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élections - Page 226

  • Populisme : reportage au centre du séisme italien

    Elites technocratiques et classes moyennes déclassées rivalisent dans la défiance réciproque

    Quelques mois après la formation du gouvernement de coalition Lega-Mouvement 5 étoiles, les Italiens sont profondément divisés. Élites technocratiques et classes moyennes déclassées rivalisent dans la défiance réciproque. À L’Aquila, ville du centre de l’Italie ravagée par un séisme en 2009, les habitants se sentent depuis longtemps délaissés par le pouvoir romain. Reportage.

    Steve Bannon a trouvé sa Terre promise. De passage en Italie, l’éminence grise de Trump jubile : « Rome est maintenant le centre de la politique mondiale. Ce qui se passe ici est extraordinaire. Il n’y a jamais eu de véritable gouvernement populiste à l’époque moderne. » À l’issue des élections législatives du printemps qui ont porté le Mouvement 5 étoiles à 32 % et la Lega à 18 %, une coalition inédite gouverne ce pays de plus de 60 millions d’habitants. Sous l’autorité théorique du président du Conseil Giuseppe Conte, professeur de droit au poids politique nul, les deux hommes forts, Matteo Salvini (Lega, 45 ans) et Luigi Di Maio (M5S, 31 ans), contrôlent respectivement les ministères-clés de l’Intérieur et du Travail. D’ores et déjà, leur budget dispendieux affole Bruxelles et les marchés financiers tandis que leur permanente invocation du peuple séduit tant les groupies d’Éric Zemmour qu’une partie des Insoumis.

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  • LREM visé par une enquête préliminaire sur l’origine de 144 000 euros

    LREM visé par une enquête préliminaire sur l’origine de 144 000 euros

    L’origine de 144 000 euros de dons perçus par La République en marche en 2017 n’a pas pu être identifiée par la Commission des comptes des campagne, poussant le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire.

    La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a dénoncé des faits “susceptibles de constituer une infraction à la législation sur la transparence de la vie publique”.

    https://www.lesalonbeige.fr/lrem-vise-par-une-enquete-preliminaire-sur-lorigine-de-144-000-euros/

  • Macron : après le carton des gilets jaunes, le carton rouge des sondages

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    Moins 4. En cette saison, c’est peut-être un détail pour vous, une baisse de température normale. Mais, pour lui, ça veut dire beaucoup. La pente n’était pas bonne, mais il nous disait que la route était droite – c’était son côté Raffarin. Et il comptait sur son « itinérance mémorielle » du 11 Novembre pour la remonter. Selon le dernier sondage IFOP pour Le JDD, Emmanuel Macron chute donc de 29 à 25 %. Parti de 64 % au lendemain de son élection il y a seulement dix-huit mois, encore à 50 % en janvier, il est aujourd’hui à 25 %.

    Pire : sa courbe est exactement superposable à celle de François Hollande en 2012-2013, dans la rapidité de la chute comme dans son ampleur. Macron rejoint Hollande : le retour des origines – et du refoulé. L’un avait eu les cortèges de la Manif pour tous, l’autre a les gilets jaunes. Deux mouvements complètement inattendus, improbables. Deux mouvements à la sociologie et aux motivations complètement différentes mais qui ont ce point commun : partis de franges très hostiles au pouvoir, diabolisés et caricaturés pour leur ringardise (bourgeois cathos coincés homophobes d’un côté, beaufs fumeurs et adeptes du diesel de l’autre), ils ont réussi à organiser une mobilisation populaire en dehors des appareils traditionnels et à affaiblir un pouvoir qui se croyait tout permis. Hollande ne s’en remit pas. Et Emmanuel Macron avait perçu son erreur vis-à-vis de ce mouvement conservateur lui reprochant d’avoir « humilié » ses manifestants. Aujourd’hui, le Président se retrouve à son tour dans cette situation.

