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élections - Page 127

  • Trump, faute de mieux

    L’élection présidentielle américaine se rapproche à grands pas. À titre personnel, souhaitez-vous la réélection de Donald Trump ? Un second mandat de ce président vous réjouirait-il, ne serait-ce que pour voir la tête de ses opposants, américains comme européens ?

    Alain de Benoit : Je souhaite sa réélection, mais à défaut ou faute de mieux. Comme vous le savez, le personnage n’a pas grand-chose pour me plaire. Ce n’est pas tant ce qu’on lui reproche habituellement (son style, sa brutalité, sa vulgarité) qui me choque, car je pense que c’est au contraire ce qui lui vaut d’être apprécié de bon nombre d’Américains, ce qu’on s’entête à ne pas comprendre de ce côté-ci de l’Atlantique. C’est plutôt que son projet me paraît nébuleux, que sa politique étrangère est à mon avis exécrable, et que l’homme ne convient pas pour diriger ce qui demeure quand même (provisoirement au moins) la première puissance mondiale. Il n’y a, au fond, que trois véritables chefs d’État dans le monde d’aujourd’hui : Vladimir Poutine, héritier de l’ancien Empire russe, Xi Jinping, héritier de l’ancien Empire chinois, et Recep Tayyip Erdoğan, qui cherche à recréer l’ancien Empire ottoman. Donald Trump a sans doute des qualités, mais il n’a pas la dimension d’un homme d’État.

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  • États-Unis. Polarisation politique et cassures irrémédiables

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    Par Frédéric Eparvier, cadre dirigeant d’un grande entreprise française à caractère stratégique ♦ Dans mon commentaire du 15 août dernier du livre de Michel Geoffroy, je terminais mon paragraphe sur l’analyse du déclin américain par ces propos : « En revanche, Michel Geoffroy parle peu, trop peu, de la désintégration sociologique et politique de la société américaine, qui est son vrai risque. » Certains amis de Polémia m’ont demandé de clarifier quelque peu ce propos, et, au-delà du fait qu’il est très agréable de se citer soi-même[1], le sujet mérite effectivement quelques précisions.
    Regardons donc les chiffres.

    Changement racial et social

    La population américaine qui était de 76 millions en 1900 a atteint 200 millions en 1967, 300 millions en 2006, et devrait atteindre 400 millions en 2050. Il y a aujourd’hui 330 millions d’Américains.
    Cette population, relativement homogène jusque dans les années soixante-dix, a été confrontée à deux grands bouleversements depuis 1970 : un changement racial et un autre social.

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  • Le changement de population devient désormais central dans les élections

    Le changement de population devient désormais central dans les élections

    C’est ce qui ressort d’une note publiée par la Fondation Jean-Jaurès, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach dans Le Figaro, à propos de la dernière élection municipale à Marseille :

    Parallèlement à la victoire de Michèle Rubirola, la perte par le Rassemblement national du 7e secteur (13e et 14e arrondissements), conquis en 2014 par Stéphane Ravier, a constitué l’autre événement marquant du second tour à Marseille. La situation du parti frontiste dans la Cité phocéenne est cependant contrastée. On constate une baisse tendancielle du RN dans tous les secteurs du centre de Marseille. Cette érosion est spectaculaire dans les 1er et 2e secteurs où, en vingt-cinq ans, son audience a été divisée par deux. L’augmentation significative du poids de la population issue de l’immigration maghrébine, africaine et comorienne sur les listes électorales y constitue un handicap structurel pour le RN. À ce facteur est venue s’ajouter la « boboïsation » de certains quartiers du centre de la ville, la combinaison de ces deux facteurs aboutissant à un environnement socio-culturellement de plus en plus réfractaire au RN. Cette double logique se retrouve également dans le 8e secteur qui comprend le 15e arrondissement avec de nombreux électeurs issus de l’immigration et le 16e, où c’est plutôt l’embourgeoisement qui y limite les performances du RN. […]

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  • Pourquoi le retrait de Baroin n’a rien d’anecdotique, par Maxime Tandonnet.

    Maxime Tandonnet. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

    L’obsession de «l’envie» et du «désir» comme moteur de l’ambition élyséenne signent le naufrage de la politique française, analyse Maxime Tandonnet. Selon lui, si la droite veut reconquérir le pouvoir, elle doit redéfinir sa base idéologique, avant de désigner son candidat.

