
Depuis Raymond Barre, tous les premiers Ministres ont expliqué, directement ou indirectement aux Français, qu’il allait falloir se serrer la ceinture. Pour quel résultat ? Si le serrage de ceinture avait une quelconque efficacité, depuis 40 ans, cela se saurait. Barnier, avec son budget en trompe l’œil, ne déroge pas à la règle et nous ramène le mythe de la ceinture de plus en plus serrée pour les Français. Derrière l’image de l’ustensile vestimentaire, il y a bien la destruction graduelle des services publics hérités du gaullisme : l’école, l’hôpital, la police, la justice, la sécurité sociale et l’armée. Et les Barnier boys de pérorer avec une moue entendue, sur la faute de ces Français qui se soignent trop, qui chôment trop et qui gaspillent trop : l’éternelle rengaine. L’argent versé à l’Ukraine, l’achat de vaccins inutiles, les aides aux développement versées à des multiples pays, les éoliennes dans la pétole, les retraites payées en Algérie à des gens morts depuis longtemps, les départements ou quartiers, comme le 93, vivant sous perfusion d’allocations, les clandestins logés en hôtel trois étoiles, les niches fiscales, l’évasion fiscale, le train de vie de l’État, tout cela, pour plus de 150 milliards, n’est pas un problème. Le vrai problème c’est l’incurie de ces Français qui majoritairement travaillent pour moins de 2000 euros.