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élections - Page 222

  • Hidalgo en embuscade. N'est-ce qu'un cauchemar ?

    6a00d8341c715453ef022ad3cb73c4200b-320wi.jpgSonge dit mensonge, à ce qu'il paraît. Au lecteur d'en juger.

    On ne devrait jamais céder à la tentation. La pile s'étalait mollement dans le bac du kiosquier. Il suffisait de le saisir et d'en verser le prix, certes de plus en plus élevé, mais encore accessible. Et hop ! un exemplaire tout neuf du quotidien Le Monde a fait de nouveau irruption hier soir à la maison.

    Et le cauchemar a commencé.

    Le journal nous apprend en effet que la maire de Paris a entrepris "de se réconcilier avec de nombreux responsables et réactive ses réseaux pour préparer le scrutin de 2020"[1]. Parmi les contacts figurent bon nombre d'insupportables faux économistes et marxistes de salons, tous les Thomas Porcher, tous les Raphaël Glucksmann.

    On disait autrefois du parlement de Westminster qu'il pouvait tout décider sauf de transformer un homme en femme. Et comme on n'arrête pas le progrès nous savons aujourd'hui cette restriction périmée. En démocratie par conséquent tout peut se produire, sans se soucier du vraisemblable.

    Réélue en 2020 à la tête de la plus grosse municipalité de l'Hexagone, la mégère devenait la fédératrice des gauches. Agissant dès lors en vue de l'élection présidentielle de 2022, pas besoin de se demander comment elle récupérerait les délires revendicatifs légitimés dans ses récents discours par le chef de l'État lui-même.

    Jusqu'à ces derniers temps une réélection d'Anne Hidalgo, la Catastrophique, semblait inimaginable. Or, son retour en grâce est devenu possible.

    Car cette reine de la division unifie méthodiquement son camp.

    Et en face, et il ne s'agit pas d'un rêve, le bloc de l'opposition municipale se fissure, comme trop souvent à droite. Les petits arrivistes se bousculent au portillon pour obtenir le blanc-seing, le soutien peut-être même l'adoubement du Maître de l'Hexagone et des Horloges.

    Et, donc, pour la troisième fois en 20 ans, après la pauvre Panafieu et l'insupportable Kosciusko-Morizet, on décide à l'Élysée.

    Nos grands habiles misaient depuis des mois sur un scénario repérable à des kilomètres. La mairesse, comme on appelait naguère les occupantes féminines d'un hôtel de ville, allait nécessairement déguerpir. Honteuse, ridicule, démonétisée, elle partirait bien gentiment. L'opposant désigné pour la remplacer ne pouvait que gagner.

    En toute justice, d'ailleurs, les dossiers lamentables de la gestion Hidalgo ne mériteraient qu'une seule conclusion : dehors les incapables, dehors les démagogues, dehors les irresponsables. Faut-il rappeler ici toutes les gifles accumulées… entre les Velib, les Autolib … et cette voie sur berges, certes charmante livrée à la promenade piétonnière, mais fermée sans aucune étude sérieuse d'impact, ce qui ne fit que déplacer la pollution et multiplier les encombrements… sans parler la saleté grandissante de nos rues… des campements illégaux… de la mendicité envahissante des faux réfugiés…

    Tout cela n'a cependant pas grand-chose à voir avec les joutes électorales réelles. Dans un débat dégradé par l'omniprésence de la communication, personne ne prendra au sérieux les vrais chiffres, personne ne se préoccupera des bilans financiers désastreux.

    L'exaspération des automobilistes, dites-vous ? mais elle ne concerne jamais que 37 % des ménages susceptibles de voter à Paris. Mauvais clivage par conséquent : les artisans, les chauffeurs de taxi, les commerçants, tous ceux que la préférence pour la trottinette exaspère, votent dans les communes de la petite couronne.

    À gauche, Hidalgo avait joué son rôle et semé sa pagaille au gré de plusieurs années de Commedia dell'Arte, de cancans, de dénigrements. Elle s'était opposée si violemment à son vieil ami Monsieur Patate alias François Hollande, que celui-ci avait pu déclarer : "Je suis sidéré par sa violence et sa bêtise"[2]La voici réconciliée avec ce personnage inconsistant mais dont la popularité se regonfle. La voilà qui fait même des risettes à Ségolène Royal. Au sein du sérail socialiste, elle fait figure d'unificatrice. Sa politique en faveur de la bicyclette lui vaut les soutiens les moins avouables. Elle rallie les bobos et les cocos. L’État surendetté ne viendra sûrement pas lui demander véritablement des comptes de sa gestion, ceux d'une passoire financière.[3]

    Monstrueusement maladroite dans son action quotidienne elle nous rappelle la vieille remarque d'Anatole France : "la république ne sait pas gouverner mais elle sait se défendre".

