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élections - Page 226

  • Le succès de la coalition autrichienne ÖVP/FPÖ est-il transposable en France ?

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    Voilà tout juste un an, à Vienne, Sebastian Kurz, le leader du Parti populaire autrichien (ÖVP), concluait un accord de gouvernement avec Heinz-Christian Strache, président du Parti de la liberté (FPÖ). On se souvient de l’émoi soulevé dans l’Europe bien-pensante par l’annonce de cette coalition entre la droite conservatrice et l’extrême droite. Chacun souhaitait qu’elle fût éphémère et guettait le faux pas qui la mettrait à terre. Manque de chance, un an après, l’Autriche se porte bien : bonne santé économique et politique, des sondages au plus haut. Un exemple à suivre ?

    Avec une croissance économique de 3 %, un taux de chômage de 5,6 % (l’un des plus bas de la zone euro), des salaires qui progressent de plus de 2,5 % dans la majorité des branches, y compris dans la fonction publique, ce pays pourrait faire envie, si l’on compare sa situation avec celle de la France, dirigée par un prétendu magicien qui a rapidement montré ses limites. Il a fallu le mouvement des gilets jaunes pour qu’il fasse, aux plus modestes, quelques concessions financières, au demeurant très insuffisantes et mal ficelées : une aumône distribuée à la va-vite pour se sortir du pétrin, sans même avoir une idée précise du coût de ces mesures…

    Le secret de la solidité de cette alliance ? D’abord, s’être accordé sur une plate-forme commune qui correspond aux attentes de la majorité de la population : expulsions effectives de migrants déboutés du droit d’asile, fermeture des mosquées salafistes, refus de signer le pacte de Marrakech, indexation des prestations familiales… Tout le contraire de la politique menée en France, où l’on signe le pacte de l’ONU en catimini, où l’on augmente le budget de l’immigration, tout en annonçant qu’on réfléchit à l’immigration dans la consultation nationale, où le pouvoir d’achat des actifs et des inactifs se détériore de jour en jour.

    Ensuite, avoir fait preuve de bon sens en ne se pliant pas au tabou qui interdit toute alliance entre la droite conservatrice et la droite populaire, en cherchant plutôt les points de convergence, en montrant que les besoins de l’économie ne vont pas nécessairement à l’encontre des besoins du peuple, en ne mettant pas sous le coude le problème de l’immigration mais en le saisissant à bras-le-corps. Avoir su, également, faire des efforts de part et d’autre, ne pas mettre publiquement l’accent sur leurs désaccords pour mettre en avant les points d’accord. Ce qui ne peut que susciter la confiance.

    Bien sûr, les situations ne sont pas totalement transposables d’un pays à l’autre, mais l’exemple du FPÖ et de l’ÖVP ne pourrait-il pas inspirer Les Républicains et des partis comme le Rassemblement national ou Debout la France ? Certes, depuis l’élection présidentielle, on a constaté qu’une partie des Républicains se tournait vers Macron : on ne peut guère compter sur ceux qui vont toujours dans le sens du vent (on les voit, d’ailleurs, prêts à tourner leur veste quand leur champion est en mauvaise posture).
    Mais il est une partie des Républicains qui défend sincèrement des valeurs de droite, ne renie pas notre héritage chrétien, ne dédaigne pas le peuple, partage en paroles et, quelquefois, en actes les positions des « populistes », parce qu’ils ont d’abord le souci des Français.

    Est-il utopique de rêver à une union des droites où, comme en Autriche, on se mettrait d’accord sur l’essentiel pour gouverner dans l’intérêt de tous ? Cela supposerait que chacun y mît du sien, mais cela vaudrait la peine d’essayer.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/le-succes-de-la-coalition-autrichienne-ovp-fpo-est-il-transposable-en-france/

  • Préférence nationale

    allegorie-de-la-france-bis.jpgFord Aquitaine Industries (FAI) a annoncé cette semaine  sa décision  de ne pas accepter  la vente de son  site fabrication de boîtes de vitesse de   Blanquefort (Gironde) au  belge  Punch, son « acquéreur potentiel.» Le groupe automobile américain a donc décidé l’arrêt de la production fin août 2019, assorti d’un « plan social complet » qui laissera sur le carreau 850 salariés. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est dit « trahi » par la décision de Ford, alors qu’il s’était «personnellement engagé pour sauver le site. » D’une trahison l’autre, Bruno Gollnisch rappelle que  celle-ci  est  plus largement le fait des politiques de désindustrialisation menées conjointement par la gauche et la droite bruxelloises. Selon l’Insee, ce sont 27.300 entreprises industrielles qui  ont disparu entre 2006 et 2015 et 530 000 salariés… au nom des impératifs de la mondialisation inéluctable  et obligatoire  qui expliquent  la révolte des gilets jaunes.