    Le renoncement de François Baroin à se présenter aux élections présidentielles de 2022 est vécu par les sympathisants de la «droite» comme la perte d’une chance de reconquête du pouvoir. Les arguments qui ont été mis en avant par l’intéressé en disent long sur l’image de la politique qui prévaut dans le pays. «Je n’en ai pas envie», aurait-il déclaré sur France info. Ce propos fait écho à de nombreuses déclarations qui tendent à présenter la candidature à l’Elysée comme avant tout une affaire de désir personnel: «Il faut en avoir envie» ou bien «être celui qui en veut le plus».

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  • Un général n'a jamais fait le printemps.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Les grenouilles qui, frénétiquement, se cherchent un candidat-roi dans la perspective de 2022 et continuent, contre toute évidence, à espérer le trouver ailleurs que dans la sphère politique, en seront une fois de plus pour leurs frais. Je crains que ce ne soit pas la dernière.
    Il suffit de lire l'entretien que vient d'accorder le général de Villiers au Figaro Vox pour comprendre qu'un superbe képi, un brevet para, de beaux commandements militaires, une carrière magnifique et de bonnes intentions ne font pas, malgré le respect que tout celà nous inspire, un chef de peuple.
    Le combat politique quand il vise au plus haut, suppose un lent apprentissage, un processus militant et méditatif qui exige le temps long du mûrissement qu'aucun cours accéléré de rattrapage ne peut remplacer.
    Quand l'ancien chef d'état-major des Armées parle à propos des cités de "nos jeunes", quand il multiplie les considérations consensuelles sur la cohésion nationale, quand il effleure avec peine les problèmes majeurs auxquels la France et la civilisation sont confrontées, on se dit que les beaux sentiments sont faits pour aider les hommes méritants à vivre le reste de leur vie dans la méditation et le silence mais surtout pas dans l'action.
    De quoi Pierre de Villiers est il le nom ? De l'eau tiède.
  • Le Vlaams Belang, parti anti-immigration, reste en tête des sondages en Flandre, comment expliquer sa popularité ? “Les Belges ne se sentent plus chez eux”

    Sondage après sondage, le Vlaams Belang confirme sa première place en Flandre. Comment expliquer le succès du parti de Tom Van Grieken ?

    Tom Van Grieken est le politicien le plus populaire sur Facebook. La semaine dernière, sa page a passé le cap des 500.000 likes. Il dépasse ainsi de loin tous les autres responsables politiques de Belgique. “C’est un média intéressant. On reçoit directement des feedbacks des gens. On peut savoir si le message passe ou pas“, justifie le leader du Vlaams Belang, sur le plateau de De Zevende dag (VRT), ce dimanche.

    La tactique est simple : investir en masse dans les réseaux sociaux pour contourner les médias traditionnels afin de cibler directement les électeurs potentiels. Avec plus de 600.000 followers, le Vlaams Belang parvient même à avoir une audience plus importante sur les réseaux sociaux que les médias audiovisuels de référence flamands, VTM (437.000 followers) et la VRT (390.000 followers).

    (…)

    Mais pourquoi les électeurs se tournent-ils vers le Vlaams Belang ? Jan Antonissen, journaliste et auteur du livre De Ontfatsoenlijken, pointe deux éléments : l’inégalité et l’identité. “La différence entre les gens devient de plus en plus grande. De plus en plus de personnes se sentent exclues de la société. Ils ne se sentent plus chez eux et trahis par les partis traditionnels.

    Dave Sinardet confirme : “La frustration est toujours présente vis-à-vis de la politique de migration, d’asile et de sécurité. Dans toute l’Europe, ce phénomène se produit. On le voit avec Marine Le Pen en France, Geert Wilders et Thierry Baudet aux Pays-Bas… “

    RTBF

    https://www.fdesouche.com/2020/10/12/belgique-le-vlaams-belang-parti-anti-immigration-reste-en-tete-des-sondages-en-flandre-comment-expliquer-sa-popularite-les-belges-ne-se-sentent-plus-chez-eux/

  • Purée de nous autres : Enrico Macias quitte la France si Marine Le Pen est élue

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    Comme si le Covid-19 et la crise économique ne suffisaient pas à notre malheur, voici qu’un autre séisme de grande amplitude nous menace : CNews annonce, en effet, qu’«  quittera la France si Marine le Pen est élue présidente en  » !