    Dites-moi qu'il ne s'agit que d'un cauchemar. Dites-moi qu'il fait se réveiller, et réveiller le pays.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. article "Avant la bataille de Paris, Anne Hidalgo cherche la paix des braves"
    [2] cf. Le Canard enchaîné du 18 janvier 2017, en réponse à un entretien d'Anne Hidalgo publié par Le Monde le 12 janvier.
    [3] cf. article 15 de la Déclaration des Droits de l'Homme et des Citoyens de 1789 : "La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration."

    https://www.insolent.fr/

  • SPÉCIAL ESPAGNE : MANUEL VALLS AU SEIN D’UNE COALITION DES DROITES

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    Franck Buleux Metainfos cliquez là

    En Andalousie, pour la première fois depuis l’après-franquisme, une coalition de droite dirige la grande région autonome espagnole.

    En effet, bien qu’arrivé en tête des voix, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) d’Andalousie au pouvoir depuis 1976 connait un fort recul, tandis que Ciudadanos, parti de centre droit dont fait partie Manuel Valls, connait une forte hausse. Le scrutin est cependant surtout remarqué dans le pays et à l’étranger par la percée du parti Vox, qui fait son entrée au parlement andalou et devient ainsi le premier parti de droite nationale espagnole à obtenir des sièges dans un parlement régional depuis la transition démocratique. Un coup de tonnerre… L’Espagne faisait souvent figure d’exception en matière de percée des droites populistes ou/et identitaires.

    Avec respectivement 21 %, 18 % et 11 %, la droite traditionnelle, le Parti populaire (PP) espagnol, en baisse, le centre droit et la droite nationale sont majoritaires en voix comme en sièges, le mode de scrutin étant proportionnel de l’autre côté des Pyrénées, favorisant ainsi le respect du suffrage universel direct et l’union de mouvements.

    Toutefois, un problème semble venir de France… Même si celle-ci fait figure de pays précurseur en matière d’union des droites, puisque dès 1983, une coalition RPR-UDF-FN ravissait la ville de Dreux à la gauche, les élites françaises semblent totalement hermétiques à la démocratie, lorsque celle-ci envoie des élus à droite de la droite.

    Or, Vox est un parti fondé en 2013 par des déçus des pratiques du Parti populaire, la droite « classique » espagnole. Vox défend la royauté espagnole, l’unité du pays, la famille et souhaite le rattachement de Gibraltar, actuellement sous contrôle britannique. Enfin, Vox plaide pour la fermeture des mosquées fondamentalistes ainsi que l’arrestation et l’expulsion des imams extrémistes, ce qui doit effectivement le rendre extrémiste aux yeux des bien-pensants hexagonaux.

    Et le problème est là… Le candidat à la mairie de Barcelone pour le parti de centre droit, Ciudadanos, membre de la coalition des droites andalouses, est l’ancien Premier ministre français, ancien député-maire d’Évry, Manuel Valls.

    L’élection du gouvernement andalou incluant les trois partis de droite, il est donc juste de dire que Manuel Valls fait partie d’un mouvement qui s’unit, au moins régionalement, à l’extrême-droite espagnole. En attendant les élections nationales où cette coalition pourrait faire chuter le Premier ministre socialiste ?

    Soyez rassurés, Manuel Valls, membre du centre droit espagnol, a vigoureusement dénoncé l’union des droites andalouses. Mais il reste membre du parti de centre droit. En France aussi, nous avons connu des élus de droite qui condamnaient les alliances avec le FN, tout en restant dans leur parti.

    Déjà mal placé dans les sondages pour conquérir Barcelone face à la gauche radicale et indépendantiste catalane, Manuel Valls aura besoin de toutes les voix de droite pour l’emporter.

    Alors, Manuel Valls est déjà confronté à un dilemme : ravir Barcelone en s’alliant avec toutes les droites ou… revenir en France ?

    Ultime solution, si un pays n’importe où dans le monde ne subit pas la poussée de la droite populiste, il se pourrait que le binational Manuel Valls soit intéressé par une troisième nationalité.

    Un Manuel au Brésil aurait fait bonne figure, selon la théorie des prénoms, chère à Éric Zemmour mais vous n’y pensez pas…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’abrogation de la loi Taubira caracole en tête

    Ce matin, l’abrogation de la loi Taubira figurait largement en tête des propositions les plus soutenues sur la plateforme de consultation de l’inénarrable CESE.

