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Marine Le Pen au Salon de l’agriculture - Journal du Vendredi 02 Mars 2018
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[Toulouse] Frexit ! Pas de répit pour les eurolâtres
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Notre vision du monde - petit bréviaire pour étudiant militant (suite)
B. Notre vision de l’homme et du cosmosLe cosmos est ordonné indépendamment de la volonté humaine :Dieu a crée l’univers et il a disposé ses parties avec une sagesse infinie dont tous les efforts de compréhension des scientifiques ne viendront jamais à bout. L’ordre du cosmos est beau et admirable.La place de l’homme dans la création :L’homme n’est qu’une créature au milieu de cet immense univers. Mais Dieu a voulu que l’homme soit le gardien libre de sa création afin de le faire participer à cette magnifique oeuvre. Si l’homme a reçu l’intelligence en don pour aménager son habitat sur cette terre, il n’a pas le droit de la détruire ou de se faire l’égal de Dieu en la dénaturant.L’homme est un être sociable par nature :il reçoit tout de la société, il nait infiniment redevable vis à vis de ses ancêtres. Pour grandir il s’enracine dans une culture et une communauté à laquelle il doit apporter sa contribution personnelle. « L’égoïsme rationnel » des penseurs libéraux est donc contre nature. La société est un fait de nature, ce n’est pas à l’État de créer artificiellement un ordre social rationnel et égalitaire coupé du dynamisme de la nature humaine.L’homme est fait pour la vertu :d’un point de vue strictement naturel, l’homme devient véritablement homme (c'est à dire libre et non plus dominé par sa part d’animalité) en conquérant la liberté sur ses passions et en dominant ses instincts (tempérance), il acquiert les vertus par répétition d’actes bons qui lui permettront de faire le bien même lorsque cela est rendu difficile à cause de certaines situations (courage), d’être juste à l’égard de ses semblables (justice) avec intelligence et sagesse (prudence). Il y a un vrai bien objectif pour l’homme contrairement à ce que disent les modernes, un homme qui ne devient pas vertueux est une loque et il en souffre, un homme qui acquiert les vertus (prudence, tempérance, courage et justice) est un homme heureux car c’est là que réside la fin naturelle de l’homme.Le mystère du mal :Puisque nous sommes chrétiens nous croyons que nos premiers ancêtres, Adam et Ève ont contracté par leur désobéissance et leur orgueil une blessure qui se transmettra à toute l’humanité. Cette blessure nous la connaissons tous, c’est ce qui nous empêche de faire le bien que nous voulons faire et ce qui fait que nous faisons le mal que nous ne voulons pas commettre. De là il est important de se souvenir qu’il n’y aura jamais de paradis sur terre et que toutes les institutions politiques, mêmes les mieux intentionnées, seront toujours imparfaites. Mais cela ne nous empêche pas de désirer le meilleur tout en sachant que cela restera imparfait.L’homme est fait pour s’élever vers Dieu :la révélation chrétienne nous fait connaître la voix de Dieu et son dessein pour l’humanité. Nous savons que l’homme n’est pas fait pour vivre éternellement sur cette terre. La terre est le lieu du combat pour choisir l’alliance à laquelle Dieu nous invite et pour renoncer aux pièges du démon. Nous ne sommes pas fait pour durer, c’est pour cela que nous ne devons pas craindre la mort mais seulement le jugement de Dieu.La sainteté :En tant que chrétien nous voulons aimer Dieu et vivre avec lui en le contemplant dans ce monde de béatitude qu’est le paradis qui nous attend après la mort sur cette terre. Mais en attendant la mort nous devons vivre sur cette terre car Dieu l’a voulu ainsi. Nous devons imiter Jésus Christ et particulièrement son sacrifice d’amour. Notre existence sur terre doit se résumer à un sacrifice d’amour en union avec le sacrifice de Jésus-Christ qui nous sauve du péché. L’amour parfait c’est l’amour de Dieu d’où découle celui pour ses créatures. L’amour pour les créatures doit être proportionné car l’amour excessif d’une créature peut nous éloigner de Dieu et c’est justement en cela que consiste le péché : préférer la créature au créateur. Dieu veut que nous fassions le bien et que nous luttions contre le mal, il veut que nous vivions conformément à la nature qu’il nous a donné sinon il nous aurait donné une autre nature.Sainteté et politique :Le chrétien doit aimer son prochain mais cet amour s’incarne dans l’ordre naturel