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élections - Page 223

  • Marine Le Pen, seule personnalité politique dont la cote de popularité augmente

    Marine Le Pen, seule personnalité politique dont la cote de popularité augmente
    © Eric Gaillard Source: Reuters
    Marine Le Pen à Fréjus, septembre 2018 (image d'illustration).

    Selon le baromètre mensuel Odoxa, la présidente du Rassemblement national est la seule à voir sa courbe de popularité grimper. Sa cote d'impopularité, en légère hausse, reste toutefois considérable, puisqu'elle atteint 55%.

    Selon un sondage mensuel Odoxa, commandé par France inter, Marine Le Pen est la seule personnalité politique française à tirer son épingle du jeu après un mois de mouvements sociaux en France. Sa cote de popularité atteint en effet 29%. La proportion d'opinions positives au sujet de Marine Le Pen est contrebalancée par les opinions négatives. La présidente du Rassemblement national reste en effet globalement impopulaire avec 55 % d'opinions défavorables.

     

    Sur le podium, Nicolas Hulot demeure la personnalité politique la plus appréciée des personnes interrogées (avec 42 % d'opinions positives). Alain Juppé le suit avec 35% d'opinions favorables. Marine Le Pen, pour sa part, fait une entrée remarquée sur ce podium, en troisième position, avec 29% d'opinions positives.

    La présidente du Rassemblement national est ainsi passée devant Nicolas Sarkozy, ce dernier devançant Jean-Yves Le Drian et Ségolène Royal. A en croire cet institut de sondages, environ un tiers des Français consultés auraient donc une bonne image de la fille de Jean-Marie Le Pen.

    En termes d'impopularité, le président de la République la dépasse : 73 % des personnes interrogées estiment qu'Emmanuel Macron est un mauvais président. Il a perdu 5 points de popularité en un mois.

    https://francais.rt.com/france/57079-marine-pen-est-seule-personnalite-politique-popularite-augmente

  • La Démocratie directe, une chance pour la France selon Yvan Blot

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    Contributeur régulier de Polémia, Yvan Blot est mort le 12 octobre 2018. Deux mois trop tôt pour voir l’un des combats de sa vie – la promotion de la démocratie directe – s’inviter au premier plan de l’actualité.
    Yvan Blot ne cessa de prôner le référendum d’initiative populaire depuis Les Racines de la liberté (Albin Michel, 1983) jusqu’à La Démocratie directe, une chance pour la France (Economica, 2012).
    Un livre dont nous reprenons ici la recension parue en février 2012.

    « La démocratie, c’est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. » Abraham Lincoln

    En réalité, cet ouvrage traite de la démocratie semi-directe, où le pouvoir est partagé entre le peuple et ses représentants. En France, le régime est dit représentatif : le peuple délègue sa souveraineté au Parlement, au gouvernement et à l’autorité judiciaire. Cette théorie fut fondée au XVIIIe siècle par Montesquieu, dans L’Esprit des lois. Yvan Blot met en lumière les différences qui s’observent entre démocratie semi-directe et démocratie représentative et révèle moult informations inédites sur la démocratie semi-directe, un sujet quasi ignoré en France.

    L’oligarchie

    L’auteur s’emploie d’abord à démonter la démocratie représentative. A l’aune de l’Histoire, Yvan Blot constate que les représentants du peuple ont tendance à s’émanciper de l’intérêt général pour ne servir que le leur. C’est l’oligarchie ou la gouvernance par un petit groupe d’hommes.

    Dans les faits, l’exécutif détient l’essentiel du pouvoir en liaison avec de puissants lobbies et cela au détriment du législatif et même de l’autorité judiciaire. Le gouvernement est donc l’auteur principal des lois et la séparation des pouvoirs n’existe plus guère.

    De plus, le système des partis, si prégnant dans notre système et tant décrié par le général De Gaulle, est un déni de démocratie. En effet, au sein des partis, les commissions d’investiture ne choisissent pas leur candidat en fonction de leur utilité mais bien en fonction de leur obéissance au groupe parlementaire. Pour être réinvesti, il faut être soumis.

    Un citoyen interchangeable

    La démocratie semi-directe est alors toujours exclue, sauf en Suisse et, avec de grandes restrictions, aux Etats-Unis, en Italie et en Allemagne. En France, le citoyen est cantonné au rang de spectateur de la vie politique. Il est en fait « une matière première de premier choix », prête à servir. Pour maintenir cet état de fait, les oligarques cherchent à rendre le citoyen interchangeable en le privant de son cadre national. C’est ce qu’explique Heidegger, philosophe bien connu de l’auteur, avec « la destruction de la terre » : l’immigration a été encouragée pour détruire ce qui restait de racines.

    Si le citoyen a encore du pouvoir quelque part, c’est bien en Suisse. Yvan Blot illustre son propos en comparant les institutions démocratiques helvétiques avec les nôtres.

    Notons d’abord que les élections en Suisse se font selon le scrutin proportionnel, et non, comme en France, selon le scrutin majoritaire où des pans entiers de l’électorat ne sont pas représentés.

    Les Suisses disposent de quatre fois plus de droits politiques que les Français.

