élections - Page 124
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Trou noir !
L'avis de Jean-François TouzéL'homme qui assurait le 14 juillet dernier qu'en cas de seconde vague de la COVID-19, "nous serions prêts," vient donc d'annoncer un nouveau cadenassage général de la France et la mise sous écrou des Français pour au moins cinq semaines.Notre peuple va donc payer, une fois de plus, l'incurie d'un régime incapable de prévoir, d'anticiper, d'organiser, de fixer une ligne claire en matière sanitaire comme dans les questions migratoires, économiques, sociales, sécuritaires ou géo-politiques. -
Après Trump ? de Guy Millière
l y a peu de chance, mais Joe Biden peut fort bien être élu, le soir du 3 novembre, et ce serait terrible, nous prévient Guy Millière. Nonobstant la propagande massive des médias américains globalistes qui peut influer sur les low information voters (électeurs peu informés), les changements du système éducatif qui ancre des idées destructrices des États-Unis au profit d’une vision positive du socialisme (70 % des milléniaux sont prêts à voter pour un socialiste) ; nonobstant un parti démocrate ouvert « aux techniques du coup d’État », à la fraude, à la violence, les démocrates, partout où ils le peuvent, rendent la pièce d’identité non nécessaire pour voter, disant que l’exigence d’une pièce d’identité dans un bureau de vote est « raciste », sans parler du vote par correspondance qui permet des fraudes massives ; nonobstant les effets de changement de population qui pourraient se faire ressentir davantage en 2020, Trump peut gagner, mais cette victoire sera contestée.
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Régionales, l’abomination qui couve (agonie de la démocratie française)
La presse de ce matin (le Figaro), rend compte des cogitations en cours, dans les coulisses du pouvoir politique, pour reporter sine die, le cas échéant, les élections régionales et départementales, prévues en mars 2021 et les premières interrogations, dès lors, sur les conditions de tenue des élections nationales de 2022… Le prétexte tout trouvé? l’épidémie de covid 19. Cette crise sanitaire a justifié la suspension de la première des libertés publiques, celle d’aller-et-venir en mars-avril 2020, imposant une assignation à résidence de la population française, pour un résultat plus que douteux. Aujourd’hui, elle justifie une nouvelle mise en cause de cette liberté fondamentale, avec un couvre-feu quasi général qui rappelle, simplement, ce qu’il doit rappeler de l’histoire de France. Ces politiques ont débouché sur le sacrifice de toute une profession de la restauration, c’est-à-dire ces centaines de milliers d’emplois de petits artisans. Pire, elles ont plongé une génération entière, celle des 20-35 ans dans le marasme du chômage de masse et du désœuvrement. Aujourd’hui, après la liberté, c’est la démocratie, le suffrage universel, qu’il serait question de suspendre. Le prétexte du covid19 est monstrueux de mauvaise foi: les transports où s’entassent les usagers, les commerces, grandes surfaces et autres, les services publics accueillant du public, les écoles, les universités, fonctionnent, et partout dans la rue, d’interminables files d’attente. Des élections peuvent de toute évidence être organisées dans la plus absolue sécurité (protections, files organisées, etc.), des conditions infiniment plus sûres que celles des transports, voire même en recourant au vote électronique. Reporter les élections territoriales en jouant sur la peur serait un violent attentat contre la démocratie française, une première étape vers le truquage des élections présidentielles et législatives, de 2022.
Maxime TANDONNET
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En attendant le 3 Novembre #11 - les missiles sont lancés !
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Entre pandémie et terrorisme islamiste, comment Emmanuel Macron se prépare pour 2022
Y penser toujours, n’en parler jamais, même en se rasant. Car 2022, même si distant de dix-huit mois, c’est comme si c’était demain. La consigne vient donc de tomber de l’Élysée et Le Point le rappelle : ne surtout pas donner l’impression qu’on s’y prépare, ce qui ferait mauvais genre, par les temps qui courent, entre pandémie et réveil d’islamisme de combat. Mais, discrètement, faire comme si.
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États-Unis : la député musulmane démocrate Ilhan Omar au centre de ce qui pourrait être le plus important système de fraude électorale du pays (Màj)
17/10/2020
Facebook présente le reportage comme contenant de fausses informations en se basant sur un article de USA Today qui parle lui d’absence de preuve. James O’Keefe leur répond.
07/10/2020
Le responsable de l’enquête sur Ilhan Omar répond point par point à un reportage à charge l’accusant de désinformation. Sous-titres en anglais disponibles pour aider à la compréhension.