voulu par Dieu c'est à dire dans le cadre de la communauté puis de la société.Ainsi il est normal d’aimer d’abord ses parents, ses enfants, les autres membres de sa famille, puis les membres de sa communauté, puis son peuple, puis les peuples plus proches de nous, puis l’homme en général, puis les animaux, les plantes, les rochers…Aimer d’abord ne signifie pas détester les autres, mais cela signifie que nous sommes d’abord responsables du bien de ceux que Dieu à fait « nos proches » avant d’être responsable du bien de ceux qui sont plus éloignés de nous.Dieu a fait l’homme de façon qu’il vive en communauté, et détruire la communauté est contraire à la volonté de Dieu. Un des devoirs du chrétien sur cette terre c’est donc la charité politique qui consiste à faire le bien de ceux qui partagent la même cité et de participer au bien de cette cité : c'est à dire de mettre en commun un certain nombre de biens, de veiller aux plus démunis et aux plus pauvres, et de défendre la cité contre les attaques ennemies. Car le monde est ainsi fait depuis le péché originel : oui il faut le dire, il y a des ennemis et des gens qui veulent faire du mal à nos proches. Individuellement, le chrétien peut et doit accepter les souffrances que la vie lui impose, mais il doit lutter contre celles qu’on impose à ses proches, c’est ainsi qu’il se sanctifie. La politique est le plus haut degré de la charité car il s’agit de militer pour le bien de la communauté. C’est une responsabilité qui incombe à chacun (avec des degrés variés dans le mode d’action, mais avec un même degré dans la qualité de l’engagement). -
AFFAIRE JEANNE D’ARC : LA DROITE A ENCORE PERDU UNE BATAILLE !
Julien Langella Vice-Président d'Academia christiana
Il y a plusieurs leçons à tirer de cette affaire Jeanne d’Arc.
Louis Aliot, numéro 2 du FN, a sauté sur l’occasion pour s’acheter une caution antiraciste à bas coût en brocardant les « identitaires » et « tous les haineux », au nom de « nos véritables valeurs »… et de Notre-Dame d’Afrique !
Or, Notre-Dame d’Afrique est une basilique achevée en 1872 à Alger pour soutenir l’effort de mission auprès des musulmans. Notre-Dame d’Afrique est aux pieds-noirs ce que Notre-Dame de la Garde, la Bonne Mère, est aux Marseillais. Ainsi, dans un raccourci très réducteur et contestable, Louis Aliot transforme un symbole spirituel et identitaire en emblème d’une coexistence multiculturelle fantasmée.
De surcroît, ce propos totalement déconnecté de la base militante est une tentative de dédiabolisation ratée. En effet, selon Jack Dion, directeur adjoint de Marianne : « Si Mathilde n’était pas catholique mais musulmane, elle serait jugée hors course par Louis Aliot […] Ainsi en va-t-il dès lors qu’on juge en fonction de la couleur de peau, de la religion et non en vertu de principes universels. » Pour les gardes rouges du politiquement correct, un homme de droite ne sera jamais assez antiraciste.Autre leçon : il y a encore trop de prises de parole purement « réactives » et émotives dans notre camp. À la notable exception de Charlotte d’Ornellas (évoquant les « crispations sans doute légitimes » des Français), les défenseurs du choix de Mathilde ont allègrement mélangé, avec une rare violence, les « twittomanes compulsifs » et ceux, majoritaires, qui pensent que le moment pour donner le rôle de Jeanne d’Arc à une Métisse est extrêmement mal choisi. Les personnes qui, avec des accents particulièrement méprisants, n’ont eu que le mot « raciste » à la bouche n’ont tout simplement pas compris que beaucoup de Français, à force de se faire piétiner, n’ont plus la force de conserver leur sang-froid et de rester polis. Puisque la démocratie est un leurre, il ne reste plus qu’Internet, ou certains stades de foot, comme espace de liberté. Alors oui, il y a des Français grossiers et certainement xénophobes (de cette « aversion » xénophobe que le penseur catholique Jean Madiran considérait comme un signe de bonne santé mentale), mais que les donneurs de leçons de la bonne bourgeoisie catholique conservent leurs anathèmes pour nos adversaires et se mettent à évangéliser ce peuple qui n’a pas eu la chance de grandir dans des familles « bien comme il faut ».Ainsi, la plus grande peur de la droite en 2018 n’est pas de manquer de charité à l’égard des plus faibles, de formation intellectuelle ou de courage, non, c’est d’être « raciste ». Bref, l’ennemi a bien verrouillé le débat, imposant les limites morales autorisées. En France, tout le monde se droitise, sauf la droite.