    L’exemple suisse

    Le citoyen suisse peut d’abord élire les 200 membres du Conseil national (Chambre des députés), mais aussi et surtout, les 46 membres du Conseil des Etats (Sénat). En France, seuls les grands électeurs peuvent élire les membres du Sénat.

    Ensuite, le droit de voter des « objets fédéraux » (en moyenne 4 fois par an), permet au citoyen de poser des questions de politique fédérale nationale. Ce vote intervient après le dépôt d’une initiative populaire ou d’une demande de référendum. En 40 ans, les Suisses ont été consultés 215 fois contre 6 fois en 44 ans en France.

    Par ailleurs, les réformes constitutionnelles doivent faire obligatoirement l’objet d’un référendum, ce qui n’est pas le cas en France.

    Les Suisses disposent, en outre, du droit d’initiative populaire. Pour aboutir, cette initiative doit recueillir 100 000 signatures en 18 mois. En France le droit d’initiative populaire n’existe que depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 votée par le Parlement. Mais la procédure est bien trop exigeante. Le texte exige la signature de 3,5 millions de citoyens.

    Enfin le peuple suisse dispose d’un droit de veto sur les lois, les arrêtés fédéraux et certains traités votés par le Parlement. Il suffit d’une pétition de 50 000 signatures en 100 jours.

    Dans les pays qui appliquent la démocratie semi-directe, et Yvan Blot le démontre, les impôts sont plus bas, l’endettement est moindre, la confiance règne entre le peuple et ses institutions, les valeurs d’identité nationale sont mieux défendues.

    Un tournant démocratique

    En France, nos politiques considèrent que le citoyen n’est pas apte à comprendre l’enjeu des lois. Or l’intérêt des initiatives populaires et des référendums est d’introduire la connaissance « existentielle » des citoyens comme une information décentralisée, loin des oligarques.

    Pour changer le cours des choses et renverser nos oligarchies, il est nécessaire d’observer un certain nombre de conditions objectives. Comme lors de la chute du régime soviétique, ces conditions sont l’effondrement de la démographie, de l’économie et des finances. La prise de conscience et la mobilisation des citoyens doit pouvoir anticiper le tournant démocratique.

    Lors de son exil, Alexandre Soljenitsyne avait été déçu par la démocratie représentative occidentale. Mais le système suisse était l’exception. « Il rêvait que tout l’Occident se mette à l’école de la Suisse ».

    Pierre Bergerault 17/12/2018

    Correspondance Polémia – 21/02/2012 – 1re publication : 15/02/2012

    https://www.polemia.com/democratie-directe-chance-pour-france-yvan-blot/

  • Les citoyens sont capables de choisir des élus inconnus. Ils peuvent donc voter à un référendum qui les concerne

    Les citoyens sont capables de choisir des élus inconnus. Ils peuvent donc voter à un référendum qui les concerne

    Politologue, historien du droit, Guillaume Bernard est interrogé dans Minute sur le référendum d’initiative citoyenne. Extrait :

  • “Dormir c’est mourir” : Quand le peuple s’éveille…

    soleil-levant-300x200.jpgPanique et fébrilité à tous les étages:  « mi-novembre, à quelques jours de la première journée de mobilisation des gilets jaunes,  résume francetvinfo, Edouard Philippe avait dévoilé plusieurs premières mesures destinées à apaiser leur mécontentement. Matignon a annoncé à l’AFP, mardi 18 décembre, que le gouvernement allait finalement renoncer à une partie de ces mesures, ( « l’extension du chèque énergie à 2 millions de nouveaux bénéficiaires  à hauteur de 60 euros annuels en moyenne, et le doublement de la prime à la conversion pour les actifs qui se déplacent beaucoup)  ne seront pas incluses dans le projet de budget 2019 en discussion à l’Assemblée nationale. » « Depuis la mi-novembre, le gouvernement a annoncé l’annulation de toute hausse des taxes sur l’énergie en 2019 et des mesures très fortes en faveur du pouvoir d’achat, estime Matignon, pour qui certaines des mesures du 14 novembre ne s’imposaient donc plus. L’exécutif a toutefois rétropédalé dans la soirée du mardi 18 décembre. Après discussion avec les parlementaires de la majorité, le gouvernement maintient l’ensemble des mesures annoncées par le Premier ministre en novembre. L’accompagnement de la transition écologique sera l’un des enjeux clefs du futur grand débat national, a précisé Matignon. »

    Frousse d’un exécutif qui se renforce avec l’annonce de lActe 1 de la mobilisation des  policiers ; gilets bleus qui réclament notamment le paiement de leurs 22 millions d’heures supplémentaires en souffrance et des conditions de travail plus dignes d’un Etat moderne comme la France.  Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d’Alliance a dénoncé le budget insuffisant dévolu aux forces de l’ordre et  demandé  aux députés de ne pas voter le projet de loi de finances 2019. Budget qui  « doit prendre en considération un plan de modernisation tant sur le plan immobilier que sur le plan équipement» mais aussi « l’engagement sans faille des forces de sécurité, non seulement ces dernières semaines mais depuis plusieurs années.» L’agrégation de la colère de (tout ou partie) des  forces de l’ordre au  mouvement  de protestation  populaire de ces dernières semaines  n’est en effet pas une gage de stabilité  pour le pouvoir en place.  elle est même, dans sa forme extrême,  la condition  historiquement  vérifiée  de tous les processus évolutionnaires.