    Si l’on regarde le détail du sondage, le repli du Président qui mordait sur plusieurs électorats et plusieurs catégories sociales est généralisé. Mais le décrochage est le plus net chez les commerçants-artisans-chefs d’entreprise et les ouvriers (-9 points par rapport à octobre), mais aussi chez les moins de 34 ans et les salariés du public. Faut-il rappeler que ce sont ces classes moyennes et populaires les plus concernées par la fiscalité sur les carburants ? Du point de vue politique, les électeurs LR ont fait le tour du personnage et de la politique d’Emmanuel Macron qui les avaient séduits le temps d’un printemps. Ils ne sont plus que 18 % à exprimer leur soutien. Il leur a fallu dix-huit mois pour se rendre à l’évidence. Chacun son rythme. En fait, Emmanuel Macron n’est plus que le Président des macronistes du premier tour de la présidentielle : ils sont encore 84 % à le soutenir. Le soufflé est retombé.

    Encore deux éléments pour apprécier le sondage : le Premier ministre Édouard Philippe subit, lui aussi, une chute spectaculaire de 11 points, atteignant son plancher et cette enquête a été réalisée avant le 17 novembre et le début effectif du mouvement des gilets jaunes. Autant dire que l’impopularité de l’exécutif risque de s’aggraver.

    Au lendemain de la manifestation réussie des gilets jaunes, le pouvoir avait délégué M. de Rugy pour montrer qu’il existait encore et réaffirmer sa position : « Nous poursuivrons la trajectoire prévue. » En tout cas, la courbe d’Emmanuel Macron poursuit la sienne. Toujours dans le même sens. Il y a, décidément, du Raffarin dans cette équipe.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-apres-le-carton-des-gilets-jaunes-le-carton-rouge-des-sondages/

  • Des mesures phares pour concrétiser le grand changement

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    Ligne Droite cliquez ici

    Ce sont une vingtaine de mesures phares qui permettront de concrétiser le grand changement préconisé par Ligne droite. Certes, beaucoup d’autres mesures, évoquées par ailleurs dans le logiciel de la droite nouvelle, seront nécessaires pour assurer le renouveau de la France et de l’Europe. Mais les dispositions qui suivent sont essentielles de par l’impact qui sera le leur et l’effet de levier qu’elles provoqueront.

    Rendre possible le grand changement

    Les premières mesures à prendre peuvent paraître secondaires mais elles revêtent en réalité une importance considérable car, sans elles, les autres réformes seraient rejetées comme politiquement incorrectes par la justice et les médias. Afin de rendre possible le grand changement, il est donc capital de remettre à leur place les juges et les journalistes et de revenir sur les mécanismes juridiques qui leur ont permis de prendre le pouvoir dans notre pays.

    Réformer le Conseil constitutionnel : la priorité consistera dès lors à empêcher le Conseil constitutionnel d’invalider les lois qu’il juge non conformes à la pensée unique. À cette fin, une réforme constitutionnelle instaurera un droit de recours de ses décisions par le président de la République qui soumettra la question litigieuse à référendum ou à un vote ultime de l’Assemblée nationale, laissant dans tous les cas le dernier mot au peuple ou à ses représentants.

    Libérer la France de la Cour européenne des droits de l’homme : dans le même esprit, notre pays quittera la Cour européenne des droits de l’homme. Une institution irresponsable qui sécrète une jurisprudence politiquement correcte contraire aux intérêts nationaux. Ce désengagement sera effectif sur simple déclaration en application de l’article 58 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Rétablir la suprématie de la loi sur les traités : pour achever de libérer l’exécutif du carcan juridique mis en place par le Système, la réforme constitutionnelle devra prévoir également de rendre aux lois une force juridique supérieure à celle des traités internationaux. Une disposition qui rompra le lien de subordination qui existe aujourd’hui entre Paris et l’eurocratie bruxelloise.

    Imposer le pluralisme aux médias : il conviendra par ailleurs de libérer la France de l’emprise des médias en imposant le pluralisme dans leurs rangs. Il s’agira notamment de mettre en place un mode de financement des organes de presse, de radio et de télévision qui favorise la diversité des lignes éditoriales.

    Libérer les médias de tout contrôle idéologique : le CSA, qui assure actuellement une tutelle très politiquement correcte sur les chaînes de radio et de télévision, sera, quant à lui, transformé dans sa composition comme dans ses missions. Interdit de tout contrôle idéologique, il devra œuvrer à la liberté et au pluralisme de l’expression audiovisuelle.