    Pour ceux qui ne l’ont pas fait, allez vite la soutenir ici, pour assurer que cette proposition finisse en tête ce soir (fin de la consultation à minuit).

    J’en profite pour vous signaler quelques autres propositions:

    https://www.lesalonbeige.fr/labrogation-de-la-loi-taubira-caracole-en-tete/

  • Une année de tempêtes

    6a00d8341c715453ef022ad384fc8d200c-320wi.jpgOn voudrait toujours, et on doit en effet, souhaiter grâce, bonheur et santé à nos proches en cette fête d'éternel retour.

    Votre chroniqueur l'exprime ici, bien sincèrement. Joyeusement.

    Surtout, il faudra que chacun d'entre nous tienne bon. Car l'année 2019 s'annonce sous des auspices très difficiles. Le 31 décembre, sur les petits écrans, un médiocre comédien hors-sol, ânonnant sur son prompteur, est venu formuler les vœux poussifs de l'administration. Ainsi lus à l'antenne ils ne semblent avoir séduit que M. Juppé. Triste sire. Mauvais augure.

    Si l'on s'en tient aux dernières nouvelles de la France, son gouvernement subit une relance non plus de l'affaire, mais de la question Benalla. Aux caprices de cet énigmatique personnage, qui se rend en Afrique représenter des intérêts turcs, sous couvert d'un passeport diplomatique parisien, elle rejaillit sur tout le personnel de l'Élysée. Elle éclabousse en effet, au-delà de la réputation du maître de l'Hexagone, son cercle de pouvoir, autant que son parti, ridiculement appelé République en Marche. L'ensemble se trouve entraîné dans un même discrédit.

    L'amateurisme de tels réseaux inclinerait presque à faire regretter le temps des Enfants de la Veuve, sous la troisième république triomphante, ou celui des Barbouzes engagés dans la lutte anti-OAS par la cinquième naissante. Au moins ces clans et ces bandes, envahissant en leur temps la marche de l'État, indiscutablement oppresseurs, et auxquels on se gardera de tresser des couronnes, servaient une idée : l'anticléricalisme pour les uns, la fidélité au général De Gaulle pour les autres. Aujourd'hui, pas la moindre trace d'un tel esprit, même négatif.

    Nous cheminons ainsi, brinquebalants, bercés par les refrains d'une technocratie molle et invertébrée.

    Nous nous sentons tributaires de mesures dont personne, pas même les bureaux rédacteurs de Bercy, ne comprend le sens général. Et cela fait que le bon peuple ressent, quant à lui, en dépit d'indices trafiqués, combien l'on rogne son niveau de vie. D'année en année, d'augmentations des prix monopolistes en alourdissements de taxes et prélèvements divers, sans que les rémunérations soumises à concurrence ne correspondent, les classes moyennes et toute la nation se paupérisent.

    Passant des quarantièmes rugissants aux cinquantièmes hurlants, voguant vers de dangereux récifs, cette morose embarcation tangue.

    Or, de prévisibles tempêtes, s'annoncent en Europe et dans le Monde.

    Près de deux ans après le référendum britannique de juin 2016 supposé nous conduire au Brexit, moins de 100 jours nous séparent d'une échéance de sortie. Mais personne ne sait encore comment l'Europe en retrouvera son équilibre. Certes on peut lire dans certains journaux des relations de satisfactions, y compris pour les vautours de la spéculation immobilière : Paris récupérerait les miettes de Londres, les places financières se déplaceraient, etc.

    En 1971, lors du référendum d'adhésion voulu par Georges Pompidou, l'auteur de ces lignes se souvient d'avoir été impressionné par un avertissement péremptoire lancé Philippe de Saint-Robert sur le thème "quiconque porte en lui la Grande Europe de Shakespeare et de Dostoïevski ne peut que rejeter la Petite Europe des marchands de bretelles". Moyennant quoi, il s'agissait de voter Non.

    Plus question désormais ni de Shakespeare encore moins de Dostoïevski. Les peuples de Molière, Goethe, Érasme ou Dante Alighieri n'y ont rien gagné.

    Autre argument, qui s'est confirmé : si la langue anglaise entre dans les institutions européennes, la langue française en sortira, bien que le traité signé à Rome en 1956 l'eût établie lingua franca commune au vieux continent. Et c'est bien ce qui s'est produit de manière aussi irréversible qu'un phénomène historique peut s'inscrire dans la durée. On voit mal aujourd'hui notre Petit Macron redresser ce courant.