    Hier le chanteur Françis Lalanne et quelques  gilets jaunes  étaient réunis pour une conférence de presse à Paris pour  annoncer la création d’une structure en vue des élections européennes de 2019. « Thierry Paul Valette, coordinateur des gilets jaunes à Paris (?), présent à la conférence de presse, a indiqué que son but était de  faire une remontée de terrain et reprendre la totalité des revendications des gilets jaunes, sauf celles racistes et antisémites (lesquelles ???,  NDLR). Nous voulons que toutes les couches sociales soient représentées ». « Le but c’est de compter nos forces, combien nous sommes dans ce pays à vouloir que cela change. C’est pour ça qu’on présente des candidats, pour que les Français votent pour le peuple », a déclaré M.  Lalanne.  « Il n’y aura pas de tête de liste ( ?)  on s’en fiche. C’est quand il y a une tête de liste qu’il n’y a plus de démocratie » « Par ailleurs, Francis Lalanne a indiqué avoir trouvé  une caution bancaire de 800 000 euros avec un imprimeur » par l’intermédiaire de Jean-Marc Governatori, ex-chef d’entreprise et actuel cosecrétaire national de l’Alliance écologiste indépendante. (AEI)»

    Rappelons tout de même que l’indépendant Governatori avait appelé à voter pour  l’anti populiste et néo-macroniste Christian Estrosi au second  tour des élections réginales en PACA en décembre 2015 pour faire barrage à l’opposition nationale. Dans la même veine, il  avait appprté en 2012 son soutuen au militant euromondialiste  Daniel Cohn-Bendit autre   compagnon de route d’Emmanuel Macron,  dans  son souhait  de  « créer un nouveau mouvement écologiste dans l’esprit de l’Appel du 22 mars(1968) » Un Mouvement du 22 mars   qui regroupait différentes chapelles de l’extrême gauche, dont la mue  idéologique libérale-libertaire  et anti populaire de ses grandes figures  n’a pas grand chose à voir  avec les aspirations du peuple français…

    Au nombre de celles-ci,  figure le souhait d’en finir avec le racket fiscal, les  dépenses somptuaires de ‘l’Etat, le train de vie des élus et des assemblées, les fromages républicains dont bénéficient ses affidés et les petits copains des médias aux ordres, particulièrement insupportables en ce temps de crise,  l‘inversion des flux  migratoires, immigration massive dont le coût économique,  social et identitaire délirant est dénoncé par la très grande majorité des Français (une vérité ce qui n’a rien voir avec le racisme n’en déplaisent à MM. Lalanne, Valette et Governatori ).  Et bien sûr    la mise en œuvre du referendum d’initiative populaire (en bonne place dans tous les programmes du FN/RN depuis 1986!) , un  referendum d’initiative citoyenne (RIC) dont la revendication était très présente sur les panneaux des gilets jaunes dans les manifestations. (Re) donner la parole au peuple? C’est cela qui est  craint comme la peste par tous  les partis du Système. A cette aune, l’information est relayée par l’excellent blogue d’Olivier BerruyerLes crises,  Richard Ferrand s’est fait sérieusement étrillé par l’ancien maire de Genève, Guillaume Barrazone. Le 16 juillet dernier indique le genevois , « l’ignare » élu LREM, alors président du groupe macroniste à l’assemblée, avait déclaré , à propos  du droit de référendum helvétique : « les thèmes soumis sont très souvent le fait de cliques affairistes et de quelques lobbyistes démasqués. Le peuple suisse appréciera… »

    Pierre Boisguilbert, le résume sur le site Polemia:  «voila la grande peur : et si le peuple disait non aux lois d’élus n’étant plus représentatifs ? C’est pourquoi on diabolise les manifestants plus que les pillards venus des banlieues et on en  fait des sortes de fachos le couteau entre les dents (…) Les médias ont pratiqué le Macron-bashing puis ont été saisis par la peur du vide. La nature a horreur du vide et ils se sont pris a fantasmer sur ce qui pourrait occuper ce vide, une France blanche et de beaufs. Le Gilet jaune, c’est pour les médias une sorte de  Dupont la Joie (…).Tout se concentre politiquement sur le RIC, référendum d’Initiative Citoyenne. C’est une démocratie directe qui fait peur aux oligarques démocrates  qui se méfient du peuple quand ils ne le détestent pas. Ils ont raison. En Croatie, abomination de la désolation aux yeux de l’idéologie médiatique,  un référendum du même type a repoussé le mariage pour tousLes Suisses votent régulièrement pour limiter l’immigration. Et si demain on votait dans notre pays sur la peine de mort, l’immigration, le sort à réserver aux islamistes, etc., c’est tout le système qui serait mis à mal par la démocratie directe. Car notre système est une démocratie confisquée au peuple et celui-ci a finit par s’en rendre compte.» 

