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divers - Page 341

  • EMMANUEL MACRON S’EMPARE DE LA LÉGION D’HONNEUR

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    Le président de la République a donc décidé de réduire drastiquement (c’est l’adjectif employé par Le Figaro du 2 novembre) le nombre de nominations dans la Légion d’honneur, au motif de « revaloriser » notre premier ordre national. En creux, cela signifierait donc qu’il serait dévalorisé, que nombre de ses membres ne seraient pas dignes d’en faire partie. Et c’est vrai que lorsqu’on voit un Weinstein décoré du prestigieux ruban rouge – sans pour autant être membre de l’ordre, car étranger -, on peut à juste titre se poser des questions.

    La décision d’Emmanuel Macron arrive donc à point nommé et ne manquera pas d’être approuvée par une majorité de Français. Il suffit de consulter le questionnaire – qui n’est pas un sondage mais constitue cependant un indicateur – réalisé par Le Figaro sur ce sujet : sur plus de 57.000 lecteurs, 98 % pensent que la décoration est accordée trop facilement. On fera remarquer que les nominations contestables aux yeux du public sont le plus souvent le seul fait du prince. Mais il est vrai que nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes ! Weinstein n’a certainement pas fait l’objet d’un dossier longuement constitué par d’obscurs mais néanmoins consciencieux fonctionnaires…

    Il est de bon ton de dire que tout le monde a la Légion d’honneur. Tout le monde ? Environ 93.000 Français en sont décorés aujourd’hui, contre plus de 320.000 en 1962, à une époque où la France comptait moins de 50 millions d’habitants. Mais il est vrai, aussi, que l’on sortait d’une longue période de conflits. Moins de 100.000 légionnaires à ce jour : est-ce donc trop pour un pays de près de 67 millions d’habitants ? Emmanuel Macron considère-t-il que cette France aux mille talents, nous dit-on, ne recèlerait pas, chaque année, au moins quelques nouveaux milliers de Français à distinguer pour leurs services éminents ? Moins d’un Français sur 700 soit 0,13 % de la population, appartient à cette sorte de noblesse du mérite, telle que l’avait voulue Napoléon Bonaparte, son fondateur. À titre de comparaison, en 1789, la noblesse représentait environ 1,5 % de la population française. Autre comparaison : la Grande-Bretagne compte environ 100.000 chevaliers et dames de l’Empire britannique, dont une majorité de citoyens du Royaume-Uni.

    Ainsi, Emmanuel Macron veut revaloriser la Légion d’honneur. Mais il répond à une question qualitative par une réponse quantitative. C’est pour le moins curieux, avouons-le.

    On nous explique, par ailleurs, pour défendre cette réforme, que « pour limiter l’entre-soi, les ministres ne pourront pas proposer plus de 600 personnes à décorer ». Quel paradoxe ! L’entre-soi risque fort de devenir tout simplement une sorte d’« entre eux » puisque le « ticket d’entrée » sera plus difficile à obtenir, si l’on peut s’exprimer ainsi – car on ne demande pas la Légion d’honneur, faut-il le rappeler ? Il est évident qu’en réduisant « drastiquement » le nombre de récipiendaires, l’on va accroître mécaniquement le fait du prince.

    La Légion d’honneur n’est pas un « témoin d’usure », dit-on, un peu méprisant, dans l’entourage du Président. Autrefois, on disait plus élégamment blanchir sous le harnois pour ces vieux serviteurs de l’État qui recevaient la croix en ultime récompense. Je dis autrefois, c’est-à-dire déjà dans les premiers temps d’existence de l’ordre. Alors prétendre, comme l’affirme Christophe Castaner, que l’enjeu de cette réforme vise à « retrouver les valeurs initiales » de la Légion d’honneur est peut-être un peu présomptueux.

    « La cordée républicaine doit irriguer toute la société », souligne l’Élysée dans une métaphore, pour le moins curieuse, que l’on croirait avoir été rédigée par un potache laborieux et qui mériterait de figurer dans le recueil de perles de Jean-Charles. Mais derrière ce charabia se cache toute la vision macronienne de la société. D’un côté, une haute aristocratie éclairée – ou supposée l’être – très restreinte en nombre, et d’un autre côté, un vaste peuple d’ilotes, « ceux qui ne sont rien ».