    Gilets jaunes accusés implicitement par certains  médias d’être indirectement responsables de la mort d’un  touriste thaïlandais, Anupong Suebsamarn, assassiné mardi soir par  Chérif Chekatt – lui-même abattu hier par la police dans le quartier pluriel du Neudorf –  au motif  que « lui et son épouse souhaitaient visiter Paris, mais les manifestations des Gilets jaunes les en auraient dissuadés …» .

    Le cas du multirécidiviste et binational franco-algérien  Chekatt (sur lequel le criminologue Xavier Raufer a fait part d’informations pour le moins dérangeantes)   pose une nouvelle fois dramatiquement la question de l’immigration. Celle-ci a été évoquée par Emmanuel Macron dans le cadre du débat national qu’il a annoncé lors de sa dernière allocution télévisée… mais  ce thème a été  escamoté finalement par Edouard Philippe. Immigration, y compris illégale, encouragée au plus haut niveau  comme l’atteste la décision du Conseil constitutionnel du 6 juillet dernier, présidé par Laurent Fabius, de reconnaître « la fraternité comme un principe constitutionnel. Cela signifie que l’aide au séjour et à la circulation des migrants bénéficie désormais d’exemptions pénales élargies (…). »

    Ce qui a permis rapporte encore Le Figaro, « une véritable victoire pour les défenseurs des migrants. » Ainsi « L’agriculteur militant Cédric Herrou, poursuivi pour aide à l’immigration clandestine, a vu sa condamnation être annulée par la Cour de Cassation ce mercredi. La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire devait examiner le pourvoi du producteur d’olives bio originaire de Nice (Alpes-Maritimes), mais aussi celui de Pierre-Alain Mannoni, chercheur à la faculté de Nice-Sophia-Antipolis. Cette décision est une grande victoire, selon leur avocat Patrice Spinosi qui salue la reconnaissance d’une exception humanitaire qui doit conduire à la relaxe» des deux hommes. »

    Autre humaniste revendiqué, le maire de Nice Christian Estrosi n’en poursuit pas moins l’objectif de se faire réélire. Le LR macroniste a donc voulu ne pas se couper des exigences sécuritaires des Niçois en annonçant  mercredi qu’il allait  « demander clairement au préfet des Alpes-Maritimes de bien vouloir me donner la liste des fichés S. Il y a une circulaire qui dit aux préfets de bien vouloir informer les maires. Pour l’instant, je n’ai pas réussi à l’obtenir, mais vu les circonstances, (…) je souhaite que la circulaire du 13 novembre (signé par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner)   soit appliquée », afin  de « pouvoir suivre, grâce au logiciel de reconnaissance faciale dont est équipé notre centre de supervision urbain, toutes les allées et venues des individus en question , à condition d’en obtenir l’autorisation de l’État.»

    Faut-il compter sur des faux-durs du calibre de M. Estrosi, partisan de la poursuite de l’immigration, pour combattre en amont le phénomène de la radicalisation d’une partie de la communauté musulmane? Directeur  de campagne adjoint pour les élections européennes du RN, le Niçois et  conseiller régional de PACA  Philippe Vardon, attire l’attention depuis des années sur le double-langage du maire de Nice. En janvier dernier, il rappelait que Christian Estrosi  a « ressorti son projet de grande mosquée dans la plaine du Var. Comble de la fourberie, pour mieux défendre son opposition à (la  mosquée  En-Nour)  il entend mettre à disposition un terrain municipal de 3000m2, pour y installer une mosquée de 1000m2 et même une dalle destinée à être utilisée pour l’abattage halal. Cette mosquée serait codirigée par les islamistes de l’UOIF, avec lesquels Christian Estrosi entretient des relations de proximité connues. En-Nour semble bien être là pour durer, et puisque la municipalité a désormais promis cet autre édifice dans le plaine du Var, ce sera donc à terme deux grandes mosquées radicales que nous aurons à Nice Ouest ! Les Niçois peuvent remercier Christian Estrosi…»

    Les  mantras progressistes des docteur Morphine de l’établissement perdent en tout cas chaque jour  davantage de leur efficacité.  L’impératif d’une politique de  préférence , de priorité nationale  au sens large fait son chemin!  Nous en voulons pour preuve le sondage sur les élections européennes réalisé par l’ Ifop pour le quotidien L’Opinion.  Le  Rassemblement national creuserait l’écart avec  24 % des suffrages (+ 4 points par rapport au mois d’ octobre) , devant  les listes LREM (18%, – 2 points par rapport à octobre), LR (11% , -2 pts  en un mois) et  LFI  (9%, -1). Suivent les listes DLF et EELV (8% chacune), PS ( 4,5%), Générations (3,5%),  UDI (3%,), PC (2,5%,),  Jean Lassalle(2,5%), Florian Philippot ( 1%) et Jean Asselineau (0,5%). Encourageant.

    https://gollnisch.com/2018/12/14/preference-nationale-2/

  • A la place de “grands débats”, instaurer le référendum d’initiative partagée

    A la place de “grands débats”, instaurer le référendum d’initiative partagée

    Extrait de l’entretien donné par Nicolas Dupont-Aignan dans Valeurs Actuelles :

    Avez-vous été surpris par l’annonce d’un grand débat sur l’immigration ?