    Français qui auront mis dix-huit mois à comprendre Macron, à Voir Macron pour reprendre le titre de l’ouvrage prospectif de Michel Drac. En mai dernier, à l’occasion, de la sortie d’un petit essai/pamphlet de Nicolas Bonnal, Le choc Macronson préfacier, Robin Dubois,   écrivait qu’il lui semblait évident  que  «Nous sommes entrés dans la phase ultime de la mondialisation néolibérale – l’autoritaire. (…).  Macron cherche à ressusciter avant tout le parti de l’ordre et à acclimater un peuple anciennement souverain à sa définitive disparition dans le shopping-center surendetté sous surveillance électronique (…) nous avons élu un François Hollande bis (…).  Frappés de dissonance cognitive, les Français conditionnés ou résignés ont élu le ministre de l’économie d’un ex-président à qui ils devaient guerres, débâcle civile, 600 000 chômeurs de plus, explosion de la dette, du déficit commercial et du déficit budgétaire (…)… La catastrophe économique ne semble troubler personne, au moins ouvertement. Les médias subventionnés, aux mains des oligarques, font fait peser sur la colonie une effroyable chape de plomb.» Et de citer Victor Hugo dans Napoléon-le-petit :« Mais cela ne sera pas ; on se réveillera (…). La France ne doit pas même adhérer à ce gouvernement par le consentement de la léthargie ; à de certaines heures, en de certains lieux, à de certaines ombres, dormir, c’est mourir. Victor Hugo dut attendre dix-huit ans et la défaite de Sedan.L’avenir nous dira si cette nouvelle petite mort que se sont infligés les Français avec Macron connaîtra une fin. Ou si ce peuple postmoderne, décidément jamais rassasié de sommeil, en redemandera. Et si finalement les gens étaient contents comme ça ?»

    Et bien non,  les gens ne sont pas contents comme ça!  Il y a  toujours dans les tréfonds de notre peuple constate Bruno Gollnisch, cette capacité de de résistance , de révolte contre  l’oppression, la  dictature en marche, qui nous invite à ne pas désespérer, qui est la raison d’être  de l’opposition nationale et  explique son assomption. Cette réaction française, ce sursaut prend tout son sens en cette période de Noël, fête de l’invincible espérance, du triomphe de la lumière sur les ténèbres. Elle   doit aussi nous permettre de méditer  sur cette grande vérité: L’Histoire est toujours ouverte, toujours imprévisible. Vérité qui a éclairé le parcours de Dominique Venner à qui nous  laisserons le mot de la fin: «Concernant les Européens, écrivait-il dans Le Choc de l’Histoire, tout montre selon moi qu’ils seront contraints d’affronter à l’avenir des défis immenses et des catastrophes redoutables qui ne sont pas seulement celles de l’immigration. Dans ces épreuves, l’occasion leur sera donnée de renaître et de se retrouver eux-mêmes. Je crois aux qualités spécifiques des Européens qui sont provisoirement en dormition. Je crois à leur individualité agissante, à leur inventivité et au réveil de leur énergie. Le réveil viendra. Quand ? je l’ignore. Mais de ce réveil je ne doute pas.»

    https://gollnisch.com/2018/12/19/dormir-cest-mourir-quand-le-peuple-seveille/

  • Le référendum d’initiative citoyenne, cela les fait frémir

    Le référendum d’initiative citoyenne, cela les fait frémir

    Erwann Binet, ancien rapporteur de la loi Taubira, s’inquiète  :

    Un aveu implicite que le peuple est toujours majoritairement contre la dénaturation du mariage…

    https://www.lesalonbeige.fr/le-referendum-dinitiative-citoyenne-cela-les-fait-fremir/

  • Pour Laurent Jacobelli, la revendication du RIC «est une demande de bon sens» de la part des Gilets jaunes

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    Laurent Jacobelli, délégué national à la communication du RN, a commenté – sur RT France – la journée de mobilisation des Gilets jaunes de samedi dernier.

    Il dénonce notamment le manque de représentativité politique des manifestants au niveau des institutions.

    https://fr.novopress.info/213013/pour-laurent-jacobelli-la-revendication-du-ric-est-une-demande-de-bon-sens-de-la-part-des-gilets-jaunes/

  • À droite contre le Système

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    Ligne Droite cliquez ici

    Il est d’usage par les temps qui courent d’annoncer la fin du clivage droite gauche. L’opposition entre libéraux et collectivistes ayant pratiquement disparu et les différences de programme entre les partis de la classe politique étant des plus limitées, beaucoup en déduisent que la droite et la gauche n’existent plus. Ligne droite estime qu’il s’agit là d’une vision erronée qui ne doit pas dissuader la droite nouvelle d’assumer pleinement un positionnement de droite. Si en effet l’antagonisme d’ordre économique entre les partis s’est estompé, rien cependant ne permet de conclure à la disparition du clivage droite gauche car ce dernier existe de façon permanente sur plusieurs questions fondamentales qui n’ont rien de conjoncturel.

    Deux visions du monde opposées

    D’abord, la gauche croit en un certain déterminisme historique quand la droite considère que la volonté permet aux hommes de maîtriser leur destin. La droite pense ainsi que les grands hommes sont en mesure d’écrire l’histoire alors que la gauche estime que celle-ci ne peut résulter que des mouvements de la société. De même, la gauche considère que l’humanité marche vers un progrès inéluctable alors qu’à l’inverse, la droite sait que les civilisations peuvent connaître le déclin.