    Doit-on dès lors se féliciter d'entendre un Donald Trump ne plus vouloir jouer le rôle de gendarme du monde, tout en imposant lourdement, plus que jamais, les oukases de sa jurisprudence ? Si cela pouvait réveiller nos peuples, si le sentiment d'un retour à l'époque de Yalta pouvait les inciter à se rapprocher et tendre leurs efforts, on ne manquerait pas d'y souscrire.

    N'investissons pas trop d'illusions dans l'échéance de l'élection européenne du millésime 2019 : les États se préparent à en nier l'expression des volontés populaires, qui leur déplaisent d'avance. Sur ce terrain-là on peut faire confiance à leurs méthodes de censure et à leurs convergences.

    Face à une Chine de plus en plus ouvertement arrogante et impérialiste, face à un islamisme dont le danger ne se limite pas à ses crimes terroristes, face à des vagues migratoires incontrôlées, unis nous pouvons faire face. Divisés, nous nous condamnons nous-mêmes.

    Si l'on doit formuler des vœux, exprimons donc ici celui d'un redressement fédérateur de nos peuples.

    JG Malliarakis 

    https://www.insolent.fr/2019/01/une-annee-de-tempetes.html

  • Têtes à Clash n°40 – Gilets Jaunes : une liste aux Européennes, LA bonne idée ?

    Franck Tanguy reçoit Gérard Delépine, Yves Christen, Philippe Chevrier et François Bert. Ils débattent de l’éventuelle liste des Gilets Jaunes aux élections européennes, du référendum d’initiative citoyenne, du phénomène des GJ comme nouvelle agora et des abus des laboratoires pharmaceutiques.

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-une-liste-aux-europeennes-la-bonne-idee

  • 2019, la reconquête polititique qui s’annnonce

    caspar-david-friedrich-bis1.pngJupiter rend fou ceux qu’il veut perdre dit l’adage, et quand Jupiter lui-même est gagné par l‘ubris et la  déraison… «La veille de l’acte 7des gilets jaunes, rapportait europe 1, Emmanuel et Brigitte Macron ont été aperçus en vacances à Saint-Tropez (commune proche de la résidence présidentielle du fort de Brégençon, NDLR). » Sur cette antenne, dimanche dernier, Florian Silnicki, spécialiste de la communication politique (cofondateur de l’agence La French’com) faisait part de sa sidération: « il n’y avait pas pire destination. Choisir la ville du bling-bling, du luxe, des yachts… C’est vraiment une erreur de communication politique importante (…). Cette destination ne peut pas donner de lui l’image d’un président connecté aux réalités sociales du terrain. On peut se demander ce que fait sa garde rapprochée, ses conseils, ses communicants. Que personne ne l’ait averti qu’en se déplaçant à Saint-Tropez, il allait commettre un nouvel impair irréparable susceptible de plomber un peu plus son image, déjà fortement dégradée dans l’opinion c’est une mise en danger délibérée de l’image présidentielle à un moment où on s’en serait bien passé du côté de l’Élysée. » Le rôle de Père de la Nation a été cependant endossé par M. Macron le 31 décembre pour la traditionnelle allocution présidentielle de voeux aux Français,  sans convaincre apparemment grand monde, hormis Alain Juppé, BHL, et les godillots de LREM.  Debout entre un tableau tricolore frappé du mot de fraternité et notre drapeau national, Emmanuel Macron, on est jamais mieux servi que par soi-même,  s’est livré à un long plaidoyer pro domo.  Il a exalté les réformes engagées depuis 18 mois…pourtant,  comme le résume un article de Jean-François Guélain sur RT, implacable dans sa froide lucidité factuelle,  «l’économie française conclut la première année pleine du mandat d’Emmanuel Macron par un atterrissage d’urgence.»

    Le rituel est bien rodé, il ne saurait y avoir d’allocution macronienne sans mise en garde contre les lépreux. Ce fut donc le cas lundi soir, avec le couplet obligatoire contre «les démagogies», «les «extrémistes», «les obscurantistes», les partis alertant de la submersion migratoire. A cette aune,  les gilets jaunes ont été également hitlérisés, fascisés. Toute honte bue, M.   Macron  a dénoncé «les porte-voix d’une foule haineuse», assuré  avoir «vu des choses impensables et inacceptables au prétexte de parler au nom du peuple» ,  des manifestants  « s’en prenant aux élus, aux juifs, aux homosexuels, aux journalistes, aux policiers.»  Référence est faite certainement à une poignée de quenelles entraperçue sur certains rond-points, sur le parvis du Sacré-Coeur;  geste paillard (et chanson gauloise) popularisé en son temps  par certains opposants au duo Hollande-Valls,  geste parfois déplacé selon les circonstances sans doute, mais surtout décrété par la Licra, ses amis et ses relais comme étant un salut nazi inversé (???). Et  au témoignage d’un journaliste de 20 minutes qui aurait entendu un soir  trois gilets jaunes alcoolisés tenir des propos condamnables/outranciers à une dame dans le métro. Cerise sur ce gâteau indigeste,  on nous ressort même de vieilles photos de quenelles Au train bleu pour alimenter la machine. Pathétique…

