Dumas, Jospin et tant d’autres ont avoué, cela fait 40 ans que la menace de l’extrême droite est agitée pour faire voter les Français comme ils le veulent et se partager le pouvoir dans un cynisme qui n’a d’égal que l’aveugle obéissance d’un peuple manipulé. 40 ans que droite et gauche jouent avec cette peur dans l’unique ambition d’écarter un concurrent gênant, et le peuple va reconnaissant de cette mise en garde suivre les conseils de cette horde menteuse et manipulatrice, les réélire sans fin dans une idolâtrie aveugle. Nous arrivons à la situation ubuesque de ce mois de juillet, où ce n’est plus seulement la gauche ou la droite qui active cette vieille épouvante, mais bien toute la classe politique mélangée dans une sarabande aux relents méphitiques. Ainsi, Attal qui, il y a 15 jours accusait le rapprochement du PS et de LFI, rappelant les mots du PS à l’encontre de Mélenchon cet homme devenu infréquentable, qui finalement retrouvait grâce à leurs yeux, le temps d’une élection, de récupérer une cocarde sur un pare-brise et des émoluments conséquents.
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Voter librement et renverser la table
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Cohabitation : que pourrait faire Jordan Bardella face à Emmanuel Macron ?
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Nouveau Front populaire : La libération de 16.000 prisonniers à son programme ?
Le programme du Nouveau Front populaire fait partie de ces livres qu’il vaut mieux ne pas lire avant de s’endormir.
Cauchemars et angoisses nocturnes garantis.
Certains s’y sont risqués et s’en mordent les doigts. « Je n’ai pas dormi de la nuit », reconnaît, ainsi, l’imprudent Alexandre Avril, maire de Salbris et conseiller régional Les Républicains. Parmi toutes les fables horrifiques du bloc d’extrême gauche, l'une a particulièrement effrayé l’élu trentenaire : celle qui raconte la libération de quelque 16.000 détenus au nom d’un obscur principe de « régulation carcérale ». « Dès lors qu’un juge veut mettre un délinquant en prison, il doit en faire sortir un autre. C’est adapter le nombre de délinquants au nombre de places de prison et non l’inverse, résume Alexandre Avril. Ça a déjà été fait. Je vous rappelle qu’en 1981, François Mitterrand avait libéré 5.000 prisonniers pour fêter sa victoire. Et 1981 a été l’année où la délinquance a le plus explosé. »
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« Mélenchon au volant, charia au tournant »…
La campagne vire au théâtre de Guignol. Chez les Macronistes, on va voter pour les gens de LFI, mais pas tous et pas tout le monde chez les Macronistes. Certains appellent au barrage contre le RN dans tous les cas de figures et d’autres renvoient les extrêmes dos à dos : ni l’une, ni l’autre. Macron comme toujours, se fend de la meilleure de l’année en expliquant qu’il veut bien les voix des LFI, pour faire élire Borne, par exemple, mais qu’en aucun cas les LFI n’entreront dans un éventuel gouvernement. En résumé, il a été laminé, les gens ne veulent plus de lui, mais en se servant des voix des LFI, il va remonter un truc qui lui permettra de continuer à ne faire que ce qu’il veut. Il n’a toujours pas compris qu’il est fini et que plus personne ne veut de lui. Il veut perpétuer cette règle tacite selon laquelle, le RN a le droit d’exister, les gens ont le droit de voter pour le RN, mais il est entendu que le RN ne doit jamais arriver au pouvoir et que Macron seul doit décider de qui doit lui succéder. Les dés sont évidemment pipés.
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Pas une voix ne doit manquer pour faire barrage au Nouveau Front Populaire et à ses alliés macronistes
Le Syndicat de la Famille appelle à un vote clair face au chaos, aux outrances du Nouveau Front Populaire et aux graves dérives sociétales d’Emmanuel Macron et de ses alliés. Dimanche, une forte mobilisation est indispensable pour éviter un parlement ingouvernable et permettre aux candidats des droites qui portent une ambition pour la famille de la mettre en œuvre. Les désistements et alliances officielles ou officieuses entretiennent le flou et un climat de tambouille loin du respect de la démocratie. La compromission d’Emmanuel Macron avec le Nouveau Front Populaire doit être sévèrement sanctionnée dans les urnes.
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L’Elysée, maison d’un fou
Emmanuel Macron est-il fou ? Oui, fou. « Fada », comme il dit. Depuis le 9 juin et sa dissolution rageuse de l’Assemblée nationale, annoncée 58 minutes après l’annonce de la défaite de son mouvement aux législatives européenne (14,6%), la question se pose. Elle obsède son camp traumatisé qui, dans l’instant du verdict, a vu venir le crash. Mais « l’esprit de défaite » n’habite pas ce président haut perché, enamouré de lui-même. Ce soir-là, l’homme blessé (« cela m’a fait mal », avouera-t-il) se persuade de « prendre son risque ». Il se convainc de susciter un sursaut de confiance autour de sa personne, comme il le fit en agitant la peur du Covid (« Nous sommes en guerre ») et comme il aimerait tant le faire en attisant les braises d’un conflit généralisé contre la Russie. Macron pense, ce 9 juin, jouer le coup fumant qui le replacera en sauveur face au RN. Ne s’est-il pas engagé à en être le rempart ?
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« La menace Le Pen c’était une rigolade, on a fait voter tous les socialistes comme des couillons » L’ancien ministre socialiste Roland Dumas est décédé à 101 ans
Roland Dumas, figure de la politique française, s’est éteint, ce mercredi 3 juillet, à l’âge de 101 ans, rapporte Le Figaro. Avocat, il a notamment été ministre sous la présidence de François Mitterrand et président du Conseil constitutionnel.
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Macron laisse le chaos s’installer
Les petits arrangements entre Macron et Mélenchon seraient dévoilés, et ils dateraient d’avant le 9 juin… étrange non ? Ceci expliquerait les désistements hors normes comme celui où Borne, la championne du 49.3 et de la violence exercée sur les soignants, trouve grâce soudainement aux yeux de l’extrême gauche qui veut la réélire. Les combats d’hier paraissent jeux de cirque, mauvais théâtre, et chacun y va de sa courbette pour assurer l’autre de sa fidélité dans sa parole donnée. Comment les électeurs apprécieront-ils ces nouvelles amitiés ? Hier projetés dans la rue pour combattre une réforme des retraites passée en force, les voilà encouragés à voter pour celle qu’ils avaient ordre de fustiger, de mépriser. La volte-face devrait en choquer plus d’un ? Macron serait d’accord avec l’investiture d’un fiché S, avec les propos soi-disant marrants sur un flic qui meurt, avec l’appel au désordre et à l’émeute que cette extrême gauche affiche sans retenue, tout en se targuant de valeurs républicaines dont on aimerait bien connaître la liste exhaustive, tant les faits les placent à des années-lumière.
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« Ça devient une dictature » : climat de terreur contre le RN dans les facs
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Qui est Alexandre Heuzey, le candidat du RN face à Laurent Wauquiez ?
Dans la première circonscription de Haute-Loire, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et candidat putatif des Républicains pour la présidentielle de 2027, fait face à un adversaire de poids pour l'investiture législative : Alexandre Heuzey, l'un des désormais nombreux profils d'experts œuvrant pour le RN.
Alexandre Heuzey était jusqu'à peu inconnu du grand public.