    L’ordre de Saint-Louis, au ruban rouge, était largement distribué sous l’Ancien Régime. À la différence de l’ordre du Saint-Esprit, réservé à la haute noblesse. Emmanuel Macron veut-il transformer la Légion d’honneur en ordre du Saint-Esprit ?

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-sempare-de-legion-dhonneur/

  • Jeux olympiques: à la fin, c’est toujours le CIO qui gagne!

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    Quoi qu’en disent Macron et Hidalgo, l’addition finale des JO sera très douloureuse pour les contribuables. Raison de plus pour s’interroger sur les incroyables largesses fiscales de l’Etat en faveur du Comité international olympique (CIO). 

    Sans suspens, la ville de Paris a décroché le 13 septembre 2017 l’organisation des Jeux olympiques 2024. Il n’y avait pas d’autre candidat. Hambourg, Rome et Budapest ont abandonné tour à tour, voyant grimper la note ou le mécontentement des habitants.

    Il n’y a pas davantage de suspens sur le devis de 6,6 milliards d’euros. Il sera pulvérisé. Pour les JO de Tokyo, en 2020, les organisateurs japonais envisageaient un budget de 5 milliards. Ils en sont déjà à 17 milliards. Idem à Londres en 2012 où les 6 milliards annoncés sept ans avant les Jeux sont devenus 15 milliards. De Montréal à Barcelone, en passant par Sydney ou Athènes, les Jeux d’été dépassent en moyenne de 176 % les estimations initiales, ce qui situerait le prix réel des JO de Paris à 18 milliards d’euros. De quoi financer un porte-avions nucléaire (6 milliards), plus quatre ou cinq hôpitaux (200 millions pièce), plus une douzaine de lycées (40 millions), plus un bon millier de rames de RER et de Transilien (8 à 10 milliards). Les milliards d’euros de retombées pour l’économie locale ? Plus personne ne prend les estimations au sérieux. JO ou pas, Paris fait le plein de touristes en août.

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  • Amsterdam met un coup de frein au tourisme - Journal du Mercredi 1er Novembre 2017

  • Halloween: in money we trust

    nouvel-ordre-mondial.jpgLes catholiques Français et du monde entier  honoreront demain leurs morts dans le cadre de la  Toussaint,  célébration par l’Eglise  de  tous les saints, fixée dés le IVe siècle.  Cette fête,  également d’une grande importance et solennité  chez les orthodoxes et les catholiques  de rite byzantin  -elle se déroule  alors le dimanche suivant la Pentecôte-, plonge aussi ses racines dans notre plus vieille mémoire européenne. La Toussaint est la christianisation  de la Samain (en gaulois Samonios – selon le calendrier de Coligny), une des quatre grandes fêtes de l’antiquité celtique, dont l’importance a été  mise en lumière notamment par les remarquables travaux des historiens spécialistes de la mythologie et civilisation celtiques que sont Françoise Le Roux et Christian J. Guyonvarc’h.  Elle   clôturait  la saison des campagnes guerrières mais   revêtait aussi une  forte connotations sacrée  intervenant à une période charnière, de  passage,  où le monde des vivants  selon les croyances établies  entrait en contact avec celui des ancêtres, des défunts de la communauté. Sous le terme anglais Halloween (veillée de la Toussaint), cette fête populaire dans le monde anglo-saxon importée par les colons aux Etats-Unis s’est laïcisée.  Elle s’est imposée de prime abord comme un moment d’amusement  familial et de voisinage ,  où l’on se déguisait pour chasser les mauvais esprits avant l’arrivée de l’hiver, occasion de déguster quelques sucreries. Un  divertissement  récupéré par les marchands du temple, qui s’attachent  à fidéliser le plus tôt possible les jeunes consommateurs,  pour devenir  un  des grands temps fort commercial  de l’année outre-Atlantique avec son lot de campagnes publicitaires,  de promotions, de ventes de produits divers et variés.  Sans même parler du mauvais goût, du  gore, voire  de  la violence qui s’est invitée ces dernières années dans cette célébration

    Dans une  France largement déchristianisée (mais il y a des motifs d’espoir de rebond! ), les pros du marketing, les entreprises et grandes marques anglo-saxonnes comme françaises  n’ont pas ménagé leurs efforts dés la fin des années 90  pour y acclimater Halloween.  Ce qui n’est pas forcement pour déplaire aux partisans du village global, d’une transformation définitive  de la vieille Europe en banlieue américaine,  et autres  adversaires  vigilants de nos racines chrétiennes qui constatent et/ou encouragent ce travestissement d’une fête catholique. Il convient cependant de noter, une  fois n’est pas coutume, l’assez vive réaction des autorités catholiques ces dernières années  visant à redonner du sens à la Toussaint et contrer l’offensive matérialiste et commercial d’Halloween.