    C’est un peu mince pour tenter de disqualifier, diaboliser une mobilisation citoyenne qui a toujours le soutien d’une très large majorité de Français, mais faute de mieux ou de pire, le régime fait avec ce qu’il a sous la main…  Un gilet jaune, électeur mariniste,  artisan dans le département du  Rhône et lui même de confession/culture juive nous le confiait:  «les médias, les associations pseudo antiracistes, les politiques nous prennent vraiment  pour des c…!  Ils voudraient mettre de l’huile sur le feu, susciter de l’antisémitisme là où il n’existe pas qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Et ce sont les mêmes qui nous disent surtout pas d’amalgame! pas d’amalgame!quand des violences, des meurtres, des viols, des attentats sont commis par des immigrés ou des fils d’immigrés…»

    Lundi soir, le président de la République a également confié sa foi en l’avenir. Celui ouvert par «l’Intelligence Artificielle» (IA), qui change notre manière de «nous soigner» de «nous déplacer,« de produire.» Fort bien, mais il eut été loisible de l’évoquer avec plus de recul, en la mettant en perspective  au regard de ses potentiels dangers et dérives transhumanistes analysés par l’intellectuel Hervé Juvin ou encore évoqué par Bruno Gollnisch au sein du parlement européen. Question en tout cas cruciale, objet également des réflexions du mathématicien et philosophe Olivier Rey, auteur de Leurre et malheur du transhumanisme. Invité le 3 octobre dernier de l’émission conversation du Figaro, ce dernier faisait  part de ses craintes d’un « transhumanisme (qui) conduit inévitablement au posthumanisme » lequel «engendrera la domination de certains hommes sur beaucoup d’autres. » Il faisait aussi aussi  état (voir l’article de fond d‘Agoravox) de l’étude scientifique publiée en juillet 2017 par une équipe de psychiatres dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences, au sujet de l‘oxytocine, une hormone que l’on ferait inhaler, disait-il,  «pour rendre les populations caucasiennes (européennes, NDLR)  accueillantes aux migrants. D’abord j’ai cru à un canular, et puis non, je me suis aperçu que c’était bien publié dans une revue scientifique tout à fait sérieuse.» «L’idée est au départ généreuse (sic), puisqu’il s’agit de rendre les gens plus altruistes, (mais) pour y parvenir, on les traite comme du bétail. ». Et M. Rey de conclure : «Là, on rentre vraiment dans la manipulation totale.»

    De l’homme augmenté, à l’homme manipulé ou contrôlé il n’y a  qu’un pas et contrôlé M. Macron  l’est aussi à sa manière quand il a également tenté de trouver les accents de la sincérité en fustigeant, est-ce l’ancien employé de la banque Rotschild qui parle?, «le capitalisme ultra libéral et financier trop souvent guidé par le court terme (mais qui va) vers sa fin» (?). Il a noté,  pour en tirer bien sûr des conclusions diamétralement opposées aux nôtres,  « le malaise de la civilisation occidentale , la crise de notre rêve européen», parlé du «défi immense (consistant à) remettre l’homme au cœur du projet contemporain», mis en garde contre le «déni de réalité». Il a enfin formulé un triple vœu de «dialogue», de «dignité», «d’espoir pour l’avenir», articulant son souci de« rétablir la sécurité», de «maîtriser les flux migratoires», de «lutter contre les fausses informations» (sic). Il s’est aussi évertuer à reprendre le langage des nationaux pour mieux le subvertir, le détourner, en affirmant qu’il entendait que nous retrouvions la «maitrise de notre destin, de notre vie, afin de ne plus subir», dans le cadre d’un le «projet européen renouvelé», enjeu des élections de mai prochain...