    Abroger les lois liberticides : pour en finir avec le totalitarisme mou mis en place par le Système, les lois qui brident la liberté d’expression sous prétexte de protection mémorielle ou de lutte contre les discriminations seront purement et simplement abrogées.

    Sauvegarder notre identité

    Les grands principes démocratiques de liberté, de séparation des pouvoirs et de souveraineté du peuple étant rétablis, la priorité sera donnée à la défense de notre identité.

    Stopper l’immigration : l’immigration, quelle qu’en soit la forme, sera stoppée pendant dix ans par une loi d’exception qui abrogera toutes les dispositions par lesquelles les immigrés viennent s’installer sur notre sol, y compris le regroupement familial et l’asile.

    Cantonner l’islam dans la sphère privée : s’agissant de l’islam, à bien des égards incompatible avec nos valeurs de civilisation, ses pratiquants ne seront plus autorisés à s’exprimer en dehors de la sphère privée. Pour préserver notre identité, toutes les manifestations publiques de l’islam, comme le port du voile, les prières de rue ou les repas hallal dans les cantines, seront prohibées.

    Instaurer la préférence civilisationnelle : parallèlement, sera mise en place une préférence de civilisation consistant à privilégier systématiquement notre civilisation européenne dans toutes les décisions de l’État, que ce soit notamment par la promotion d’un patriotisme européen, par la priorité donnée au christianisme ou la préférence accordée aux Européens en Europe.

    Réhabiliter nos valeurs

    Avec notre identité, ce sont aussi nos valeurs menacées de déconstruction qu’il conviendra de sauvegarder par trois mesures stratégiques.

    L’excellence et la sélection pour l’enseignement : capital pour l’avenir, le système d’enseignement sera refondé selon le principe de l’excellence. Un enseignement d’exigence sera mis en place pour former l’intelligence et inculquer des connaissances. Il s’agira de réenraciner les élèves dans leur nation et leur civilisation et de rétablir la chaîne de transmission des savoirs. La sélection sera par ailleurs réintroduite pour permettre à chacun de trouver la place qui lui convient au mieux de ses capacités.

    La priorité aux familles : de son côté, la famille, qui assure la pérennité démographique du pays ainsi que la transmission de ses valeurs, sera de nouveau favorisée tant par les prestations qui lui seront réservées que par la reconnaissance dont elle bénéficiera au sein de la société.

    Rétablir le mariage : pendant plus de quatre mille ans de civilisation européenne, le mariage a été conçu comme l’union d’un homme et d’une femme pour procréer et fonder une famille. Ayant donc dénaturé cette institution essentielle, la loi Taubira sera abrogée.

    Restaurer la prospérité

    La sauvegarde de notre identité et de nos valeurs devra s’accompagner d’actions énergiques en faveur de la prospérité des Français elle aussi gravement compromise. Le processus d’appauvrissement qu’ils subissent devra donc être stoppé par trois mesures phares.

    Réguler les échanges aux frontières : d’abord, il conviendra d’en finir avec le libre-échangisme mondial qui provoque la désindustrialisation de notre pays et y développe un chômage massif et endémique. Une régulation des échanges économiques devra donc être mise en place aux frontières de l’Union afin de supprimer le dumping social, fiscal, monétaire et écologique qui pénalise nos entreprises.

    Réduire les prélèvements et les règlements : dans le même temps, une plus grande liberté sera offerte aux acteurs économiques sur le marché intérieur. Afin de faciliter et d’encourager leur activité, les impôts seront réduits et la réglementation allégée.

    Déployer une stratégie industrielle volontariste : enfin, une stratégie industrielle volontariste associant pouvoirs publics et entreprises privées sera mise en place pour réindustrialiser la France et créer de grands groupes français ou européens de dimension mondiale.

    Rétablir l’ordre et la sécurité

    Toutes ces mesures essentielles au redressement de la France resteraient cependant vaines si, dans le même temps, la sécurité n’était pas rétablie dans notre pays.

    Reconstruire un État fort : pour remettre de l’ordre en France, il faut d’abord reconstituer un État fort. C’est-à-dire un État qui n’hésite pas à utiliser la contrainte pour faire respecter la loi par ceux qui le défient. Cela passe notamment par une justice recentrée sur sa mission première, par un renforcement significatif de la police qui doit devenir un corps d’élite ainsi que par l’augmentation importante du potentiel des armées.

