
Les petits arrangements entre Macron et Mélenchon seraient dévoilés, et ils dateraient d’avant le 9 juin… étrange non ? Ceci expliquerait les désistements hors normes comme celui où Borne, la championne du 49.3 et de la violence exercée sur les soignants, trouve grâce soudainement aux yeux de l’extrême gauche qui veut la réélire. Les combats d’hier paraissent jeux de cirque, mauvais théâtre, et chacun y va de sa courbette pour assurer l’autre de sa fidélité dans sa parole donnée. Comment les électeurs apprécieront-ils ces nouvelles amitiés ? Hier projetés dans la rue pour combattre une réforme des retraites passée en force, les voilà encouragés à voter pour celle qu’ils avaient ordre de fustiger, de mépriser. La volte-face devrait en choquer plus d’un ? Macron serait d’accord avec l’investiture d’un fiché S, avec les propos soi-disant marrants sur un flic qui meurt, avec l’appel au désordre et à l’émeute que cette extrême gauche affiche sans retenue, tout en se targuant de valeurs républicaines dont on aimerait bien connaître la liste exhaustive, tant les faits les placent à des années-lumière.