    La cerise sur le gâteau de la tromperie tient dans ce débat à venir sur l’immigration ! Il ose l’annoncer le jour où son ministre va signer le pacte de Marrakech. Un pacte qui ouvre les vannes de l’immigration et, par un enchaînement de jurisprudences, aboutira à un acte contraignant, même s’il ne l’est pas encore aujourd’hui.

    En quoi vous avez la certitude que le pacte de Marrakech deviendra contraignant ?

    Lisez-le et vous comprendrez en quoi il est dramatique. Il reconnait les migrations comme quelque chose d’inhérent à la mondialisation et de positif. Il y est même écrit que les médias critiquant les migrations seront punis financièrement… Par un enchaînement de jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme, ce pacte sera inscrit dans le bloc de constitutionnalité ou de législation. Les décisions d’expulsion des migrants clandestins non demandeurs d’asile seront beaucoup plus difficiles. Je ne suis pas le seul à le dire ! Le député Républicains Claude Goasguen l’a dit lui-même à l’Assemblée nationale. Et tous les juristes le savent ! Ce pacte est monstrueux et nous sommes le seul pays où il n’y a pas de débat ! Rien, pas même au Parlement. Est-ce par hasard que les Etats-Unis, l’Australie, Israël, la Pologne, la Tchéquie, le Brésil, l’Autriche, l’Italie… y renoncent ? Si on ne change pas les règles du jeu migratoire en Europe, on ne règlera pas la question de la répartition de la misère et de la création de richesse en France.

    Le pouvoir semble vouloir minimiser la portée de ce pacte en envoyant Jean-Baptiste Lemoyne, un secrétaire d’Etat, pour le ratifier…

    Ce sont des menteurs professionnels, des manipulateurs, qui se permettent de nous accuser de fake news, c’est le monde à l’envers ! Que Macron assume ! La démocratie repose sur la confiance. Et la confiance repose sur la vérité et la franchise. Madame Merkel a au moins eu le courage d’y aller.

    A la place de ce grand débat sur l’immigration, qu’auriez-vous préconisé ?

    J’ai fait une proposition de loi constitutionnelle proposant un référendum d’initiative partagée, possible dans notre Constitution. Il faut simplement que monsieur Wauquiez arrête son double langage et signe cette proposition, cosignée par des parlementaires tels que Jean-Louis Masson, Marine Le Pen, Franck Marlin et d’autres… Il suffit que l’on ait 165 parlementaires et le soutien d’un dixième des électeurs (environs 4 millions de signatures, ndlr) pour que le gouvernement soit obligé d’organiser un référendum national. Je le réclame inlassablement. L’immigration est le seul dossier qui n’a pas été arbitré par le peuple, et on nous enfume avec une consultation, du bavardage localisé, qui va durer trois mois !

    Votre critique est radicale, certains vous accusent de jeter de l’huile sur le feu…

    Je ne mets pas de l’huile sur le feu, je ne fais que défendre ces millions de Français qui ne sont plus représentés par l’opposition. Quand je vois Guillaume Peltier applaudir Macron lundi soir, je me demande où l’on va. L’opposition est aux abris, elle se déculotte. Il faut continuer la mobilisation, en manifestant pacifiquement devant les préfectures mais sans paralyser la vie économique du pays ni les commerçants qui ont déjà beaucoup souffert. La mobilisation se poursuivra parce que nous ne pouvons pas bâillonner un peuple que l’on enchaîne.

    https://www.lesalonbeige.fr/a-la-place-de-grands-debats-instaurer-le-referendum-dinitiative-partagee/

  • Marion Maréchal peut-elle devenir l’homme providentiel dont la France a besoin ?

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    Avertissement : les propos de l’article n’engagent que son auteur, qui ne connaît pas personnellement Marion Maréchal.

    Depuis les mouvements des gilets jaunes, Marion Maréchal a du mal à rester dans le silence médiatique promis suite à l’ouverture de son école. Manifestant avec les gilets jaunes aux Champs-Élysées, intervenant au Figaro ou à BFM TV, elle donna dernièrement une conférence organisée par le Cercle Audace sur la pensée conservatrice et l’union des droites. Selon le journaliste Charles Sapin, ces activités initieraient un retour en politique.