Certes, les Fêtes johanniques ne sont pas un « biopic ». Mais point d’hypocrisie : le rappel des événements de 1429 est bien au cœur de cette célébration avec une reconstitution du parcours de Jeanne d’Arc intra muros. Toute patrie est une famille, l’histoire de notre patrie est donc une histoire de famille. Il est donc légitime de souhaiter que notre libératrice, une brave fille de chez nous, soit incarnée par une jeune femme au visage de chez nous. Il est regrettable que Mathilde soit prise dans ce tourbillon, mais l’enjeu est beaucoup plus large : la France n’est-elle qu’une culture littéraire, une mémoire historique et une foi (auquel cas, un Gabonais catholique serait plus français que Baudelaire ou Dominique Venner), ou bien est-ce aussi une réalité vivante, c’est-à-dire un peuple avec un certain visage, celui de nos ancêtres gréco-gallo-romains qui s’est perpétué jusqu’à nos jours ? Si nous refusons cette réalité, alors notre vision de la France, désincarnée, n’est qu’un pâle décalque « de droite » du discours républicain réduisant notre pays à Marianne.
Source Boulevard Voltaire cliquez ici
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Critique du Féminisme - Episode 03 : Quiproquo sur le harcèlement de rue
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« Suivez le coq » : le réseau pour une viande certifiée non halal
L’association française « Suivez le Coq » va lancer une grande campagne de promotion en faveur des bouchers de l’Hexagone. Victimes de nombreux scandales, souvent montés en épingle et qui ont eut lieu ces trois dernières années en France – campagne contre les abattoirs, scandales sanitaires à répétition, viandes avariées, intoxications alimentaires, véganisme, etc. – les Français ont globalement boudés la viande. Résultat ? Une baisse sensible de la consommation et de gros manques à gagner pour la profession. Mais ce n’est pas tout.
Depuis déjà des années, et c’est le cas de l’ensemble des commerces de proximité, les artisans bouchers ont fait les frais d’une implantation anarchique des moyennes et grandes surfaces partout sur le territoire. Une concurrence impossible à tenir qui a obligé nombre d’entre eux à fermer leurs portes. Autre élément de taille ces derniers temps, la poussée spectaculaire de la viande halal sur les étals français (voir l'enquête de Réinformation.tv « Viande halal, ce que l’on cache aux consommateurs »). Sous la pression d’un lobby manifeste, face au laxisme des politiques, beaucoup d’abattoirs français ont peu à peu abandonné l’abattage traditionnel sans souffrance, au profit de l’abattage halal dont on sait pourtant les risques qu’il comporte pour le consommateur !
« Suivez le coq » : le réseau pour une viande certifiée NON halal ! Interview du docteur Alain de Peretti from Reinformation.tv on Vimeo.