    Par ailleurs, la gauche est internationaliste et, même s’il lui est arrivé dans son histoire de soutenir la nation, elle l’a toujours fait au nom de valeurs prétendument universelles. La droite de son côté met en avant les notions opposées de communauté, de tradition, d’enracinement et d’héritage.

    Quant à leur vision de l’homme, elles sont radicalement différentes. Pour la gauche, l’homme est déterminé par son milieu et son éducation alors que pour la droite chaque homme est une personne unique et autonome. Dès lors, les inégalités résultent pour les uns des structures sociales quand elles viennent pour les autres de prédispositions acquises dès la naissance. De ce fait, la gauche considère l’égalité comme une valeur suprême alors que la droite est davantage attachée à l’idéal de liberté et notamment au libre arbitre individuel. Aussi pour la droite les hommes sont-ils responsables d’eux-mêmes et de leurs actes quand la gauche a tendance à incriminer la société plus que ses membres.

    La droite absente ou culpabilisée, la gauche masquée mais dominante

    Ces quelques constats, bien que partiels, suffisent à montrer que le clivage droite gauche correspond en fait à deux visions du monde qui se différencient clairement et qui ne peuvent que perdurer. La droite et la gauche existent donc encore aujourd’hui et existeront sans doute encore longtemps.

    Il est vrai qu’actuellement les cartes sont brouillées et qu’on ne distingue plus clairement où se situent les uns et les autres. Car la droite est absente ou refuse de s’assumer et la gauche est dissimulée. Aussi nos compatriotes ne sont-ils pas conscients qu’en réalité la gauche domine toute la société à travers le Système et le politiquement correct. La pensée unique, qui peut être considérée comme l’idéologie du Système, est en effet loin d’être consensuelle et dans les faits partage pleinement la vision du monde propre à la gauche.

    L’immigrationnisme, une logique de gauche

    Ainsi par exemple, l’adhésion du Système au processus d’immigration est-elle le signe patent de son positionnement à gauche. La pensée unique rejette en effet l’idée selon laquelle les individus se définiraient à travers leur patrimoine génétique et leur lieu d’enracinement. Une vérité qui conduit la droite à respecter l’identité de chacun et à considérer en conséquence la venue massive d’étrangers sur notre sol comme une menace majeure. La conception de l’homme propre à la gauche la mène au contraire à accepter l’immigration sans réserve ni réticence. Pour elle, en effet les hommes sont déterminés par leur milieu et leur éducation, ils sont donc interchangeables dès lors qu’ils reçoivent la formation adaptée. Pour la gauche, il n’y a donc aucun obstacle à ce qu’un Africain immigre et remplace un Européen. Le mondialisme migratoire propre à la pensée unique place donc celle-ci sans conteste dans le camp de la gauche.

    Le déconstructivisme, une nécessité pour la gauche

    Mais il y a plus, car si la pensée unique est de gauche, c’est aussi en raison de son caractère déconstructiviste. La propension du Système à valoriser l’égalité le pousse en effet à vouloir niveler les situations et, dans la société déjà très égalitaire qui est la nôtre, à aller au-delà et à vouloir gommer les différences, qu’elles soient de sexe, de race ou d’orientation sexuelle par exemple. Comme par ailleurs la gauche considère que l’homme peut être façonné par la société, il est logique qu’il cherche à détruire les structures et les valeurs, responsables, selon lui, des inégalités, des hiérarchies et des discriminations. Alors que la droite entend défendre ses valeurs, son héritage et ses traditions, les principes de la gauche la conduisent donc à la déconstruction. Aussi la pensée unique qui œuvre à cette funeste entreprise s’affirme-t-elle là encore pleinement de gauche.

    La globalisation économique, un projet de gauche

    Tel est également le cas s’agissant de la globalisation économique. Une réalité défendue par la pensée unique et qui la positionne là encore dans le camp de la gauche. Certes, cette mondialisation repose sur un ultralibéralisme qui peut paraître contraire au credo de la gauche. Mais entre le but qui est la mondialisation et la méthode qui est le libéralisme, la gauche fidèle à sa nature internationaliste, donne en effet la priorité à l’objectif du mondialisme. Et il est frappant de constater à cet égard que les mouvements d’extrême gauche qui s’attaquent au dispositif ultralibéral des échanges commerciaux n’en contestent pas le volet mondialiste au point de se désigner eux-mêmes comme des altermondialistes. Ajoutons enfin que la gauche qui croit à une forme de progrès indéfini ne peut qu’adhérer au projet de globalisation et à l’idée utopique de l’unification du genre humain qui en résulte. Là encore, la pensée unique se trouve marquée à gauche par son engagement en faveur de la globalisation.

    La pensée unique est de gauche

    L’idéologie sous-jacente à la pensée unique fondée sur le mondialisme migratoire, l’ultralibéralisme et le déconstructivisme est donc globalement et sans ambiguïté de gauche. Inversement, ceux qui s’y opposent en prônant la sauvegarde de notre identité, la régulation des échanges économiques et la défense de nos valeurs de civilisation sont à l’évidence de droite.