    Bref,  comme l’a souligné un communiqué du RN, Emmanuel Macron  «a expliqué doctement qu’il ne changerait pas de cap politique»,  « n’a pas eu un mot sur les victimes du terrorisme», « n’a pas manqué de mots de division, de mépris, d’hostilité et même empreints de haine» envers la France des gilets jaunes (…). M. Macron a montré que la fracture profonde entre l’oligarchie et la France n’est pas prête de se refermer et qu’elle va même s’accentuer.» 2019, année de tous les dangers certes, mais aussi de tous les espoirs. D’ores et déjà  2018 s’est achevée  sur une triple défaite pour le Système: d’abord parce que l’élan liquidateur de ce gouvernement est enrayé, M. Macron  apparaît(ra) pleinement  pour ce qu’il est, à savoir,  comme ses prédécesseurs depuis Maastricht,  un non président, un simple agent d’enregistrement des oukases de la commission européenne et  qui,  de facto,   s’avère(ra) incapable de régler les problèmes  structurels qui entraînent la France et les Français vers l’abîme et qui sont la cause de la fronde de la France d’en-bas ;  ensuite parce que l’Europe bruxelloise-mondialiste-prison des peuples,  du fait de la défaillance macroniste,  perd un des derniers piliers qu’il lui reste au sein de l’UE; enfin,  last but not least,  parce que cette fronde du peuple français a achevé de délégitimer la propagande médiatique,  de décrédibiliser  ses experts autoproclamés. Il y a pour l’opposition nationale, populaire et sociale  de pires  bases de départ  pour entamer la reconquête politique qui s’annonce.

    https://gollnisch.com/2019/01/02/2019-la-reconquete-polititique-qui-sannnonce/

  • Immigration, islamisation : 6 raisons d’espérer un basculement politique

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    Il est une mode dans les milieux patriotes de céder au désespoir. Parfois même chez certains le défaitisme sert d’excuse pour l’inaction et le renoncement. En effet, si tout est perdu, à quoi bon s’engager ? Ce prétexte tient de moins en moins, il faudrait aujourd’hui être de bien mauvaise foi pour ne pas voir que la lumière est au bout du tunnel.

    Bien sûr l’immigration n’a cessé de prendre de l’ampleur, l’islamisation suit son cours et progresse dans toute l’Europe. L’idéologie dominante n’a jamais été si intransigeante. Les médias à grande audience rabâchent un discours monochrome sur les questions identitaires. Il ne faudrait cependant pas considérer que l’assurance de nos adversaires politiques est gonflée par leur confiance dans l’avenir mais bien par l’idéologie qui les anime. Ils sont les promoteurs et vainqueurs de la mondialisation, ils auraient tort d’en reconnaitre les effets néfastes.

    Ils ne veulent pas vivre dans un monde autre que le leur où la diversité tient lieu de quasi-religion et la repentance de culte. L’enracinement, la fermeture des frontières au déferlement migratoire, le protectionnisme économique leur font horreur. Même confrontés à l’échec de leur modèle et aux souffrances du peuple forcé de le subir, ils continueront de le défendre jusqu’à son écroulement total. Ils redoublent même d’efforts à mesure que l’issue fatale se précise.

    Les premières fissures commencent à apparaitre au grand jour avec la révolte des gilets jaunes, mais les premiers signes sont perceptibles depuis de nombreuses années. Cela ne veut pas dire que l’arrivée au pouvoir de nos idées est forcément imminente, mais elle est en tout cas loin d’être improbable. Sur beaucoup de sujets, les Français partagent très largement nos options et convictions :

    – 94 % des Français soutiennent la déchéance de nationalité des terroristes binationaux (Elabe, 18 novembre 2015)
    – Huit Français sur dix considèrent que leur pays ne doit pas accueillir d’étrangers supplémentaires. (IFOP,1er décembre 2018)
    – Près de trois quarts des Français trouvent que l’immigration coûte plus à la France qu’elle ne lui rapporte. (IFOP, 1er décembre 2018)
    – 83 % des Français sont favorables à « l’expulsion des étrangers fichés S ». (Odoxa, 29 mars 2018)
    – 88 % des Français sont favorables à l’interdiction du salafisme. (Odoxa, 29 mars 2018)
    – 74 % des Français jugent que l’islam « cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres ». (Ipsos, 3 juillet 2017)

    L’établissement d’un Référendum d’Initiative Populaire permettrait aux Français de s’exprimer sur ces sujets. Quand on sait qu’une écrasante majorité de Français (84 %) estiment qu’il n’est pas possible d’en discuter sereinement (IFOP,1er décembre 2018), cette revendication n’est pas innocente. Il faut sans doute considérer l’insistance des gilets jaunes au sujet du RIC comme un moyen de contrer l’unanimité gouvernementale et médiatique dans ces débats ainsi que de nombreux autres.

