, soutient que «la culture en Europe poursuit la parabole du déclin » et une intellectuelle de gauche, Madame Macciocchi, que « l'Europe, du point de vue culturel est aphasique ». L'art est tombé dans le formalisme, phénomène commun au début des temps barbares. Au VIe siècle le monde antique ne produisait plus que des rhéteurs. Le XVe siècle, l'un des plus noirs de l'Occident, voit triompher les « grands rhétoriqueurs ». Nous n'avons que des scoliastes. Il est significatif que l'on ait accordé le Nobel à M. Simon, un romancier qui n'ayant rien à dire pratique l'art du non-dit.

    Ce que Maurras annonçait dans « l'avenir de l'Intelligence ».

    Avec en plus l'apparition des «mass média», des moyens de communication de masse. La technique permet la massification de la culture.

    Il s'agit de perpétuer « l'homme masse ».

    Le rêve des démocrates c'est de constituer une élite de techniciens à haut niveau de vie, qui contrôlerait les ordinateurs, l'augmentation prodigieuse de la productivité permettant de nourrir à ne rien faire des millions d'assistés, qui passeraient leur journée devant la télé. Je pourrais vous citer vingt textes de « futurologues » qui vont dans ce sens. L'identité culturelle du peuple français leur importe peu. La télé diffuserait une « culture mondiale » à base de bandes dessinées, immédiatement assimilable par le Bantou, l'Indien, le Chinois ou l'Européen.

    C'est commencé.

    Un jeune Français sur quatre est actuellement promis au chômage définitif, chômeur à vie, en quelque sorte. Un homme tel que M. Barre serait favorable à un système de type soviétique mais amélioré par une forte dose de libéralisme économique, destinée à le rendre efficace. Grâce à la massification culturelle, la nomenklatura tiendrait en tutelle les travailleurs chassés par la machine des ateliers et des bureaux. On a connu un système analogue dans les derniers siècles de l'Empire romain.

    Panem et circenses.

    C'est compter sans l'apparition des « intégrismes religieux ». On songe à l'Islam mais l'hindouisme lui aussi se réveille. Il y a là une réaction de survie de cultures menacées par le projet mondialiste.

    Cette réaction se manifeste aussi au sein du catholicisme.

    Dans la mesure où le « modernisme » n'a pas totalement gangréné l'Eglise. Celle-ci, pendant trois siècles, avait résisté aux assauts du monde moderne, le sachant anti-chrétien par essence. Elle s'est livrée à lui au moment où il entrait en agonie. Il semble que de nombreux évêques rêvent d'intégrer leur religion, convenablement vidée de la substance, à la culture de masse. C'est le « supplément d'âme » de Bergson. Une vague teinture de religiosité... Il faut, bien sûr, combattre, à l'intérieur de l'Eglise, le modernisme mais dans la perspective d'une espérance surnaturelle. Au plan humain, je suis plus que jamais convaincu de la vérité du « politique d'abord ». Les prochaines décennies seront atroces. Il faut que nous bâtissions l'arche, qui permettrait aux Français de traverser, sans trop souffrir, le déluge des barbaries, l'américaine comme la soviétique ou l'islamique.   •  FIN 

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

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    Un entretien avec Pierre Debray : « Construire l'arche qui permettrait aux Français de survivre au déluge des barbaries »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • JEUDI 22 MARS : CHRISTOPHE POITOU INVITÉ DE L'ÉMISSION SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS

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