    Reprendre le contrôle des zones de non-droit : l’État doit notamment reprendre le contrôle de l’ensemble du territoire. Les zones de non-droit constituent à cet égard des marques de faiblesse insupportables et doivent donc être réintégrées dans la République par des opérations énergiques, systématiques et volontaristes.

    Rétablir les frontières : dans cet esprit, il convient aussi de rétablir les frontières de notre pays. Fonctionnant comme des filtres qui laissent passer ce qui est bénéfique tout en arrêtant ce qui est néfaste, elles sont indispensables à notre protection. Aussi faudra-t-il dénoncer Schengen et remettre en place les frontières de la France aussi longtemps que les frontières extérieures de l’Union ne seront pas correctement gardées.

    Créer une Europe puissance

    Toutes ces mesures permettront d’assurer la renaissance de notre pays, mais elles ne lui donneront pas la force qui lui serait nécessaire pour faire face seule au choc des civilisations. Aussi doit-elle s’unir aux autres pays européens pour constituer avec eux un pôle de puissance capable de s’imposer dans le monde multipolaire d’aujourd’hui.

    Pour une France moteur de l’Europe : la France au cœur du vieux continent doit donc œuvrer à l’émergence d’une Europe puissante, indépendante et souveraine. Pour ce faire, elle doit nouer des alliances à l’Est, faire rêver les peuples, créer un rapport de force favorable et obtenir la refondation de l’Union.

    Pour une confédération européenne :  l’Union actuelle doit en effet être refondée pour laisser la place à une confédération dirigée par les seuls États. Celle-ci devra rendre aux nations leurs compétences ordinaires pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir l’arrêt de toute immigration, la création d’une alliance militaire européenne se substituant à l’Otan, la régulation des échanges économiques mondiaux, la réindustrialisation du continent et la réforme de l’euro pour en faire un instrument de la prospérité et de la puissance européenne.

    Pour un nouvel ordre multipolaire : ainsi refondée, l’Union européenne pourra faire émerger un nouvel ordre multipolaire qui remplacerait l’imperium américain par le condominium des grandes puissances planétaires et substituerait à l’ultralibéralisme mondial une régulation des échanges entre les grands ensembles économiques homogènes.

    Bien d’autres dispositions seront nécessaires pour assurer le grand changement, mais ce sont ces mesures phares qui pourront commencer à le concrétiser avec le plus d’efficacité et de célérité.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marion Maréchal : “Jamais, je n’entrerai dans le jeu d’un conflit avec Marine Le Pen”

    Marion Maréchal : “Jamais, je n’entrerai dans le jeu d’un conflit avec Marine Le Pen”

    Alors que Marion Maréchal recevait Eric Zemmour pour une conférence à l’Institut des Sciences Sociales Economiques et Politiques (ISSEP), elle a répondu à BFM à propos de son avenir politique :

    Jamais. Jamais, je n’entrerai dans le jeu d’un conflit avec Marine Le Pen, et je le dis d’autant plus sereinement que, moi, j’ai vu la politique atomiser ma famille à toutes les générations donc que ce soit d’un point de vue politique, ce que je trouverais totalement détestable eu égard à la situation des Français, mais aussi d’un point de vue personnel, je n’ai pas envie de vivre ça ou d’imposer ça dans le débat français. Je trouverais ça assez pathétique.”

    https://www.lesalonbeige.fr/marion-marechal-jamais-je-nentrerai-dans-le-jeu-dun-conflit-avec-marine-le-pen/

  • LA GAUCHE PERD PARTOUT, MAIS N’APPREND RIEN ! (L’Imprécateur)

    1.pngLaREM, le parti de l’étranger qui nous gouverne avec les socialistes est en état de sidération. Partout, l’idéologie mondialiste qu’elle défend recule, avec au premier plan son étape européenne qui, elle le sait, va encore s’effriter à l’élection de mai 2019. Après le départ de l’Angleterre, les cinq contestataires de Visegrad refusent les migrants et sont rejoints par l’Italie, maintenant la Tchéquie, bientôt la Croatie qui vient de refuser le plan « migrants » de l’ONU. Et voilà le Brésil, première puissance d’Amérique du Sud qui suit le bon exemple de Trump au Nord et, avec le soutien du « petit » peuple, rejette la gauche profondément corrompue qui a amené le Brésil à la faillite économique, comme partout où la gauche a été ou est au pouvoir.