    Allons, « l’Oriental », ce ne serait pas si grave… Ni même la première fois qu’un·e candidat·e de gauche – favorable à l’ISF – arriverait au pouvoir ! Regarde Mitterrand, que tu soutenais en 1988 : on s’en est remis… Dans un sale état, d’accord, mais on s’en est remis. Et Anne Hidalgo, que tu soutins aussi pour la mairie de Paris ? Là, à part les rats, personne ne s’en remet, et surtout pas les automobilistes, mais avec une bonne trottinette…

    « Je ne sais pas où j’irai », te lamentes-tu, avant qu’une forte torsion du bras ne te force à évoquer tout de même Israël comme destination possible.

    Ça, alors, l’hypothèse ne nous avait pas effleurés, mais à la réflexion, c’est peut-être prudent. Même pour un mendiant « de l’amour » de 81 ans, un pays qui n’extrade pas est toujours préférable ; surtout quand il se voit sommé de rembourser la modeste somme de 30 millions d’euros.

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  • Mort du “front républicain” dans les Hauts-de-France

    Mort du “front républicain” dans les Hauts-de-France

    Alors qu’en 2015, les socialistes avaient décidé de se retirer entre les deux tours en faveur de Xavier Bertrand, alors LR, pour « faire barrage au Front national » (25 % des voix contre 40,64% pour Marine Le Pen au 1er tour), le candidat probable des socialistes en mars 2021, Patrick Kanner, prévient qu’il refusera cette fois de « se sacrifier ». 5 ans sans élus, c’est dur à vivre pour ces apparatchiks…

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  • Le Samedi Politique avec Gérald Olivier – Covid, Etat profond, « fake-news media » : Trump contre tous ?

    Le 3 novembre prochain, dans moins d’un mois, le verdict tombera… ou pas !

    En route pour un deuxième mandat, Donald Trump aura vécu une année 2020 particulièrement mouvementée. Son bilan économique est largement chahuté par l’épidémie de Covid-19. Un point sur lequel le camp démocrate, fébrilement emmené par Joe Biden, a bien l’intention d’insister. La mort de George Floyd a également mis le feu aux poudres dans de nombreux Etats démocrates, donnant lieu à des situations véritablement insurrectionnelles agitées par des officines antiracistes, notamment financées par Soros.

    De leur côté, les médias, comme en 2016, s’en donnent à cœur joie pour jouer leur partition simple à résumer : »Haro sur Trump ! ».

    Journaliste spécialiste de la politique américaine et des Républicains, Gérald Olivier (Sur la route de la Maison Blanche Ed Jean Picollec) dessine le panorama de la dernière ligne droite de la présidentielle américaine. Une présidentielle tellement incertaine que nul ne peut affirmer aujourd’hui que le prochain président des Etats-Unis sera connu le 3 novembre prochain.


    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-avec-gerald-olivier-covid-etat-profond-fake-news-media-trump-contre-tous

  • Contre Joe Biden, Donald Trump s’en prend aux tabous de l’Amérique médiatique

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    Ceux qui n’attendaient pas grand-chose du premier débat entre  et  n’ont pas été déçus. Quant à ceux qui en attendaient quelque chose, ils ont dû l’être tout autant, chacun ayant campé sur ses positions. Trump pensait faire craquer son challenger démocrate : en vain ; tandis que Biden empruntait le vocabulaire et le style de son adversaire républicain, le traitant de « clown » et lui intimant l’ordre de « la fermer », ce qui n’a pas aidé à rehausser le niveau de cette soirée.

    Dans ce jeu à somme nulle, c’est encore l’actuel président qui sort le mieux parce que demeurant le plus crédible. Lui au moins, croit en ce qu’il dit et ce qu’il entend représenter, alors que Joe Biden n’est jamais qu’un candidat par défaut, au contraire d’un Barack Obama qui lui, incarnait véritablement l’autre Amérique, celle des côtes Est et Ouest, contre celle du milieu, celle de Donald Trump. Les élites méprisantes contre le peuple méprisé ; on n’en sort pas, on n’en sort plus.

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