Le reportage de Fox 9 :
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Trump, faute de mieux
L’élection présidentielle américaine se rapproche à grands pas. À titre personnel, souhaitez-vous la réélection de Donald Trump ? Un second mandat de ce président vous réjouirait-il, ne serait-ce que pour voir la tête de ses opposants, américains comme européens ?
Alain de Benoit : Je souhaite sa réélection, mais à défaut ou faute de mieux. Comme vous le savez, le personnage n’a pas grand-chose pour me plaire. Ce n’est pas tant ce qu’on lui reproche habituellement (son style, sa brutalité, sa vulgarité) qui me choque, car je pense que c’est au contraire ce qui lui vaut d’être apprécié de bon nombre d’Américains, ce qu’on s’entête à ne pas comprendre de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est plutôt que son projet me paraît nébuleux, que sa politique étrangère est à mon avis exécrable, et que l’homme ne convient pas pour diriger ce qui demeure quand même (provisoirement au moins) la première puissance mondiale. Il n’y a, au fond, que trois véritables chefs d’État dans le monde d’aujourd’hui : Vladimir Poutine, héritier de l’ancien Empire russe, Xi Jinping, héritier de l’ancien Empire chinois, et Recep Tayyip Erdoğan, qui cherche à recréer l’ancien Empire ottoman. Donald Trump a sans doute des qualités, mais il n’a pas la dimension d’un homme d’État.
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États-Unis. Polarisation politique et cassures irrémédiables
Par Frédéric Eparvier, cadre dirigeant d’un grande entreprise française à caractère stratégique ♦ Dans mon commentaire du 15 août dernier du livre de Michel Geoffroy, je terminais mon paragraphe sur l’analyse du déclin américain par ces propos : « En revanche, Michel Geoffroy parle peu, trop peu, de la désintégration sociologique et politique de la société américaine, qui est son vrai risque. » Certains amis de Polémia m’ont demandé de clarifier quelque peu ce propos, et, au-delà du fait qu’il est très agréable de se citer soi-même[1], le sujet mérite effectivement quelques précisions.
Regardons donc les chiffres.Changement racial et social
La population américaine qui était de 76 millions en 1900 a atteint 200 millions en 1967, 300 millions en 2006, et devrait atteindre 400 millions en 2050. Il y a aujourd’hui 330 millions d’Américains.
Cette population, relativement homogène jusque dans les années soixante-dix, a été confrontée à deux grands bouleversements depuis 1970 : un changement racial et un autre social. -
Le changement de population devient désormais central dans les élections
C’est ce qui ressort d’une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach dans Le Figaro, à propos de la dernière élection municipale à Marseille :
Parallèlement à la victoire de Michèle Rubirola, la perte par le Rassemblement national du 7e secteur (13e et 14e arrondissements), conquis en 2014 par Stéphane Ravier, a constitué l’autre événement marquant du second tour à Marseille. La situation du parti frontiste dans la Cité phocéenne est cependant contrastée. On constate une baisse tendancielle du RN dans tous les secteurs du centre de Marseille. Cette érosion est spectaculaire dans les 1er et 2e secteurs où, en vingt-cinq ans, son audience a été divisée par deux. L’augmentation significative du poids de la population issue de l’immigration maghrébine, africaine et comorienne sur les listes électorales y constitue un handicap structurel pour le RN. À ce facteur est venue s’ajouter la « boboïsation » de certains quartiers du centre de la ville, la combinaison de ces deux facteurs aboutissant à un environnement socio-culturellement de plus en plus réfractaire au RN. Cette double logique se retrouve également dans le 8e secteur qui comprend le 15e arrondissement avec de nombreux électeurs issus de l’immigration et le 16e, où c’est plutôt l’embourgeoisement qui y limite les performances du RN. […]
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Pourquoi le retrait de Baroin n’a rien d’anecdotique, par Maxime Tandonnet.
Maxime Tandonnet. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro
L’obsession de «l’envie» et du «désir» comme moteur de l’ambition élyséenne signent le naufrage de la politique française, analyse Maxime Tandonnet. Selon lui, si la droite veut reconquérir le pouvoir, elle doit redéfinir sa base idéologique, avant de désigner son candidat.
Le renoncement de François Baroin à se présenter aux élections présidentielles de 2022 est vécu par les sympathisants de la «droite» comme la perte d’une chance de reconquête du pouvoir. Les arguments qui ont été mis en avant par l’intéressé en disent long sur l’image de la politique qui prévaut dans le pays. «Je n’en ai pas envie», aurait-il déclaré sur France info. Ce propos fait écho à de nombreuses déclarations qui tendent à présenter la candidature à l’Elysée comme avant tout une affaire de désir personnel: «Il faut en avoir envie» ou bien «être celui qui en veut le plus».