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  • Zuckerberg versus Trump, la prochaine affiche présidentielle aux États-Unis ?

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    Les startupers et les traders ont, sans haine ni violence, fait la peau aux ouvriers, aux salariés et aux précaires.

    Le 6 novembre dernier, les élections nord-américaines de mi-mandat présidentiel ont laissé poindre un statu quo : la Chambres des représentants redevient démocrate, le Sénat reste républicain.

    La première leçon à tirer de ce scrutin est la suivante : le parti démocrate et le parti républicain ne sont définitivement plus de centre droit. Pour le citoyen américain lambda (tant celui des grandes villes que celui des zones rurales), le leader de chacun des deux partis n’était autrefois que blanc bonnet et bonnet blanc. Protestantisation des esprits oblige, la politique devait être irrémédiablement déterminée par l’économie. Seulement, le darwinisme social a contredit tout projet économiciste. Les capitaux sont partis des États-Unis pour mieux revenir dans la poche des financiers, des êtres aussi invisibles qu’insaisissables. Alcool, drogue et suicide constituent encore le lot quotidien des désintégrés de la mondialisation financière. Avec le soutien inédit de ces populations et celui du lobby industriel, Donald Trump avait gagné l’élection présidentielle de novembre 2016, et ce, contre les médias « mainstream » du monde entier. Ces élections de mi-mandat devaient ainsi sonner la revanche des propriétaires de data.

    Depuis le début des années 2000, la bourse de Wall Street mise tout dans les énergies fossiles des pétromonarchies ainsi que dans les data de la Silicon Valley dont Mark Zuckerberg (Facebook), Jeff Bezos (Amazon), Sergueï Brin et Larry Page (Google) sont les principaux maîtres à penser. Le seul lobby à payer les pots cassés de cette stratégie économico-numérique est celui de l’industrie. En conséquence, General Motors n’a pas eu d’autre choix que de se rebiffer.

    Par ailleurs, les White Anglo-Saxon Protestants des zones périurbaines et rurales ont été sciemment abandonnés dans la mesure où la finance internationale avait besoin de spéculer sur un océan infini de données, des fichiers définissant chacune des identités. La géographie électorale américaine manifeste les même tensions économico-sociales que partout ailleurs dans le monde occidental. Les startupers et les traders ont, sans haine ni violence, fait la peau aux ouvriers, aux salariés et aux précaires.

    Comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, le profil sociologique de ces contrées s’est reconstitué en quatre parties : un groupe socialiste, un groupe libéral, un groupe libertaire et un groupe nationaliste. Ces élections de mi-mandat ont logiquement manifesté ces nouveaux clans politiques. Les démocrates ont clairement implosé entre la mouvance de Bernie Sanders (indépendant, mais clairement socialiste) et celle de Barack Obama (l’ancien président mouillant la chemise pour défendre sa ligne libertaire) alors que les républicains en ont fait spontanément de même entre la mouvance de Donald Trump (assumant une politique à la fois nationaliste et protectionniste) et celle de Mitt Romney (le perdant de l’élection présidentielle de 2012 étant le principal opposant de l’intérieur à Trump et défendant une ligne ouvertement libérale, en économie comme dans les mœurs).

    Alors qu’Obama et Romney font encore semblant de s’opposer, les électorats de Sanders et de Trump ont en partage la même angoisse à l’endroit de la désappropriation intégrale, autant celle des emplois que celle des territoires. La spéculation et l’immigration imposent toujours la logique du nombre. Partout, la quantité tend à renverser la qualité. Pour éradiquer la fronde nationale et sociale, la Chambre des représentants s’est considérablement féminisée et singularisée. Conformément à la ligne libertaire, un maximum de candidats issus des minorités tant ethniques que culturelles ont été intronisés ; le fait le plus notable étant l’élection de deux femmes musulmanes dans le Minnesota et le Michigan. De cette manière, l’ordre islamo-libertaire ne pourra que se renforcer au pays de l’Oncle Sam.