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Critique du Féminisme - Episode 02 : Paradoxe de la déconstruction des genres
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Zoom - Jack Marchal : les étudiants de droite en Mai 68
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L’idéologie du « progrès »
Quoi de plus « sacré » pour le monde actuel que le « progrès » fondé sur les techniques et les sciences ? On a oublié la prédiction de Nietzsche juste avant les deux guerres mondiales et la terreur des totalitarismes : « un monde de barbarie s’avance et la science se mettra à son service. » Les communistes notamment étaient persuadés d’avoir une vision « scientifique » de l’histoire et de la politique. Que leur « science » soit fausse ne change rien au fait qu’ils en aient fait une idole.Nietzsche a donné un nom à l’attitude du « dernier homme », « l’homme qui ne sait plus se mépriser lui-même » (pour être capable d’aller vers un idéal supérieur) : cligner de l’œil (blinzeln). Dans Ainsi parlait Zarathoustra, Il leur fait dire ceci :
"Amour, étoile, création, qu'est-ce cela ? Disent les derniers hommes et ils clignent de l’œil. (...) Nous avons inventé le bonheur ! Disent les derniers hommes. (...) pas de chef et un seul troupeau. Tous veulent la même chose et tous sont égaux. Qui n'est pas d'accord ira à la maison des fous. Autrefois, tout le monde était fou ! Disent les derniers hommes et ils clignent de l’œil !"Ce texte est d'une grande richesse. Le dernier homme proclame la mort de tous les idéaux (amour, étoile, création, etc.) qui sont remplacés par celui du bonheur stérile. Ce bonheur de consommateur est garanti à tout le monde dans le mythe de l'égalité de tous. Les grands magasins remplacent les cathédrales car ils sont la "cause finale" du système. Tout est fait pour le but ultime de la consommation. Le progrès est le socle de cette idéologie mais sa morale est celle de l'égalitarisme.Qui n'est pas "politiquement correct" ira dans les maisons des fous. En URSS, cela se passait effectivement ainsi. En Occident, la coercition prend une autre forme : l'exclusion de l'espace public et notamment du champ des médias. Le grand dissident anti-communiste Soljenitsyne avait bien vu cela lorsqu'il avait dit : en URSS règne la censure. En Occident, vous pouvez parler mais cela ne sert à rien.A cela se surajoute une autre caractéristique : la dévaluation du passé: "autrefois tout le monde était fou, disent les derniers hommes et ils clignent de l’œil." En effet, l'idéologie du "Gestell" est l'utilitarisme de la volonté de puissance. Or, la volonté ne peut rien contre le passé. Elle veut donc se venger de celui-ci. D'où une œuvre de destruction qui porte en politique le nom de "révolution". C'est toujours au nom du progrès que l'on fait des révolutions ! C'est pourquoi Heidegger explique que, pour Nietzsche, la possibilité d'aller vers le surhomme et de quitter la décadence des derniers hommes passe par la libération de l'esprit de vengeance. C'est l'esprit de vengeance qui en sous-main inspire le monde actuel : vengeance contre le passé et vengeance sous la forme de l'égalitarisme autoritaire.On comprend mieux alors ce qui se passe aujourd'hui. On n'apprend plus l'histoire aux nouvelles générations. Lorsqu'on l'apprend, c'est pour célébrer l'idéologie de la repentance. Soit on occulte le passé, soit on le déforme ; ainsi la vengeance contre le passé est assurée. Cette vengeance a aussi un avantage supplémentaire. L'identité est fondée sur la mémoire. En détruisant la mémoire d'un peuple, on détruit son identité. C'est en quelque sorte, un génocide spirituel.On fait en réalité mieux que simplement détruire (zerstören). Comme nous l'avons vu, il y a pire que la destruction, c'est la dévastation (Verwüstung), la création d'un désert (Wüste).Selon Heidegger, dans Was heisst Denken ? (qu'appelle-t-on penser ?) : "la destruction n'élimine que ce qui s'est développé ou a été construit dans le passé. La dévastation (désertification : Verwüstung) empêche toute croissance ou toute construction future. C'est bien pire. (...) La désertification de la terre peut aller de pair avec un haut niveau de vie et l'organisation d'un bonheur égalitaire pour tous. De plus, elle est un processus inconscient, elle se cache. La dévastation ou désertification est en son essence l'expulsion de la mémoire."Lorsque la mémoire est morte, l'identité se dissout et il n'est plus possible de reconstruire ce qui a disparu. Or, il est nécessaire pour le "Gestell", l'arraisonnement utilitaire, que les hommes soient réduits à l'état de la plus importante des matières premières. Or, pour être le plus facilement utilisable, la matière première doit être composée d'éléments interchangeables. Il faut donc que les hommes perdent toute forme d'identité, notamment nationale, qui pourrait gêner ce caractère interchangeable. C'est ici qu'intervient l'égalitarisme, comme justification de ce processus de dissolution des identités.
Yvan Blot, L'oligarchie au pouvoir -
" MAINTENIR EN NOUS LA NATURE HUMAINE INTÉGRALE ET LE SURNATUREL " | MARCEL DE CORTE