    Cependant, l’ancienne députée de Vaucluse peut-elle incarner le « Destin français » dans un avenir proche qui s’annonce sombre ? À mon sens, si elle est brillante et sincère, sa vision théorique manque de pragmatisme et sa pensée conservatrice n’est pas en phase avec un peuple meurtri aux désirs simples et concrets.

    En effet, les sondages montrent que si les Français sont « identitairement » à droite, ils se révèlent néanmoins « sociétalement » à gauche, puisque 80 % d’entre eux sont contre l’interdiction de l’euthanasie, 75 % contre la limitation de l’avortement et 63 % contre l’abrogation de la loi Taubira.

    Par conséquent, à l’aune de ces études d’opinion, il est probable qu’ils considèrent le conservatisme comme une pensée rétrograde et que l’union des droites ne leur parle pas. Ils exigent seulement l’émergence d’un politicien aux « cojones » bien greffées qui impose les réformes nécessaires que sont :

    a) l’arrêt de l’immigration par le gel des obtentions de visa des pays d’émigration, de la reconduction des permis de séjour et des naturalisations, ainsi que le rapatriement de l’ensemble des clandestins afin de briser la dynamique des flux.

    b) la lutte contre l’islam radical par la dénaturalisation et l’expulsion des penseurs et religieux extrémistes couplées, si nécessaires, par l’élimination ciblée des potentiels terroristes à la manière du Shin-Bet, le service secret intérieur israélien*.

    c) la baisse simultanée des taxes et du train de vie de l’État, additionnée à la mise en place d’une politique familiale afin que « le peuple central » puisse de nouveau vivre décemment.

    d) la refonte de l’Union européenne afin que celle-ci fixe des frontières politique et économique fermes pour protéger ses peuples des conséquences de l’explosion démographique de l’hémisphère sud et de la montée en puissance de la Chine.

    Si elle souhaite revenir en politique, selon moi, il serait intéressant que Marion Maréchal se penche sur les analyses de l’historien Jean-Louis Thiériot, passionné par ces grands réformateurs que furent le général de Gaulle, le chancelier Schröder et ce « Winston Churchill du temps de paix  » que fut Margaret Thatcher, surnommée la Dame de fer pour avoir écrasé les puissants syndicats de mineurs.

    Selon monsieur Thiériot, trois règles animent un grand dirigeant : 1) se concentrer seulement sur quelques mesures essentielles. 2) s’entourer d’une équipe restreinte d’experts préparant dans le secret leur mise en place. 3) les imposer dans les six mois suivant l’élection afin de jouir, en fin de mandat, d’une popularité retrouvée pour la réélection grâce aux résultats de ces mesures initialement impopulaires.

    Ainsi, à mon sens, madame Maréchal devrait s’émanciper de son entourage de jeunes politologues à la pensée un peu abstraite et s’entourer d’un petit groupe de hauts fonctionnaires civils, militaires et des services secrets bûchant sur un programme de redressement national.

    Puis réunir les fonds pour créer un mouvement sans étiquette et se mettre en campagne en martelant son projet uniquement au nom de la grandeur nationale et non en fonction d’une quelconque éthique conservatrice.

    *selon le journaliste Vincent Nouzille, les services secrets français pratiquent aussi les éliminations ciblées, mais uniquement hors des frontières nationales.

    Jean Dutreuil

    http://www.bvoltaire.fr/marion-marechal-peut-elle-devenir-lhomme-providentiel-dont-la-france-a-besoin/

  • Voilà pourquoi le système LREM veut susciter une liste gilets jaunes aux européennes

    Voilà pourquoi le système LREM veut susciter une liste gilets jaunes aux européennes

    La vraie récupération des gilets jaunes ne vient de là où tout le monde croitComme l’a très bien expliqué Minute, Emmanuel Macron veut une liste aux européennes pour permettre à LREM de finir en tête le 26 mai et affaiblir son principal adversaire qui est le RN. Sans liste de gilets jaunes, le RN finit en tête à 24% et DLF réussit à se hisser à 8%, soit 32% à eux deux.

    La preuve à travers ce nouveau sondage sans liste gilets jaunes :

     

    Le député LREM Bruno Bonnell ne cache même plus ses intentions :

    Dans la majorité, certains en viennent presque à souhaiter cette liste gilets jaunes, comme Bruno Bonnell, député LREM du Rhône. “On assiste à la naissance de notre véritable opposition : c’est le “Front insoumis” ! S’ils trouvent des leaders et qu’ils se structurent, ils vont absorber le RN et LFI, pronostique-t-il.