    De toute évidence, la Silicon Valley enverra irrémédiablement un de ses représentants à l’élection présidentielle de 2020. « Zuckerberg vs. Trump » : voilà l’affiche de la guerre des data.

    Henri Feng

    http://www.bvoltaire.fr/zuckerberg-versus-trump-la-prochaine-affiche-presidentielle-aux-etats-unis/

  • «Arrogant», «superficiel» : selon un nouveau sondage, la cote de popularité de Macron baisse encore

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    Selon un dernier sondage, la cote de popularité du président français Emmanuel Macron chute encore, creusant l’écart avec le Premier ministre Edouard Philippe. Les sondés estiment en outre que le chef de l’Etat est «arrogant» et «superficiel».

    Après l’affaire Benalla, les démissions en série au gouvernement (Nicolas Hugot, Gérard Collomb…) et un remaniement jugé peu convaincant, la cote de popularité d’Emmanuel Macron n’en finit pas de baisser. Le dernier baromètre BVA en partenariat avec Orange, RTL et La Tribune, publié ce 26 octobre, affiche une popularité au plus bas pour le président français depuis son entrée en fonction en mai 2017, recueillant seulement 29% de bonnes opinions des sondés, contre 62% au moment de son élection.

    https://ns2017.wordpress.com/2018/11/08/arrogant-superficiel-selon-un-nouveau-sondage-la-cote-de-popularite-de-macron-baisse-encore/

  • Errements mémoriels, lucidité nationale

    allegorie-de-la-france-bis.jpgLes  grands médias et les spécialistes de la politique américaine se sont peu ou prou accordés pour le dire,  Donald Trump et le camp républicain ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu lors des Midterms, les élections de mi-mandats  dont les résultats sont tombés hier.  Certes, cela était attendu, les Démocrates regagnent la majorité des sièges à la  chambre des représentants, ce qui peut laisse craindre  au camp Trump le blocage de mesures phares -baisses des impôts pour les classes moyennes, tour de vis dans le domaine de l’accueil de l’immigration, mur anti-migrants... - voire la  réactivation de la menace d’empeachment,  de la   procédure de destitution du président américain. Mais ladite  procédure nécessiterait pour aboutir   un vote du Sénat avec 60% des voix;  or le Sénat est resté hier majoritairement  aux mains des Républicains.  Le nombre des gouverneurs pro-Trump est lui aussi toujours le plus important.  Comme en 2016, le locataire de la Maison Blanche  a pu compter principalement  sur l’Amérique populaire blanche, rurale,  des petites agglomérations;  les démocrates se sont eux  appuyés sur les minorités et les populations des grosses villes. La différence s’est faite dans les banlieues aisées où les bourgeois ont  largement voté contre le parti de l’actuel président américain…

    Mais le camp démocrate enregistre des défaites très symboliques de ses vedettes médiatiques.  En Floride par exemple , Andrew Gillum, candidat au poste de gouverneur, a mordu la poussière  face au républicain Ron De Santis. Au Texas, le sénateur Ted Cruz (ex candidat à la primaire présidentielle républicaine), soutenu ici personnellement par Donald Trump,  l’a emporté face à   Beto O’Rourke. Le site pro Trump (et pro Likoud)  Dreuzinfo ne cache pas sa joie de voir qu’ « Obama a encore perdu »(« quatre des quatre candidats qu’il a soutenus ont perdu l’élection»), mais qu’ «en revanche, les candidats directement soutenus par Trump sont réélus. » Il est rappelé  que « la chambre des représentants n’est restée que deux fois dans l’histoire récente du côté du président aux élections de mi-mandat » et  qu’ « il n’y a eu que 5 fois au cours des 105 dernières années qu’un président a remporté des sièges au Sénat lors des élections de mi-mandat. » Or, « souvenons-nous que par comparaison, Obama a plus perdu en 2014 que Trump en 2018 : Obama avait perdu les deux chambres. » Bref,   Donald Trump resterait plus que jamais  un candidat  sérieux et bien placé pour sa propre réélection en 2020…