    À droite contre le Système

    Le clivage droite gauche est donc toujours d’actualité, il a seulement changé de nature et d’objet. La gauche n’a pas disparu, elle s’incarne maintenant dans le Système et dans la Nouvelle Gauche de Macron portés l’un et l’autre par la pensée unique et le politiquement correct. Aussi la droite nouvelle que préconise Ligne droite doit-elle se positionner clairement à droite contre le Système.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Finances hors-sol, autoroutes vers l’enfer

    gilets-jaunes-1024x683.jpgC’est tellement énorme que c’est à se demander si ils ne le font pas exprès. Gilles Le Gendre, ci-devant président du groupe LREM à l’Assemblée nationale,  en remplacement  du très controversé mutualiste socialiste Richard Ferrand (recasé au  perchoir),  s’est livré à une déclaration qui ne va pas arranger la cote de désamour de LREM. Sur l’antenne de la chaîne Public Sénat, invité de l’émission  Territoires d’info, cet ex giscardien  a tenté d’expliquer les réformes fiscales en cours du gouvernement. Elles  auraient souffert d’un manque de pédagogie en direction des sans dents et autres Français  trop abrutis pour comprendre les phares de la pensée de la Macronie . Au nombre des erreurs «dont nous portons tous la responsabilité, moi y compris,» explique-t-il,  «c’est le fait d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques dans les mesures de pouvoir d’achat. » Subtilité et intelligence machiavéliques pour manipuler les foules qui poussent aujourd’hui LREM à espérer un liste de gilets jaunes aux européennes,  afin d’affaiblir mécaniquement  le score du RN en tête dans les intentions de vote. Et ce,  sur la foi d’un sondage Ipsos commandé par LREM,  paru dans Le JDD, qui indique qu’une telle liste permettrait au parti macroniste de recoller à l’opposition nationale en terme de suffrages. Invité avant-hier de l’émission Dimanche en Politique sur France 3, Richard Ferrand l’a dit clairement : « qu’ils (les gilets jaunes, NDLR) s’organisent, qu’ils fassent une plateforme de propositions et qu’ils aillent aux élections européennes, par exemple (sic) puisque c’est la prochaine échéance.» Outre les efforts de l’animateur/ millionaire/de gauche Cyril Hanouna pour être leur porte-parole raisonnable,   et à part  le botté Françis Lalanne qui a annoncé le lancement d’une liste « gilets jaunes », peut-on croire que le  voeu de LREM sera entendu? Il parait assez difficile de l’affirmer.  Les gilets jaunes mènent une lutte, une  action transversale. Ils  refusent par principe, et c’est là ce qui fait aussi leur force, de s’organiser en parti classique, il est douteux qu’ils puissent tomber  dans le piège grossier de ceux qui veulent  les  faire rentrer dans le rang, les diviser, les soumettre, les embrigader.

    Quel est d’ailleurs encore le poids de la parole des membres de la majorité présidentielle auprès des Français d’en bas, périphériques,  périurbains,  tant méprisés par les élites… avant de se rappeler à leur bon  souvenir en réaffirmant de manière bruyante qu’ils étaient encore le peuple souverain majoritaire, chez eux  en France ? Un nouveau sondage Odoxa pour France Inter,  l’Express et la presse régionale pointe lui aussi  la dégringolade du président de la république et du Premier ministre. Leurs cotes de popularité chutent de cinq points en un mois, pour s’établir respectivement à 27 % et 31 %,  leur plus bas niveau depuis le début du quinquennatEmmanuel Macron est toujours perçu comme le «président des riches» par 74% des personnes interrogées (+3) et seulement 33% des sondés (-16 points ! )  pensent désormais qu’il est «compétent», contre 67% d’une opinion inverse… C’est dans ce climat  de  dissidence avec  l’oligarchie mondialiste  que l’inénarrable Richard Ferrand exige que les gilets jaunes quittent les rond-points,  tandis que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner appelait hier à la fin de la mobilisation.

    Cela a  plutôt eu pour effet  d’attiser la colère des plus radicaux qui, hier,  ont mis le feu à la gare du péage Vinci à Bandol (Var) qu’ils occupaient et dont ils avaient  été plusieurs fois délogés par les forces de l’ordre. Une action qui est peut-être aussi la réponse de certains  gilets jaunes au groupe Vinci qui venait d’annoncer  son intention de faire   payer, en les identifiant via ses caméras de surveillance, les automobilistes « qui n’ont pas pu s’acquitter de leur péage ». En effet, les sociétés d’autoroutes auraient accès  au fichier des plaques d’immatriculation du ministère de l’Intérieur si l’on en croit  France Info,  rapporte également RT. Dans le contexte actuel,   le porte-parole du gouvernement,  Benjamin Griveaux,  a jugé aujourd’hui que ce voeu de Vinci  était «très incongru».

    Incongru? Oui, mais pas autant que le vol dont ont été victimes les Français avec la privatisation des autoroutes, politique de vente d’équipements   payés par des générations de contribuables – barrages, autoroutes, aéroports…- à des groupes étrangers,  qui ne se dément pas sous le règne de l’ex employé  de la banque Rothschild.