    Le système veut même recycler Bernard Tapie pour mener cette opération :

    Pour nourrir cette grande ambition, Christophe Chalençon raconte déjà avoir trouvé un appui de taille en la personne de… Bernard Tapie !

    Christophe Chalençon, l’un des leaders des gilets jaunes “libres”, a ainsi un projet pour les élections européennes de mai 2019. Son objectif : participer à l’élaboration d’une liste pour “porter la voix de la ruralité et de la province” face à une Bruxelles “inhumaine qui ne s’intéresse qu’à la finance au détriment des peuples”. Cet ancien forgeron aux idées politiques hétéroclites, – très à droite sur son compte Facebook, il a voté Macron aux deux tours en 2017 – entend noyauter la machine européenne pour la faire changer de l’intérieur “car il s’agit là du seul moyen de nous faire entendre d’Emmanuel Macron” (…)

    Joint par Marianne, Bernard Tapie confirme : “Il faut que ce mouvement se structure. Sinon, il risque soit de s’essouffler, soit d’être récupéré par un parti politique”. L’ancien ministre de François Mitterrand, qui explique avoir été “profondément touché” par les gilets jaunes, a été plusieurs fois contacté par des manifestants. Il compte “leur offrir à la fois un espace d’organisation et d’expression à travers la Provence, pour leur permettre de proposer une offre politique alternative”, précise-t-il. A une condition cependant : “Qu’ils soient absolument indépendants de toute structure ou de toute personnalité politique.” A partir du 5 janvier, le journal la Provence mettra à leur disposition un feuillet d’une page par semaine, pendant un mois, “et notre rôle s’arrêtera là”, assure Bernard Tapie.

    Pas si sûr… Car s’il se défend de vouloir interférer dans le mouvement, l’actionnaire principal du journal sudiste a déjà parlé du projet à un autre poids lourd de la presse régionale : Jean-Michel Baylet, PDG de La Dépêche et à la tête du syndicat l’Union de la presse en région.

    Et France Info embraye :

    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel
     

    Ce titre est une manipulation du service public qui ne peut et ne doit tromper personne.
    Le système est vraiment prêt à tous les mensonges et toutes les bassesses pour démoraliser les . MLP

     
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    https://www.lesalonbeige.fr/voila-pourquoi-le-systeme-lrem-veut-susciter-une-liste-gilets-jaunes-aux-europeennes/

  • Gilets jaunes : Les hommes et les idées de demain seront sans-doute à rechercher hors du Système

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    Voici que la crise des Gilets jaunes, soudaine et pourtant venue de très loin, peu à peu gonflée jusqu'à l'éclatement par une extraordinaire accumulation d'infidélités à l'être de la France, à sa souveraineté, aux conditions de sa puissance, de laxisme, d'abus, de mépris, d'injustices et d'excessives ponctions sur le fruit du travail des Français, sur leur patrimoine, petit ou grand, voici donc que cette crise plonge les observateurs les plus avisés de la vie politique française et même ses acteurs les plus désintéressés et les plus clairvoyants dans un océan de perplexité. 

    On chercherait en vain, à cette heure, dans la presse et les médias, l'article, la réflexion, qui entreverrait une solution concrète à cette crise, ni, globalement, les remèdes à apporter aux problèmes de fond qu'elle pose. Car par-delà leurs soucis terre-à-terre, c'est un autre système économique, politique, et social, que postulent plus ou moins consciemment le mouvement de fond des gilets jaunes et le sentiment des quelque 70 ou 80% de Français qui les approuvent.  Un modèle plus « conservateur » que révolutionnaire, plus traditionnel que « progressiste » - au sens revendiqué d'Emmanuel Macron. 

    L'épuisement du Système dont Macron est apparu tour à tour comme l’adversaire et comme le continuateur ultime, semble désormais complet, sans rémission. Et, secondairement, l'autorité du président de la République apparaît ruinée. Radicalement. Le charisme a fait long feu. Le temps du Kairos est clos. Le quinquennat, dit-on parfois, est terminé. Mais de quelque côté qu'on tourne son regard, on ne voit pas à ce jour qui ou quoi pourrait émerger de cette crise. 

    1933274278.jpgOn a dit aussi, il nous semble à juste titre, que les événements auxquels nous assistons s'apparentent davantage à mai 1958 qu'à mai 1968, c'est à dire que nous assistons, certes à une contestation globale du Système dans toutes ses dimensions, mais aussi à la fin d'un régime politique qui s'effondre sur lui-même, sans homme de rechange crédible et sans recours évident comme ce fut le cas en 1958, qui rappela De Gaulle (photo, en mai 58), de même que, incapable face au désastre, le parlement de Vichy en 1940 s'en était remis à Pétain. La France d'aujourd'hui ne dispose pas de tels recours. 

