
Il y a la Place de la République un soir d’élection et il y a la France. Les gens de la Place de la République, quand ils sont quelques milliers, s’imaginent qu’ils sont la France, et que la France entend leur message et les suit. Mais ils ne sont qu’un microcosme braillard, haineux et déconnecté du reste d’un pays qui n’a pas le temps, lui, de se livrer à des exactions gratuites et injustifiées sur le mobilier urbain et les commerçants laborieux. Ils donnent à voir ce qu’est réellement cette extrême gauche à près de 29 %. Elle n’accepte pas le verdict des urnes, est donc par essence, anti démocratique, plus extrême donc, que l’autre extrême, qu’elle prétend combattre et qui ne casse rien quand elle perd une élection.