    Jean-David Cattin

    https://www.les-identitaires.com/2018/12/immigration-islamisation-6-raisons-desperer-un-basculement-politique/

  • « Gilets jaunes » : 80% des Français favorables au RIC pour proposer une loi

    L’instauration d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) est l’une des revendications des « gilets jaunes », mobilisés depuis le 17 novembre dernier. Selon le baromètre Harris Interactive pour RTL et M6 dévoilé ce mercredi 2 janvier, cette mesure est plébiscitée par une large majorité de Français.

    Ainsi, 80% des personnes interrogées se disent favorables à ce type de référendum pour proposer une loi, 72% pour abroger une loi, 63% pour mettre fin au mandat d’un élu, et même 62% pour modifier la Constitution.

    Si les sympathisants du Rassemblement national et de la France insoumise/PCF sont très favorables à la mise en place de ce genre de référendum (plus de 77% pour chacun de ses applications), les sympathisants REM sont quant à eux plus réservés sur la question.

    En revanche, les Français sont beaucoup plus partagés concernant les avancées que pourrait apporter le « grand débat national » lancé par le gouvernement. Ainsi, 50% d’entre eux estiment que celui-ci tiendra compte, au moins en partie, des avis émis par les citoyens, quand 47% pensent le contraire (les sympathisants REM étant sans surprise de loin les plus optimistes sur cette question).

    rtl

    http://www.fdesouche.com/1134897-gilets-jaunes-80-des-francais-favorables-au-ric-pour-proposer-une-loi

  • Pour un vrai référendum d’initiative populaire, réformons le Conseil constitutionnel !

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    Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain ♦ Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne est devenu la première des revendications des Gilets Jaunes. Reste que la mise en place de ce référendum – si elle a lieu un jour – obligera ses défenseurs à considérer la problématique du pouvoir démesuré des juges du Conseil constitutionnel. Pour Eric Delcroix, une réforme radicale de cette institution est une obligation.

    Les grands médias audio-visuels ont, à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes, facilité la tâche des Insoumis et autres scories communistes pour passer, sous le couvert de cette colère de la France périphérique, leurs propres mots d’ordre. Le meilleur et le pire donc, mais nous retiendrons au titre du meilleur la proposition d’inclure dans la Constitution le référendum d’initiative populaire (dite « citoyenne », la mutation du substantif citoyen en adjectif étant une marque du gauchisme contemporain).

    Cette bonne idée avait été dévoyée, il est vrai, en référendum d’initiative partagée, machinerie improbable concoctée par Nicolas Sarkozy de manière à n’être en aucun cas opérationnelle (nécessité de réunir un cinquième des membres du Parlement et un dixième des électeurs inscrits – cf. art. 11 modifié de la Constitution).

    De la difficulté de faire valoir ses prérogative avec une justice orientée

    A très juste titre, Éric Zemmour, favorable à ce que les Suisses appellent « votations » imposées par le peuple, s’est inquiété du contrôle que pourrait exercer en amont le Conseil constitutionnel qui, depuis 1971, par un véritable coup d’État juridictionnel dit du « bloc de constitutionnalité », s’arroge le droit de juger en fonction des proclamations déclamatoires et moralisatrices empilées dans le préambule de la Constitution. « Cela fait des années que le Conseil ’’ré-écrit la constitution’’ » constate le professeur Jacques Krynen. Aussi le publiciste met-il en garde contre un filtrage captieux par le Conseil constitutionnel, juridiction très politiquement orientée car émanant directement de la classe dirigeante, et souhaite donc que le Conseil soit mis, dans ce cas, hors du jeu.

    Toutefois, il est peu vraisemblable que puisse être mise en place une pareille institution référendaire sans un contrôle formel, au moins préalable, de la recevabilité des demandes de scrutin. Et c’est  bien là que le bât blesse…

    Pour un Conseil constitutionnel axiologiquement neutre

    Une nouvelle réforme de ce qui subsiste de la constitution de 1958 pour instaurer le référendum d’initiative populaire devrait être accompagnée d’une réforme corrélative du Conseil constitutionnel. En effet, il convient de le rendre, autant que faire se peut, axiologiquement neutre, en gage d’impartialité. Un tel principe de neutralité passé de mode révulse, il est vrai, les tenants des droits de l’homme et de l’État de droit, ce système de gouvernement des juges dont les historiens du droit savent qu’il est en France l’antonyme d’État républicain…

    Cette réforme salutaire devrait :

    1°- Interdire au Conseil constitutionnel de s’appuyer sur le préambule de la Constitution et se cantonner à juger en fonction de la lettre des seuls 89 articles de la Constitution elle-même et des lois organiques subséquentes. Bref, refaire de cette juridiction un collège aussi impartial et technique que possible ;

    2°- Assurer cette impartialité en révoquant tous les membres actuels du Conseil constitutionnel et en les remplaçant par neuf citoyens tirés au sort, dont trois au moins gradués en droit, et renouvelés très fréquemment, peut être même tous les ans.

