François Bayrou sera-t-il l’homme des premières coupes claires dans le fonctionnement de l’Etat ? Ses précédentes alertes sur l’endettement public offrent au Premier ministre l’occasion de passer à l’acte. Lui-même a d’ailleurs admis, mardi devant l’Assemblée nationale, qu’ « il n’y aura pas de redressement sans faire des économies ». Toutefois, son idée saugrenue, lundi soir, d’utiliser un Falcon de la République pour aller présider dans un aller-retour le conseil municipal de Pau n’a pas donné l’exemple de la tempérance budgétaire ni de la lucidité sur les priorités. C’est à Mayotte, dévastée par les ouragans, que l’hôte de Matignon, en quête de proximité avec les gens, aurait été sans doute plus utile.
économie et finance - Page 47
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Le libéralisme, au secours de l’Etat surendetté
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Les marchés voulaient de l’argent gratuit et sont déçus !
Hier, les principales bourses européennes ont fortement baissé en raison de la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi et la révision de ses projections d’assouplissement monétaire pour 2025.
Si la Fed a baissé comme attendu ses taux de 25 points de base, ramenant l’objectif des fonds fédéraux dans une fourchette de 4,25 à 4,50 %, son président Jerome Powell a aussi laissé entendre que le rythme de l’assouplissement monétaire allait ralentir.
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Mayotte, Macron veut indemniser les… non-assurés !
« On va mettre en place un fonds d’indemnisation pour accompagner ceux qui ne sont pas assurés », a annoncé le chef de l’État, sans en préciser l’abondement.
Si je peux comprendre que l’on puisse vouloir répondre à la souffrance et à la détresse humaine de ceux qui n’ont pas souscrit une assurance pour le cas où tout aille mal quand tout allait bien, je ne partage pas du tout la philosophie d’une telle mesure.
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C’est aux politiciens de payer pour leurs fautes, pas au peuple !
Pour une fois je diverge grave des féministes dites « d’estrèèèème drouââte »
En effet, elles voudraient que « toutes les victimes de violences causées par des individus sous OQTF soient indemnisées par l’Etat car ces actes sont le fruit d’une défaillance, la loi n‘est pas appliquée ».
J’ai déjà expliqué pourquoi dans ce genre de situations je m’oppose aux plaintes et actions judiciaires financières contre l’État qui devraient être plus équitablement engagées nominalement contre ceux-là mêmes qui dirigent les services défaillants de l’État :
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La gabegie de la “solidarité” dévoyée à la française… 16 millions d’euros en escape games…
Encore une fois la solidarité doit être juste et calibrée.
La solidarité ce n’est pas le droit à la paresse et ce n’est certainement pas financer les parties de laser games ou d’escape games.
A force de dévoyer des notions comme l’égalité, ou la solidarité, notre pays a perdu tout bon sens économique et social.
Ne pas laisser tomber les gens, ce n’est pas les assister.
Vous me direz 16 millions c’est rien et vous aurez raison. Le problème c’est qu’à tous les niveaux nous faisons n’importe quoi avec les finances publiques.
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Loi spéciale : on est rassuré, Ursula aura son chèque au Nouvel An !
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Communiqué d’Action française – Soutien aux Mahorais
Les royalistes d’Action française tiennent à apporter à leurs compatriotes mahorais tout leur soutien après le passage meurtrier du cyclone Chido et présentent aux familles des victimes leurs plus sincères condoléances. À l’heure où nous écrivons, le préfet envisage la perte de plusieurs milliers de personnes, en raison notamment d’un habitat précaire qui est le résultat d’une politique aussi laxiste qu’imprévoyante.
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De l’argent pour le monde entier… sauf pour Mayotte !
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Éducation nationale : les coûts par élève sous la loupe, une gestion des dépenses à revoir
La question des dépenses publiques dans l’éducation est plus que jamais d’actualité. Une récente infographie réalisée par la Fondation pour l’École met en lumière les écarts significatifs entre les coûts supportés par l’État et les familles selon le type d’établissement fréquenté par les élèves : école publique, privée sous contrat ou privée hors contrat. Ces chiffres posent des questions fondamentales sur l’efficacité budgétaire et la gestion des fonds publics consacrés à l’éducation.
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« Moody’s dégrade la France. Ce sont les marchés qui feront démissionner Macron ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Comme vous le savez, je pense que Macron ne démissionnera pas et que la démission n’est ni dans son logiciel politique ni dans son tempérament “psychologique”.
Pour la démission, il ne cèdera pas à la pression ni politique, ni de la rue. Au moment des Gilets jaunes, même poursuivi dans la rue il s’est accroché à son palais comme une moule à son rocher.
Non, la seule hypothèse crédible d’une démission de Macron serait celle de l’attaque des marchés et il serait contraint, dans ce cas, de partir nous faisant une “Lizz Truss”, mais nous n’y sommes pas encore.