économie et finance - Page 96
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Histoire économique de la France, avec Charles Serfaty
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Les conséquences d'un déclassement
À quelques encablures du scrutin du 9 juin, nous nous rapprochons d'une échéance qui risque de se révéler capitale.
Le résultat devra sans doute être évalué au niveau européen, où on peut espérer un basculement vers les diverses droites. Qu'elles soient cataloguées conservatrices ou étiquetées nationalistes, elles bénéficient toutes du rejet par les peuples de l'immigration incontrôlée, ressentie comme une invasion. Reléguant aussi les excès délirants de l'écologie politique elles sont dénoncées comme "populistes". Ce mot ne veut rien dire mais il convient aux logiciels surannés de nos commentateurs agréés.
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Oui, l’État français est obèse

La question de l’État obèse revient en permanence dans la campagne électorale et au RPF, nous dénonçons également ce gouffre financier du fonctionnement de l’État, guichet social impensable qui dispense des aides sans plus de contrôle que cela, avec une fraude massive et de l’argent qui part même à l’étranger. Nous avons déjà, entre autres, souligné le scandale des retraités centenaires algériens, qui continuent, une fois morts à toucher des pensions au Maghreb, alors que plus des deux tiers d’entre eux sont introuvables, l’expérience avait été menée sur un échantillon représentatif. En France métropolitaine, le train de vie de l’État est également ahurissant, avec les régions, créées voici quelques décennies, remaniées plus récemment à grands frais avec au final, un coût global plus élevé que celui des anciennes régions. Avec des systèmes informatiques de gestion qui n’étaient pas forcément les mêmes, des postes politiques qui sont renouvelés à chaque alternance et un total de 1781 élus, tous défrayés, avec logements, voitures de fonction et chauffeurs. Cette fonction publique territoriale représente 1,94 million d’agents, soit 34 % de l’emploi public, dont 71 % dans les régions, départements et communes. On peut ajouter un préfet de région, qui lui, est un fonctionnaire d’État, toutes ses équipes et tous les locaux attenants, chauffés, entretenus. Sans parler du train du vie et de l’utilité des sénateurs et de tout leur cortège d’avantages. Au final, la France est l’un des états les plus imposés du monde, pour des services publics de plus en plus restreints.
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AA – : Le-Maire : rien à battre

Les agences internationales de notation Moody’s et Fitch avaient maintenu le AA de la France, nous en avions parlé au RPF, en expliquant que Macron les avait convaincues par sa capacité à lever l’impôt, entendre piocher dans nos comptes en banques et en gageant nos économies. Le tour de passe passe n’a pas trompé Standard and Poor’s, qui a abaissé la note de la France, sanctionnant ainsi la «détérioration de la position budgétaire» du pays. «Le déficit budgétaire de la France en 2023 a été nettement plus élevé que ce que nous avions prévu», a expliqué la société américaine, doutant de la capacité du tandem Le-Maire/Macron à faire revenir le déficit sous les 3% du PIB d’ici 2027.
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Sanctions occidentales : La majorité des entreprises internationales sont restées en Russie

par RT France
Moins de la moitié des multinationales établies en Russie ont quitté le pays ou réduit leurs activités depuis le renforcement des sanctions occidentales suite à l’éclatement du conflit ukrainien début 2022. Certaines, comme la banque autrichienne Raiffeisen, diffusent même des offres d’emploi.
Une banque autrichienne qui cherche à recruter, un géant américain de l’agroalimentaire qui maintient 20 000 emplois directs : plus de deux ans après le renforcement drastique des sanctions occidentales contre Moscou, la majorité des entreprises internationales sont malgré tout restées en Russie, a constaté ce 28 mai le Financial Times (FT).
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Le ministère de la Santé perquisitionné dans le cadre de l’affaire des “cabinets de conseil”

Une enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale à l’encontre de McKinsey.
Des perquisitions ont été réalisées par les gendarmes de la section de recherches de Paris dans les locaux du ministère de la Santé, ce mercredi 29 mai.
Elles ont été menées dans le cadre de l’enquête qui fait suite à la publication du rapport de la commission d’enquête du Sénat concernant l’influence croissante des cabinets de conseils privés dans les affaires de politiques publiques et qui pointait également un possible montage fiscal des entités françaises de McKinsey.
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Gros dérapage pour le déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus. Les bonnes prévisions de Burno Le Maire
par | 31 Mai 2024 |
« Déficit de la Sécu : 16,6 milliards au lieu des 10,8 milliards prévus, nouveau gros dérapage en vue » titre Sud-Ouest dans cet article (source ici).
« Le déficit de la Sécurité sociale devrait se creuser à 16,6 milliards d’euros en 2024, contre 10,8 milliards prévu par le gouvernement dans le budget de la Sécurité sociale 2024, selon un rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
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« Les comptes publics de la France, tout comprendre en une image ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est une infographie de l’AFP.
Cette image vaut mille mots et vous permet de parfaitement comprendre la gravité financière de notre pays.
En haut le pourcentage de la dette publique exprimé en points de PIB. Le graphique semble indiquer une baisse, donc une amélioration de ce ratio.
Logiquement le déficit public devrait baisser, voir même, nous devrions voir des excédents pour pouvoir améliorer le ratio dette/PIB du 1er graphique.
Et bien, il y a une petite subtilité.
Le PIB augmente de l’inflation chaque année.
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Des milliards pour les Jeux olympiques, des cacahuètes pour les soins palliatifs
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La chute de Drahi, l’homme qui marche sur la dette.
C’est l’hémorragie chez Altice et en particulier dans son vaisseau amiral SFR qui a perdu un demi-million d’abonnés sur le mobile en 3 mois et plus de 600 000 clients sur le fixe depuis l’année dernière.
L’opérateur de Patrick Drahi dit avoir souffert des prix bas proposés par ses rivaux. Sur le dossier de la dette, la maison mère Altice renonce à la cession de ses actifs en République dominicaine.



