Voici les chiffres de l’absentéisme (source JT de 20 heures France 2 ici) comparés entre le public et le privé. Au global, c’est 14.5 jours dans le public contre seulement 11.7 jour dans le privé. On pourrait donc tirer une conclusion dure si l’on s’arrête à ce simple constat. Pourtant comme souvent, les choses sont plus nuancées quand on les regarde avec plus de finesse. Par exemple l’absentéisme dans la fonction publique d’Etat est plus faible que dans le privé ! A l’hôpital en revanche, c’est 18 jours en moyenne par an et par agent. En cause ? Le fait qu’il y a beaucoup de femmes, et de … maman avec aussi des jours pour enfant malade par exemple. Chaque couple est économiquement rationnel. Une jeune infirmière gagnant 1 500 euros nets par mois, si le conjoint gagne 2 000 euros par mois ce n’est pas lui qui prendra son jour d’enfant malade par exemple, surtout s’il travaille dans le privé avec des jours de carence non pris en charge par sa complémentaire santé.
économie et finance - Page 46
-
Les arrêts maladies en chiffres.
-
Assistanat contre travail : la crise qui couve…
De Christophe Machard dans Les 4 Vérités :
Tout le monde se souvient de la révolte des Gilets jaunes, un mouvement qui a embrasé la France en 2018, cristallisé autour de l’augmentation brutale des prix du carburant. J’ai moi-même pris part à ce mouvement, d’abord sur les ronds-points de Segré, puis à Paris, et j’y ai rencontré des gens travaillant dur, des ouvriers, des employés, des artisans. Ces manifestations ont montré l’ampleur du malaise: des travailleurs incapables de boucler leurs fins de mois, malgré leurs efforts. L’augmentation du coût de l’essence n’a été que l’étincelle, car la colère couvait déjà depuis longtemps, exacerbée par un système d’assistanat qui privilégie ceux qui ne travaillent pas au détriment de ceux qui triment.
-
« Guerre commerciale. Pourquoi l’Europe est condamnée à perdre ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Avec les élections américaines se profilent une nouvelle phase de la guerre commerciale mondiale.
Une phase de démondialisation plus ou moins douce ou violente avec la Chine.
Une phase de démondialisation entre les Etats-Unis et l’Union Européenne.
Kamala Harris ou Trump préparent déjà de nouvelles sanctions et de nouveaux droits de douane contre les produits européens, car le déficit extérieur américain est de 200 milliards de dollars avec… l’Europe !
-
Plan social historique. Volkswagen ferme 3 usines en Allemagne. Des milliers de chômeurs à venir.
Bruxelles pilonne littéralement l’industrie automobile européenne.
Elle pollue trop, va payer des amendes exorbitantes pour ne pas électrifier assez vite son parc, et les consommateurs ne veulent pas des voitures électriques dont l’usage est un enfer au quotidien par la faiblesse de l’autonomie et les problèmes récurrents d’accès aux bornes de rechargement. Cela évoluera mais mettra du temps. Vous pouvez rajouter l’incertitude sur le recyclage des batteries ou encore les problèmes d’accidents (un accrochage et la voiture est mise à la casse) sans oublier la valeur de revente très incertaine, et les automobilistes passent pour l’essentiel leur chemin.
-
3 jours de carence également pour les fonctionnaires. Le nouveau projet de Barnier.
C’est une tentative d’alignement parfaitement logique. D’abord parce qu’il n’y a pas de raison que les fonctionnaires disposent de conditions plus favorables dans l’absolu, mais surtout parce qu’économiquement cette absence de jour de carence est stupide.
Il suffit de regarder la différence d’absentéisme entre privé et public pour se rendre compte que l’absence de jour de carence y est évidemment pour quelque chose.
Ensuite, d’un point de vue assurantiel, c’est quoi le jour de carence ?
C’est la même idée que votre franchise pour votre contrat d’assurance maison ou voiture.
-
Dieppe . Battu aux dernières législatives mais encore élu local, l’ex député PCF Sébastien Jumel fait augmenter de 320 % l’indemnité de président d’agglomération
Battu aux dernières législatives mais encore élu local, l’ex député PCF Sébastien Jumel fait augmenter de 320 % l’indemnité de président d’agglomération
-
Impôt sur les sociétés à 55 % ! La folie taxatrice de la gauche française.
LFI qui se pense malin tente de faire voter un IS à 55 % pour les entreprises de plus de 3 milliards d’euros de CA.
C’est une mesure évidemment catastrophique.
D’abord pour les salariés des grands groupes qui bénéficient de parts variables très intéressantes, entre participation, intéressement et autres PEE… les sous à partager le sont après impôts ! Pas avant.
Pour ces entreprises qui iront se faire évidemment taxer et délocaliseront en Europe même leur siège social.
-
Xavier Driencourt (Forum de la Dissidence) : « Dans un certain nombre de pays, l’aide française est détournée par les pouvoirs en place » [Interview]
Xavier Driencourt, né le 1er janvier 1954 à Paris, est un éminent diplomate et haut fonctionnaire français. Diplômé de l’ENA et de Sciences Po Paris, il a mené une carrière prestigieuse au sein du Ministère des Affaires étrangères. Son parcours est marqué par des postes clés, notamment celui d’Ambassadeur de France en Algérie, qu’il a occupé à deux reprises (2008-2012 et 2017-2020).
Il a également exercé des fonctions importantes au sein de l’administration centrale, comme Directeur des ressources humaines et Secrétaire général adjoint du Ministère. Sa carrière diplomatique l’a conduit à Sydney comme Consul général et à Kuala Lumpur en tant qu’Ambassadeur.
-
Philosophie de l’économie (Marcel De Corte)
Marcel De Corte est un philosophe aristotélicien belge (1905-1994) qui fut professeur titulaire de la chaire de philosophie morale et d’histoire de la philosophie de l’Antiquité à l’Université de Liège où il a enseigné pendant quarante ans, de 1935 à 1975. Sa thèse d’agrégation sur la doctrine de l’intelligence chez Aristote – qui fait encore autorité – fut son premier grand ouvrage préfacé par Etienne Gilson en 1934. L’intelligence en péril de mort est l’un de ses ouvrages les plus connus.
-
L’UE et le G7 imaginent que la Russie laissera spolier ses avoirs pour financer l’État failli de Zelensky
Le Parlement européen a approuvé, par 518 voix contre 56 et 61 abstentions, la proposition du Conseil européen du 9 octobre de prêter jusqu’à 35 milliards d’euros à l’Ukraine, somme qui sera remboursée par les profits générés par les avoirs russes gelés en Europe. En théorie…
L’initiative européenne s’inscrit dans le cadre d’un accord plus large des alliés du G7 visant à fournir 45 milliards d’euros (50 milliards de dollars) à Zelensky dans les plus brefs délais. Les 35 milliards d’euros seront « non désignés » et « non ciblés », selon les fonctionnaires de l’UE, ce qui signifie que le gouvernement ukrainien disposera d’une flexibilité maximale pour dépenser l’argent.