    128679143.jpgLa mondialisation a détruit les enracinements traditionnels, tué les métiers, anéanti notre agriculture, dépeuplé la France profonde, vidé les villes petites et moyennes de leurs habitants et de leurs commerces ; l'envahissement migratoire a créé une inquiétude identitaire sans précédent et un sentiment profond d'insupportable désappropriation ; des inégalités d'ampleur sans égale dans notre histoire ont creusé un fossé infranchissable entre l'ensemble des Français et quelques très riches sans légitimité parce que déconnectés d'un quelconque souci du bien commun ;  la financiarisation sans frein de la société moderne a dévalorisé le travail et réduit le citoyen à la condition de consommateur réifié, sans qualité et au bout du compte sans argent ; sans compter les fantaisies sociétales qui ont fini d'atomiser le corps social et choqué le bon-sens de nombre de Français :  mariage homo, négation des sexes, des peuples, des races, féminisme totalitaire, négation de l'autorité des parents sur leurs propres enfants etc. Tout ce qui vient d'être dit, à des titres divers, a séparé les Français quelconques de la minorité des « modernes ». D'où la révolte des premiers. 

    Qu'elle soit objet de tentatives de récupération - notamment des mélenchoniens - ou que vienne s'y greffer la violence extrême des casseurs de l'ultragauche et le surgissement des racailles de banlieue qui sont de simples pillards - choque naturellement une large majorité de Français, qui ont toujours fini par rejeter la chienlit. De sorte que si cette dernière devait s'installer, s'aggraver encore, le besoin d'un retour à l'ordre, comme toujours, ne manquerait pas de monter des profondeurs du peuple français. 

    Remise en cause et remise en ordre, là encore comme toujours, doivent aller de pair. Encore faut-il que la remise en cause soit cohérente et structurée. Et que la remise en ordre trouve à s'incarner dans des principes, des institutions et, finalement, dans des hommes, dont un prééminent, un chef digne de ce nom, qui conduisent la France à se retrouver elle-même. Il ne nous semble pas qu'elle les trouvera au sein des partis, décrédibilisés et méprisés comme jamais, ni dans les appareils syndicaux par manque absolu de représentativité, donc faiblesse extrême, ni, bien-sûr, parmi les hommes de communication et de médias, en qui toute confiance a disparu. Les hommes et les idées de demainseront sans-doute à rechercher hors du Système.   

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (108 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/06/gilets-jaunes-les-hommes-et-les-idees-de-demain-seront-sans-doute-a-recherc.html

  • Les revendications des gilets jaunes croisées avec les programmes politiques

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    L’Observatoire du journalisme ne publie pas d’articles qui ne soient pas en relation avec les médias. Mais la situation consécutive au mouvement des gilets jaunes est tellement exceptionnelle que ce site a décidé de publier une lettre d’un de ses lecteurs croisant les programmes officiels des candidats à l’élection présidentielle de 2017 avec les revendications des gilets.

    Gilets Jaunes : Vers une solution « à l’italienne » ?

    On reprochait aux Gilets Jaunes, depuis le début du mouvement, un manque de coordination, l’absence de centralisation et surtout – handicap médiatique majeur – l’absence de représentants désignés pour porter leur parole sur les plateaux TV. Ajoutons à cela l’incapacité de la caste politico-médiatique à saisir la substantifique moelle de ce que l’on nommera pudiquement « la grogne sociale », et on comprend mieux son désarroi face à ce qu’il faut désormais bien accepter d’appeler une révolte.

    Un programme Insoumis ?

    Jean-Luc Mélenchon, le soir du dimanche 2 décembre, affichait une confiance toute électorale en affirmant que les revendications des Gilets Jaunes, publiées notamment ici, samedi 1er décembre, correspondraient en tout point au programme porté par LFI.

    Jean-Luc Mélenchon n’a pas tout à fait tort. Il n’a néanmoins pas tout à fait raison non plus. En effet, à y regarder d’un peu plus près, et en croisant l’ensemble des programmes officiels des candidats à la dernière élection présidentielle, on voit se dessiner en clair-obscur une tendance fort intéressante et, qui plus est, déjà vue et déjà testée. Non pas certes celle des HLPSDNH, au grand dam des chroniqueurs mondains, mais bien l’improbable situation politique qui a vu le jour en Italie : l’alliance d’un parti d’extrême-droite respectable, la Ligue, et d’un parti d’extrême-gauche relativement modéré, le Mouvement 5 Étoiles. Explications.
    Croisement des programmes

    Si on fait l’exercice de croiser strictement les revendications et le contenu des programmes des candidats, c’est-à-dire sans entrer dans le jeu des interprétations et de l’exégèse, on constate que parmi les 42 propositions des Gilets Jaunes :

