Le bar ne désemplit pas.
Eric Delcroix rend hommage à Jack Marchal et à Gilles Soulas récemment disparus.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le bar ne désemplit pas.
Eric Delcroix rend hommage à Jack Marchal et à Gilles Soulas récemment disparus.
par Nicolas Bonnal
Giorgia Meloni au cours d’un discours extraordinaire, référencé et courageux, a attaqué les marchés financiers et a défendu l’indéfendable (pour la presse française ou autre), la famille, le pays (je préfère ce mot à patrie maintenant, la patrie on est trop morts pour elle, et pour son État, voyez mon Coq hérétique), le droit de ne pas être un numéro. On se serait cru dans le générique du Prisonnier (voyez mes textes), série conçue par l’acteur rebelle et chrétien Patrick McGoohan : « je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre ».
Puis elle a cité Chesterton. On devra se battre pour dire que le brin d’herbe est vert à la belle saison. Quel coup de génie : en effet les vert-de-gris sont revenus avec l’écologie et veulent (cf. Peter Koenig) remplacer le vert par le brun, le tout sous la houlette des investisseurs type BlackRock-Fink et les conseillers Schwab-Harari si proches parfois des frères Marx.
Confrontés aux pénuries de carburants, des pompiers du Rhône ont demandé à leur direction des mesures leur permettant d'acheter du carburant pour rejoindre leurs casernes et assurer "la continuité du service". "Lors des jours de grève durant lesquels les distributeurs de carburant sont pris pour cible, les agents (...) se voient en difficulté pour faire le plein de carburant de leurs véhicules personnels afin de se rendre sur leur lieu de travail", écrit le syndicat Sud Solidaires des sapeurs-pompiers de la métropole de Lyon et du Rhône (SDMIS) dans un courrier adressé à sa direction.
Les incubateurs sont à la mode. Abrités par des banques (Crédit Agricole), des grandes écoles (HEC, Sc Po), des industriels (Xavier Niel), ou des universités, ils se veulent tous accélérateurs de projets. Le Nid, l’incubateur de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne se veut à la fois semblable et différent. Son responsable, Gauthier Brioude répond aux questions de Claude Chollet pour la revue Éléments.
L’Institut Iliade est surtout connu pour ses actions de formation, son colloque, ses éditions, pourquoi créer un incubateur en son sein ?
La formation est utile si elle peut trouver un écho dans la vie politique, associative, professionnelle, familiale. Comme les auditeurs de la formation n’ont pas toujours d’engagement militant, il nous semblait pertinent de créer l’incubateur, pour permettre à ceux qui le souhaitent de réussir leur projet, associatif ou entrepreneurial. C’est donc une continuité d’engagement possible, après la formation ; il y en a d’autres, bien évidemment.
Dans le monde orwellien qui est désormais le nôtre, il est une réalité que les nowhere aiment à nier en ce qui les concerne, mais qu’ils n’hésitent pas à lancer pour qualifier l’attitude des hommes enracinés : la propagande. Dans ce dernier ouvrage, Jean-Yves Le Gallou revient sur ce terme et nous livre un manuel de survie pour lutter contre ce qu’il nomme un « goulag mental ».
L’auteur nous rappelle habilement que la propagande a toujours été un levier puissant dans le but d’assurer la cohésion des sociétés humaines. Il nous montre cependant au fil des pages, comment la société occidentale a imposé une propagande massive et mondiale qui vise avant tout à fragmenter les identités traditionnelles pour faire muter chacun d’entre nous en citoyen du monde. Ainsi Jean-Yves Le Gallou évoque cette propagande mondiale qui touche tout le monde à travers les médias. Ces derniers, devenus mondialistes et réduisant les événements locaux à leur portion congrue, appliquent une propagande professionnelle et méthodique à coup de simplification, défiguration, contagion ou encore d’émotion. Allant bien au-delà des seules dépenses de publicité, Jean-Yves Le Gallou estime que les dépenses de propagande se montent à 5% du PIB des pays du monde occidental. Elles permettent à l’idéologie arc-en-ciel de se mettre en place : les minorités – ethniques, religieuses, sexuelles – et les lobbys imposent ainsi leurs lubies. Le progressisme et le wokisme gagnent du terrain et l’on obtient une société liquide, faite de MHI : une matière humaine indifférenciée.