    Faudra-t-il la révolution pour en arriver là et voir aussi des Gilets jaune au Conseil constitutionnel à la place de nos vieux politiciens placé par la faveur abusive de nos présidents ?

    Éric Delcroix 28/12/2018

    https://www.polemia.com/referendum-initiative-populaire-ric-conseil-constitutionnel/

  • Pour un vrai référendum d’initiative populaire, réformons le Conseil constitutionnel !

    gilets-jaunes-bleu-blanc-rouge-588x330.jpg

    Par Eric Delcroix, juriste, essayiste et écrivain ♦ Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne est devenu la première des revendications des Gilets Jaunes. Reste que la mise en place de ce référendum – si elle a lieu un jour – obligera ses défenseurs à considérer la problématique du pouvoir démesuré des juges du Conseil constitutionnel. Pour Eric Delcroix, une réforme radicale de cette institution est une obligation.

    Les grands médias audio-visuels ont, à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes, facilité la tâche des Insoumis et autres scories communistes pour passer, sous le couvert de cette colère de la France périphérique, leurs propres mots d’ordre. Le meilleur et le pire donc, mais nous retiendrons au titre du meilleur la proposition d’inclure dans la Constitution le référendum d’initiative populaire (dite « citoyenne », la mutation du substantif citoyen en adjectif étant une marque du gauchisme contemporain).

    Cette bonne idée avait été dévoyée, il est vrai, en référendum d’initiative partagée, machinerie improbable concoctée par Nicolas Sarkozy de manière à n’être en aucun cas opérationnelle (nécessité de réunir un cinquième des membres du Parlement et un dixième des électeurs inscrits – cf. art. 11 modifié de la Constitution).

    De la difficulté de faire valoir ses prérogative avec une justice orientée

    A très juste titre, Éric Zemmour, favorable à ce que les Suisses appellent « votations » imposées par le peuple, s’est inquiété du contrôle que pourrait exercer en amont le Conseil constitutionnel qui, depuis 1971, par un véritable coup d’État juridictionnel dit du « bloc de constitutionnalité », s’arroge le droit de juger en fonction des proclamations déclamatoires et moralisatrices empilées dans le préambule de la Constitution. « Cela fait des années que le Conseil ’’ré-écrit la constitution’’ » constate le professeur Jacques Krynen. Aussi le publiciste met-il en garde contre un filtrage captieux par le Conseil constitutionnel, juridiction très politiquement orientée car émanant directement de la classe dirigeante, et souhaite donc que le Conseil soit mis, dans ce cas, hors du jeu.

    Toutefois, il est peu vraisemblable que puisse être mise en place une pareille institution référendaire sans un contrôle formel, au moins préalable, de la recevabilité des demandes de scrutin. Et c’est  bien là que le bât blesse…

    Pour un Conseil constitutionnel axiologiquement neutre

    Une nouvelle réforme de ce qui subsiste de la constitution de 1958 pour instaurer le référendum d’initiative populaire devrait être accompagnée d’une réforme corrélative du Conseil constitutionnel. En effet, il convient de le rendre, autant que faire se peut, axiologiquement neutre, en gage d’impartialité. Un tel principe de neutralité passé de mode révulse, il est vrai, les tenants des droits de l’homme et de l’État de droit, ce système de gouvernement des juges dont les historiens du droit savent qu’il est en France l’antonyme d’État républicain…

    Cette réforme salutaire devrait :

    1°- Interdire au Conseil constitutionnel de s’appuyer sur le préambule de la Constitution et se cantonner à juger en fonction de la lettre des seuls 89 articles de la Constitution elle-même et des lois organiques subséquentes. Bref, refaire de cette juridiction un collège aussi impartial et technique que possible ;

    2°- Assurer cette impartialité en révoquant tous les membres actuels du Conseil constitutionnel et en les remplaçant par neuf citoyens tirés au sort, dont trois au moins gradués en droit, et renouvelés très fréquemment, peut être même tous les ans.

    Faudra-t-il la révolution pour en arriver là et voir aussi des Gilets jaune au Conseil constitutionnel à la place de nos vieux politiciens placé par la faveur abusive de nos présidents ?

    Éric Delcroix 28/12/2018

    https://www.polemia.com/referendum-initiative-populaire-ric-conseil-constitutionnel/