    – 7 figurent au programme de François Fillon
    – 9 figurent au programme d’Emmanuel Macron
    – 10 figurent au programme de Benoît Hamon
    – 8 figurent au programme de Nicolas Dupont-Aignant (dont 1 que Marine Le Pen ne proposait pas)
    – 10 figurent au programme de Philippe Poutou
    – 8 figurent au programme de Nathalie Arthaud
    – 6 figurent au programme de Jean Lassalle
    – 14 figurent au programme de Jacques Cheminade
    – 9 figurent au programme de François Asselineau. À côté de cela, 20 de ces revendications figurent au programme de Marine Le Pen (21 si on intègre le programme de Nicolas Dupont-Aignant, ce qui n’est pas illogique au vu de leur rapprochement en cours de campagne), et 22 au programme de Jean-Luc Mélenchon.

    29 revendications des gilets jaunes préemptées

    Ce qui est encore plus intéressant, c’est que ces deux programmes, mis en superposition, représentent 29 revendications des Gilets Jaunes.

    Ce qui devient ensuite extrêmement intéressant, c’est que les 13 revendications qui ne figurent pas dans ces deux programmes, une seule (le « zéro SDF ») figure dans le programme d’un autre candidat (Jean Lassalle)… Les autres ne sont inscrites dans aucun programme.

    En dehors du fait qu’une seule revendication, qui n’apparaît que dans le programme de LFI (l’accueil digne des migrants) pourrait laisser à penser à une forme de « noyautage » du mouvement par des militants LFI, le constat est pourtant lumineux. L’avenir politique de ce mouvement, soutenu par plus de 80% des Français, dont « on » considère qu’il est une impasse par manque de structuration pourrait bien trouver une sortie par le haut.

    Cette sortie nécessiterait que deux formations, le RN et LFI, que tout semble opposer sur les plateaux TV, mais qui en réalité portent des revendications très proches, à la fois l’une de l’autre et de celles des Français « d’en bas », conviennent d’un rapprochement sous une bannière commune.

    Alliance populiste ?

    Mélenchon est un populiste. Il le sait et s’assume parfaitement dans ce rôle de tribun de la plèbe urbaine auquel ses Humanités classiques le destinaient évidemment.

    Marine Le Pen, malgré tout ce que l’on peut lui reprocher, est issu d’un parti qui, depuis plus de 40 ans, porte les revendications de la France populaire et rurale, comme l’ont encore démontré les dernières élections.

    Le populisme des villes et le populisme des champs peuvent-ils se rencontrer et s’allier sur un programme commun, déjà écrit, pour faire émerger un populisme Français ? La réponse devra être apportée avant les élections européennes, et peut-être même avant, en cas de dissolution de l’Assemblée Nationale (réclamée par les deux partis…).

    Une alliance pré-électorale pourrait, de ce point de vue, et sans fusion des listes, constituer un moyen de contourner les obstacles posés par un mode de scrutin considéré (par les deux partis) comme confiscatoire.

    Texte daté du 6 décembre 2018 et repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Merkel se meurt, Merkel est morte

    Angela Merkel vient elle-même programmer le clap de fin de sa carrière politique. Tirant, avec un courage rare chez les politiques, la conclusion de ses récents revers électoraux, celle qui fut l'un des hommes politiques les plus puissants de la première partie du XXIe siècle referme la page d'une vie publique bien remplie sans paraître manifester la moindre émotion. Comme trois décennies plus tôt, le 9 novembre 1989 apprenant la chute du mur de Berlin, elle était rentrée tranquillement chez elle afin d'être en forme le lendemain matin au travail.

    Merkel se meurt, Merkel est morte ! Bossuet me pardonnera ce plagiat sans lyrisme. Mais l'analyste politique ne peut que s'étonner de voir le chancelier allemand programmer son départ comme s'il ne concernait pas Angela Merkel - et quasiment écrire l’épitaphe d'une inconnue.

    Peut-être, en définitive, le grand écart des opinions, voire des idées politiques aura-t-il été trop difficile. Fille d'un pasteur de l’Allemagne de l'Est que sa proximité idéologique avec le régime avait fait surnommer « le Rouge », Angela était devenue pour l'Allemagne tout à la fois le symbole du libéralisme achevé et de la réussite politique. Une petite fille de derrière le rideau de fer tutoyant les grands de ce monde, l'image était belle !

    Une politique sans convictions

    Nombreux, pourtant, sont ceux qui lui ont reproché de n'être pas politique, de n'avoir pas même de convictions très ancrées. Et sans doute était-elle plus pragmatique qu'animée par une flamme. Et cela a payé. Mais la flamme s'est éteinte.

