économie et finance - Page 128
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Fin de l’euro et libération des énergies françaises – par Edouard Husson
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La Russie contrôle un trésor
11 août 2022
Réseau Internationalpar Bruno Bertez.
Les gisements miniers les plus riches d’Ukraine, d’une valeur d’au moins 12,4 trillions de dollars, sont désormais entre les mains de la Russie, écrit le Washington Post.
Nous parlons de 63% de tous les gisements de charbon, 11% de son pétrole, 20% de gaz, 42% de métaux et 33% d’éléments de terres rares.
Depuis février, les Russes ont saisi des gisements de titane, de zirconium, de lithium, de strontium, d’uranium et d’or.
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Ukraine, l'économie de guerre est utilisée pour préparer le pillage néolibéral du pays 2/2
Politique fiscale
Au début de la guerre, le gouvernement ukrainien a annulé les taxes et les tarifs douaniers sur les importations. C'était une excellente nouvelle pour les concessionnaires automobiles, des milliers de voitures traversant la frontière à des prix bien plus bas que d'habitude. Mais c'était mauvais pour le budget de l'Ukraine, qui a perdu environ 100 millions de dollars par mois. Elle a également aggravé le déficit en carburant de l'Ukraine, les camions d'essence étant bloqués par les énormes embouteillages à la frontière. En conséquence, la Banque nationale d'Ukraine (NBU) et le ministère des Finances ont exercé de fortes pressions pour obtenir le rétablissement de cette taxe, ce qu'ils ont réussi à faire à la fin du mois de juin.
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Ukraine : Catherine Colonna entre surenchère verbale et déni du réel
Une faille temporelle. À la lecture de la première interview accordée par le ministre des Affaires étrangères et publiée par Libération, le 4 août dernier, on se dit qu'il s'agit de la meilleure explication. Catherine Colonna est restée bloquée en mars 2022, au tout début du conflit ukrainien.
Évoquant les sanctions à l’égard de la Russie, elle affirme en effet : « Elles affectent fortement l’économie russe et vont avoir un impact croissant, puisque la réduction de notre dépendance aux hydrocarbures russes et possiblement au gaz compliquera très fortement la poursuite de l’effort de guerre de la Russie. Nous nous réservons la possibilité de renforcer cette politique de sanctions. »
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Sanctions anti-Russie : le début de la fin !
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Sa production d’électricité s’effondre, la France perd sa place de premier exportateur net en Europe
Un effondrement de la production française plus qu’une augmentation de celle de la Suède. C’est ce qui explique que l’Hexagone ait perdu sa première place d’exportateur net d’électricité entre janvier et juin 2022, selon un rapport de l’analyste de données énergétiques EnAppSys paru ce mercredi 10 août. La France est passée d’exportateur net à importateur net. De 21,5 TWh d’exportations nettes l’année dernière, la France est désormais déficitaire, de 2,5 TWh.
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Ukraine, l'économie de guerre est utilisée pour préparer le pillage néolibéral du pays 1/2
par Peter Korotaev
Cet excellent article de Peter Korotaev explique comment le pays fait face économiquement à l'état de guerre actuel, à travers une analyse lucide et précise des mesures prises par l'UE pour préparer le terrain à ce que deviendra l'Ukraine.
Au lieu de mettre en place une économie basée sur la nationalisation des structures clés, le gouvernement ukrainien continue de suivre les dogmes néolibéraux, à cause de la pression occidentale sur les décideurs politiques.
Nous avons là une expérience de libéralisation totale de chaque secteur de l'économie, qui n'est réalisable que dans une phase d'urgence, lorsque tous les regards sont tournés ailleurs.
Il ne restera bientôt plus que des décombres, sur lesquels l'UE et les États-Unis construiront ce dont ils ont besoin.
Les besoins de la population restent insatisfaits
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Cauchemar énergétique
Gaëtan de Capèle
Où que l’on se retourne, la planète offre depuis le début de l’été un spectacle de désolation. Les terres agricoles suffoquent sous l’effet de la sécheresse. Des forêts disparaissent dans des incendies gigantesques. Les glaciers fondent, les fleuves et les lacs s’assèchent à vue l’œil. La nature donne l’impression d’une fournaise brûlant tout sur son passage. Face à ce tableau apocalyptique, les angoisses liées au réchauffement climatique grimpent au rythme effréné du thermomètre.
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« Don’t pay UK » : ces Britanniques qui refusent de payer leurs factures d’énergie
En juin dernier, lors du Conseil européen, sa présidente Ursula von der Leyen prétendait vouloir « infléchir la hausse des prix de l'énergie », redoutant que la zone ne s’enflamme : « Des mouvements sociaux ne sont pas à exclure », nous disait-on.
Le prochain Conseil européen se tiendra en octobre, avec des perspectives sans doute encore plus sombres puisque nos dirigeants n’ont rien d’autre à nous proposer que la hausse de 2 °C des climatiseurs en été et la réduction de 2 °C du chauffage en hiver, résolutions censées nous faire économiser « l'équivalent de l'approvisionnement en gaz du gazoduc Nord Stream 1 ». Vu les temps caniculaires, c’est déjà mal parti…
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Comment l’euro et le dumping fiscal ont appauvri la France, par Eric Verhaeghe