    Cette décision calamiteuse  de privatiser les sociétés d’autoroute qui appartenaient à l’Etat  - à l’exception de Cofiroute - , pour le plus grand plaisir  des banquiers d’affaires qui sont passés à la caisse pour toucher de juteuses  commissions,  fut prise en   2006 par  Jacques Chirac et son   Premier ministre  Dominique de Villepin. Elle  a eu pour conséquence immédiate, rappelle Bruno Gollnisch, une flambée des tarifs pour les usagers, une  situation dénoncée par la Cour des comptes en juillet 2013 et tout récemment par l’autorité gouvernementale (dont l’avis ne  pèse donc pas???)   en charge du contrôle des concessions autoroutières. Augmentations du ticket de péage au bénéfice exclusif  (ce qui n’était pas la règle avant la privatisation)  des actionnaires des groupes  Abertis, Bouygues, Eiffage, Vinci…

    Depuis cette date, les dividendes versés aux actionnaires ont été multipliés par dix , et ce sont environ 1,5 milliard de bénéfices qui ont été distribués au détriment des caisses de l’Etat. Un cas d’école en quelque sorte de l’absence de patriotisme économique de nos élites, ou à tout le moins, ce qui revient d’ailleurs au même,  de leur impossibilité de  se projeter dans le long terme d’une nation, préférant brader  une activité autoroutière rentable pour l’Etat pour des recettes beaucoup plus faibles mais immédiates.   

    Alors ministre de l’Economie de François Hollande, Emmanuel Macron avait signé en 2015 un accord avec les sociétés d’autoroutes qui prévoyait notamment un allongement de la durée de concession et des hausses de tarifs s’étalant entre 2019 et 2023; tarifs qui se sont envolés significativement en 2017 puis de nouveau,  depuis février dernier, de plus  0,87% à plus  2,04%. Mais pourquoi s’arrêter de taxer les automobilistes vaches à lait, pourquoi freiner  le dépouillement de de nos Biens nationaux?  Allant au devant des exigences de  Bruxelles, il est désormais prévu la création d’une agence qui devrait regrouper à terme nos routes nationales, afin de faciliter leur privatisation…

    Marine Le Pen le disait en 2014 et son propos est plus actuel que jamais: « Les Français ont déjà payé les autoroutes ! Je pense qu’il faudrait renationaliser les sociétés d’autoroutes. Les Français ont été victimes d’une très grave escroquerie. C’est monsieur de Villepin qui est à l’origine de cela… Les Français ont payé les autoroutes et, à partir du moment où elles devenaient rentables, elles ont été privatisées ! N’est pas merveilleux comme système ? C’est la communautarisation des coûts et des risques et la privatisation des profits et de la rentabilité! » Et bien oui, nos compatriotes  en ont marre! Marre  de cette caste qui joue systématiquement, par lâcheté, résignation, aveuglement ou, pire encore, par idéologie parfaitement  assumée,  contre les intérêts de la France et des Français.

    https://gollnisch.com/2018/12/18/finances-hors-sol-autoroutes-vers-lenfer/

  • Référendum d’initiative populaire : l’expression normale du populisme

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    Jour après jour, l’image du régime se craquelle. Il devait bousculer le vieux monde et instaurer, avec la jeunesse de son « chef », une ère nouvelle. Il en est à réutiliser les plus vieilles ficelles : son parti fait de bric et de broc, assemblage de nombreux carriéristes socialistes recyclés, de quelques « républicains » arrivistes et d’une foule de novices hors-sol dont le mot d’ordre est de suivre le Président quoi qu’il fasse, voit arriver les élections européennes avec une angoisse grandissante. Moins d’un Français sur cinq, sur dix inscrits, qui iraient voter compte voter pour LREM.

    Cette déroute électorale aurait trois effets : d’abord, elle délégitimerait davantage encore la politique présidentielle, devenue bien chaotique ; ensuite, elle rejouerait les élections présidentielles, puisque la formation de la candidate battue arriverait en tête, avec 24 % des voix, auxquelles on pourrait ajouter les 8 % de son allié, Nicolas Dupont-Aignan ; enfin, elle aurait une portée européenne calamiteuse pour Macron puisque le champion autoproclamé du « progressisme » contre le « nationalisme » serait sévèrement désavoué dans son propre pays.

    Alors le parti LREM a commandé un sondage nullement désintéressé sur des élections européennes avec une liste « gilets jaunes », et le ciel macronien s’est éclairci : la liste du Président repasse en tête, puisque la liste jaune prendrait 14 % aux autres populistes. La couleur redeviendrait celle des travailleurs payés pour briser une grève. Il ne faudrait pas chercher bien loin pour savoir qui financerait ce sauvetage du mandat, les mêmes sans doute qui ont soutenu la campagne de leur mandataire. Deux autres sondages contradictoires sont tombés. L’un, pour LCI, indique une remontée de Macron de deux poins, à 31 %, mais il a été réalisé au lendemain de l’attentat de Strasbourg, avec l’effet habituel d’union nationale devant l’agression. L’autre, plus régulier, pour le JDD, pointe au contraire un recul de 2 %, à 23 % de satisfaction. Le vieux routard socialiste qui siège au perchoir, malgré ses comportements pour le moins douteux, a su faire preuve de son attachement aux petites manœuvres de son ancien parti : il a appelé les gilets jaunes à cesser leur mouvement et à présenter une liste aux élections européennes, jurant la main sur le cœur que son objectif n’était pas d’affaiblir le résultat du Rassemblement national.