    Le grand écart encore ! On ne savait plus trop bien si elle se voulait chef de file de l'Union européenne ou la première des Allemands, et, dé part et d'autre, on finissait par la suspecter de n'être pas sincère. En définitive, ce pragmatisme l'a tuée. Et, depuis qu'elle a annoncé son retrait de la CDU et à terme de la politique, les candidats à sa succession se font légion. Avec d'autant plus d'avidité, sans doute, qu'elle avait également perdu son aura au sein de sa famille politique.

    Sa retraite est certes sage, qui lui évite une chute brutale. Elle n'en est pas moins risquée. Car, des difficultés actuelles, Angela Merkel pourrait sortir par le haut. N'ayant plus de perspective politique, n'étant plus candidate à quoi que ce soit, il lui est donné, en quelque sorte, d'agir enfin sans tenir compte dû qu'en dira-t-on politicien. Les Allemands, pour beaucoup, et de plus en plus, l'attendent à ce tournant.

    Il ne semble pas cependant qu'elle en ait, aujourd'hui, le courage. Tourner le dos au marasme européen, revenir sur sa politique migratoire, répondre enfin à l’appel de son peuple. Il lui faudrait sortir du chemin, somme toute bien balisé, dans lequel elle s'est enfoncée - au point sans doute de créer une ornière.

    On en est très loin ! Pour complaire à ses partenaires d'un gouvernement pourtant en déshérence, elle a renforcé, ces derniers temps, sa politique d'immigration. Elle continue, de la même manière, d'évoquer un « nouvel élan » pour une Union européenne dont les peuples ne cessent de se détourner de plus en plus visiblement.

    Comme tant d'autres de ses partenaires, Angela Merkel aura tout perdu pour avoir cru que l'on pouvait se passer des peuples. De son peuple. Celui qui - pourtant ! - vous a fait roi, et dont vous êtes le garant.

    Stérilité des idéologie

    Les grandes idées, fussent-elles généreuses, ne sauraient suffire. Car la case « élections » est toujours là. Et les électeurs veulent du concret et, pourquoi ne pas le dire ? de l'identité. Si l'on veut persister dans une voie contraire, il faudrait sans doute supprimer, à défaut des peuples, les élections.

    Car c'est bien l’élection qui a sonné l’hallali pour Angela Merkel. Elle a eu l'intelligence de le comprendre sans attendre que d’autres résultats viennent aggraver sa situation. Mais elle part en laissant là les gravats. Pire ! Elle a passé la surmultipliée avant d'annoncer abandonner les rênes. C'est un triste pari sur l'avenir

    Il y a pire, peut-être, sur le plan strictement politique. En prenant, au fil des années, le contre-pied des positions de la droite qu’elle était censée incarner, Angela Merkel a noyé les lignes de partage, rendu flou le paysage. Il n'y a plus guère aujourd'hui de différence réelle, sur le plan social notamment, d'un bout à l'autre de l'échiquier politique. Ce n'est certes pas le cas de la seule Allemagne, bien au contraire. Mais c'est sans doute plus marquant à Berlin où le poids de l'histoire contemporaine avait pesé longtemps. La droite avait mis des décennies a s'affirmer, à faire admettre qu’elle ne portait pas, sous le fallacieux prétexte qu'il s'affirmait national, l'héritage d'un socialisme honteux.

    En allant à Bruxelles, comme ses prédécesseurs allaient à Canossa, Angela Merkel a permis que l'on pointe du doigt cette revendication d'identité. Pour faire plaisir aux nouveaux maîtres, pour suivre leur mouvement, elle a cherché à la noyer sous les flots des migrants. Les électeurs ne s'en sont pas laissés conter pour autant. Ils ont redressé la tête, et Angela a perdu la sienne.

    Hugues Dalric monde&vie 15 novembre 2018

  • Avec Marine, ce sera le chaos, disaient-ils

    Avec Marine, ce sera le chaos, disaient-ils

    Lu dans Minute :

  • Les populistes accèdent au parlement régional d’Andalousie

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    Le parti de droite populiste Vox a obtenu 12 sièges au Parlement régional d’Andalousie ce dimanche, avec plus de 10% des votes. Ce parti prône la souveraineté espagnole, défend les valeurs de la famille traditionnelle et s’oppose à l’immigration.

    Son entrée au parlement d’une région gouvernée par le socialisme depuis plus de 30 ans est d’autant plus symbolique qu’elle s’accompagne d’un échec majeur des partis de gauche. Le parti socialiste ouvrier espagnol a en effet connu un recul lui aussi historique, et ne pourra donc pas obtenir la majorité, même en s’alliant à son homologue d’extrême gauche.

    Alors que l’Espagne était devenue le nouveau point d’entrée privilégié des clandestins suite à la nouvelle politique anti-immigration de l’Italie, il semblerait que la réaction du peuple ne se soit pas fait attendre.

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