    Bruno Gollnisch l’écrivait en 2012  « ce mois de Novembre est – ou était – chez nous le mois du culte des morts : fête de la Toussaint, suivie de celle des Trépassés. Cérémonies du 11 novembre, rappelant l’incroyable sacrifice de millions de Français. Visite des cimetières.Ce culte est de tous les temps et de toutes les civilisations. Peut-être même peut-on dire qu’il est à l’origine de la Civilisation. Les monuments de l’Égypte ancienne qui nous fascinent encore ne sont-ils pas le résultat du prodigieux effort auquel ce culte donna lieu ? (…) . Un pays n’est pas seulement la propriété de ceux qui y vivent ; mais aussi de ceux qui y ont vécu. Effacez leur souvenir, et vous déclarez la terre ouverte à tous. Vita mortuorum in memoria est posita vivorum ; La vie des morts est de survivre dans l’esprit des vivants disait Cicéron et, plus près de nous, Chateaubriand : Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts ; les morts, au contraire, instruisent les vivants.Disons-le tout net : un peuple qui n’honore pas ses morts n’a plus d’avenir. D’autres viendront, qui progressivement prendront la place des amnésiques, et ne coloniseront pas que ses cimetières. Car tout se tient. Barrés avait bien compris le lien charnel qui existe entre la terre et les morts. C’est que la terre de France n’est pas seulement la propriété des soixante millions de personnes qui y vivent aujourd’hui, et dont on ne sait trop s’il faut les qualifier d’habitants ou de nationaux. Elle appartient aussi au milliard d’êtres humains qui, depuis l’aube des temps historiques y ont vécu, travaillé, souffert, aimé, et qui, si souvent, ont donné leur vie pour elle.En honorant nos morts, en respectant la dernière et intangible demeure, à laquelle ils ont droit, nous nous relions à eux, qu’ils fussent riches ou pauvres, glorieux ou humbles : Dona eis, Domine, requiem sempiternam. »

    Le Figaro  qui consacre un article à Halloween  rapporte qu’ «Aux États-Unis, 179 millions de personnes soit 55% de la population, s’apprêtent à participer activement à la fête, en décorant leur maison, ou en se déguisant. Et le chiffre d’affaires global généré par l’événement s’annonce colossal: chaque participant devrait dépenser entre 75 et 96 dollars, et plus de 9 milliards de dollars de rentrées sont attendues, d’après la National Retail Federation citée par France tv Info. Il y a 10 ans, ce chiffre n’était encore que de 5 milliards de dollars.»

    Quid de la France? Le site du quotidien relaie le sondage réalisé par le site maison-budget.com, qui  indique que « 45% des foyers français auront au moins une décoration d’Halloween)  à l’intérieur, et plus d’un tiers (37%) des maisons seront même décorées à l’extérieur. Les citrouilles, toiles d’araignées et sorcières volant sur leur balai vont venir donner un air d’épouvante à des foyers plus nombreux que l’année dernière, d’autant que la fête d’Halloween est souvent évoquée dès la maternelle, et que nombre d’enfants attendent de pied ferme de sculpter leur cucurbitacée…  Festivisation dès l’enfance? Simple moment de détente en famille? Interrogés sur la signification qu’ils donnent à Halloween, les Français ne sont cependant pas dupes: pour 46% des personnes interrogées par maison-budget.com, il s’agit d’une fête commerciale en premier lieu. Mais 19% d’entre eux soulignent qu’il s’agit d’abord d’une occasion de faire plaisir aux enfants (…). Où va s’arrêter la folie Halloween? (…). Même si l’événement semble déjà faire plus d’émules que la traditionnelle visite aux morts, nous sommes encore loin des pratiques d’outre-Atlantique, qui il est vrai donnent souvent le la de nos comportements futurs ». 