    Il y a deux mots pointés par le pouvoir et ses thuriféraires vers ses ennemis : populisme et complotisme, le second étant l’arme réputée idiote et odieuse du premier. Dans les deux cas, il faut faire appel à la sagesse populaire qui nous a appris que l’arbre ne devait pas cacher la forêt. Le populisme consiste alors à regrouper les électeurs qui se sentent dépossédés de leur souveraineté au profit d’une minorité qui a les moyens d’organiser le sondage, la manifestation, l’incident, et de maîtriser l’utilisation qui en sera faite par les médias.

    Il existe un excellent moyen de redonner au peuple des raisons de croire en la démocratie et de se libérer du sentiment qu’elle n’est qu’une illusion par laquelle une oligarchie manipule la majorité de la population en permanence. C’est l’instauration du « référendum d’initiative populaire » ou, comme le disent certains, « citoyenne ». Je suis très heureux que cette idée, que j’avais soutenue par une proposition de loi en 2011, soit en tête des revendications des gilets jaunes. Malgré les réticences de la haute administration et de beaucoup de caciques de la politique, il faut l’introduire dans notre Constitution en nous référant au modèle suisse, qui écarte tout aspect plébiscitaire pour le gouvernement en place, évite l’émotion du moment en laissant aux électeurs le temps de la réflexion, et le calme de la régularité, et en assurant une information sereine et équilibrée.

    Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne permet au populisme de s’exprimer normalement sans être stigmatisé par la caste qui usurpe le pouvoir : ce n’est rien d’autre que la vérité de la démocratie, c’est-à-dire du régime dont le souverain est le peuple, non un homme, ni un parti, ni une administration, ni des groupes de pression. Évidemment, ce serait une révolution intégrale par rapport au système actuel.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/referendum-dinitiative-populaire-lexpression-normale-du-populisme/

  • Les Gilets jaunes ne se laisseront pas berner

    Le débat sur l’immigration ? Disparu. L’augmentation du smic de 100 euros par mois pour tous ? Disparue. Le mea-culpa macronien ? Disparu. Le changement de cap ? Disparu. Une semaine après la réponse du chef de l’Etat aux Gilets jaunes, il ne reste déjà plus grand chose des promesses émises. "Je veux que nous mettions d’accord la Nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, et que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter", avait déclaréEmmanuel Macron lundi dernier. Mercredi, le sujet n’était déjà plus à l’ordre du jour. "Le salaire d’un travailleur au smic augmentera de 100 euros par mois dès 2019 (…)", avait-il également annoncé. En réalité, seule la moitié des smicards bénéficieront de la mesure, le salaire du conjoint étant pris en considération pour écarter les couples les plus "aisés". Ce lundi, c’est Gilles Le Gendre, chef de file des députés La République en marche, qui a déclaré en guise de contrition que l’exécutif et la majorité avaient "probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniciens dans les mesures de pouvoir d’achat". Quant au premier ministre, Edouard Philippe, il assure dans Les Echos de ce lundi n’avoir pas l’intention de changer de politique mais au contraire de l’accélérer. Il y a une semaine, le président avait pourtant précisé : "Nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies (…) sans que rien n’ait été vraiment compris et sans que rien n’ait changé". Les Bernés apprécieront (voir mon bloc-notes du 21 septembre 2018).

    La mascarade et la suffisance sont des caractéristiques dont la macronie a visiblement du mal à se défaire. Or ces défauts alimentent l’exaspération populaire. Les gens sont en quête de transparence, d’honnêteté intellectuelle, de parler vrai. Comment rétablir la confiance rompue entre la France d’en haut et celle d’en bas si le chef de l’Etat n’est pas même capable de tenir à la lettre des promesses solennelles faites une semaine plus tôt ? Le président de l’Assemblée nationale,Richard Ferrand, évoque désormais l’envoi de "CRS ou de gendarmes" pour faire dégager les ronds-points occupés, après l’échec de la mobilisation des Gilets jaunes, samedi. L’Etat cherche à reprendre la main sur une contestation spontanée qui a fait trembler le pouvoir. Ce serait néanmoins une erreur de la part du gouvernement de croire la révolte apaisée, au prétexte d’un essoufflement des manifestants. Le "grand débat" annoncé risque d’être perçu comme une stratégie dilatoire destinée à étouffer la colère. Or ce jeu est dangereux : les Gilets jaunes ne sont évidemment pas prêts à rentrer dans le rang. D’ailleurs, leur exigence d’un référendum d’initiative citoyenne montre que la crise n’est pas seulement fiscale, ni même sociale. Elle est, plus profondément, démocratique et identitaire. Macron est à la merci d’un retour explosif des Gilets jaunes, si ceux-ci venaient à s’estimer trompés par lui. Pour l’instant, ils ont quelques premières raisons de se sentir floués.

    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/12/les-gilets-jaunes-ne-se-laisse.html