économie et finance - Page 82
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Tel un phénix, la “Novorussie” renaît de ses cendres
La réunion du président russe Vladimir Poutine avec les hauts fonctionnaires des ministères de l’économie et les dirigeants des régions du sud et de la mer d’Azov – historiquement appelée “Novorossiya” – représente une initiative majeure dans la géostratégie du Kremlin, avec des ramifications mondiales, alors que le conflit en Ukraine s’achemine vers une nouvelle phase.Ce qui rend l’occasion poignante, c’est que Poutine transforme les épées en socs de charrue à un moment où les États-Unis et leurs alliés sonnent le clairon. En effet, l’une des façons de considérer la réunion de mercredi est de la considérer comme une riposte à la conjecture fantaisiste émise dix jours plus tôt par le président français Emmanuel Macron, selon laquelle les armées européennes pourraient marcher sur l’Ukraine pour repousser les Russes. -
« Pourquoi Joe Biden veut taxer les milliardaires et les entreprises ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Dans son discours sur l’état de l’Union de jeudi dernier, Joe Biden a annoncé vouloir augmenter la pression fiscale sur les plus fortunés et les entreprises. Est-ce réellement nécessaire d’alourdir leur taxation ?
En réalité contrairement à ce que l’on croit ou que l’on peut penser vu de France, les Etats-Unis sont très loin d’être un paradis fiscal.
Certes la sales tax, l’equivalent de notre TVA ne dépasse pas les 9.5% dans les Etats où elle est la plus élevée, mais les impôts sur les revenus y sont assez similaires à ceux que nous payons en France, les assurances médicales coûtent très cher, et sont autant de retenues sur les salaires. Non, les Etats-Unis ne sont pas un paradis fiscal.
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Mais pourquoi la situation économique de la France est plus grave que l'IVG et la Fin de vie ?
Lorsqu'un pays se retrouve avec un déficit commercial colossal de 163 milliards d'euros, c'est le signal d'alarme d'une crise économique qui menace le quotidien de chaque citoyen.La monnaie nationale s'effondre, rendant les produits étrangers incroyablement onéreux.
Imaginez-vous au supermarché, où chaque étiquette de prix grimpe à vue d'œil, rendant les nécessités quotidiennes presque inaccessibles. Cette dégradation monétaire ne fait qu'effleurer la surface du problème. Le coût de la vie s'envole, érodant le pouvoir d'achat des ménages. Chaque sortie au restaurant, chaque achat devient un luxe.
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Finances publiques, la France en faillite virtuelle ? titre Radio France !
par 12 Mar 2024 | |
« Finances publiques, la France en faillite virtuelle ? » C’est le titre de l’émission « Les informés de l’éco du 9 mars » (source ici) et ce titre n’est pas pour me déplaire.
« Il fallait « réagir vite et fort ». Mercredi, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave ont justifié devant les parlementaires leur plan d’économies de 10 milliards d’euros en 2024 sur les dépenses de l’Etat, et annoncé un nouveau serrage de vis de 20 milliards en 2025, visant les autres dépenses publiques. De nombreux parlementaires critiquent la méthode et préféreraient une loi de finances rectificative plutôt qu’un décret. Le gouvernement peut-il atteindre ses objectifs budgétaires dans le contexte économique actuel ? Quels efforts vont être demandés aux Français ? Quelles sont les raisons d’espérer ? »
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Pour Michel-Edouard Leclerc l’inflation sera « moins violente » mais « structurelle » et il a raison !
Michel-Edouard Leclerc parie sur une inflation « moins violente » mais « structurelle » selon cet article du Figaro (source ici) et il raison, c’est exactement mon analyse que je vous partage depuis plusieurs années maintenant.
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Economies de guerre
Andrea Marcigliano
Source : https://electomagazine.it/economie-di-guerra/
En Europe, ou plutôt en Europe occidentale, ce que nous appelons l'Union et qui est en fait l'OTAN - les malins l'appellent le Natostan - les décisions économiques des différents pays sont fortement conditionnées par la guerre.
Des économies de guerre - normales, pourrait-on dire. Les exigences de la guerre conditionnent, et lourdement, les choix économiques. Les gouvernements belligérants doivent investir dans l'armement. Et, logiquement, trouver l'argent pour le faire. Donc, faire des coupes dans d'autres secteurs. Inévitablement au détriment des citoyens. Coupes dans l'État-providence, surtout. Ou ce qu'il en reste (et il en reste de moins en moins) après l'avènement de l'euro. Et les impositions de Bruxelles.
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L'épargne des Français va-t-elle financer la course à l'armement ?
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“Tout le monde devra participer au redressement des comptes publics”, sauf les nantis du régime
“Tout le monde devra participer au redressement des comptes publics”, a assuré Bruno Le Maire à l’Assemblée nationale.
Tout le monde sauf…
- l’Elysée qui va garder ses 11% d’augmentation pour cette année.
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« Effondrement des finances publiques. Bruno Le Maire n’a rien vu venir ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Poutine c’est Hitler. Ne rien faire c’est Munich. C’est la faute aux Russes… ou au Rassemblement National.
Ok. Super et maintenant peut-on penser plus d’une minute et poser une réflexion sérieuse ou l’on continue notre effondrement intellectuel et notre naufrage journalistique ?
Non seulement nous n’avons pas fait dérailler l’économie russe qui est loin d’être à genoux comme le prophétisait… Bruno Le Maire.
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On y arrive…. asphyxié par la dette, le gouvernement veut s’attaquer au modèle social
Je vous en parle dans l’édito du jour.
« Asphyxié par la dette, le gouvernement veut s’attaquer au modèle social » nous dit Europe 1.
« L’État doit faire des économies. Pour cela, l’exécutif cherche des solutions : baisse de l’assurance-chômage, la sous-indexation des retraites sur l’inflation, moindre prise en charge de certains remboursements de santé. Le gouvernement n’écarte donc aucune piste pour faire des économies.