    Une échéance qui trotte bien évidemment déjà dans la tête d‘Emmanuel Macron, lequel sait bien que sur sa route les élections européennes de mai prochain seront une étape importante, voire décisive. Son projet européiste n’est-il pas la colonne vertébrale de son action politique comme il n’a cessé de le dire? Ses communicants pour se faire lui ont suggéré de   mener une campagne  anxyogène visant à pourfendre les méchants populistes-nationalistes.  Le couteau entre les dents, ces derniers  s’apprêteraient  à renverser notre édifice démocratique… celui-là même qui a donné en juin dernier  à 45% des électeurs, 4 % des députés à l’ Assemblée nationale...  On apprenait ainsi mardi, quel hasard!,  que les services antiterroristes avaient de nouveau procédé à six interpellations dans la mouvance de l’ultra-droite, « dans le cadre d’une enquête sur un projet d’action violente aux contours imprécis visant le président Emmanuel Macron», rapporte l’AFP.

    Sur le même mode, le clip de campagne pour les européennes du camp macroniste est un  modèle du genre, assez sidérant,  qui coche toutes les cases de la grossière, primaire et binaire publicité euromondialiste…mais depuis quand  la propagande visant les masses s’embarrasse-t-elle de finesse?  Ici le message est clair:  ce sera moi Jupiter, moi et mes amis éclairésen marche vers   la prospérité promise, la sécurité, la  paix progressiste, écologiquement et climatiquement régulée,  de l‘Europe de Bruxelles;  ou alors ce sera le déluge, les cyclones,  la guerre, le  chaos généralisé,  Salvini, Orban,  Le Pen…

    Certes, quand Emmanuel Macron entend sortir du manichéisme, s’affranchir des réflexes pavloviens, faire appel à l’intelligence,  introduire des nuances, il se fait rabrouer non seulement par l’extrême gauche mais aussi  par ses  soutiens.  Sa semaine de déplacement dans le cadre des commémorations de la fin de la Grande guerre en a apporté un exemple assez frappant. Ce n’est pas  à Verdun mardi, - où il a été vivement invectivé par des Français manifestant leur ras-le-bol - ni  dans le village des Eparges que le  président  a choqué. Il y a dit  son souhait de voir entrer au Panthéon le  normalien, Académicien,  homme de lettres  et lieutenant pendant la Grande Guerre Maurice Genevoix. » «Mais aussi, à titre collectif rapportait Le Figaro  ceux de 14: les Français civils et militaires engagés dans la Grande Guerre, qui ont donné son titre au recueil emblématique de l’écrivain. »

    Voilà au moins un  grand écrivain, voyageur  et poète, qui mérite d’être honoré , non seulement   pour ses écrits de guerre – Sous Verdun, Les Eparges, Nuits de guerre…-  qui en font  un peu le Ersnt Jünger Français,    mais aussi pour ses magnifiques   romans. Il faut que les jeunes générations lisent des chef-d’oeuvres comme Raboliot, La dernière harde,  La Forêt perdue,  enracinés dans notre terroir,  portant nos mythes fondateurs  et faisant appel à notre longue mémoire…

    Non,  ce qui a valu au Président Macron une avalanche de récriminations c’est son souhait de ne pas occulter  Philippe Pétain des commémorations samedi aux Invalides. Le locataire de l’Elysée souhait ici très prosaïquement se placer dans la filiation  des propos du  Général De Gaulle à l’occasion du soixantième anniversaire de la bataille de Verdun en 1966, voire des autres présidents qui jusqu’à  Jacques Chirac firent fleurir sa tombe

    Ses propos quels sont-ils? M. Macron a déclaré ces derniers jours que « le Maréchal Pétain a été aussi, pendant la Première Guerre mondiale, un grand soldat » mais qui a  « conduit à des choix funestes» pendant la Seconde Guerre mondiale. « J’ai toujours regardé l’histoire de notre pays en face. (…) Je n’occulte aucune page de l’histoire. » Du  Crif de Françis Kalifat à Jean-Luc Mélenchon, de LFI aux différentes chapelles de ce qui reste du PS, les représentants  peuple de gauche, mais aussi un Meyer Habib, un Roger Karoutchi, et même un  Florian Philippot n’ont pas manqué de crier au scandale révisionniste