    Si comme l’affirme l’eurasiste Alexandre Douguine, « L’Amérique, comme le Terminator activé par son programme automatique, est venu du futur vers nous, et c’est son effrayant secret »,  nous ne sommes pas condamnés à subir les outrances  d’une certaine  Amérique progressiste. Sachant que celle-ci est  souvent bien éloignée de l’Amérique profonde,  tant il faut se méfier des généralisations au sujet de cet Etat mosaïque,  de ce pays-monde célébré il y a quelques  années par Jacques Attali comme l’ébauche de la société planétarienne à venir. Il y a encore au sein de notre peuple, un esprit de résistance à la colonisation - culturelle, sociétale, politique -  yankee, même si de recul en recul, à commencer par celui de nos élites et de nos dirigeants,  sous les coups de boutoir du mondialisme, les particularismes français, nationaux,  tendent à s’effacer.

    Bref,  au-delà-même de la défense de nos racines spirituelles,  ne pas se soumettre au diktat marchand d‘Halloween,  c’est aussi manifester  une volonté politique de ne pas plier  face à l’américanisation-mondialisation des esprits.

    https://gollnisch.com/2017/10/31/halloween-in-money-we-trust/

  • Zoom Exclusif - Jean de France : le retour de l'idée monarchique

  • HALLOWEEN, OU L'INFANTILISME INDÉCENT

    Charles Demassieux Boulevard Votaire

    Halloween provient « de la célébration de Samain (nom irlandais) ou Samonios (nom gaulois), créée par les Celtes. Cette fête religieuse, conduite par des druides, se tenait à la fin de l’automne (à la fin des récoltes) et marquait l’entrée dans une nouvelle année. En Irlande et en Gaule, on craignait cette nuit de Samain, durant laquelle des esprits maléfiques pouvaient sévir. Pour éviter cette présence “noire” et éloigner le danger, les habitants allumaient des feux en plein air. Cette nuit était aussi un “entre-temps” entre le monde des vivants et des morts »(source : L’Internaute).

    Loin de moi la tentation de nier nos origines celtes et, brandissant le christianisme comme un étendard exclusif, d’en effacer toute trace de notre histoire, mais la fête dont il est question – importée aux États-Unis par les Irlandais qui émigrèrent en masse, suite à la Grande Famine ayant dramatiquement frappé leur pays en 1845 – a depuis été digérée par la machine commerciale américaine, qui l’a transformée en carnaval grand-guignolesque, dans une société, imitée à présent, par l’Europe, où la mort – et ses avatars – se voit caricaturée à outrance quand elle n’est pas tout simplement effacée par le transhumanisme, ce que Robert Redeker, venu présenter son dernier essai L’Éclipse de la mort, expliquait récemment sur la chaîne Histoire.

    De nos jours, Halloween, bien loin de constituer une expérience cathartique collective face à l’au-delà, est devenue une manifestation un tantinet puérile de l’horreur. Une puérilité que le philosophe Jean Baudrillard définissait ainsi : « Halloween n’a rien de drôle. Ce festival sarcastique reflète plutôt une soif de revanche des enfants sur le monde adulte. » On est effectivement loin de la joie de vivre exprimée au cours des traditionnels carnavals.

    Surtout, ce qui est dérangeant, avec Halloween, c’est son immédiate proximité avec la Toussaint – fête de tous les saints, « l’occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles », selon la Conférence des évêques – et, le lendemain, avec le jour des morts, où les vivants vont traditionnellement fleurir les tombes de leurs proches disparus. Nous sommes loin de cet étalage macabre inspiré par la littérature et le cinéma de genre qui a, certes, toute sa place dans notre imaginaire, mais pas à cette date, où ces sortes de démonstrations ne sont peut-être pas les bienvenues. D’autant qu’Halloween n’a plus de dimension religieuse, celle-ci entièrement étouffée par le caractère festif.

    Quitte à importer une fête américaine, optons plutôt pour Thanksgiving, qui rend grâce à Dieu pour ses bienfaits. Une célébration qu’on pourrait aussi, afin de satisfaire tout le monde, laïciser en remerciant la patrie pour ce qu’elle nous donne, malgré tout.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Avis de recherche : Où est passée la gauche ? - Journal du Mardi 31 Octobre 2017