    Résultat indiquait Le Figaro, l’Élysée a  fait volte-face en indiquant que « seuls les maréchaux présents aux Invalides – Foch, Lyautey, Franchet d’Esperey, Maunoury et Fayolle – seront honorés samedi. Exit, donc, l’hommage à Philippe Pétain, que le chef de l’État avait pourtant défendu précédemment. » Le phare de la pensée Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations a fait part de son soulagement:   « le Maréchal Pétain, traître à la patrie, a été condamné à l’indignité nationale. Le Président de la République ne va PAS le célébrer. » En plein rétropédalage Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement,  a indiqué lui aussi qu’ «aucun hommage ne sera rendu à Pétain samedi. Il n’en a jamais été question » (sic).  «Les maréchaux dont l’honneur n’a pas été entaché, ceux-là, et ceux-là seuls, recevront l’hommage de la République(…) Pas Pétain, qui a été frappé d’indignité nationale pour avoir collaboré avec la barbarie nazie de façon odieuse et criminelle. »

    Et Le Figaro de citer encore Michel Goya, historien et ancien colonel des troupes de marine: « Cette polémique me paraissait prévisible, mais, par ses propos, Emmanuel Macron ne fait que rappeler l’histoire. Évoquer le général Pétain en parlant de la Première Guerre mondiale me paraît incontournable. Le Pétain de Vichy n’aurait jamais existé sans celui de 1918. Pétain est le général qui a le mieux compris les enjeux de la guerre moderne, ce n’est pas pour rien qu’on lui a confié la bataille de Verdun en 1916, puis le commandement de l’armée française à partir de mai 1917.»

    Mais peut-encore dire dans ce climat négationniste que le général Pétain fut aussi un chef humain,  dont l’action épargna la vie de centaines  de milliers de poilus, un chef de guerre prudent,   économe de la vie des hommes (ce qui explique que Clémenceau l’écarta du commandement des troupes alliés en 1918…) dont le rôle fut en effet décisif à Verdun en 1916 et en 1917?  Est-il possible, comme l’ont fait un Henri Amouroux, un Dominique Venner, un Eric Zemmour de sortir du portrait à charge? Est-il encore permis   d’exprimer les  nuances apportées sur l’action du chef de l’Etat français par d’authentiques résistants,  de rappeler notamment  les tentatives pour protéger nos compatriotes de confession juive,  là  ou des  ânes bâtés paraît-il insoumis comparent  Pétain à Hitler?

    Les propos mesurés de Bruno Gollnisch sur la place de ce Maréchal de France  dans l’Histoire de notre pays restent d’actualité. Il ne s’agit pas  de rouvrir un débat qui est l’affaire  des historiens.  Mais  le courage consiste aussi à ne pas accepter le travestissement du passé à la lumière des obsessions, des haines, des lâchetés, des maquillages de certains,  ce que M. Macron, disant tout et son contraire , a très timidement esquissé avant de se faire taper sur les doigts et de courber l’échine.  D’ailleurs,   comment aurait-il pu en être autrement? Il faut être un national pour refuser aussi l’omniprésente  propagande  de repentance et de  culpabilisation des Français, laquelle  ne fait que croître au fur et à mesure que cette page sombre de la défaite de 40 et de l’occupation s’éloigne dans le temps.

    « (Philippe Pétain) doit avoir la place que mérite la vérité avait déclaré Bruno Gollnisch. La vérité d’un régime corrompu et incapable de dirigeants élus par le Front populaire, qui, dans la catastrophe à laquelle ils ont été incapables de faire face, se sont lamentablement débinés et ont refilé à ce vieillard l’ardoise de leurs erreurs (…). Je dis simplement ceci: il y a des gens de bonne foi qui ont suivi Pétain, il y a des gens de bonne foi qui ont suivi De Gaulle, qu’on arrête de nous emmerder avec toute cette histoire! ».

    « Ce dont je suis sûr c’est que les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une  excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. » Aux errements mémoriels des uns, aux indignations sélectives des autres, continuons d’opposer notre regard lucide, sur le passé comme sur le présent. C’est cette ludicité-là   qui fait que l’opposition nationale est légitime  pour conduire demain les destinées du pays et qui fait qu’elle  assume toute l’Histoire de France, ses pages sombres comme ses pages lumineuses.

    https://gollnisch.com/2018/11/08/errements-memoriels-lucidite-nationale/